Regardez à votre gauche. À votre droite. Vous le voyez ? Non ? C'est bien normal car Hunter n'a rien qui le sépare du commun des mortels. Hunter, c'est un homme comme vous et moi, un homme banal qui n'a rien d'un héros de littérature. Il est là, mains dans les poches, sifflotant un air et marchant sans faire gaffe où il va, sans réfléchir parce qu'Hunter réfléchir il connaît pas. Vous voyez le style ? Lui, il est plutôt du style à vivre ses journées à fonds, pleinement, à croquer la vie à pleine dent et à la mordre s'il le faut.

C'est frappe d'abord et réfléchis après. Réfléchir c'est pour les intellectuels, c'est pour les mecs qui n'ont que ça à faire de leurs journées.

Il a en plus ce petit côté obstiné qui lui permets toujours d'aller au fond des choses et de ne rien lâcher. Pourquoi? Il sait pas. En faite c'est vrai, il sait pas beaucoup de chose Hunter mais il est ce genre d'homme à tendre le bras pour atteindre la Lune, pour arracher le soleil à l'univers tout entier. Hunter c'est celui qui ira décrocher une étoile dans le ciel s'il pense que c'est seulement possible de le faire. C'est celui qui se battra jusqu'au bout pour les siens et pour les autres...Parce qu'Hunter, il est comme ça.

Il est celui qui vous ferra face peu importe les dangers, les obstacles et les affronts. Il est celui qui restera jusqu'à la toute fin de son histoire...

Rien d'anormal, je vous disais.

Hunter c'est aussi le copain et le comique de la bande, il aime bien faire rire surtout quand l'ambiance ne s'y prête pas car déprimer il ne connaît pas non plus.Pour lui si la vie vous encule, faut la baiser et puis voilà.

Hunter c'est le genre farceur qui fait rire, qui vous fait sourire quand vous n'en avez pas le cœur. Il aime à ce que les choses soient faites, il aime quand les actions remplacent les paroles données. Parce qu'il a horreur des gens qui n'arrive pas à suivre leur propre parole. Homme d'honneur vous me direz ? Oui et non. Il aime bien sauver la veuve et l'orphelin quand il le faut mais c'est tout.

Alors maintenant, vous le voyez ? Toujours pas ? Vous êtes sûrs ?

Mais c'est cette même obstination qui fait qu'il est certainement quelqu'un de très dur, plus particulièrement avec lui-même.

Hunter, il croit en rien à vrai dire... Superstitieux ? Il pourrait jouer à un jeu et en ressortir vainqueur. Pourtant il ne semble pas avoir conscience de cette chance légendaire qui le suis depuis l'enfance, depuis qu'il est sortit des bas fonds de l'Orphelinat pour être adopter.

Combien de chance il y avait pour qu'il devienne l'homme qu'il est aujourd'hui ?

Certains diront que c'est dû au hasard, d'autres à un étrange concours de circonstances bien organisées et d'autres encore vous parleront de chance. Mais par moment, quand on fait le bilan d'une vie, quand on regarde en arrière, il s'avère que rien n'est question de chance, seulement de travail et de persévérance non ?

Peut-être également que cette chance vient de cette confiance qu'il a en lui-même et dans le déroulement des événements. Pour lui, rien ne vient sans une raison précise. Comme si tout ne faisait que découler de nos actes, de nos paroles. Quoi que... Lui-même ne comprend pas très bien d'où lui vient cette confiance mais il l'a et ne se pose pas de question, c'est dans sa nature. Oui, il reste, malgré tout, ce petit garçon virulent, sensible à ce qui l'entoure et il a toujours su préserver cette impatience et cette petite impulsivité de l'enfance, celle qui le rend si... Normal. Pas particulier. Parce que Hunter, c'est un homme comme un autre, mais il a ce petit détail qu'on ne saurait comment décrire et comment ranger dans un tiroir de psychologie. Celui qui a gardé le meilleur de l'enfance en prenant le pire de l'âge adulte. En fait Hunter il est la juste part entre l'homme et l'enfant.

Alors maintenant que vous venez de le croiser au détour d'une avenue... Pas mal hein ?

Il était une fois dans un Royaume fort fort lointain, apparu une petite tête brune. Vous auriez aimé que je vous raconte cette histoire comme s'il s'agissait d'un conte de fées n'est-ce pas ? Comme si la fin n'était qu'un Happy End du style "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ? Avouez-le, vous auriez aimé. Pourtant, l'enfance d'Hunter n'a rien d'un conte de fées, ni d'une histoire digne d'une tragédie grecque...Non, non rien de tout cela. Hunter, il a eu une enfance singulière, mais cela n'est certainement pas dû à la fée de la chance ou n'importe quelles créatures ailées et étranges.

Hunter voyez-vous, il est né à Pergrand. Il est né de rien, dans un orphelinat dont il ne se souvient pas très bien le nom. Il se souvient seulement des cris d'enfants, des gens veillant sur lui. Il se souvient qu'il aime bien, comme tout petit garçon, rêver d'aventure et de bagarre. Il n'était pas très bavard, lui sa parole, elle était dans ses petits poings. C'est alors qu'un général de passage dans le coin, finit par le remarquer, ce petit garçon qui n'avait l'air de rien, qui ne disait rien. Il le vit et il le prit avec lui. Pourquoi ? Aucune idée. Un coup de tête peut-être ?

Partit de rien, le petit garçon âgé de neuf ans se retrouve propulser dans un milieu qui est loin d'être le sien, qui est loin d'être ce qu'il connaît et ce qu'il a l'habitude de fréquenter. Il se retrouve dans ce genre de milieu où les femmes charment et passent de maris en maris comme un papillon de fleur en fleur. Les hommes ne parlent plus de bagarres, mais de stratégie autour de salons à thé. Ils parlent de conquête ou de reconquête sur les terres voisines.

Rien de l'orphelinat où il se roulait dans la boue, chahutait dans l'herbe et riait aux éclats. Il fut très vite intimidé par ce nouveau milieu, ce nouveau monde étrange dans lequel il venait d'être plongé. Son père adoptif, un général de grande envergure, un homme prestigieux et d'honneur lui apprit de nombreuses choses : la connaissance, la prudence, les bonnes manières, l'art de la stratégie. Le petit garçon qu'il était devient l'homme de société. Pourtant, tout ça, Hunter ça ne l'intéresse pas. Lui, il rêve encore d'aventures, il rêve de chasse aux trésors pas de stratégies.

Cachant à cette seconde famille sa nature profonde, Hunter entend bien vivre sa vie comme il l'entend, libre de ses choix et de ses actes et c'est alors qu'il s'adonnait à un jeu illégal, que l'épouse du général le surprit et voyant alors en lui, ce jeune homme qu'il a toujours caché d'être. Elle se tait et n'en parlera sans doute jamais de ce qu'elle a vu ce jour-là, mais voyant dans quoi il s'aventurait, elle s'était jurée de toujours veiller sur lui, même si pour cela, il fallait le suivre durant ses nombreuses sorties. Chose qu'elle fit, à sa grande surprise.

La jeune femme et Hunter deviennent rapidement complices et cette dernière rajoute aux nombreuses leçons du jeune homme, la magie. Secrètement, elle lui apprend, lui inculque les bases, tout en veillant à garder le secret, car si le général venait à l'apprendre... Bien plus intéressé par les leçons portant sur la magie que sur la stratégie, Hunter apprend, comprend et s'acharne.

Mais comme dans toutes les histoires...Il y a toujours une péripétie qui vient changer le cours des choses. On ne sait pas d'où elle vient. On ne sait pas ce qu'elle vient faire ici, maintenant.. Mais on sait seulement qu'elle a changé bien des vies déjà toutes tracées.

Tracée. Oui, c'était la vie d'Hunter. À son vingtième anniversaire, on lui fit la surprise de lui annoncer ses propres fiançailles, avec une femme dont il ne connaissait même pas le nom. Furieux d'avoir été pris de cours et de voir ainsi sa vie décider à sa place, le jeune homme quitte la salle ne manquant pas de montrer son mécontentement devant toute la bourgeoisie du pays, mettant sa famille dans une position très inconfortable vis-à-vis des autres.

Il réapparaît alors deux jours plus tard, débraillé et blessé, comme s'il venait de passer les deux derniers jours à se battre, tel un ivrogne des bas-fonds. Il réapparaît et décide alors de prendre sa vie en main, crachant à ce "père" ce qu'il avait sur le cœur. Lui crachant toute la vérité sur lui, ses envies et ses rêves, ses jeux, ses espoirs... Crachant cette fureur envers cet homme qui venait de le marier contre son gré, sans rien lui demander. La dispute éclate, comme un volcan, déversant sa colère, séparant les deux hommes autrefois unis par le lien de la famille. La dispute éclate en combat qu'Hunter perdra et c'est alors qu'il se retrouve renier de cette famille qu'il avait autrefois chérie.

Partit de rien, il y retourne... Redevenant cet orphelin qu'il avait été mais il n'en reste pas là et compte bien faire quelque chose de sa vie. La prendre en main par tous les moyens. Forgé par l'expérience difficile et la vie, il se reconvertit en bandit de second ordre et c'est en essayant, de détrousser Misto, qu'il fit sa rencontre. Le hasard fait-il bien les choses ou est-ce là encore une apparition de sa chance légendaire ? Il fallut pas moins de quelques minutes à peine à la jeune femme pour remettre Hunter sur les rails et lui faire baisser les armes.

Battu par son père, battu par cette fille, il décide finalement de la suivre et d'intégrer sa guilde, car Hunter, il était curieux de savoir qui elle était au fond. Il était intrigué et surtout stupéfait de voir une si jeune fille, le battre sans effort.

Malheureusement, la guilde d'Eagle's Claw vient à disparaître également, certain s'éparpillent à travers le Royaume de Fiore, voir le Continent, mais lui, il reste...Avec quelques-uns. Il reste et il veille sur les aigles en attendant le retour de Misto. Il leur tend la main qu'elle lui a autrefois tendue en attendant le jour où elle reviendra. Parce qu'il lui devait bien ça.

Pendant 6 ans, Hunter, il a été celui qui veille sur tout le monde et ce..Bien malgré lui.

C'était censé être une journée comme les autres. C'était censé être une journée normale pour toi, pas plus particulière que cela. Pas plus dramatique que cela. Pas plus surprenante que cela. Pourtant ce le fut. Tu l'entends parler au loin, mais tu ne l'écoutes pas. Ce fut la journée où ta vie fut gâchée.

***

Une voix. Un soupir. Un soupir. Tu la vois, mais tu ne la regardes pas. Tu la vois, mais tu ne la regardes pas. Elle te parle, tu le sais, tu essayes de décrypter son message sur ses lèvres pulpeuses alors que son regard te fusilles comme quand tu étais gamin.

Elle ouvre les rideaux brusquement comme si sa fureur se déchaîna sur eux. Les pauvres, ils n'ont rien demander et se font déjà agresser de bon matin. Tu souris parce qu'elle t'amuse. Elle t'amuse même beaucoup avec ses petits gestes montrant son mécontentement devant ton attitude. Ses petits sourcils sont au garde-à-vous et toi tu la regardes avec ce petit sourire amusé. On dirait qu'elle tourne en rond dans la grande chambre et ne sait plus sur quoi passer sa colère.

"- Vous allez être en retard si vous ne vous habillez pas de suite ! Et cessez donc de me regarder avec ces yeux, cela ne fonctionnera pas sur moi ! Je vous rappel que c'est quand même moi qui vous débarbouillez le visage quand vous étiez petit!
- Aaaah tu es une mère pour moi Lisa...Une vraie mère.
- C'est Elisabeth pour vous! Ce n'est pas parce que vous prenez de l'âge aujourd'hui qu'il faut se relâcher ! Aller sortez du lit!
- Non!
- Monsieur, je ne plaisante pas. Le général sera furieux si vous arrivez en retard à votre propre fête d'anniversaire.
- Elisabeth puis-je te poser une question ?
- Je vous en prie...Que puis-je pour vous ?
- Quelle heure est-il?
- Il est très exactement dix heures Monsieur...
- Et à quelle heure commence la fête ?
- Eh bien vers dix-sept heures, il me semble...
- Voilà nous sommes d'accord. Elle commence à dix-sept heures et tu viens me hurler dans les oreilles de bon matin. Alors oust!
- Vous avez tout un programme aujourd'hui je vous rappel..
- Je m'en fiche, je dors. Je me lèverais pour la fête et puis je fais bien ce que je veux le jour de mon anniversaire quand même!"

Furieuse, elle te lance un coussin à la figure et tu ne te donnes même pas la peine de l'esquiver, tu te laisses emporter par le mouvement pour te recoucher et rire des manies de cette vieille femme.

Malgré tout, tu avais raison, tu avais encore du temps pour toi aujourd'hui avant de participer aux festivités et tu comptais bien l'utiliser comme bon te semble. Même si tu devais chasser cette bonne vieille Elisabeth de la chambre qui est la tienne. Pourtant, après son départ, tu ne réussis guère à retrouver le sommeil et tu restas tout simplement allongé, bras croisés derrière la tête, à réfléchir à un peu tout et à un peu rien.

Finalement après plusieurs minutes de réflexion vide de sens, tu te levas. T'étais plus un homme d'action qu'un homme à réflexion. Tu te levas, pris un bain et t'habillas avant de sortir sous les mille et une questions d'Elisabeth, curieuse de savoir où est-ce que tu te rendais encore.

"- Tu vieillis peut-être mais tu ne changes pas"

Une voix dans ton dos. Un son doux et mélodieux et tu reconnaissais la voix de la femme qui t'a tant appris.Finalement après plusieurs minutes de réflexion vide de sens, tu te levas.

"- Joyeux Anniversaire Hunter!
- Merci mère ! Vous êtes particulièrement ravissante aujourd'hui.
- Eh bien je me devais de faire un effort pour ce jour particulier non ? Je peux savoir où est-ce que tu vas encore ? Ne me dis pas que tu vas t'adonner à ce genre de jeu une nouvelle fois ?!
- Ne vous en faites pas, je vais simplement faire un tour en ville, je serais de retour pour la fête promis !
- Ne soit pas en retard, ton père a horreur de ça. Nous te réservons tout de même le plus beau des cadeaux !"

Une bise sur la joue et te voilà dehors, marchant et sautillant comme un gamin. Aujourd'hui plus qu'un autre jour, tu avais l'impression de voir la ville et les gens sous un autre angle, comme si tout avait changé durant la nuit. Comme si tu redécouvrais tout une seconde fois.

Comme à ton arrivée ici.

Au début, tu t'étais posé toutes sorte de questions, mais petit à petit, tu avais appris et compris comment fonctionner ce monde un peu étrange.Non, c'était grâce à ton humour, ton impatience et ta façon d'être tout simplement. Non, c'était grâce à ton humour, ton impatience et ta façon d'être tout simplement.

Tu avais quelques amis par ci par là, mais ce n'était pas grâce aux leçons rébarbatives du général que tu te les étaient faits. Le reste de la journée passa vite. On te salua dans la rue, te souhaitant bon anniversaire comme s'il s'agissait de celui d'un prince et quelque part t'en fus ravi. T'étais heureux que toutes ces personnes se souviennent aujourd'hui....Un petit tour par ci, un petit tour par là.

C'est alors que tu songeas, assis sur le bord d'une fontaine, au cadeau que te réservais tes parents. Ta mère avait affichée ce même sourire qui la rendait si superbe, mais si cachottière que tu ne pus t'empêcher de te demander ce qui pouvait bien t'attendre aujourd'hui.

Il ne te tardait de le découvrir.

L'heure passa. Tu devais retourner en vitesse au manoir si tu ne voulais pas être en retard à ta propre fête d'anniversaire, ce qui serait un comble quand même.

En arrivant, tu te fis disputer par Elisabeth qui limite te déshabilla elle-même pour te faire enfiler un de ces costumes élégants que tu trouvais quelque peu ridicule et serrer. On aurait dit un pingouin sur une banquise glacée.

"- Vous êtes....Merveilleux !!!
- Je ne ressemble à rien dans cette tenue...Suis-je obligé?
- Voyons Monsieur! Il y aura là tout le beau monde que votre père a invité, vous devez vous montrer présentable ! Tout de même...
- Présentable d'accord mais j'ai plus l'air d'un pingouin que...de moi-même.
- Mais non, non vous êtes très bien. Aller filer donc! Les invités sont déjà là!"

La furie de ce matin était redevenue cette adorable petite vieille que tu aimais tant et elle semblait toute aussi impatiente que toi.

Tu arrivas dans le hall, descendant les escaliers sous les acclamations et salutations des premiers invités. Hauts dignitaires, membres importants de l'armée...Il y avait là tout le gratin effectivement et tu ne savais plus à combien de poignées de main et de politesse échangées, tu étais. Tu en perdu le fil et avais l'impression de te noyer dans ce flux de personne ne cessant d'arriver les uns après les autres.

Soudain, on attira l'attention et ton père s'avança, un verre à la main. Il se rappela alors les premiers moments de votre rencontre, l'orphelinat, le petit garçon que tu étais et si cela amuser l'assemblée d'avoir quelques détails gênants sur toi, tu en fus plus que gêné, mais malgré ça, tu rigoles et fais l'impasse, car tu vois dans le vieux général, le père que tu n'as jamais eu.

Il se rappela alors les premiers moments de votre rencontre, l'orphelinat, le petit garçon que tu étais et si cela amuser l'assemblée d'avoir quelques détails gênants sur toi, tu en fus plus que gêné, mais malgré ça, tu rigoles et fais l'impasse, car tu vois dans le vieux général, le père que tu n'as jamais eu. Il continua sur sa lancée en disant que tu étais devenu un homme, qu'il était temps pour toi d'accomplir de grandes choses et de prendre ton envol et quelque part à cet instant, tu perdis ton sourire pour avoir ce regard interrogateur car la suite des événements semblait floue.

Il invita sur scène une jeune fille, approximativement ton âge ou plus jeune que toi et la présenta à tous, et même à toi, comme étant ta fiancée. On venait de te marier, à cet instant très précis avec une étrangère. On venait de te condamner, toi, à vivre aux fers avec cette femme que tu ne connaissais pas. Tu ne savais pas quel était son nom, ses origines et tu te foutais bien de savoir de quelle famille elle pouvait venir.

Tout n'était que complot.

Toi qui semblais impatient, fus soudainement pris d'un malaise, comme une dague que l'on t'enfonça dans le cœur. Tu eus des sueurs froides et on te regarda étrangement comme si tu allais tomber là, devant tout le monde. Mais tu ne tombas pas...Tu serras ta poitrine, ton poing et soudain, tout ne fut que rage et colère.

"- DE QUEL DROIT OSEZ VOUS ME FAIRE CA?! DE QUEL DROIT ME CONDAMNEZ VOUS AU MARIAGE AVEC....AVEC CETTE ETRANGERE?!!
- Hunter un peu de tenue! cria ton père
- Un peu de tenue? DE TENUE?! Je refuse ce mariage grotesque et ridicule tout cela pour satisfaire vos aspirations! Ne pensez-vous pas qu'il aurait été préférable de m'en informer avant?!
- Voyons...Qu'est-ce que tu nous chantes là ? C'était une surprise.
- Si je dois me marier, cela sera avec une personne de mon choix et non une parfaite inconnue sortie de nulle part, fille de je ne sais quel bouffon aristocrate!"

Tu exprimas ta colère et ta fureur en envoyant valser le banquet puis détourna les talons en voyant les regards surprit et choqués des invités et de ta soit disant famille. Pour toi, cette mise en scène grotesque n'était qu'une farce débile et il était hors de question que l'on t'enchaîne pour le reste de ta vie.

Détournant les talons, tu fis volte-face et te dirigeas vers la porte.

"- HUNTER REVIENT ICI!"

Détournant les talons, tu fis volte-face et te dirigeas vers la porte. Les larmes aux yeux, tu partis furieux. Jamais tu n'aurais pensé que cette journée qui était censée être la meilleure de ta vie...Devienne la pire.Un serveur se trouvant sur ton chemin appris à voler le temps de quelques secondes et la porte claqua sur ton départ. Jamais tu n'aurais pensé que ta famille... Puisse ainsi te trahir. Puisse ainsi te trahir.

Phantom, vois-tu, c'est pas une magie normale. C'est toujours déroutant pour toi d'affronter un mec au travers duquel tu ne fais que passer et repasser. Et que dire de ces objets aussi ? Quand il les tient, tout devient brusquement intangible pour passer outre ce qui le gêne avant de redevenir solide pour mieux te frapper en pleine poire.

C'est ça Phantom, l'art de faire passer les choses physiques d'un monde à l'autre, ne laissant plus que la vision de ce qui était présent tantôt.