Je m'interrogeais sur ma personne en cette rafraichissante matinée de printemps. L'identité d'un parfum envoûtant et poilant, dans la ville dans laquelle la plupart des regards admirent la beauté de mes traits de visage, je ne peux m'empêcher d'envisager la beauté des formes de cette charmante Erza à la chevelure rouge, meeeen ~ cette femme est sans doute le poison d'une vie, un espoir qui enveloppe mon cœur meurtris par la violence des coups, des bleus ayant pris un par un place sur mon visage depuis plusieurs années, depuis ma rencontre farouche avec elle lors de ce conseil, ce n'était pas un conseil comme un autre non, c'était une rencontre de divinités, le choc poignant de deux parfums contraires qui se mélangeaient dans une perfection insoupçonnable. Ses yeux étaient rivés sur moi, mes narines rivées dans sa nuque, elle dégageait ce parfum si particulier, ce parfum que je ne pouvais m'empêcher d'aspirer avec de profondes inspirations. Cette femme, c'est l'amour, l'amor amor qui kidnappe mon esprit, erza-san, mes bouquets de roses vaudront un jour grâce à vos yeux, un jour, vous réaliserez que ma beauté, sous ses formes voluptueuses et grasses ne sont là que pour vous plaire, d'un simple baiser, nous partagerons le septième ciel. Je suis un homme d'amour, autant qu'un homme de valeurs. M'imaginer, vous voir, repasser mon costume trois pièces d'un blanc éclatant, dans votre tenue de pyjama-party à fleurs, moi, derrière-vous dans mon slip de soie, reniflant votre corps pour inhiber mon esprit de vos parfums riches et variés, oh meeen ~

J'étais dans mes pensées, en pleine rue, posant tel un mannequin pendant que les passants me regardaient des étoiles dans les yeux, mon fessier se dandiner pendant que je rêvassais à ce monde beau et charitable. Glissant sur mes pieds en pas chassés comme un danseur étoile, comme un patineur, je rejoignais mon bar favoris. Commandant un verre de vin rouge aux parfums sucrés, ce vin qui glisse sur mon palais comme mes fesses sur la glace, j'observais en même temps mon visage dans le miroir face au bar. Je mettais mes lèvres en avant tout en inspirant les odeurs de femmes avoisinantes. Je suis cet homme savez-vous, charnel et attentionné, la femme est pour moi un être de toute beauté qui mérite d'être soignée. Je voudrais en renifler plus d'une, mais la tâche n'est pas aisée, j'ai tendance à provoquer chez elles des réactions très étranges, finissant bien souvent le visage dans des parterres de fleurs, dans des vitres, dans des murs, frappé par leurs talons haineux, men, la vie n'est pas facile, mais elle vaut la peine d'être vécue.

Je me bats, chaque jour, entre quelques poses, quelques verres de vin et quelques citations farouches pour défendre ce monde si prisé par la dévastation. Le parfum de la colère porte des odeurs tellement néfastes qu'il n'est pas bon de le voir se propager. J'ai ce sens que l'on appelle justice, j'incarne la bienveillance, je me bats pour les idées de tous, pour les idées de ceux qui ne peuvent plus parler. En bref, je suis quelqu'un de confiance, celui qui prend soin de ceux qui ne peuvent le faire tout seul, le tout quand j'ai le temps. Soyons honnêtes mes trois heures de préparations dans ma salle de bains chaque matins me prennent un temps incroyable. Organiser ma chevelure, mèche par mèche pour en faire ressortir toute sa beauté n'est pas à négliger.

Souvent, je rêve de voir les passants, portant les mêmes traits de visages que les miens, c'est un peu l'exemple de ce que l'on appelle : le beau ou la belle. Parfois, j'effraye voyez-vous, les gens ne sont pas aptes à comprendre pourquoi je passe autant de temps à faire des poses, pourquoi je passe autant de temps à renifler la moindre culotte. Je le sens, ce parfum d'inquiétude qui émane de moi, mais je serais toujours là pour eux -men, après tout... attendez ... je perçois quelque chose.

…

Men, Ah non-pardon... Ce n'était qu'un chat. Un chat qui lutte contre son ami à côté du local à poubelles. La situation est tellement... Belle et triste. Forcément, je suis quelqu'un de très fleur bleu en plus d'être romantique, je suis quelqu'un que l'on touche très facilement, mes larmes sont mon accessoire divin pour exprimer ma peine lorsque les scènes qui se déroulent sous mes yeux sont tellement malheureuses qu'elles transpercent mon petit cœur au parfum marshmallow. Ainsi, il m'est nécessaire de divulguer mes conseils un peu à tout le monde, un peu tout le temps, de faire partager mon expérience, certains me qualifient de ridicule, mais le ridicule ne tue pas, enfin parait-il, servez-vous donc de cette leçon de vie très cher amis. Appliqués les conseils que je vous apporte avec patiente tout autant que je suis quelqu'un de patient, en effet, je ne suis pas quelqu'un de violent, je n'entre en combat que pour protéger mes amis, pour lutter contre les ennemis de la beauté et rendre à ce monde cette divinité qu'il mérite -men.

Les 1001 chroniques d'ichiya-sensei.

Chronique première : L'invitation.
Sous chronique première : Le Rhododendrons.

Le soleil illuminait sa fesse droite pendant que sa fesse gauche, capricieuse, se contractait à répétition. La première crampe de sa vie, une triste expérience. Il gardait cependant l'honneur de l'homme qu'il représente, posant avec grâce totalement nu dans ce champ de rhododendrons en attente que cette crampe furtive disparaisse. Son visage se crispait, garder cette pose devenait de plus en plus difficile et pourtant il tenait bon. En tant qu'ancien mage d'élite de Blue Pegasus, il ne pouvait se permettre de perdre la face contre cette crampe fessière qui était apparut après avoir sautillé pendant plusieurs heures. Ce matin là, Ichiya recherchait avec le sourire aux lèvres, le rhododendrons parfait. Le summum de la beauté chez la fleur. Il avait à plusieurs reprises sniffé de ses narines délicates, le parfum d'un grand nombre de ces fleurs, ne trouvant pas celle qui faisait son bonheur et encore plus important... Le bonheur d'Erza-san. Une larme de déception, ou de douleur, glissa alors sur son visage, la fierté d'un homme n'est que brindille et cette fierté si fragile ne sera consolidée qu'en visualisant la plante de ses rêves. La plante qui lui donne envie de frétiller comme un colibri chantant.

« Men. » Voilà ce que l'horizon entendit lorsque cette blessure de guerre passa, lentement mais sûrement. Quatre heures après le début de sa crampe, Ichiya se remit à sautiller, l'aire de rien, trébuchant sur un rhododendrons plus gros qu'un autre. En ce retournant, il comprit. Il comprit que cette fleur n'était pas une fleur mais là fleur. Là fleur qui allait faire succomber cette fée aux formes intéressantes. Il approcha alors sa narine droite et sniffa une première fois ce rhododendrons. « Men » dit-il avec le cœur qui commençait à palpiter par ce parfum qui le faisait chavirer. Il approcha ensuite sa seconde narine pour prendre une seconde inspiration. « Men » dit-il les yeux au ciel, la main sur le cœur. D'une manière très délicate et après avoir replacé sa mèche de cheveux au bon endroit, il cueilli le rhododendrons. L'attrapant de ses deux mains, il le leva en direction du soleil et ému il cria : « Men. »

Fin.

Sous chronique deuxième : Le vin qu'il te faut.

Vin rouge du sud de fiore, vin blanc du Mont Yakobe ou pichet de chez George le rigolo, autant de vins qui méritent grand intérêt à ses yeux. Arômes de camomille, de bois fumé, d'agrumes ou de caramel, autant d'arômes qu'il ne connais pas. Pourtant. Il étais là, chez ce caviste qui l'observait réaliser sa dégustation. Il avait vêtu son plus beau string en soie, il en avait essayé d'autres mais celui en tissu le grattait quelque peu. Il avait jugé intelligemment qu'inviter une dame aussi précieuse qu'Erza-san à un dîner, ne se faisait pas en se grattant le paquet. Bien au contraire, la beauté d'un repas, c'est avant tout un bon vin et ça, Ichiya l'avait bien compris.

Il passait d'un verre à l'autre, trempant ses lèvres pulpeuses dans ces différents breuvages et semblait assez indécis. Étrangement, le caviste n'osait guère l'approcher, il semblait vouloir conserver une certaine distance de sécurité. Lui envoyant un baiser, Ichiya s'attendait à ce que ce dernier approche pour le conseiller d'avantage mais il ne le fit pas. Non, il se contenta de tendre une bouteille de vin blanc aux reflets dorés à notre amateur de vins. « Men » dit-il en inspirant une bouffée odorante de cette bien bonne boisson. Il réfléchis alors un instant, puis un second, puis rebut une gorgée avant de plonger ses yeux dans celui du caviste d'un regard pétillant.

« Où l'hôtesse est belle, le vin est bon. Il paraît que quand le vin entre, la raison sort. Prenez note de cela » dit-il en claquant des doigts et l'accompagnant d'un balayage de chevelure majestueux. Celle du caviste, certainement très majestueuse également a du laisser Ichiya penser qu'il appartenait à la gente féminine. Ce n'est alors qu'en déposant sa fortune sur le comptoir qu'il attrapa la bouteille pour quitter les lieux en trottinant, sur son petit nuage. Le caviste clignait des yeux, les autres clients aussi.

Depuis, plus personne n'ose s'asseoir sur le tabouret où l'homme adepte de la beauté avait laissé poser son derrière, la légende dit que des gouttes de sueurs restent encore présentes sur son cuir.

Fin.

Sous chronique troisième : Costume des merveilles.

Sautant de flaques en flaques dans la rue, Ichiya tentait tant bien que mal de rejoindre son pressing favoris. Ce pressing du bout de la rue qui inspire le luxe et la beauté de beaux vêtements soyeux. Il avait cette fois revêtu un costume mais en portait un second dans sa main, celui qui sera utilisé pour son invitation. Il se retournait de temps en temps sur les belles créatures que ce monde connaît, tout en étant persuadé d'en éblouir une sur deux. Certaines, avaient l'impression de sentir la présence de narines à une distance assez proche, peut-être que ce n'est qu'une impression. En tout cas, Ichiya de son côté semblait heureux. Il avait son Rhododendrons, sa bouteille de vin et il ne manquait plus qu'un costume blanc scintillant pour faire chavirer la douce et magnifiquement odorante Erza-san. Le repas est pour ce soir, l'impatience monte de plus en plus à l'intérieur d'Ichiya, mais il est content.

Il ouvre la porte du pressing, avance d'un pas et se positionne tel une statue. Une main en avant, la paume ouverte, l'autre bras en l'air, la jambe droite qui superpose la jambe gauche. « J'aimerais avoir l'opportunité et la grande chance d'avoir ce costume de prêt pour ce soir, j'ai une soirée d'un parfum divin en attente. » dit-il d'un trait de visage très concentré. Malheureusement pour lui, la vieille dame qui tenait la caisse, s'écroulant à moitié dessus tant l'âge l'avait vaincue, le regarda de haut en bas avant de lui jeter un tas d'injures au visage. Ichiya ne bougea pas cependant, il resta digne mais indigné. La raison était que la propriétaire avait changée, celle-ci devait certainement avoir bannie les carottes de son régime alimentaire. Glissant sa main dans ses cheveux tout en stoppant sa pose il n’eus qu'une réponse pour réagir à cette condamnation :  « Men ».

Il se retourna et pris direction de la sortie. Une fois en dehors, il prit l'initiative de sentir son costume. De là, il réalisa que celui-ci sentait le romarin, un parfum bien intéressant qui ne méritait pas un lavage intégral.

Fin.

Sous chronique quatrième : Présentation.

Il était devant son miroir, hésitant. Son string de soie un peu sale, il avait décidé de le changer pour un string en polyester. Le confort est moindre mais ce n'est qu'un détail pour lui. Bien que finalement il finit par hésiter sur le string parfait. Dans sa tête, il se voyait déjà, posant sur un lit parfaitement drapé, une rose dans la bouche, attendant la femme de sa vie aux cheveux rouge après le dîner. « Men. » qu'il pensa en imaginant cette scène idyllique. Reprenant sa respiration, il se mit à douter une nouvelle fois. Devait-il accrocher son rhododendrons à sa veste de costume soyeuse ou bien l'offrir à l'élue de son cœur ? Parfois, il la revoit lors de leur première rencontre, il revoit cette femme parfaite déhancher devant tout les membres du conseil, il ressent encore ce battement de cœur insoutenable à tout jamais gravé dans sa mémoire.

Puis il revient à la raison et décide d'offrir ce rhododendrons. Il sort alors de chez lui et lève les yeux au ciel, priant un instant pour que rêve ne soit plus que réalité. Au même instant, Nichiya débarqua pour lui sauter dans les bras, écrasant avec mégarde et disgrâce la précieuse fleur qui par pétales s'appauvrie sur le trottoir. Au même moment, une calèche passa sur la route, surprenant Ichiya qui lâcha de sa main l'importante bouteille de vin tout en se faisant arroser le costume entier d'eau provenant de la calèche qui venait de percuter une flaque. Se jetant en l'air pour récupérer la bouteille, Ichiya arriva dans quelque chose de moelleux et confortable. De ses mains, il fit pression sur cet endroit si confortable, remuant la tête en son intérieur pour finir par le renifler d'une manière très insistante. Puis, le choc, ce n'est qu'en relevant les yeux qu'Ichiya aperçu une chevelure rouge. En effet, il venait de plonger comme un nageur professionnel mais maladroit dans la poitrine de Titania. La scène ne dura pas bien longtemps puisque d'un coup d'Erza-kick, Ichya, triste mais malgré tout toujours de bonne volonté, s'envola vers d'autre cieux.

Fin.

La magie des parfums est considérée comme une magie Porteuse, c'est à dire qu'elle impacte par la distance (ou non parfois) une cible. Par le biais de parfums qu'Ichiya crée lui-même et conserve dans des fioles, il provoque des effets aussi bien positifs à ses alliés que négatifs pour ses ennemis. Bien entendu, certain parfums sont utilisés pour sa propre personne de manière à se donner des attributs ou des "bonus" non présents en temps normal.

Chaque parfum possède des caractéristiques différents qui ne sont applicables que lorsque la cible respire celui-ci. Les parfums peuvent être utilisés de manière sélective, ils peuvent toucher une ou des cibles bien précises.