Sujet: Re: La Guerre des Etoiles | Maël Mar 29 Déc - 4:48
Lucy Heartfilia
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Titre : Air bag indomptable Crédit : Lulu Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (18295/35000) Mérite: (1167/1600)
La Guerre des Etoiles
Avec - Mael Selesta
Un écho qui bourdonne. Un léger bruit de fond. C’était comme pouvoir entendre son propre cœur battre. Comme si chaque battement mettait plus de temps à venir que le précédent, comme si tout était en alerte.
Je ne l’entends plus. Je ne sais pas ce qu’il pense, ce qu’il fait, il n’y avait plus un bruit provenant de la surface…Juste les quelques cailloux qui tombèrent du à mon passage à 4 pattes dans les galeries de Virgo. Je ne sais pas où je vais ni où je suis. Je ne sais pas ce que je fais, si je fuis, si je reste. Je ne sais même pas si la milice est déjà sur place ou si quelqu’un de la guilde finira par passer. Pitié, l’un ou l’autre. Pourtant au-dessus, il se passe quelque chose, quelque chose de terrible. Je le sais, je le sens. Ça arrive. Il prépare quelque chose et il ne se risquera pas à venir ici. C’était l’occasion rêver de tester un petit quelque chose en priant toutes les étoiles que cela fonctionne.
Je sais que je ne suis pas la plus endurante ou la plus forte. Je sais que je ne suis pas celle qui arrivera à lui porter un coup fatal ou quelque chose comme ça, pourtant, je devrais m’y résigner. Quelque chose en moi, me hurle de le faire mais c’était comme si, secrètement, il y avait cette entrave autour de moi, autour de mes poignets, de mes chevilles. J’ai peur de ce qui pourrait advenir. J’ai peur que ce que j’ai fais auparavant puisse se reproduire. Inconsciemment, je suis resté bloquée à cette nuit-là. Cela fait plusieurs mois maintenant que nous sommes revenus de Bosco. Plusieurs mois maintenant que la page a été tourné même si certaines cicatrices sont encore présentes. Plusieurs mois que tout est redevenu comme avant….Pourtant, j’ai peur que cela se reproduise encore. Comme si je continuais à me noyer dans cette mer de souvenirs sans m’en sortir. Sans arrivée à revenir à la surface.
Aujourd’hui je sais, que je n’ai pas réellement changé. Que tout n’est qu’apparence, comme pour beaucoup d’entre nous. Aujourd’hui je sais, qu’il y a des choses qui ne se régleront pas avec leur aide ni avec leur sourire…Je devais passer outre. Je devais aller de l’avant. M’efforcer de le faire. Y croire. Il n’y a que comme ça que j’oublierais ce qu’il s’est passé. Il n’y a que comme ça que je convaincrais que ce que j’ai fait ce jour-là, n’est pas mal. Je l’ai fait pour lui sauver la vie et pourtant, même après tout ça, j’en porte encore la culpabilité et la honte. J’ai honte de mon geste.
Soudainement, le vent s’engouffre, comme un appel d’air et tout prends de l’ampleur. Le vent…Dans les cavités du tunnel. Il est malin, certainement plus que moi pour oser retourner mon propre piège contre moi mais je n’ai pas dit mon dernier mot.
Tu sais, si on ne se détestait pas autant, si tu ne portais pas toute cette rancune et cette haine en toi, je suis certaine que l’on pourrait s’entendre. Je suis certaine que l’on pourrait être ami. Toi et moi. On pourrait faire bien d’autres choses que de se détruire mutuellement. Mais comment puis-je te juger ? Je n’arrive déjà pas à me juger moi-même. Plus maintenant.
« - Ça arrive…. - Princesse ? - Ouvre-toi ! Porte du Taureau ! Taurus ! - Ouuuuh Lucyyyy toujours un si beau corps !!!! - Ce n’est pas le moment, renvoie moi ça à l’envoyeur ! Je compte sur toi ! Je veux voir si le fruit de mon entraînement paye enfin. - Aucun souci ! »
Tout arrive, tout se mêle et s’emmêle avec la poussière, des grains fins et minuscules, des petits cailloux tandis que Taurus monopolise le peu de place que l’on a dans ces galeries.
« - Tempête de sable tranchante d’Aldebaran ! »
Le vent mélangé à la poussière frappe la hache de Taurus qui recule et m’écrase au passage tandis qu’il retourne l’attaque dans le sens inverse, alors que Virgo me fait sortir à la surface par un trou. Le mélange repart dans l’autre sens.
Reprends-toi donc ça ! Je n’ai pas dit mon dernier mot encore et même à l’usure, tu ne m’auras pas.
« - Fermeture de la porte du Taureau et de la Vierge ! »
Je secoue ma jupe et ressert l’élastique autour de mes cheveux tandis que je déroule le fouet et que je le regarde, juste-là.
« - Tu devrais arrêter maintenant. La milice sera là d’une minute à l’autre, n’entends-tu pas les bruits de leurs pas qui résonnent à l’autre bout de la rue ? Ce combat pourra durer mais même si tu me bats, tu ne pourras leur échapper ! Que veux-tu faire ? Continuer ou te faire arrêter et ne plus jamais avoir l’occasion de remettre ça ? »
Moi-même mes mots me surprennent. Je ne tiens pas à me battre avec lui. Pas plus que ça. A vrai dire, je ne tiens même pas à la revoir, parce que quelque chose me dis que la prochaine fois, cela sera tout simplement à un combat à mort et je ne voulais pas le tuer…Malgré qui il est. Malgré ce qu’il a fait. Le droit de vie ou de mort, cela ne me revient pas.
Je veux seulement qu’il comprenne…Je ne suis pas son ennemie…Pas cette fois…Il faut qu’il parte maintenant avant que les soldats n’encerclent totalement la rue. Une rue déserte, détruite, en ruines. Je vais en devoir des explications à la mairie.
Peut-être ai-je finalement attrapé ce syndrome de destruction massive ? Aller savoir.
Sujet: Re: La Guerre des Etoiles | Maël Ven 8 Jan - 14:27
Maël Selesta
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Titre : LimoTeubé Crédit : moé. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13800/35000) Mérite: (430/800)
La Guerre des Étoiles × ft. Lucy Heartfilia
Position des plus statiques – Une simple statue bonde qui scrute avec grand intérêt l'entrée du terrier, comme un chat qui attend que la petite souris verte pointe le bout de son museau. Les secondes passent et toujours rien ne se passe, son visage est neutre mais il est possible de distinguer malgré tout cette once d'impatience qui caractérise le personnage. Le tigre, s'étant accroupit attend également de voir le résultat de son attaque furtive. Un bruit sourd vient alors couper l'attente et briser le silence lourd qui règne dans les rues alentours. Sans doutes que le coin de cette ville n'a jamais était aussi silencieuse qu'elle peut l'être actuellement. Alors qu'il avance d'un pas pour tenter de comprendre d'avantage la situation, c'est un serpent qui jaillit en accéléré du tunnel. Le vent de Benglash la propulse jusqu'à l'arbre qui se trouve quelques mètres en arrière. Une attaque ricochet ? - La situation reste assez floue pendant que de l'autre côté, la blonde aux allures d'herpès bondit du trou avec fierté.
Le blond porte son regard sur Ashassui, qui, complètement assommée, se retrouve la tête sur le sol et la queue en l'air. Portant son pouce et son majeur à son menton, le jeune homme réfléchit. Bien que tentant de porter une réflexion intelligente, la haine qui continue de monter en lui le perturbe, le perturbe beaucoup trop, sa main tremble, son corps tremble. Il frétille, se régale de ce qui ce passe. Voir un insecte comme celle qui se tient devant lui, lui tenir tête est un peu comme jouissif. Il se retourne alors brusquement face aux paroles du truc qui déglutie un tas d’imbécillités mal placées tout en renvoyant ses esprits chez eux. Le tigre, dont les poils irisés symbolise tout à fait l'état d'esprit dans lequel il se trouve, se redresse et s'avance, prêt à en découdre. Cependant, la main de Maël vient stopper une nouvelle fois la démarche. « teuh. teuh. teuh. » qu'il baragouina d'une manière très ponctuée, calme et assez étonnante.
Deux mains dans les poches, il se contente d'avancer de quelques mètres. « La milice ? » sa main droite vient se coller derrière son oreille de manière à jauger si effectivement, les bruits de pas peuvent se laisser entendre. D'autant, que ces pas là, il commence à les connaître par cœur. « Ah - » Perspicace la blonde, il est vrai que des pas de plus en plus lourds commencent à se diriger vers eux. « - C'est vrai. » La main portée à l'oreille descend au niveau de sa fesse qu'il vient gratter d'une manière assez nonchalante. « Je te savais idiote mais de là à vouloir remettre ça... Tu sembles aimer les fessées tout autant que j'aime écraser les insectes. » - Il soupire et se retourne comme si de rien était, continuant de marcher vers le ruisseau qui se trouve juste là. Son regard vient alors se perdre dans l'eau qui affiche son reflet et les traits de son visage. Un reflet qui ne trompe pas et ne peut camoufler cette haine qui ne redescend pas. Les deux poings fermés, il bascule la tête vers l'arrière, ses cheveux qui suivent l'action, donnent une impression de scène de propagande bien connue.
« J'en voulais plus bordel ! J'en voulais plus ! » Son pied tape fortement et à répétition le sol, comme un enfant colérique qui n'a pas eu le droit d'avoir le bonbon d'après le repas. Maël, à quoi est-ce que tu pouvais t’attendre en te pointant à Magnolia comme une fleur de printemps, surtout après les événements récents ? « Porte du serpent : Ashassui – Fermeture. » Correct – Plusieurs groupes de miliciens en costumes blancs déboulent de chaque rues et lui demande de se rendre. Il jette un œil à droite, à gauche et sort furtivement une nouvelle clé. « Jungle Zone. » dit-il en plaçant son bras horizontalement, la clé de jade brillante entre ses doigts. Le sol de pierres commence alors à se tapisser d'herbes qui grandissent de plus en plus, jusqu'à atteindre une hauteur impressionnante. Des arbres très diversifiés sortes des bâtiments, des dalles et autres endroits. Le bruit d'une jungle luxuriante siffle dans les oreilles présentes pendant qu'un singe sortit de nul part tombe sur l'épaule du Blond. Le ruisseau laisse maintenant place à une eau primitive. « Aller ben – Une dernière. »
Nul besoin de le répéter d'avantage, ses griffes viennent de nouveau regrouper le vent aux extrémités pour le relâcher sous forme de lames en direction de la blonde, restée en arrière. Dans un environnement inconnu comme celui-ci, sa vitesse ralentie, presque impossible pour elle d'esquiver l'attaque. Les miliciens pendant ce temps, doivent tenter de retrouver leurs chemins. Le blond ne traîne pas et s'apprête à sauter à l'eau. « Heartfilia. Je te dit à bientôt ? » Il sourit et finit par sauter à l'eau à une vitesse inhabituelle, le singe agrippé à lui. Quant au tigre, il se contente de retourner chez lui tout autant que la jungle disparaît peu à peu afin de laisser à l'endroit, bien que gravement détérioré, son décor d'origine.
Spoiler:
¤ Dans la jungle zone : Perte de vitesse pour Lucy et les miliciens de 20%, augmentation des gestes de Maël et Benglash de 20%. ¤ Dernière attaque : Identique à l'une déjà utilisée, 5 "lames" qui partent des griffes du tigre vers Lucy. Je te laisse clôturer !
Sujet: Re: La Guerre des Etoiles | Maël Lun 11 Jan - 6:24
Lucy Heartfilia
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Titre : Air bag indomptable Crédit : Lulu Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (18295/35000) Mérite: (1167/1600)
La Guerre des Etoiles
Avec - Mael Selesta
Un quartier. C’est ce que nous avons détruit lui et moi. Un quartier. Des maisons aux alentours, il ne restait plus rien. Les gens avaient fui depuis longtemps le champ de bataille et il n’y aurait personne pour voir qui en sortira vainqueur. Etait-ce vraiment ça l’important ? Etait-ce tout ce qui comptait à présent ? Savoir qui de nous deux, sera encore debout, même si la réponse semble toute faite.
Les miliciens semblent arriver en grand monde et tandis que dans leur pas, né un mouvement d’espoir pour moi, une jungle semble s’épanouir au beau milieu de la ville. Je déteste cet homme, c’est officiel. Il avait encore quelque chose comme ça en main ?
« - Aaaaah j’en ai marre… »
Adossée contre un arbre, essoufflé et une bonne partie des vêtements arrachés, j’ai l’impression qu’il n’y aura personne, aujourd’hui, qui viendra me sauver. Stupide Lucy. A trop vouloir en attendre des autres, on finit par s’y perdre. Plus personne ne viendra te sauver, forcément, il n’y a plus personne. Plus depuis longtemps. Ils sont ici et là, éparpillés à travers le pays ou dans des contrés lointaines. Il n’y avait personne en ville en ce moment. Certainement pas Natsu. Depuis quelques jours, nous ne nous sommes pas croisés. Du moins, pas depuis ce jour-là. Pas depuis que nous sommes rentrés que la vérité a éclatée. J’avais besoin de lui dire, j’avais besoin …De quoi avais-je besoin ? De me décharger de cette honte et de cette culpabilité ? Je les traînes encore avec moi. Cela n’a strictement rien changé. Ni pour moi, ni pour lui…ça l’a seulement condamné. Alors parfois, je me demande, quand est-ce que cette femme viendra, réclamer son tribu ? Quand est-ce qu’elle se décidera à lever la main sur nous ?
Secrètement, je me suis mise à espérer qu’elle vienne. Comme si j’avais cette terrible envie que l’on m’achève. Comme si mourir allait mettre fin au cauchemar dans lequel je me suis plongé. Seule.
« Aller ben – Une dernière. »
Je l’entends et pourtant, je ne bouge pas. Je l’entends et ne réponds pas. Tue-moi si cela peut te faire plaisir.
• J’aurais honte à ta place. Où est passé cette force de caractère ? Où est passé ce que tu as durement acquis au gré des années ? Ces efforts acharnés dans le but de ne plus être ce poids lamentable que tu es ? Qu’es-tu deviné toi qui n’es plus celle qui a franchi cette porte ?
Je me le demande. Parfois j’ai l’impression que c’était hier. Parfois, je me dis que c’était sûrement dans une autre vie. Tout semble tellement loin maintenant. Comme si un jour, tout cela pouvait ou avait même de l’importance.
A ma place j’aurais honte de moi-même. J’ai honte de moi. D’être faiblarde et pleurnicheuse. J’ai honte d’être cette fille là et de ne pas être en mesure de faire plus. Toujours plus. Comme lui. Comme eux. Je n’ai rien d’enviable mais je n’ai rien qui pourrait les rendre fiers non plus.
« - Comme si j’allais me contenter de te faire ce plaisir !!!! »
Je n’ai pas d’esprits boucliers et même si j’en avais un, je ne l’utiliserais. Je n’ai que mon corps et c’est tout ce qu’il me reste.
Un corps en lambeaux, tombant à terre comme une feuille morte, déchirée par les lames, par le vent. Un corps qui tombe et un autre qui disparait pour une prochaine fois. Un corps qui tombe dans les limbes pour oublier. Oublier à quel point la vie est injustice. A quel point la fille qu’elle pensait être, n’existe pas réellement et n’existera sans doute jamais. J’en oublie les miliciens justes là.
Il y a juste un corps qui tombe, dans l’obscurité.