Complètement alcoolisé à la limite du contrôlable. Voilà ce qui définis ton compagnon de la journée , tu connais cet était pour l'avoir subit à plusieurs reprises, même maintenant tu as presque du mal à tenir debout car ces deux liqueurs additionnés à celles d'un peu plus tôt et des bières déjà consommés, te voilà dans un état douteux. Alors que tu te tiens dehors en attendant de voir la bande de types te rejoindre, tu remarques qu'Ethan, lui, n'a pas vraiment décidé d'en rester là, tu lui avait poliment demandé de faire cette bagarre en extérieur de manière à ne rien casser à l'intérieur, il faut croire qu'il n'a écouté. Dans le fonds, tu aimes bien ce genre de type un peu tête brûlé qui n'en fait qu'à sa tête, c'est très amusant et divertissant. Tu entends alors des coups provenir de l'intérieur, est-ce qu'il va réussir à te rejoindre en une seule pièce ? C'est la question que tu te poses alors que tu croises les bras, t'impatientant. Le garçon arrive alors à quatre pattes, esquivant les divers objets qui volent un peu partout et tu te contentes de sourire et lâcher un soupire un peu amusé. « Alàlà, tu n'en fait vraiment qu'à ta tête toi. » dis-tu lorsqu'il arrive près de toi.

Soudainement une porte sauvage débarque en votre direction, comme si les types vous l'avez balancé, qu'elle honte. Dévaster une propriété de cette manière, pour qui se prennent ces types ? Tu détestes ça, voir le dure labeur d'un simple citoyen se faire détruire de cette manière pour une simple bagarre sans importance. Ethan soulève alors le problème de la porte alors qu'au même moment, les types se mettent à crier comme pour nous dire de ne pas fuir. « Qui a dit fuir ? Tu me sembles bien vulgaire l'ami ! Je ne fuit déjà pas face à des pirates potentiellement dangereux, ce n'est pas pour fuir devant vous, surtout que je suis sûr que vous êtes des types cools dans le fond. » Cette phrase est complètement contradictoire et n'a pas vraiment de sens, mais ça c'est un peu comme d'habitude, tu as l'habitude de ne jamais être tout à fait clair dans ce que tu racontes, te mélangeant parfois les pinceaux dans tout tes mensonges. Ethan s'observe alors un moment dans une vitrine et sa remarque a le mérite de te faire hurler de rire. « Hihan hian hian non ? » dis-tu en imitant l'animal jusqu'à te rendre compte que tu venais d'imiter un âne. « Ah non oublie ce que je viens dire... En tout cas ! » crias-tu en tournant le regard vers la bande de types encore présents à l'entrée de l'établissement.

« Bon mon pote a dit que vous étiez moches, je ne suis pas d'accord, il a simplement tendance à exagérer les choses vous êtes juste des types normaux cherchant la bagarre mais vous voyez cette porte ? Vous allez la payer. » que tu balanças tout en pointant la porte du doigt.

Tu te décale alors légèrement sur la droite de manière à ne pas prendre pour cible le bar qui n'a rien demandé à personne. Tu disposes alors ton anneau rouge que tu sors de ta poche, car oui c'est toujours le bordel dans tes affaires et le porte à ton index. Le petit gang te regarde étrangement et tu te met alors à courir rapidement dans le sens opposé avant de te retourner en pointant ton doigt portant l'anneau vers ces types. « Fire Ball » que tu hurlas pendant qu'une boule de feu commença à se matérialiser et foncer à grande vitesse vers les cibles. Bien entendu tu t'étais éloigné de manière à ce que la boule se rétrécisse et qu'elle ne soit pas d'une grande puissance. La boule de petite taille frôla alors la bande qui s'était écarté en se jetant au sol de chaque côté de la trajectoire de celle-ci, tu ne veux pas les blesser mais seulement les intimidés.

« Voilà ce qui m'a servis à neutraliser une centaine de bandits d'un coup, maintenant déguerpissez et revenez avec une somme d'argent suffisante pour rembourser le propriétaires, d'accord les potos ? »

Tu souriais et fit signe à Ethan de te rejoindre pendant que la bande de pauvres types commençais à se dissiper. Au même moment tu aperçus un garde qui tournais la tête en votre direction et qui se mit à siffler pour faire intervenir ses compatriotes.

« Là je crois qu'il faut vraiment se barrer, ils ne lâchent pas prise ! » que tu balanças à Ethan avant de courir en sa direction pour le récupérer en le soutenant par les épaules. Les gardes commencèrent à approcher.

« Je crois que cette fois c'est le bon moment pour te changer en renard, je doute que tu arrives à courir sous cette forme complètement alcoolisé ! »

Tu te dévisages de plus près dans le miroir en te demandant si c’était bien ton reflet que tu voyais ou juste une pâle imitation non parce que normalement, t’étais largement plus beau que ça quoi. Puis cette bosse sur ton front, ça t’intrigue, t’as beau appuyer dessus ou la frotter t’arrives pas à la faire partir. T’arrive seulement à te faire mal.

C’est tout.

Arzel répond à la question en imitant un animal déjà bien connu. T’as un doute sur l’instant. C’était qui déjà qui faisait « hihan » comme un demeuré ? T’hésite. Finalement il en vient à te dire d’oublier mais t’arrives. Tu te retournes en posant la main sur le menton comme pour frotter ta barbe invisible et faire signe de réfléchir.

« - AH JE SAIS ! Dis donc connard tu m’as traité d’âne hein ?!!!! »

Un âne. Tu en étais un au fond, assez stupide pour aller n’importe où et faire n’importe quoi tant qu’on te tendait la carotte. N’est-ce pas ?
Alors que t’admires toujours ton reflet qui te laisses de plus en plus perplexe, t’entends des drôles de bruit derrière. T’es pas sûr de savoir ce que fait ton compagnon de route et tu vérifies juste pour savoir quand tu vois une boule de feu surgir.

« - WHOUUUUUAAAAAAAAAHHHHHHHH !!! Mais t’es un mage toi aussi ?!!! REFAIS-LE !! C’est trop cooooooolllll !!!!! »

Tu sais pas trop comment il fait et tu cherches pas à comprendre car de toute façon ton cerveau t’avais déjà abandonné depuis longtemps. Alors tu le regardes se battre pour vous deux. En fait t’as envie d’intervenir mais ton corps il veut pas bouger, il veut seulement s’étaler là, sur le trottoir alors qu’un couple de passant te regardes bizarrement tandis que tu fourres le doigt dans ton nez pour en sortir une petite boule verte et poilue.

« - Vous en voulez une ? »

Tu leur tends et ils partent en courant, l’air dégoûté. Tu rigoles tout seul. Les gens ils sont drôles quand ils essayent de se comportement en homme civilisé parce qu’au fond…Une fois chez une…C’est la débandade…Tout le monde se lâche. Les femmes tout le monde croit que c’est beau et c’est mignon….mais une femme, une fois chez elle, elle vous lâche des pets plus forts que ceux de Hyun. Une femme..ça fait peur en fait.
Puis un coup de sifflet te rappel à l’ordre alors que tu sens comme une pression derrière toi. Tu jettes un coup d’œil et tu vois un garde attendant le reste de sa fratrie.

« - COUCOUUUUU MONSIEUR LE GARDE !!!! »

Il te demande de te changer en renard ? En renard…Hmmm….comment on fait déjà ?

« - Bah je veux bien mais j’sais plus comment on…hic ! fait….Ahahahaha c’est drôle n’empêche…Attends j’essaye, j’essaye. Je crois que c’est comme ça ! »

Tu forces légèrement et « pouf »…Eh bah non. Tu restes un homme et la patrouille du coin gagne du terrain alors qu’ils hurlent des mots un peu bizarres comme « arrêtez-vous ! ». Vous êtes déjà à l’arrêt…Pourquoi ils veulent que vous vous arrêter ? C’est quoi leur problème ?

« - Aller pousse Arzel !!! Appuie sur le champignon ! J’ai l’impression que c’est pas des gentils eux qui arrivent. AHAHAHAHA !!!! »

Et dire que demain…Tu ne te souviendras plus de rien. C’est triste.

Force est de constater que la garde n'est pas décidé à vous lâcher la grappe. Finalement qu'avez-vous fait ? Certes Ethan s'est retrouvé nu en pleine rue mais est-ce une raison suffisante pour vous courir après pendant des heures ? Ils ne doivent certainement rien avoir de mieux à faire. En tout cas, tu as réussi à faire fuir la bande de type, bien qu'ils n'étaient pas tellement intimidants. Enfin, tu as fait fuir ces types ou bien c'est Ethan et sa crotte de nez ? Ils avaient bien l'air dégoûté en tout cas. Celui-ci paraît alors surpris de te voir jeter une boule de feu, avais-tu raison d'avoir utilisé ce genre de trucs devant tout le monde ? Bonne question. Seulement voilà, tu tiques un peu au moment où il te demande si tu es mage, vous aborderez certainement ce sujet sensible un peu plus tard tout comme tu ne va pas relever le fait qu'il t’ai traité de connard, décidément l'alcool fait des ravages. La garde approche alors de plus en plus alors qu'Ethan ne semble pas capable de se changer en renard, dommage, ça risque d'être plutôt compliqué de le traîner avec toi mais bon, ce n'est que la troisième fois de la journée que tu lui sauve la peau donc bon.

Tu attrapes alors le garçon par le bras en le plaçant en appuie contre toi et commence à courir mais au ralentis, et puis ce n'est pas comme si tu n'avais pas bu toi aussi, bien que tu tiennes un peu plus l'alcool que le mi-homme mi-renard. Tu avances de plus en plus en zigzaguant et en rentrant dans quelques passants par la même occasion mais tu sais pertinemment que tu ne dois pas lâcher Ethan, il ne doit pas être en état de courir tout seul, déjà marcher serait incroyable. Tu réfléchis alors à un mensonge assez gros et crédible qui vous permettrez de vous tirer d'affaire face aux gardes mais rien ne viens. Pourtant tu es un expert en la matière, arrivant d'ordinaire à toujours trouver un pipeau peu importe la situation mais là non, rien. Tu aperçois alors une petite ruelle semblable à celle que vous avez précédemment emprunté et tu décides de t’engouffrer à l'intérieur seulement voilà, la garde décide de vous suivre coûte que coûte et te suivent même dans cette ruelle. Comment parvenir à échapper ? Ils sont vraiment coriaces. Tu pourrais très bien te retourner pour envoyer une seconde boule de feu mais faire cela à des gardes n'est pas ce qu'il y a de mieux. Qu'est-ce que tu risques surtout en faisant ça ? La prison ? « - Hé Ethan ! Il va vite falloir trouver une solution l'ami, ça devient compliqué ! » dis-tu en continuant de courir et t'éraflant contre un mur sur lequel tu prends appuie.

Vous débouchez alors sur la rue principale, la rue dans laquelle Ethan avait déjà volé quelques poulets un peu plus tôt et tu repères un stand de vente de chaudrons, courant vers lui tu attrapes un chaudrons et fou Ethan à l'intérieur avant de te planquer derrière le stand. « Fou toi là-dedans et silence ! » que tu crias tout en apercevant les gardes un peu plus loin qui tournes leurs têtes dans tout les sens pour tenter de vous retrouver. En levant un peu le regard tu remarques une jeune fille très charmante qui tiens le stand. « Écoute moi bien, on ne te feras aucun mal, nous ne sommes pas des ennemis mais seulement des manifestants contre la hausse des loyers. Tout deviens tellement cher ! Je vis dans le coin depuis une dizaine d'année et les prix flambes à une vitesse... » dis-tu avec une petite goutte de sueur sur le front.

La jeune fille te regarde alors à son tour. « C'est totalement inadmissible ! Allez-y cachez-vous ! » dit-elle sans remarquer que nous ne sommes que deux et qu'une manifestation entre deux clampins sauvages n'est pas vraiment efficace. Tu continues alors de fixer le chaudron pour t'assurer qu'Ethan n'ouvre pas la bouche et au même moment quelques gardes approchent du stand...

Tout se passe vite. Très vite. Trop vite. Les ruelles et les détours s’enchaînent les uns derrière les autres et t’as juste l’impression de tourner en rond. Tout tangue, tout bouche, malgré l’aide d’Arzel, rien n’y faisait, le déjeuner aller sortir d’une façon ou d’une autre. Boire c’était mieux….Mais ça n’avait pas spécialement d’avantage, surtout si c’était pour te retrouver dans un état pareil.

Il parle d’une solution. Qu’est-ce qu’il croit ? Que t’es une sorte de dieu et que la solution va tomber du ciel ? Tu ne sais pas trop ce qu’il espère de toi mais t’as l’impression que quoi qu’il arrive, tu vas briser ses espoirs te concernant. Tu n’étais bon à rien. Ton cerveau ressemblait à de la soupe, tes muscles à du flan. Tu étais seulement bon pour traîner là, par terre. Il ferait mieux de t’abandonner avant qu’il ne se retrouve dans les ennuis à son tour par ta faute.

En fait…C’est déjà trop tard. Vous êtes dans les emmerdes jusqu’au cou et il n’y avait pas moyen de se débarrasser des soldats vous suivant de très près. Trop près.

Tu rigoles comme un attardé en leur tirant la langue quand vous vous leur échappez de justesse parce que cette situation t’amuse et ça fait bien longtemps que tu n’avais pas eu l’occasion de rire un peu, surtout au nez et à la barbe de la garde locale. Tout t’amusais de toute façon. Tu jettes un coup d’œil rapide vers ta béquille de la journée qui ne semblait point discerner le jeu derrière tout ceci et tu trouves ça dommage. Il semblait tellement préoccuper par tout ça. Peut-être que c’est lui qui va la trouver la solution et tout seul comme un grand en plus. Pourquoi il aurait besoin de ton aide ?

Puis sans que tu n’aies eu le temps de donner ton avis, tu te retrouves dans un chaudron. Tu sais pas pourquoi et tu rentres à peine dedans, on voit tes mèches blondes dépasser, mais il te met dedans. Il t’abandonne c’est ça ? Vient les ordres ensuite. Les gardes sont proches, tu entends leurs voix alors que tu pouffes de rire dans ton coin comme un imbécile parce que ta cachette était vraiment trop étroite pour tes fesses.

Plus tu rigoles et plus le chaudron bouge et là vient le drame. Tout menace de sortir…A tout moment. Par réflexe tu mets ta main devant ta bouche mais tu ne pourras pas retenir l’inévitable. Tu ne peux plus le retenir. Sur l’instant, tu te sentais tellement mal, que tu priais pour que l’on vienne t’achever, abréger tes souffrances. C’était pire que le mal de mer. C’était horrible.

Des bruits de pas tout près. Ils sont proches. Juste en face, ils vous cherchent certainement du regard et tu te demandes s’ils vont sérieusement prendre tout leur temps ou s’ils vont pressés le pas car tu as besoin de sortir d’ici. Vite.

« - Trouvez-les ! Ils ne peuvent pas être bien loin ! »

Non, juste sous vos nez. Un garde approche à quelques mètres de ta position et tu sors la tête du chaudron, crachant tout ce que tu as retenu sur…Le garde en personne. Il n’avait qu’à pas être là. Au mauvais endroit, au mauvais moment, c’est ce que tu diras si on te pose la question.

Tu tombes alors à la renverse, livide, vidé de toute énergie, tu veux juste mourir alors que le garde hurle des paroles qui deviennent de plus en plus fous pour toi. C’est comme si soudainement…tu perdais connaissance. Tout devenait flous, déjà que ça tanguait pas mal…C’était foutu.

Il n’y avait plus rien à espérer venant de toi. Même ton esprit quitte le champ de bataille. Adieu l’ami…Bonne chance pour te sortir de là.

Planqué derrière ton stand comme pour attendre que l'orage passe, tu réalises que la situation devient vraiment difficile à gérer. Ethan est à l'intérieur du chaudron ne laissant dépasser qu'à peine sa chevelure blonde, un peu comme une sorte de pelouse, tu entends seulement quelques poufs de rires. Au moment où la garde approche à seulement quelques mètres du stand tu lèves un peu les yeux pour voir la réaction de la jeune fille qui tiens le stand, elle semble un peu paniqué, peut-être qu'elle ne croit plus à mon mensonge et qu'elle vous prend pour des sortes de bandits ? En tout cas, tu espères vraiment qu'elle ne va pas vous vendre auprès de la garde. D'ordinaire tu éclaterais de rire face à cette situation, mais là elle devient un peu plus grave que prévu et cela t'inquiète un petit peu, surtout que tu as un cadavre à t’occuper. En parlant de cadavre, celui-ci se tenait plus ou moins correctement jusqu'à ce qu'un garde s'approche d'un peu trop près. Tu tiens de toute tes forces la nappe du stand pour évacuer ton stress alors qu'Ethan commence à dévoiler sa tête et... Vomir sur le garde ? Tu penses halluciné mais celui-ci s'écroule en arrière alors que le garde commence à l'insulter de tout les noms. Il faut vite que tu trouves une solution, le pauvre est fichu si tu le laisse ici, qu'est-ce qu'il risque ? Mais non, tu n'es pas comme ça maintenant tu connais ce gars, il fait donc partie de tes compagnons d'infortunes, tu vas donc lui sauver la peau une quatrième fois, peu importe ce que cela te coûtes.

Tu te lèves alors de derrière le stand alors que la jeune fille fait un pas en arrière un peu paniqué. Il y a trois gardes et les autres ne devrait pas tarder à ce pointer non plus. Pointant ton doigt comme précédemment pour le groupe de bandits, tu lance une « Fireballs » en direction des gardes qui s'écartent rapidement, bien que celle-ci était assez grosse... Dommage d'ailleurs qu'Ethan soit dans l'incapacité d'ouvrir les yeux, lui qui aime tant te voir jeter ce genre de choses. Tu cours alors devant le stand pour récupérer Ethan en le portant sur ton dos. Il semble comme inconscient et ne sera même pas capable de simplement s’appuyer sur toi, non, là il faut carrément que tu le portes sinon il tombe entre les mains de la garde. Tu te remet alors à courir en direction d'une rue dégagé alors que tu sens un liquide se disperser sur ton T-shirt, en y regardant de plus près il s'agit certainement du reste de vomis du garçon. Cela pourrait te dégoûter mais non, cela te fait rire car dans le fonds tu n'avais jamais rencontré un type comme lui. Vraiment marrant et inconscient ce garçon d'ailleurs. Toujours le sourire au lèvre tu constates que les trois gardes sont à l'autre bout de la rue, c'est bon tu vas être capable de les semer.

« Tu sais que là c'est ce que j'appelle de la chance l'ami ? Tout ça me rappelle tellement d'histoires » dis-tu tout en réalisant que tu ne risques pas d'avoir de réponses à cette question. Tu aperçois alors au loin une auberge et tu décides de t'y rendre pour y allonger Ethan de toute façon il n'est plus bon à rien dans son état actuel. Arrivant à la réception tu demandes une chambre, que forcément tu payes et la réceptionniste te regarde un peu étrangement. Certainement qu'elle se demande ce que tu vas faire avec un garçon complètement soul dans ta chambre, tu lui sourit alors simplement. « Rassurez-vous il était très malade et il a abusé des médocs, je vais le coucher et je repars. » dis-tu tout sourire sans être certain qu'elle arrive à te croire surtout avec ton bandeau qui fait un peu bandit sur ton œil. Tu montes alors les marches avec quelques difficultés car un poids comme Ethan sur le dos ce n'est pas rien.

Une fois arrivé à la chambre tu le jette sur le lit et tu décides alors de lui faire une petite blague avant de partir. Tu saisies alors une lettre et un stylo et commences à écrire.

"Merci pour cette nuit divine, je me suis vraiment amusé. XOXO Arzel."

Tu imagines déjà sa tête lorsqu'il se réveillera et lira ceci, tu disposes alors la lettre bien évidence sur la table de chevet et te dit que cela lui apprendra de ne pas tenir l'alcool. Tu sors alors de la chambre toujours amusé et décides de reprendre ta route pour une destination inconnue en espérant que tes prochaines rencontres seront tout autant palpitantes et amusantes que celle-ci.

Combien d'heures ? De jours ? Combien de temps ne s'est écoulé avant que tu ne reviennes à toi. Tu ouvres difficilement les yeux, ayant l'impression d'être éblouis par la lumière du soleil et en essayant de lever ton bras pour te protéger des premiers rayons du soleil, tu te rends compte que c'est pas possible. Ton corps ne réponds plus.

Qu'est-ce qu'il s'était passé?

T'essayes de te remémorer mais t'as un mal digne des plus grosses soirées de Quatro, tu sais plus trop, tout semble vague, si vague. Tu te rappelles être tomber sur un gars que t'aimais bien...Puis y'avait eu la garde locale...y'avait eu l'alcool et....Ah...c'est ça.

C'est pour ça que t'as un mal de chien et que ta tête n'est que compote. Tu reste allongé sur le lit pendant une heure ou deux, fixant le plafond comme un idiot et là tu réalises. Un plafond. Un lit.

Tu te redresses d'un coup et tu remarques que tu es dans une chambre d'auberge et tu ne sais absolument pas comment tu as finis là. Tu regardes à droite...à gauche...Rien. Personne. Etais-tu réellement tout seul?

Puis tu trouves une lettre, un mot, juste là sur la table de chevet. Tu remarques des écritures et tu la prends. Peut-être que tu auras une explication ou un indice sur ce qu'il s'est passé hier.

Tu lis le bout de papier. Une fois. Tu relis parce que y'a certains mots que t'as l'impression d'interpreter ou de remplacer. Tu relis une seconde fois mais non...C'était bien ça. Ton poing se serre et tes sourcils se fronçent. Tout ton corps se contracte.

"- L'enfoiré....."

Ce qu'il s'est réellement passé ? Tu en avais une petite idée mais tu ne préférais rien dire et tu lui ferra payer ce genre de blague la prochaine fois que ta route croisera la sienne.

Il était temps de rentrer à la guilde, le travail t'attends ainsi que Bacchus pour te tirer les oreilles surement, tu n'étais pas censé traîner autant. Tant pis.

Mais avant de prendre la route...Une douche s'impose...Et des nouvelles fringues aussi....Mais la douche avant car rien que de voir ton reflet, tu sursautes. T'arrives quand même encore à te faire peur...C'est quelque chose!

Mais un jour viendra où tu lui ferra payer à ce type...Et toi aussi t'as un certain humour. Qui rira bien...

Qui rira le dernier.