C'était un jour comme les autres, un jour sans nom. Un jour où j'avais été manger seul à Shirotsume, parce que je m'ennuyais, tout simplement. Ça ne faisait pas longtemps que j'étais arrivé dans les environs. Je n'avais jamais vraiment quitté mon village. J'avais envie de voir du pays, un peu. Puis, je ne trouvais aucune mission intéressante. Les autres, de la guilde, doivent un peu me prendre pour un touriste. A peine arrivé, déjà en congé. C'est du beau. M'enfin, ils ne peuvent pas vraiment m'en vouloir, et personne ne m'a vraiment remarqué. Bref, je reprends mon récit. Cette journée était plutôt sympa, la nourriture du restaurant était bonne, le service parfait etc... On se demanderait presque pourquoi je raconte cette histoire. Il n'y s'y passe rien. Pour l'instant du moins.

Après être sorti du restaurant, la nuit commençai à tomber. Je marchais dans une rue, tout simple, sans nom sans doute, elle aussi. Calme en revanche. Aucune trace de vie humaine. Bon, j'avais un peu fait exprès aussi, histoire d'être tranquille après avoir bien mangé. Quelque chose m'interpellait cependant. Un objet brillant, au milieu du chemin. Intriguais, je m'approche pour en savoir plus sur cet objet. On dirait a s'y méprendre une clé. Oui ! Une clé d'or, une des douze constellations du zodiaque ! Autant se jeter sur l'occasion ! J'accélérai alors le pas, voulant en savoir plus sur cette fameuse clé. Étais-ce une fausse, une copie, un piège, une blague ? Je ramassai alors la clé. Elle la regardant de plus près, je reconnus la clé du Scorpion. Ma mère m'avait enseigné tout à propos des douze clés d'or, afin de les reconnaître au cas où ce genre de situation se présenterait. Comme quoi. Autant voir tout de suite de quoi il en retourne.

« Je suis le lien entre ce monde et le monde lointains des constellations. Entends mon appel et franchis la porte du Scorpion, Scorpio ! ... »

Aucune réaction. Je répétai alors l'action, ayant peur d'avoir commis une erreur. Pareil, aucune manifestation magique. Je me demandai pourquoi je n'arrivais pas à ouvrir la porte. Peut être que mon énergie magique est trop basse pour ouvrir une porte aussi puissante. Avant que je n'ai le temps de proposer d'autres hypothèses, une vieille dame apparu derrière un croisement.
« Bonjour jeune homme. Alors, on a échoué dans l'ouverture de la porte ?
-Euh...oui. Qui êtes-vous ?
-Une vieille dame, sans intérêt. Une ancienne mage Constellationniste.
-Constellationniste ?
-Oui. La clé de Scorpio m'appartient.
-Vrai...Vraiment ?
-Oui. »

Je me demandai vraiment si elle disait la vérité ou si c'était simplement une femme pingre qui voulait simplement la revendre. C'est triste de penser comme ça, mais je préfère m'en assurer.

« Et vous pourriez ouvrir la porte pour me certifier que vous dites la vérité ?
-Ohoh ! Cela fait un moment que je n'ai pas ouvert la porte de Scorpio. Mais si tu y tiens.
-Merci.
-Ouvre toi, porte des esprits. Viens à moi, Scorpio.
Elle avait dit sa formule avec tant de calme. J'ai pour habitude de crier les paroles, pour me stimuler un peu. A croire que ce n'est pas obligatoire pour tout le monde.
-Je...Waaah, désolé d'avoir douté.
-Hihi, ce n'est rien ! »
Près d'elle se tenait un homme à la peau mate, torse nu. Il portait une toge bordeaux comme bas, par-dessus un collant mauve. Une ceinture tenait sa toge. Sur celle-ci était gravé le signe du scorpion. Signe qu'il possède également comme tatouage sur le bras gauche. Ses cheveux étaient coupés court. Ce qui attirait plus l'oeil était leurs couleurs. Un côté rouge et un côté blanc qu'on pourrait juger de ''symétrique''. Le plus étonnant chez lui, c'était sa queue en métal qui partait du bas de son dos.
« Hey ! Mamie ! Tu vas bien ou quoi ? Ça fait longtemps que tu m'as pas appelé !
-Hehe, oui, je vais bien Scorpio. »
A ce moment-là, je me demandais si je n'étais pas en trop. Mais la grand-mère commença a me présenter à l'esprit. Sans citer mon nom. Je ne lui avais pas donné en même temps.
« Tu avais l'air d'essayer d'ouvrir sa porte, j'en déduis donc que tu es aussi Constellationniste ?
-Exact.
-Ouvre donc une porte que je voie un de tes esprits, mon petit.
-Hum...Euh...Okay. Ouvre toi, porte de l'oiseau du Paradis ! Viens à moi, Apus !
-Coucou, toi.
-Apus, l'oiseau du Paradis. Tu tiens bien de ton père.
-Qu...quoi ?!
-Ton nom est Aaron Avelas et tu es le fils de Max Avelas. N'est-ce pas ?
-Euh...Je m'appelle bien Aaron, mon père s'appelle bien Max mais pas "Avelas" mais "Miller"
-Miller...Le nom de ta mère.
-Qu...Quoi ? Mais qu'est-ce que vous racontez ?
-Ta mère t'as surement donner son nom pour éviter que les gens te reconnaisse. Ton père était assez connu et sa clé, convoitée. Il est bien mort après ta naissance ?
-O...Oui, il est mort il y a 16 ans.
-Tu te demande comment je sais tout ça ? Simplement, je suis la tante de ton père.
-Sa...Sa tante ?!
-Cette vieille dame dit vrai.
-A...Apus ?
-Je l'ai déjà rencontré plusieurs fois.
-J'attendais le jour où je rencontrerais quelqu'un de confiance pour léguer Scorpio. Et je tombe sur mieux, la descendance. »
Je ne comprenais rien à ce que cette vieille femme racontais, mais Apus confirmé ses dires. Je suppose qu'elle dit vrai...Pendant que je réfléchissais à l'enchainement des événements, la vieille dame s'approcha de moi.
« Ton vrai nom, le nom de ton père est "Avelas". Tiens, je te donne la clé de Scorpio. Tu en auras plus besoin que moi a présent. Je peux partir tranquille, désormais.
-Comment ? Mais je ne peux pas accepter ! »
Trop tard. La vieille dame s'était retourné et marché vers mon opposé. Une lumière l'entoura et avant qu'elle ne soit devenue qu'étincelles, elle eut le temps de dire une dernière chose.
« N'oublies pas. Personne ne meurt. Nous ne devenons qu'étoiles a travers le ciel. Ton père et moi, nous serons toujours présent. »
Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle dit cela. Des larmes commencèrent a perler sur mes joues. J'ai encore tant de chose a découvrir sur ma famille et moi même...Quoi qu'il en soit, je possédais dersormais une clé d'or. Celle du Scorpion. Ne me restait qu'à signer le contrat avec lui.
Je jetta un dernier coup d'oeil au ciel où les étoiles brillaient plus forte les unes que les autres. Je souris, puis je partis la clé d'or à la main.