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[Mission]Un agent secret pas vraiment secret
 MessageSujet: [Mission]Un agent secret pas vraiment secret   [Mission]Un agent secret pas vraiment secret EmptyLun 23 Avr - 3:55

Senji Kiyomasa
Senji Kiyomasa

Crime Sorciere

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Dans l'épisode précédent

Ma mission à la banque de Clover terminée, je prenais peu à peu le goût de voyager. Même si je passais la grande majorité de mon temps seul, je ne détestais pas ça. Je pouvais voyager à mon rythme, faire ce que je voulais et je n'avais pas à supporter les mauvaises humeurs des autres. La solitude avait ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Parfois, quand le temps devient long et qu'on se fait ch*er avec un truc naze, on a le goût de tout casser, tout bousculer et d'être bête et grognon avec tout ce qui bouge. Je reprenais peu à peu d'aplomb. Je ne savais pas si c'était parce que je me rapprochais de mes objectifs à vue d'oeil, mais je savais que j'y arriverai. Ces con*ards au Conseil, ils n'allaient pas faire long feu lorsque je déciderai de m'y mettre. La forme me reprenait, le sourire revenait, mais je traînais toujours comme un bâtard dans ces rues.

Je visitais Clover rapidement après être descendu du train. Il fallait dire que visiter les musées, c'était pas mon genre de trucs. Je faisais que me promener dans les rues achalandées et regardais les divers kiosques à notre disposition. Il n'y avait pas grand chose d'étrange mis à part ce type avec la capuche. Il faisait quoi habiller comme ça en plein jour alors que le soleil tape? Je me grattai le cuir chevelu et m'arrêtai à un kiosque de fruits où je m'achetais une pomme bien rouge. Ma croissance ne cessait de se faire valoir et moi, je mangeais presque sans arrêt. Vous croyez que ce sont mes muscles qui deviennent encore plus forts? C'est impossible ça, je suis déjà le mec le plus balèze de la place. Alors que je me retournais, je vis une femme fouiller dans sa sacoche et ne pas trouver son porte-monnaie. Je vis le type à la capuche accélérer le pas et s'éloigner en se mélangeant aux civils. Tch! S'il croyait qu'il pouvait s'en sortir alors qu'un colosse l'à déjà aperçu, il se mettait le doigt dans l'oeil... et bien profond à part de ça! J'accélérais le pas et affrontai la foule à mon tour en mangeant ma pomme. Celle-ci terminée, je la balançai derrière moi et un gamin reçut son coeur directement sur sa glace. Bien sûr, il fallait qu'il se mette à pleurer comme un perdu. Moi, j'étais déjà parti à la chasse...


ARRÊTE-TOI CO*NARD! ... ARRÊTE J'TE DIS!

Le type continuait sa course et je suivais ses traces qu'il laissait en poussant ces gens. D'ailleurs ça le ralentissait et je prenais de plus en plus de terrain. Le type perdit sa capuche. Je n'eus pas le temps de voir la couleur de ses cheveux qu'il se rangea dans une ruelle. Alors que je tournai le coin pour y entrai à mon tour, je sentais une douleur me prendre dans l'abdomen. L'objet tranchant fut retiré dans un rire démoniaque et complètement déréglé. Je touchai la blessure et le liquide chaud qui en sortit me rassura: ce n'était que du sang. Il fallait dire que j'en avais vu des pires que ça dans ma vie. Ce n'était pas un petit poignard qui allait m'arrêter. Reste que le gars, il a essayé de me tuer... En me voyant lui lancer mon pire regard, il me tourna le dos en échappant le couteau et repartit à la course dans le sens contraire. J'eus le temps de relever mes manches, de me trancher les avant-bras et de le trancher en deux verticalement. Le corps s'effondrais en deux parties et une giclée de sang vola dans les airs. Je m'avançais vers le cadavre les mains dans les poches dans le but de récupérer cet argent. Le mec aurait pu être innocent pour ce crime, mais il était coupable d'avoir essayé de me tuer. Je lui fis les poches et retrouvai la chose. Je lui tournai le dos et retournai auprès de la dame qui cherchait encore à s'expliquer avec le vendeur. À mon arrivée, j'entendis un morceau de leur conversation:

Comme le vieux dicton le dit si bien: pas de bras, pas de chocolat!

Mais Monsieur! Je vous ai dit que je pouvais vous faire un chèque!

Et moi je vous ai déjà dit que je ne prenais pas les chèques!

Vous! Fermez votre sale g*eule! Et vous, tenez, ça vous appartient. Prochaine fois, ayez l'air moins con*e e protégeant vos trucs un peu mieux!

Mais... mais... que vous est-il donc arrivé?! Vous saignez!

Ce sont les risques du métier. Adieu pouffiasse!

Ai-je bien entendu!?

Il vous a traité de feignasse! HA HA!


En me retournant, j'entendis le coup de sacoche se donner contre le marchand. Je tournais les yeux vers le ciel en soupirant tout en m'éloignant de la scène. Je passais une autre fois devant le panneau où des missions étaient affichées et une nouvelle s'était installée... Je me penchai pour mieux lire et constatai que c'était presque la même chose que ce que je venais de faire pour une banque. Cette fois, c'était à l'extérieur de Fiore. J'haussai les épaules en me disant que ça me ferait voir du pays. Tiens tant qu'à être sur une lancée, je regardais les autres missions qui étaient à l'extérieur du pays pour me donner une idée de ce que ce périple donnerait. J'arrachai l'annonce et la mis dans ma poche avant de prendre le train en direction de Joya. Je ne savais même pas à quoi m'attendre. Qui sait, je pouvais tomber sur des débiles comme à Minstrel, l'endroit d'où je venais. S'ils étaient aussi têtus et accrocs à leur façon de penser, je pouvais très bien mettre fin à leur souffrance...

Parti vers Joya, je me demandais bien où je devais aller. Il y avait une adresse, mais peut-être que l'endroit n'existe plus. Mais qu'est-ce que je raconte, le truc a été posé probablement cette nuit... Je m'étais perdu quelques fois avant d'aboutir à destination. Mon premier réflexe avait été de constater qu'ils me paraissaient tous comme étant une bande de riches qui roulaient sur l'or. Ouais bon, je me promenais en faisant la g*eule à tous ceux qui osaient me regarder. J'étais un étranger pour eux, un déchet parmi tant d'autres mais ils n'étaient pas mieux ces égoïstes qui pensaient qu'à eux. Je me rendis au point de rencontre où trois hommes bien habillés m'attendaient. Masqués de lunettes de soleil, coiffés d'un chapeau, ces gars n'étaient pas n'importe qui. Je m'avançais et déclarai d'un ton presque amical:


Yô!

-Vous êtes celui dont on ne doit pas prononcer le nom, c'est exact?

Euh... J'en sais rien. Peut-être?

-Excellent. Nous faisons partie des Services Secrets et cette conversation et tout ce qui s'en suivra devra rester confidentiel, suis-je bien clair?

Ouaip.

-Excellent. Voici donc les faits: un convoi transporte des minéraux qui valent extrêmement cher. Cependant, nous soupçonnons qu'un des employés, soit entre la mine ou l'usine, soit pour quelque chose concernant des précédents vols. Nous aimerions que vous, en tant qu'individu de l'extérieur, puissiez voir les détails que nous n'arrivons pas à cerner et que vous arrêtiez cette taupe. Suis-je bien clair?

Ouaip.

-Excellent. Avez-vous des questions?

Ouaip. Êtes-vous des robots? Des intelligences artificielles? Parce que vous répétez les mêmes trucs depuis tout à l'heure.

-Nous ne pouvons pas répondre à cette question, suis-je bien clair?

Quand est-ce qu'on mange?

-Excellent.

Hein?


Un des trois gars lança une boule explosive au sol pour faire émaner de la fumée blanche épaisse. Je m'étais protégé le visage avec mes bras au cas où leur truc se mette à être dangereux. La fumée s'était dissipée et les types en costard s'étaient volatilisés. J'haussai les épaules et quittai la place pour me rendre à la mine où les travailleurs m'attendaient. Le train était déjà prêt à partir, tout le monde était à bord. Je me précipitai donc à bord en me présentant au responsable comme étant celui qui devait s'assurer de la sécurité du train. Il me présenta aux autres agents de sécurité avant de nous quitter pour rejoindre son siège. J'avais bien hâte de quoi pouvait avoir l'air un vol de train rapide. Il y avait plusieurs wagons qui contenaient les minerais et ils étaient séparés par d'autres wagons pour justement rendre la tâche plus ardue. Je me promenais de long en large à bord du train et remarquai qu'un des passagers se faisait anxieux. J'allais donc le voir et m'assieds à côté de lui, l'air décontracté.

Pourquoi t'es nerveux bonhomme? Quelque chose te tracasse?

Ce qui me tracasse, c'est d'être le prochain à être renvoyé!

Pourquoi ils feraient ça?

À force de se faire voler tous les minerais, ils vont commencer à se débarrasser de leurs employés. Ils n'ont plus d'argent pour nous payer alors qu'on travaille le double pour pouvoir rembourser tout ça...

Je vois. T'en fais pas mon gars, je vais trouver c'est qui l'abruti à cervelle d'oiseau qui fait ça!

Pour... pour de vrai?!

Pour de vrai.


L'espoir en l'homme renaissait. Mes soupçons avaient été erronés. Le coupable devait donc être un type en totale confiance en lui-même. Je me relevai et sortis du wagon. Malgré la bourrasque de vent énorme qui soufflait, j'arrivais à entendre un bruit d'hélice. Je fronçai les sourcils tout en escaladant le côté d'un wagon. Rendu au sommet, les pieds stables sur le toit, je levai les yeux et constatai qu'un engin volant muni d'une hélice pour se soutenir dans les airs s'apprêtait à aspirer le minerai avec une aspirateur géant. Il était aidé par un gars monté sur les toits. Je me précipitai donc vers eux en me maintenant stable avec mon «crawling spikes». Le type qui dirigeait vit les signaux envoyés par le pilote en me pointant. Le gars se retournait lentement. C'était la rage au visage qu'il me criait:

VOUS NE M'AUREZ JAMAIS EN VIE!

Mais quel c*n! BARRIER'S WEB!


Alors que le gars s'apprêtait à faire le saut de l'ange en bas du train, une de mes lames collantes vint s'enrouler autour de ses hanches pour le maintenir dans le vide. J'essayais de faire un contrepoids plus facile en me penchant le corps vers l'arrière. Je cherchais à faire tenir mon adhésif et décidai de le faire coller au toit. Le gars allait être bien coincé et il aurait le vent dans le visage en plus! Je venais juste de me rendre compte que le type que je venais de capturer, c'était le gars qui m'avait accueilli. Alors que j'allumais sur ce point, je vis l'engin volant essayer d'aspirer les minerais aveuglément. Tch! Je coupai le tuyau de son aspirateur en envoyant voler une de mes lames tranchantes volantes. Mon geste semblait avoir affolé le chauffeur et il se mit à voler moins droit tout d'un coup. Le gars il n'allait pas avoir la chance de s'enfuir. J'utilisais donc ma lame adhésive pour me monter jusqu'à lui. Bien sûr, le gars conduisait comme un fou pour me faire descendre. Malheureusement pour lui, mon excellente forme physique m'amena jusqu'en haut. Je m'empressais de prendre le coupable par le collet et le balancer sur le toit du train. À cause de la hauteur, le gars se cassa les deux jambes, mais je n'en avais rien à faire. Handicapé, il ne pouvait pas s'enfuir. J'utilisais à nouveau mon adhésif pour relier l'engin au train. Je m'agrippais à l'adhésif comme un singe et descendis en toute confiance. Je hissais l'autre jusqu'en haut et attachai les deux ensemble. Le corps du premier qui frappait dans une fenêtre avait attiré des curieux qui s'étaient rassemblés pour voir comment je me débrouillais. J'eus droit à des applaudissements, mais ça me laissait de marbre.

Le train arriva à destination en bonne et due forme. Les minerais furent livrés comme promis. Les travailleurs furent heureux, mais on m'oublia rapidement. Je quittais ces imbéciles sans cesse en quête de gloire et d'argent pour retrouver ces fameux agents des Services Secrets. Ils m'attendaient avec une valise. Je les regardais les sourcils froncés en me demandant encore s'ils étaient des robots ou des gars qui avaient subi un lavage de cerveau. Le tant escompté leader aux lunettes me félicita d'un:


-Excellent. Nous ne nous reverrons plus jamais à présent, suis-je clair?

Tant mieux, je commençais à avoir le feu au c*l à force de t'entendre parler...


Ils disparurent de la même manière, laissant la valise derrière eux. J'allais donc la chercher pour déposer mon butin dans mon fameux compte de banque. Traîner un truc du genre tout partout, c'était très encombrant et je n'avais pas besoin de ça pour me promener. Bon, maintenant, ça suffit la protection des trains, j'ai envie de faire autre chose de ma peau moi, suis-je clair?

Saprestie...

   
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