Sujet: Une ombre du passé - Yoite x Alice Ven 30 Oct - 18:45
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
La lumière du soleil, filtrée par les rideaux, caressait mon visage et passa outre mes paupières. Le soleil était levé. J'ouvris doucement mes yeux, qui se posèrent sur une tête blonde couchée à mes côtés. Ou plutôt, j'étais couchée à ses côtés, puisque c'était moi qui squattais sa chambre d'hôtel, et son lit. Les louveteaux m'avaient piquée l'oreiller durant la nuit et, ne voulant réveiller personne puisque tout le monde dormait à point fermé, je restai dans la même position, face à Drake. Le scrutant, j'avais l'impression qu'il était tellement endormi que rien ni personne ne pourrait le sortir hors du lit. Profitant un peu de ces instants, je relevai mon tee-shirt dans le dos pour que le soleil vienne réchauffer ma peau sans qu'un bout de tissu n'entrave son parcours. Repensant à la soirée de la veille, je sentis mon ventre encore plein du repas qu'il nous avait préparés. Souriante, voilà comment je pressentais la journée. Elle commençait bien, je pouvais me prélasser dans un lit sous les quelques rayons du soleil qui passaient dans la pièce. Mais je ne me voyais pas rester ainsi encore longtemps. Aussi, je commençai par m'asseoir sur le lit, les jambes en tailleur toujours cachées sous la couette, et les cheveux en bataille. Me frottant les yeux, j’émis un bref bâillement alors que mes bras s'étirèrent vers le haut et en triangle. Cela fait, je tâchai de rassembler mes cheveux d'un seul côté de ma tête pour faire une tresse, ce qui me rappela les événements des semaines passées, tout ce chaos. J'avais porté des tresses tout au long pour ne pas être gênée dans les combats. Chassant ces idées de ma tête, je portai mon regard sur Drake, encore et toujours endormi. C'était à croire que Morphée en avait fait son prisonnier !
Puis, au bout de quelques minutes, je me décidai enfin à me lever. Loki ouvrit un œil alors que le lit bougea un peu. Plaçant mon index devint ma bouche, je lui fis signe de ne pas faire de bruit. Il referma les yeux, peut-être se rendormait-il. Mes habits, posés à côté du lit, n'attendaient plus que moi. Ôtant ce qui m'avait servi de pyjama et que j'avais emprunté à l'hôtel, je mis les vêtements que Drake m'avait offert le jour précédent. Et dire que c'était alors son anniversaire ! Mon petit cadeau de la veille ne suffisait pas à mes yeux. Jaugeant ce qu'il restait dans ma bourse, je haussai les épaules : qu'offrir à un mage qui venait de fêter ses dix-huit ans ? Cela me rappela que cela faisait bien longtemps que je n'avais fêté aucun de mes anniversaires, bien que la date restait toujours ancrée dans ma tête. Est-ce que Jasper connaissait d'ailleurs sa date de naissance ? Ou le lui avait-on inculqué une fausse date pour éviter qu'il découvre jusqu'alors son adoption ? Haussant de nouveau les épaules, j'accrochai ma bourse au niveau de ma taille. Puis je me mis à fouiner dans l'appartement. Il n'avait donc rien à manger ? Ou c'était moi qui cherchais mal ? Soupesant de nouveau ma bourse, je compris que je n'avais pas intérêt à aller me faire plaisir chez un pâtissier si je voulais vraiment lui offrir un cadeau digne de cela ! Autant user de ma magie dans ce cas … Ma tresse cachant mes cheveux mal peignés, je sortis de la chambre en fermant doucement la porte derrière moi.
Je descendis avec une hâte mesurée jusqu'aux cuisines et, alors que les serveurs sortaient de ces dernières leurs plateaux chargés de pâtisseries, certaines d'entre elles s'envolèrent pour venir se cacher derrière moi, lévitant dans mon dos. Souriant aux serveurs qui passaient ensuite, innocente, j'en profitais pour en piquer encore un peu, récupérant aussi pain, beurre, confitures, et bien sûr un couteau pour tartiner et pourquoi pas, un plateau pour remonter tout ça là haut ! Il y avait de quoi manger pour quatre, et ça tombait bien, puisque nous étions quatre ! Je connaissais deux petits louveteaux qui allaient connaître ce qui serait pour le moment le meilleur petit déjeuner de leur vie ! Déposant le plateau en hauteur pour éviter qu'ils ne veuillent tout gober, je leur posai quelques pâtisseries au sol, qui disparurent bien vite. J'en mangeai quelques unes, lentement, savourant leur goût sucré, me tartinant quelques morceau de pain, en laissant bien assez pour Drake. Usant du stylo magique que Chris m'avait offert il y avait maintenant longtemps, je pris du papier toilette – puisque je n'avais que ça ! - pour laisser un mot au blondinet qui sommeillait encore sous sa couverture, seul.
Je suis partie me promener, je rentre vite, promis ! Petit déjeuner servi, sur la commode. - Alice.
Déposant le mot dans sa main, je quittai la pièce, puis l'hôtel. Mes cheveux ne semblaient pas plus décoiffés que cela. Effet coiffé/décoiffé vous connaissez ? Me promenant dans la rue, je pouvais sentir les diverses odeurs de la ville. Humant l'air, je me laissai envahir de toutes ces senteurs. Je ne me rappelais pas être déjà venu à Oak Town, ou alors, seulement de passage. Aussi, je m’affairai à visiter la ville, tout en essayant de trouver une armurerie. Je n'avais pas vu d'arme sur Drake, peut-être avait-il besoin d'en avoir une ? Plus tard dans la journée, je projetai donc de l'emmener dans un de ces magasins qui savaient vous vendre quelque chose de qualité. Pas un de ces aciers qui tombait en ruine au moindres coup stoppé, ou porté … Certaines personnes se retournaient sur moi alors que je marchais. Il était rare qu'une femme ose porter le corset en plein jour, voire même une tenue entièrement moulante comme je le faisais. Je voyais des passants outrés, d'autres admiratifs. Jusqu'à sentir ce regard pesant sur moi. Cet aura qui me disait quelque chose. Me stoppant net, je me retournai. Personne.
Sujet: Re: Une ombre du passé - Yoite x Alice Ven 30 Oct - 20:35
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
C'était beau, lumineux, miroitant et chaleureux, cette vague, ce rayon de lumière tout chaud qui semblait passer sur son ventre, sur ses joues, sur son corps dénudé. Dans cette chambre d'hôtel, l'hôte du dieu de la Terreur s'attardait, profitant encore un peu de son lit douillet. C'était une première pour le corbeau : profiter de la vie sans plus la gâcher. Mais ce n'était qu'une once de bonheur dans cet univers de chaos qui emprisonnait le volatile au plumage d'ébène. Sortant de sa torpeur, sortant de son nid, l'oiseau s'habilla rapidement pour ensuite faire sortir son bec de sa place forte. Ainsi, descendant les marches de son hôtel, l'ex-mort noire savoura la journée ensoleillée pour finalement attraper son épée, et la plaquer dans son dos. Ses chaussures nappées de noir frappaient le sol, et ses dalles, tandis que le tissu de son pantalon couleur marron se frottait lui même, au gré et au rythme des pas du repenti. Armé de son tee shirt aussi sombre que ses chaussures, l'emplumé passait entre les ruelles, bien décidé à aller renforcer la lame qu'il portait fièrement dans son dos. Pourtant, en lui, le dieu hurla. C'était un calvaire pour le maître de la frayeur, être coincé dans un mortel ne lui laissant plus aucune offrande. Il hurlait, il criait, il tentait même de prendre le contrôle de l'homme à la chevelure un peu trop longue - il fallait avouer que le coiffeur était un escroc, et que notre mercenaire ne se voyait pas trancher sa chevelure.
Arrivé près de l'armurerie en fin de matinée, Yoite dévoila l'arme à l'artisan qui se dépêcha de la lui prendre et de la lui améliorée. En attendant, l'ancien assassin avait le loisir de sortir se promener, mais pour lui une promenade ne signifiait qu'un nouveau test : était il fait pour la vie de repentance ? Était il prêt à tout pour les yeux de la blonde qui avait conquis son cœur ?
Oh je t'en prie... T'es aussi pur que je suis bon... Et t'es aussi bon que j'étais méchant. Pardon ? Retire ça de suite ou... Ou quoi ? La dernière fois que tu as tenté de me contrôler contre mon gré pour assouvir tes pulsions, tu m'as légué ton ancien corps. Alors retente si tu veux perdre tes secrets en plus ! ...
Cette charmante discussion, se passant dans la tête du protagoniste des ténèbres, l'occupa assez longtemps pour passer trois nouvelles ruelles, après avoir laissé le sabre chez le forgeron. Et alors qu'il se retournait pour voir où il était, ses yeux se fracassèrent, et le rouge flamboyant de son regard devint gris, une surface grise parsemée de pépites de rubis purs. Ce regard fut aussi brûlant pour lui qu'il fut terrifiant pour Alice. Car ce regard, c'était la Peur personnifiée. Ce regard, c'était le sort tant redouté de la magie terrifiante. Ce regard, c'était la vision de la Peur, qui perçait son âme, à la belle Alice. Cette peur, que le tueur, que le noir voyait en elle, fit remonter en sa cible une frayeur équivalente. Et lui, il vit la peur au delà du mur qui séparait les deux personnes : Alice sentait son regard et sa terreur survenir, alors qu'il était derrière un pan du mur. Mais ce qu'il vit fut spécial. Ce qu'il vit fut même impossible...
- Ce n'est pas possible.
Ces paroles avaient été murmurées, soufflées dans un murmures, alors que d'un bond agile, il passa par dessus le mur, pour ensuite tomber juste devant la belle pucelle qui regardait justement derrière elle. Son regard s'arrêta, alors qu'il avait désormais en tête la plus grande frayeur de la brunette, et lorsqu'elle regarda de nouveau devant elle, le bel assassin murmura
- Mais... Tu es morte !
Ses bras musclés se posèrent, grâce à ses mains endurcies, et pourtant aussi douces qu'une plume, sur ses épaules. Et Yoite regarda Alice, avant de la plaquer, sans pour autant lui faire mal, contre le mur qu'il venait d'escalader.
- Tu es vivante ! C... Comment ?
Des larmes perlaient dans les yeux de celui qui cherchait le pardon et la rédemption. Il se souvenait de l'avoir assommée et lancée du haut d'un toit qui ensuite explosa. Mais il découvrait aujourd'hui qu'elle avait survécue, et qu'elle resplendissait enfin.
hors rp:
J'espère que cela t'ira. Pour info, tu subies le regard de la peur, donc Yoite voit, comme un radar voit, ta plus grande peur. Pourrais tu la décrire dans ton prochain post ou me la dire, s'il te plait ? Oh, aussi, lorsqu'il voit ta peur, tu la ressens.
PS : n'oublie pas que Yoite a changé d'apparence, et si son avatar n'est pas assez pour t'aider à le visualiser :
(Yoite avec les cheveux courts. Maintenant, comme il a les cheveux longs, ben... tu imagines XD)
Sujet: Re: Une ombre du passé - Yoite x Alice Ven 30 Oct - 23:04
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
Personne. Oui, personne. Il y avait cette présence, pesante dans l'atmosphère. Mais toutes les personnes autour avaient disparu. Les rues où je marchais précédemment avaient laissé place à un infini blanchâtre, un lieu vide où résonnait actuellement ma peur. Mes pupilles s'agrandirent pour se figer sur une personne dont le visage familier m'affola. Miku. Miku m'abandonnait, sans un regard derrière il s'enfonçait dans cet infini. Un homme vêtu de sombre apparut alors derrière moi. Mon dos se raidit alors que je reconnus Atios, qui s'enfonça à mes pieds sans que je puisse le rattraper. Il avait ce sourire qu'il avait toujours porté. Pétrifié, j'assistais à cette scène qui se déroulait sous mes yeux. Tenant ma tête entre mes mains, je tentais de me persuader que ce n'était qu'une illusion, ça ne pouvait qu'être ça. C'est alors que Chris et mon frère jumeau apparurent juste devant moi. Chris avait cet air peiné, me fixa dans les yeux, se détourna de moi et son image se flouta pour n'être qu'un souvenir. Jasper, lui, me regarda longuement, et il s'en alla, de son plein gré. Je me retrovuai alors seule. Seule dans cette immensité. Seule avec moi-même. Mes poings se fermèrent alors que ma mâchoire se crispait.
Ce n'était qu'une illusion. Rien d'autres. Poussant de tout ce que je pouvais sur la force de ma volonté, je me concentrai sur moi-même. Je n'étais pas seule. Je n'étais pas seule. J'essayais de m'en convaincre. J'avais Alice, l'autre Alice, et mes louveteaux. Je n'étais pas seule.
C'est alors que je repris pied dans la réalité. Et ce qui m'attendit m'énerva.
- Mais... Tu es morte !
Ma mâchoire se crispa d'avantage. L'homme à la chevelure noire me poussa alors contre un mur, me fixant comme pour vérifier la véracité de mon existence. Qu'est-ce qu'il avait celui-là ? Entre ce Maël qui se permettait de me traiter de sorte de mort-vivant et lui qui osait prétendre que j'étais morte, c'était le bouquet !
- Tu es vivante ! C... Comment ?
C'est alors que cela fit clic dans ma tête. Outre Drake qui avait vu une copie de moi se suicider, la seule autre personne qui aurait pu véritablement croire au fait que je sois morte était ce mage rencontré une nuit à Shirotsume, alors que je faisais encore partie d'Angel's Sky. C'était ce mage qui m'avait quasiment faite écraser sous un bâtiment, heureusement j'avais su m'en tirer.
« La Mort Noire ... »
Fis-je simplement en renversant légèrement ma tête vers l'avant, souriant de manière carnassière, plantant mes yeux dans les siens alors que j'empoignai le bras qui m'avait plaquée contre ce mur avec retenue pour repousser l'homme qui se tenait face à moi. Ce mage qui avait participé à la destruction de Blue Pegasus. Ce mage qui avait tout bonnement essayé de me tuer. Ce mage qui venait de me mettre face à ma plus grande peur. Bien sûr je la connaissais, bien sûr j'en avais conscience. Prenant contrôle de sa cervelle, j'exerçai une pression dessus. Pas assez pour la faire exploser, mais déjà bien pour qu'il se torde de douleur et que cela lui crée un bon mal de tête. J'en profitai pour l'envoyer valser d'un coup de pied dans le ventre, et le contempler s'effondrer en arrière dans la rue où les passants nous regardaient, ne sachant que faire, se cachant ici ou là, ayant certainement peur qu'un combat entre mages débute.
« Je n'ai pas de temps à perdre avec toi. Tu peux me ôter de ta liste de victimes, comme tu peux le voir. »
Lui lançant un regard méprisant, je le contournai pour continuer ma route, sans un regard en arrière. Voilà qu'il entachait ma journée qui commençait pourtant si bien ! J'aurais mieux fait de rester dans la chambre d'hôtel avec Drake.
Sujet: Re: Une ombre du passé - Yoite x Alice Dim 1 Nov - 1:06
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Un espoir. Un simple petit espoir avait jailli, avait germé dans la tête de notre ex criminel, lorsqu’il avait vu la charmante respirer, lorsqu’il avait senti sa peau, son corps, sous ses mouvements un poil – ou une plume – trop brusques. Une de ses victimes… Une de ses morts était en vie, et cela faisait un poids en moins à porter pour cette nouvelle conscience que notre homme s’était offert avec tout l’amour que son cœur pouvait lui donner. Il fallait dire qu’une conscience, même si généralement donnée avec le modèle original, avait été trop chère pour celui là, et cela ne faisait que quelques temps que cette part de lui existait… Ou était-ce juste une partie d’Abigail qu’il s’obligeait à porter ?
Toujours était – il que savoir cette femme – jeune fille ? – en vie était un soulagement, malgré que les pulsions accompagnées du Terrible commençaient à s’en mêler.
Allez…Finis donc le travail. Une de plus, une de moins, ce n’est pas si grave… La ferme, je me concentre… Non, tu te contrôles, c’est différent… Et ce n’est pas toi… La ferme je te dis… Tu es un tueur Yoite, reconnaît le… LA FERME !
A peine avait il fini de tergiverser dans sa tête, dans ce conflit avec la Peur elle même, qu’il sentit une pression s’exercer dans sa tête. Pire que ça, c’était comme une violente migraine survenant d’un seul coup, et le Dieu en conclut rapidement la provenance.
C’est elle ! Elimine l…
Il n’eut pas le temps de finir cette injonction, que le Corbeau, oiseau de proie, devint la proie de ce mignon petit rouge gorge, qui venait de l’envoyer valser contre le sol. Mais à ce moment précis où le corps du combattant toucha le sol, il se fissura en une myriade de petites plumes noires, formant un nuage, une nuée. Sous cette forme, la pression ne pouvait plus être exercée. Sous cette forme, les attaques télékinésistes d’Alice n’avaient aucun effet, et sous cette forme, le Noir enveloppa la douce jeune femme. Dans un cocon tout de noir et d’ébènes vêtu, l’annonciateur de mort repenti isola la cible, ce qui, ironiquement, était la peur qu’il avait entrevu et fait remontée à la surface, de sa proie. Mais il ne lui fit aucun mal. Il redonna juste forme à son visage, et à ses bras, dans ce cocon miroitant et ténébreux, pour reposer ses mains sur les épaules d’Alice, sans toutefois exercer la moindre pression.
- Attends ! Je ne vais, et ne veux pas te faire de mal, tu te méprends… Enfin, je peux comprendre, mais écoute moi. Je n’ai pas fait exprès de te faire subir cet élan de frayeur – et crois moi, ce n’est rien comparé à une véritable attaque de ma part -, je veux seulement m’expliquer, et m’excuser.
Oulah, quelle subtilité, oiseau de malheur ! Dans cette précipitation, il perdit ses mots, se calma, avant de reprendre…
- Ecoute, je sais que tu n’as absolument aucune raison de me croire, ou de me faire confiance, mais j’essaie d’être un homme meilleur. Je sais que j’ai fait des choses abominables… et parfois j’ai envie de céder de nouveau à mes pulsions meurtrières… mais je suis aussi conscient que je ne fais que gâcher des vies… et me gâcher moi aussi… un peu… Alors le fait que tu sois en vie, c’est un signe… enfin, je vois ça comme un signe en tout cas. Cela veut dire que je n’ai qu’un pardon à te demander, et pas une mort de plus sur le dos…
Pitoyable… Oh la ferme, je ne punis que ceux qui le méritent maintenant. Oui, pour ta jument ! ET ALORS ?!? Quand je me bats, au moins, je te nourris, c’est déjà ça. Ben encore heureux. Ta gueule Kyofu ! Tu sais que je ne suis pas obligé de te nourrir. Si tu ne me nourris pas, tu pourrais bien le perdre le contrôle que tu te forces tant à exercer sur toi même. …
D’un clignement, le corps emplumé redevint humain, et fait de chair et de sang, tandis que les yeux rougeoyants de Yoite plongèrent dans les pupilles d’Alice.
- Enfin voilà… Je te demande… pardon…
Il forçait. Il forçait car le Terrible s’agitait en lui… Car ce n’était pas simple d’avoir des idées de justice alors que lui même n’adhérait pas… Il ne voulait pas replonger… Mais en même temps, une partie de lui attendait cela avec impatience. D’ailleurs, ses bras chauffaient un peu, de l’intérieur. Suzu ne pouvait pas sentir la chaleur, mais Yoite si. Et Suzu pouvait peut être apercevoir une sorte de brume grise qui sortait du corps du tueur.
- Eloigne toi !
Il la poussa en arrière.
- Merde merde merde ! Barre toi, je vais perdre le contrôle là.
Elle ne comprenait sûrement pas.
- Barre toi, ou la peur que tu as ressentie il y a dix secondes ne sera rien en comparaison de ce qui va t’arriver.
Il fermait les yeux, tandis que la brume s’épaississait… Ce pouvoir était assez effrayant en lui même, pour qu’il n’en aie pas le contrôle, mais le dieu était affamé…
hors rp:
En espérant que ça t'aille ^__^
Sujet: Re: Une ombre du passé - Yoite x Alice Mer 25 Nov - 9:16
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
Raaah. Voilà qu'il m'enveloppait dans un nuage sombre et ténébreux, pourtant je ne sentais aucun sentiment de haine et aucune véritable crainte à avoir. Par contre montaient en moi l'impatience et l'énervement. Il ne pouvait pas juste partir et me laisser tranquille ? Il était vraiment obligé de me faire perdre mon temps à ce point ?! Il se permit alors d'attraper mes épaules dans la paume de ses mains, comme pour me maintenir ; il voulait m'obliger à l'écouter. Mes sourcils se froncèrent alors que, pour que cela cesse, je croisai mes bras, le laissant débiter ses paroles, qui avaient d'ailleurs peu d'intérêt pour moi.
- […] Je te demande… pardon…
Je soufflai, mes yeux plantés dans les siens, à travers lesquels il devait voir mon ennui face à ce qu'il espérait. Tout ça, juste pour ça ? Scotchée dans ses prunelles, je ne vis rien de ce qui se passait extérieurement, mais à l'intérieur, ses yeux trahissaient un combat entre lui-même.
Me poussant d'un coup sec en arrière, il m'ordonna subitement de m'éloigner de lui. Un de mes sourcils se leva alors que l'autre restait statique. Décidément, celui qui se nommait lui-même La Mort Noire, manque de reconnaissance des autres sûrement ?, était devenu terriblement ennuyeux avec le temps. Je n'avais qu'une envie, c'était de passer mon chemin, et pourtant, je restais plantée devant lui, stoïque. Il me lança quelques paroles à toute vitesse, comme s'il était pressé que je parte. Prenant une grande inspiration, je l'expirai dans la foulée, croisant les bras sur ma poitrine. D'où il me disait ce que j'avais à faire ? Les sourcils froncés, je lui faisais face, le regard sombre alors que la fumée l'était d'avantage, alors qu'elle s'épaississait.
« Et quoi ? C'est tout ? »
Lui lançai-je à pleine voix, mécontente.
« Tout ça pour ça ? Tu te permets de venir me déranger, de me faire perdre mon temps. Bientôt tu vas passer maître dans l'art d'emmerdeur mais par contre, te contrôler ça non ? Si tu n'en es même pas capable, c'est vraiment pitoyable. Ressaisis toi pour elle. »
Elle : cette personne qui avait sûrement beaucoup d'intérêt à ses yeux. Après tout, qu'est-ce qui pouvait pousser un criminel sans foi ni loi, qui aime tuer, à se retrancher de l'autre côté, là où ses idéaux étaient jusqu'alors inexistants ? Qu'est-ce qui pouvait bien pousser un homme cruel à se radoucir si ce n'était autre qu'une personne à qui il voulait plaire ? Franchement, ce n'était pas très difficile à deviner pour le coup. Si ce n'était pas un proche, de la famille, ça devait être une amante, ou juste une jolie fille à amadouer.
« Tu veux travailler sur toi ? Voilà un bon exercice, pigeon de malheur ! »
Prenant mon souffle, je me mis à parler plus fort, mais posément, déterminée.
« Je reste là, tu vois. Tu veux te contrôler ? A toi de décider. Serais-je de nouveau sur cette liste ou vas-tu m'en ôter définitivement ? »
Ma tête s'était baissée quelque peu, et un sourire malicieux étirait mes lèvres alors que la tresse qui nouait mes cheveux s'était calée dans ma nuque, tombant sur ma poitrine. Mon regard s'était d'avantage affermi.
Sujet: Re: Une ombre du passé - Yoite x Alice Mar 15 Déc - 0:00
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Alors que Kyofu, l'esprit de la peur et de la terreur, l'ancien Dieu, désormais déchu de son trône et enferme en Yoite,s'emparait de la conscience, et de la tête de ce dernier, sa voix qui ordonnait à Alice de partir se perdit dans les échos de son âme, et son corps habité par l'entité frappa. Une fois. Et le poing frôla la joue de la brunette. Deux fois. Et l'autre se logea dans le mur, alors qu'en lui, c'était une réelle lutte de pouvoir. Yoite contre Kyofu. A de nombreuses reprises maintenant, Yoite et son invité indésirable s'étaient livrés batailles sur batailles, conquêtes sur conquêtes de l'esprit déstabilisé de la mort noire. Mais aujourd'hui, Kyofu avait envie de gagner. Et aujourd'hui, Yoite ne comprenait pas qu'Alice reste ici. Et pourtant il se battait de toutes ses forces, car elle avait murmuré à son esprit "pour elle", ce qui lui avait permit de bloquer les premiers et deuxièmes coups du monstre.
Comment Alice connaissait elle la raison ? Par déduction ou par télépathie ? Quoiqu'il en soit, Yoite hurla, et Kyofu jubila. Des yeux rouges du corbeau, se firent des iris craquelés et grisonnantes. Et le Nightmare, cauchemar, se lança. C'était une attaque involontaire, mais Alice était désormais dans une lande désertique et post apocalyptique. Il n'y avait rien, autour d'elle. Rien à part la sensation d'être épiée et enfermée. Kyofu avait le contrôle, et cette technique était une source de pouvoirs pour lui. Car dans ce cauchemar, où l'être sans corps pouvait matérialiser les plus grandes peurs de ses victimes, il y avait quelque chose. Kyofu absorbait les peurs et s'en repaissait.
Et alors que de dehors, que dans le monde réel, on ne voyait que Yoite, essoufflé, emprisonnant Alice entre le mur, son corps, et ses deux bras, "dedans", ce n'était qu'une plaine. Une plaine noire. Et des voix résonnaient dans cet univers. Les voix de Chris Tsukiyo, l'Illunar - car notre horrible dieu avait combattu dans le corps de Yoite, contre le leader de l'ex Pegasus -; et de Drake - celui ci étant présent dans la tête d'Alice et dans le passé de Yoite. Les autres personnes, celles qui avaient laissées à la brunette cette angoisse d'être abandonnée, n'étaient pas connues du monstre qui ne les utilisaient pas. Mais...
Mais alors que les voix de Chris, lui disant qu'il la laissait (paroles créées par le Terrible), et de Drake, s'éloignant, continuaient de tourner autour d'elle sans qu'elle ne voie rien d'autre autour d'elle, aucun humain, ni animal, une image loin devant elle apparut comme un mirage. Celle ci se rapprocha doucement, et le sang vint se poser délicatement sur le parcours du regard de la brunette. Au final, elle vit Blue Pegasus, détruite, et ses camarades morts...
Il n'y avait plus rien, que des ruines et des corps. Chris était en train de se décomposer, mais son visage, créé et maintenu artificiellement restait aussi froid, et reconnaissable. Drake était en train de cracher du sang, alors que ses yeux étaient déjà l'image de sa mort. Et au centre... Un homme.
Durant quelques minutes, cet homme ressemblait à une statue, mais lorsque, Kyofu voulant affaiblir Yoite par la même occasion, l'image du corps d'Abigail étendu sur les marches apparut, alors l'homme bougea. Des lames en plumes noires et tachées de sang coulant sur ses bras, il hurla, et attrapa la main de l'image illusoire d'Abigail.
Alors la guilde, toujours en ruine, reçut les éclats de cris, et de voix. Alors Yoite montra le passé, dans son illusion. Alors, on vit l'attaque de Légion sur Blue Pegasus. Alors, on vit Drake et une autre image de Yoite se battre. Alors, on vit Yoite quitter le combat, pour aller secourir Abigail. Alors... on trouva le corps de Yoite en train de faire bouclier...
Et alors... Yoite reprit partiellement le contrôle de son sort. Et, en montrant délibérément à Alice ce qu'il avait fait, et ce qu'il avait voulu faire, il espérait qu'elle se rende compte de l'absence de réalité... et du nombre de souvenirs. Elle voyait - aussi -, qui était la femme qui hantait les pensées du Corbeau, car dans ce flash back, il avait trahi Légion...
- Alice... Ce n'est pas réel... K... l'être dans ma tête, dans mon corps, se repaît de tes peurs ! Ne lui laisse pas cette joie, je n'arriverais pas à le repousser si tu ne m'aides pas... Et même si tu n'as aucune raison de m'aider, alors fais le pour te libérer et m'arrêter ! Mais ne reste pas là sans rien faire !
- Silence !
Dans le Nightmare, Kyofu pouvait être entendu de la petite brune... Et Kyofu, pouvait être son cauchemar à elle aussi... à moins qu'elle ne se décide à bouger...
hors rp:
En espérant que ça t'aille ^__^ Les paroles sont en italique car dans la réalité, les deux corps ne parlent pas.
Sujet: Re: Une ombre du passé - Yoite x Alice Mar 15 Déc - 13:59
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
Une ombre du passé
Yoite x Alice
Autour de moi, le noir. Face à moi, Chris, Drake. Dans mes oreilles, des voix qui murmuraient, qui se faisaient échos, qui s'embrassaient et finissaient par se confondre. Du sang. Des lamentations. De la peine. Des sanglots, des chagrins. De la solitude. Ils étaient là, ils n'étaient plus là. C'était Blue Pegasus, détruite. C'était cette vision d'horreur. Celle qui m'avait permis de changer, celle qui m'avait endurcie, celle qui avait participé à ce que j'étais aujourd'hui. Debout. Au départ, je ne comprenais pas. C'était comme une partie de mon cœur qui se fissurait, comme un trou béant dans ma poitrine alors que cette angoisse de toujours ressurgissait. Mais, aujourd'hui, avais-je peur d'être seule ? Avais-je peur qu'on m'abandonne ? Est-ce que cette nouvelle effigie de moi, cette nouvelle manière de penser et d'agir, comprenait cette peur de l'abandon ?
Alors que mes ex-camarades de guilde gisaient dans leur propre sang autour de moi, je me mis fébrilement à rire. Tout doucement, comme pour répondre à des paroles futiles. Mais en quelques secondes, ma gorge toussota et je me mis à rire aux éclats. Un rire sincère, je n'avais pas besoin de me forcer. Utiliser des faiblesses qui avaient été miennes ? Je riais au nez de celui qui pouvait se penser maître de mes peurs. Mes peurs m'appartenaient, et celle-ci plus qu'une autre était une peur du passé. J'avais changé, oui, jusqu'au plus profond de moi. Comment pouvait-il oser penser connaître une peur dont je n'avais moi-même aucune idée ? Je ne savais pas qui je devenais. Ce dont j'étais capable de faire. Je savais encore moins quelle peur était la mienne aujourd'hui.
Une image apparût alors dans toute cette mascarade. J'avais fini de rire, trônait à la place un mince sourire qui élargissait mes lèvres, amusé, triomphateur. Désormais, j'assistais à un spectacle plus que j'y prenais part, contrairement à ce qu'il souhaitait. A défaut d'être l'acteur qu'il espérait, je n'étais plus qu'un spectateur. Un spectateur à la fois amusé et lassé.
- Alice... Ce n'est pas réel... K... l'être dans ma tête, dans mon corps, se repaît de tes peurs ! Ne lui laisse pas cette joie, je n'arriverais pas à le repousser si tu ne m'aides pas... Et même si tu n'as aucune raison de m'aider, alors fais le pour te libérer et m'arrêter ! Mais ne reste pas là sans rien faire !
Sincèrement ? Quel dommage. Haussant les épaules, je riais de nouveau au nez de celui qui pensait pouvoir se nourrir de moi. Les scènes du passé se terminaient. Oui, elles se terminaient actuellement. Mais en réalité, elles appartenaient au passé. Au passé et rien d'autres.
« Crois-tu vraiment ... Pouvoir te nourrir des peurs de celle qui n'en ressent pas ? ... »
Après tout, c'était le cas, actuellement. Je n'en ressentais pas, car je ne savais pas quelles étaient leur nature. Avais-je peur, hmm ? Ouvrant les yeux, un de mes poignard vînt se loger dans l'épaule de l'homme dans la réalité.
« Tu pensais vraiment pouvoir coincer celle qui maîtrise l'imagination, dans un espace inventé de toute pièce ? ... »
Envoyant un coup de pied dans l'abdomen du mage, je forçai sur ma magie pour l'envoyer dans le mur derrière nous. Les passants, qui contemplaient cette scène, ahuris, s'écartèrent en poussant quelques cris, certains s'enfuirent en regardant derrière.
« La prochaine fois que tu oses me frapper au visage ... Je te tue. »
Et, comme pour marquer cette vérité, je m'avançai dans le centre de la rue ; l'os d'une de ses jambes se brisa en deux sous la pression que je lui infligeais.
« Je pourrais faire ça toute la journée, mais sincèrement, tu m'agaces, et surtout, tu me fais perdre mon temps, la Mort Noire. Au revoir. »
Et, dans un bref regard sombre en sa direction, je filai à travers le reste des passants qui s'écartaient.
Sujet: Re: Une ombre du passé - Yoite x Alice Lun 28 Déc - 22:36
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Quand tu te retrouves en train d'aider et d'abattre une cible en même temps...
with Alice & Yoite
Loin d'être faible, Alice se révéla être une vraie épine dans le pieds de Kyofu, et, alors qu'il sentait le corps de Yoite se faire repousser, il eut la chance de constater que la fausse jambe, la prothèse, fut celle tranchée en deux. Mais les menaces ne lui plurent pas. Et avant même que Yoite n'ai pu prévenir Alice, Kyofu s'était déjà lancé sur elle, pour l'envahir des ailes noires, et la plaquer conte lui, le temps d'ensuite lui mettre deux lames près du cou. Une au devant, et une au derrière.
Il crachait du sang, sur l'épaule de la jeune fille, et Yoite voulut l'aider encore.
- Alice...
- Silence ! Je vais l'étrier comme ta jument !
Et le sang de Yoite ne fit qu'un tour. Il poussa d'une main Alice dans son autre bras, et se planta une lame dans le flanc, avant d'hurler.
- Cela suffit !
Et Kyofu perdit son contrôle. Alors Yoite s'effondra contre le mur en relâchant Alice, grinçant des dents. Il n'arrivait plus à marcher.
- Me tuer ? J'aurais aimé... Je le sens... Il me ronge encore... Mais si je n'arrivais plus à résister, alors tout ça n'aurait servi à rien... Je n'ai pas voulu te blesser... Enfin pas cette fois ci - c'est sûr que la fois où j'ai tenté de te tuer, il y a longtemps, je te voulais du mal...-.
Yoite était en sueur, et, devant la possible incompréhension d'Alice il sourit.
- Enya Taylor... Elle m'a amputé de cette jambe... Et j'en ai donc fait une prothèse... Mais... Wow ! Putzin je ne te pensais pas si forte... Je ne sais pas, si, je serais capable de te battre une nouvelle fois. Il faut dire que de un, je suis divisé en deux, comme tu as pu le remarquer... Mais en plus... En plus, je ne veux plus tuer... Alors je me restreins. En tout cas... Difficile de passer à côté de tes progrès... Si tu avais été si forte à l'épique, j'aurais perdu, et je serais même peut être mort... Si seulement...
Puis Yoite reforma la jambe, sans pour autant réussir à marcher. Il s'appuya contre le mur, avant de sourire.
- Tu avais raison... Elle s'appelle Abigail. Elle est de Blue Peg... Enfin elle était de Blue Pegasus... Sans elle, je ne serais toujours qu'un tueur... Et peut être ne t'aurais je pas juste frappe au...
Il tomba au sol, ne pouvant se tenir. Mais ses ailes s'agitèrent et il se releva en volant. Il tendit alors sa main pour serrer celle d'Alice, si elle le désirait.
- Merci... Si tu avais fui, il aurait gardé le contrôle...
Une fois que ce fut fait (qu'elle aie ou non serrer la main), Yoite s'envola, tout en disant.
- C'est la dernière fois que l'on se voit, j'espère... Du moins... Tant que je ne serais pas parvenu à me contrôler...
Cette rencontre n'avait été que catastrophique et pourtant... Il avait progressé dans son contrôle. Et c'était tout ce qui comptait à ses yeux...
Il disparut alors, et ses derniers mots résonnèrent dans sa tête. Pourrait il vraiment réussir ? Pourrait il vraiment se repentir ? Il l'espérait...
Mais en attendant, il allait s'entraîner à cela...
electric bird.
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Sujet: Re: Une ombre du passé - Yoite x Alice Mer 6 Jan - 16:25
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
Une ombre du passé
Yoite x Alice
Les deux lames de la Mort Noire embrassaient ma nuque, ne lui laissant aucun échappatoire. Souriant comme pour me moquer d'avantage, je lui crachai littéralement au visage, oubliant les bonnes manières, alors que lui déversaient son sang sur mon épaule. Et, retournement de situation, l'homme se planta lui-même une de ces lames dans l'abdomen, criant qu'il en était assez, ou quelque chose de ce genre, alors que je m'étais retrouvée reculée en arrière. La Mort Noire m'avait repoussée pour effectuer cette initiative sur lui-même. Toujours retenue cependant, je le vis s'effondrer et, le regardant de haut, je tendis une légère oreille à ses propos, qui n'étaient que futiles à mes yeux : il m'avait fait perdre mon temps, et cela, je ne l'acceptais pas.
- Me tuer ? J'aurais aimé... Je le sens... Il me ronge encore... Mais si je n'arrivais plus à résister, alors tout ça n'aurait servi à rien... Je n'ai pas voulu te blesser... Enfin pas cette fois ci - c'est sûr que la fois où j'ai tenté de te tuer, il y a longtemps, je te voulais du mal...-. Enya Taylor... Elle m'a amputé de cette jambe... Et j'en ai donc fait une prothèse... Mais... Wow ! Putzin je ne te pensais pas si forte... Je ne sais pas, si, je serais capable de te battre une nouvelle fois. Il faut dire que de un, je suis divisé en deux, comme tu as pu le remarquer... Mais en plus... En plus, je ne veux plus tuer... Alors je me restreins. En tout cas... Difficile de passer à côté de tes progrès... Si tu avais été si forte à l'épique, j'aurais perdu, et je serais même peut être mort... Si seulement...
Arquant un sourcil j'affichai un sourire de déni.
« Si j'avais été aussi forte à l'époque que maintenant, je ne t'aurais pas tué, là se situe la différence. »
Sa jambe, que j'avais fractionnée en deux, reprit alors forme tandis que le mage se relevait tant bien que mal en s'aidant du mur. Croisant les bras, je le laissais continuer de se vider en explications.
- Tu avais raison... Elle s'appelle Abigail. Elle est de Blue Peg... Enfin elle était de Blue Pegasus... Sans elle, je ne serais toujours qu'un tueur... Et peut être ne t'aurais je pas juste frappe au...
Haussant les épaules, je repensai au fait qu'il m'avait frappée au visage. Ma main se porta instinctivement à l'endroit de ce coup. Ce n'était pas grand chose. Étonnamment, je ne mis que peu d'importance dans le prénom d'Abigail.
- Merci... Si tu avais fui, il aurait gardé le contrôle...
Souriant avec surprise et dédain, je lâchai des plus naturellement :
« Fuir ? T'es drôle toi tiens. Pourquoi j'aurais fui devant toi, hmm ? »
Regardant la main tendue en fronçant les sourcils, je lui donnai une tape du revers pour qu'il la retire. Je ne serrais pas la main de quelqu'un qui n'était même pas capable de se contrôler, ce qui m'avait causée quelques coups dont je m'étais vexée.
- C'est la dernière fois que l'on se voit, j'espère... Du moins... Tant que je ne serais pas parvenu à me contrôler...
Haussant de nouveau les épaules, je croisai les bras pour me retourner et partir dans le sens où j'escomptais aller dès le départ, bien avant cette rencontre incongrue. Et la Mort Noire disparut dans les cieux alors que je vaquais à ma recherche. Où est-ce qu'elle était alors, cette armurerie dans laquelle j'allais emmener Drake une fois son réveil ? Celle où sommeillait sa future arme ?