Morts ou Vifs [Jellal] Sujet: Morts ou Vifs [Jellal] Mer 9 Juil - 20:31
Uriel Rudraksha VIDEOMORTS OU VIFS
« DANS LES OMBRES, LA NUIT, QUI PEUT DIRE A QUOI TU RESSEMBLES ? TU N'ES QU'UNE SILHOUETTE PARMI D'AUTRES, QU'ANIMENT L'IMAGINATION, TES PEURS ET MES FANTASMES. »
« L 'agitation nocturne s'attise à mesure que la nuit s'avance sur le monde, tentant d'étouffer la vie et la frénésie infernale qui agite Hosenka dans une torpeur lancinante. Les cris et les éclats se fondent dans cette cacophonie permanente qui se répand dans les rues comme un égout déversant ses miasmes interdites. Partout les échoppes, tripots, saunas et restaurants. Le luxe côtoie la misère avec l'indécence froide du tintement de l'argent. Ici, les prestigieux thermes qui font la renommée de la ville et, trois pâtés de maisons derrière, ce dédale de ruelles criardes que les touristes ne visitent jamais, qui font le bonheur de l'arrière garde mafieuse et toute cette population d'humains qui ont vécu dans et sur la misère, la leur ou celle des autres. Un carrefour des intérêts undergrounds et un terrain régi par les lois subtiles de la neutralité propice aux affaires. Je m'aventure dans ces veines pleines de caillots qu'Hosenka charrie, l’œil attentif, glissant sur l'agitation comme une sentinelle farouche. Il suffit de faire un peu attention pour voir ces signes et gestes qui ne trompent pas : ici et là, une arme dissimulée, le reflet fugace mais éclatant de l'acier et une certaine tension dans les mouvements, comme une garde perpétuelle de l'esprit, prêts à réagir au moindre signe de la rupture de la fausse apparence de détente tranquille qui règne ici. L'argent, l'alcool et les drogues, le tout entre les mains d'humains qui ne cherchent que l'ivresse des sens et l'adrénaline perverse. Et partout ces femmes qui me regardent, avec cet éclat d'intérêt désabusé qui luit au fond des yeux. Vendre son corps et parfois sa chair, si cela rapporte, alors le mot dignité n'a pas lieu d'être. Je continue de me frayer ce chemin hasardeux entre les paris et les jeux, les odeurs de friture et ces guetteurs aux coins de rue. Hosenka, la ville qui ne dort jamais, plus calme le jour que le soir. Je sens sur ma peau le frisson familier de l'instinct qui pressent le danger. La ruelle du hérisson. C'est ici, l'adresse qui m'a été indiquée. Le pavé de pierres grises défile sous mes pas tandis que je cherche cette enseigne au nom trompeur : le porcelet de laine. C'est un petit salon de thé avec deux tables dehors. Je jette un regard sceptique à la vitrine étroite qui affiche son contenu : de la vaisselle et des bibelots, tasses et autres soucoupes faits de porcelaine. Inattendu de trouver ce genre de produit ici, presque trop propret et normal, et ça ressemble typiquement au genre d'endroit où on peut faire des affaires en tout tranquillité. J'entre, un sac à dos sur l'épaule et deux sabres à la hanche, la clochette de la porte sonne. Aussitôt, je suis assailli par l'odeur entêtante de jasmin qui règne sur les lieux et le calme relatif qui isole de l’extérieur. Mais je ne suis pas venu ici pour tremper des biscuits et siroter des feuilles, non. Je cherche des lacrymas de foudre. Le genre d'artefacts explosifs et illégaux de catégorie deux. J'en ai déjà de feu, mais celles-ci ont la fâcheuse tendance de provoquer des incendies. On m'a dit que cet endroit servait du thé, mais aussi de plaque tournante d'information sur tout ce qui touchait à la magie, et que pour se procurer ce genre d'objets, c'était l'idéal. Tant qu'on y mettait le prix derrière, évidemment. la tenancière, une femme asiatique à l'âge incertain, m'accueille avec un sourire neutre derrière son petit comptoir, qu sépare l'entrée des petites loges où on peut s'installer pour prendre le thé. Je vois son regard qui s'attarde une fraction de seconde sur les armes à mon côté : un katana et un autre sabre mais enroulé dans du tissu, celui là, et même si je n'ai pas l'air hostile, je n'en suis que doublement suspect. Je la salue et lui tend un petit papier sur le bois d'acajou ciré où est écrit ce que je cherche. Autant éviter les oreilles indiscrètes. Elle me regarde une seconde fois, comme avec un intérêt nouveau, puis me fait signe de patienter ici le temps d'aller chercher son supérieur. Elle disparaît derrière un petit paravent et je m'accoude sur le bois du comptoir, prenant mon mal en patience. Je dévisage un peu ce qui s'offre à moi. Pas grand chose à vrai dire, le salon de thé est arrangé de telle sorte à ce que la salle soit relativement isolée de l'entrée et chacune des petites alcôves est relativement protégée des autres par des cloisons de papier sur lesquelles sont peintes de grandes fresques au style asiatique. C'est plutôt joli. Sûrement plein de corruption également. On n'entend que des chuchotement de là où je suis, mais à la réflexion, je préfère ne pas savoir ce qui se dit, autant éviter les emmerdes. »
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Sam 12 Juil - 19:14
Jellal Fernandes Jellal et Uriel « The link of devil!»
VIDEO Hosenka, ville dont on se souvient plus de la nuitée que de la journée. Ville où l'obscurité à une main sur toute la ville, en effet quelle ville serait moins bien placée que celle-ci que la ville de la nuit. Nuit était souvent synonyme de ténèbres et les ténèbres amenaient souvent le mal dans son sillon. Par cette propre description, vous aurez compris que Hosenka est une ville où règne des choses horrifiques comme des meurtres, des viols, la mafia. Une ville où Crime Sorcerer aimait enquêter, car elle était pour ainsi dire une plate-forme tournante pour toutes les informations qu'ils avaient besoin. Il suffisait simplement de savoir à qui parler. Le seul mot à se souvenir quand on se rendait dans cet endroit, c'est qu'il ne fallait pas faire confiance. Jamais, quoiqu'il advient, la confiance ne pouvait même pas s'envisager. C'était simple, un deal dans ce lieu, c'est comme si vous faisiez un pacte avec le Diable lui-même autant s'abstenir, si l'on tient un minimum à son âme. Je savais bien ce que je faisais dans ce lieu. Mon âme, je l'avais perdu depuis longtemps, j'avais même perdu le droit d'en posséder une. Je me définissais dorénavant comme un simple véhicule remplit d'une mission, l'instrument de l'expiation. Si, Dieu existait réellement, j'irais lui demander directement comment pouvoir racheter ma vie auprès des gens que j'ai fait souffrir. Malheureusement, ce n'était pas envisageable, car cette existence n'était pas réelle, enfin tant que je ne l'avais pas vu de mes propres yeux pour moi, il n'existait pas. Il était simplement une croyance pour les hommes afin de trouver un certain équilibre. Quelle que soit la religion, elle avait cet effet de sérénité sur la personne, mais elle n'était rien d'autre qu'un prétexte pour vivre. Une bouée de sauvetage pour des personnes trop faibles pour survivre. Qui étais-je au final pour juger les gens ? Personne, je n'étais personne, car au final, j'étais aussi faible qu'eux. Je me berçais d'illusion en pensant que le fait de combattre le mal pourrait racheter ma cause, je savais que j'étais une cause perdue qui ne pourrait jamais récupérer son âme, mais j'étais prêt à faire le bien simplement pour trouver un but au fait que je puisse être encore en vie. Mon existence, en ce moment, elle était simple, j'étais là en train d'attendre une personne pour récupérer des informations sur une guilde qui devait être arrêtée, mais je ne pouvais guère envoyer mes membres sans des informations solides et un dossier béton. Je ne voulais pas amener du danger sur les personnes que j'avais entraîné dans mon périple d'expiation. Je m'étais rendu à l'emplacement de rencontre que j'avais d'habitude avec mon informateur. Je l'attendais comme la plupart du temps, nous avions décidé de se rejoindre dans la nuit sur le toit d'un immeuble. Un endroit à l'abri de la mafia, car si cet organisme de mages illégaux et d'humains malveillant avait selon eux un droit sur le sol, l'air n'était pas à leur portée. J'attendais, les jambes pendantes dans sur le rebord du toit. La douce brise de la nuit frottait délicatement mon visage, elle venait et repartait comme une douce caresse d'une amante amoureuse. Je contemplais cette ville illuminée par des éclairages pour masquer la noirceur de ses habitants. Cette ville était tellement un paradoxe, elle essayait de montrer un visage attractif et magnifique alors qu'elle n'était que mensonge et férocité. Je ressemblais un peu à cette ville, j'avais été ténèbres pendant tellement de temps que je me demandais parfois, si je pouvais être devenu la lumière que j'essayais de transparaître. J'étais, simplement comme cette ville un amalgame de la lumière et des ténèbres pour former une entité en question ma propre personne, ma propre existence. Au fur et à mesure de mes pensées mon genou remontait lentement vers ma tête jusqu'à qu'il atteigne la position adéquate pour que je puisse poser ma tête sur celui-ci. L'air pensif, je regardais l'horizon. Je me voyais, me projeter vers le nord, je me voyais marcher vers mes amis, je me voyais différemment. Je me voyais comme une personne différente, je me voyais comme une personne qui avait eu la chance de devenir un mage de Fairy Tail. Aurais-je été différent, si j'avais pu devenir un membre de cette guilde ? Aurais-je pu simplement être heureux ? Soudain, un bruit. Un bruit de pas qui effleurer délicatement le sable derrière moi qui jonchait le sol du toit. Je me retournais un peu blaser, car j'avais oublié que l'homme devait me retrouver ici. Cependant, ma tête tournait simplement au moment où un homme essayait de me toucher le visage. J'eus à peine le temps d'esquiver, cependant, il avait réussi à me frôler la joue. J'avais ressentit cette légère décharge d'électricité au niveau de la couche supérieure de l'épiderme de ma joue. Je ne comprenais pas tellement cette situation, mais je n'avais pas le temps de réfléchir, car en esquivant, j'avais entamé une magnifique chute de l'immeuble. Vu la distance, j'allais ressembler à une crêpe si je touchais le sol sans freiner ma chute. J'actionnais légèrement ma magie, en me servant de la télékinésie, je me fis ralentir lentement. Mes pieds touchèrent délicatement le sol, la pointe d'abord, puis le talon se posait en dégageant un léger filet de poussières sous mes chaussures. Sans vraiment réfléchir, j'enfilais ma capuche et commençais une danse spectrale dans la foule. L'homme m'avait suivi, il semblait être à ma recherche et il devait être un mage, je ne pouvais pas me permettre de me faire repérer dans la ville. Je me devais de sortir de la ville pour le vaincre. Alors que je dansais entre les gens, essayant le plus possible de ne pas rentrer dans quelqu'un. Cette délicate esquive entre les gens ressemblait à une danseuse qui s'amusait à esquiver les gens par des pirouettes et des figures que personne ne pensait voir. Il possédait une certaine grâce, il était devenu un fantôme, il n'était plus personne ne faisait gaffe à lui. Cependant, pris dans cette frénésie de fuir et esquivant un jeune enfant qu'il n'avait pas vu. Il rentrait dans une personne, sa joue rencontrait celle de l'autre, la décharge précédemment observée se refit. J'avais cette drôle de sensation qui me picotait légèrement la joue. Je ne comprenais toujours pas, est-ce que cet être à ma poursuite m'avait fais quelque chose ? Soudain, je regardais l'homme parterre et m'excusais d'un geste de la tête avant de reprendre ma fuite, mais quelque chose n'allait pas. Ma tête tournoyait légèrement, une immense céphalée me prit à la tête. J'entendais soudain deux voix dans celle-ci. Cela ressemblait à ma télépathie, mais je n'aurais pas du pouvoir l'activer sans mon consentement. Je ressentais les pensées d'une personne, mais je ne savais pas qui elle était. Je ne pouvais pas me permettre de m'arrêter. Je devais simplement savoir s'il m'entendait aussi. Je lui adressais un message télépathique : « Si, tu m'entends qui que tu soit. Manifestes-toi. ». La seule chose que je savais, c'est qu'il n'était pas cet ennemi qui me pourchassait, mais qui était-il ? S'il voulait ma mort, ce n'était pas avec son tour de passe-passe qu'il arriverait à me tuer. Bien au contraire, j'étais habitué à ce pouvoir. Je voulais simplement savoir à qui je semblais lier. lumos maxima
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Mar 15 Juil - 3:57
Uriel Rudraksha VIDEOLE BRUIT DU SILENCE
« DANS LES OMBRES, LA NUIT, QUI PEUT DIRE A QUOI TU RESSEMBLES ? TU N'ES QU'UNE SILHOUETTE PARMI D'AUTRES, QU'ANIMENT L'IMAGINATION, TES PEURS ET MES FANTASMES. »
« U n type ne met pas bien longtemps avant de s'en venir depuis ce qui semble être une arrière salle. Il me dévisage de la tête aux pieds, comme pour jauger l'entourloupe et flairer le niveau de danger que je peux dégager. Il porte une tenue traditionnelle, mais les tatouages à ses bras ne trompent pas. Je doute que ce soit des feuilles de menthe qu'il propose, lui, à ses clients. Il me fait signe de le suivre, après un instant de suspense pendant lequel je ne me démonte pas. L'intimidation est une sorte de franchise, et j'aime ça. Je discute rapidement avec lui pour négocier sur le prix. Je reste sur mes gardes, au cas où, rien ne m'indique qu'il n'essaie pas de m'assommer - ou pire - pour me dépouiller du liquide que j'ai sur moi. Il me montre la marchandise, cinq lacrymas de la taille d'une petite boule en verre translucide de cinq centimètres de diamètre approximativement, chacun enfilé dans une gaine en caoutchouc molle afin d'éviter les chocs dangereux. À l'intérieur, les éclats fugaces d'étincelles qui crépitent, ici et là. Je paie cash, et me voilà en possession d'armes illégales. Je prends bien soin de les dissimuler avant de quitter les lieux, les insérant dans la couture du petit renard en peluche offert par Sybilia, que j'ai habilement découpé pour que ça ne se remarque pas trop. Au chaud à l'intérieur, elles seront protégées et ça leur évitera de m'exploser à la figure. Je les range dans mon sac à dos. Je sors, sans un mot, quittant l'ambiance feutrée et entêtante des vapeurs de jasmin pour rejoindre l'univers bruyant et sournois de ces rues qui sont le terrain de luttes de pouvoir, pour l'argent et le contrôle, les intérêts et les sentiments les plus vils. Je marche dans les allées principales, inutiles de prendre un risque inutile. Il n'y a pas que des gangsters qui travaillent, ici, mais aussi leurs familles qui y vivent, et ces enfants qui jouent, accompagnés de chiens la plupart du temps, au devant du perron de leurs maisons. Et puis un mouvement vif dans la périphérie de ma vision, quelques exclamations qui sonnent comme un avertissement. Je me retourne, et la seule chose que j'ai le temps de faire c'est de voir ce visage m'arriver en plein sur la figure pour s'écraser sans ménagement sur moi. Le choc est brutal, soudain, et me coupe le souffle avec autant d'efficacité qu'un poing dans le bide. Le temps que je comprenne ce qu'il se passe, je tombe en arrière et une espèce de pensée distante profite de la fugacité du moment pour me faire peur : les lacrymas.
Je tombe à moitié sur le côté, heurtant la pierre froide avec rudesse. Une montée subite d'adrénaline inonde mes veines et me fait prendre une inspiration subite. Le cœur battant, rien n'explose et je remercie les cieux. La douleur, diffuse, picote ma peau à l'endroit de l'impact comme un petit crachoti électrique. C'est à peine si j'ai eu le temps d'apercevoir mon assaillant et, en tout cas, ce que je ne vois pas c'est cette marque qui est apparue sur ma joue comme le symbole de ma mort prochaine. J'ai mal dans le bras, et même si la douleur va passer, c'est désagréable. Je pousse un juron et commence à me redresser quand, soudain, j'entends quelque chose dans ma tête.« Si tu m'entends qui que tu sois. Manifestes-toi. » Un instant, j'ai un doute. Est-ce que c'est une hallucination auditive ? Confus, ce n'est pas une voix que je reconnais, et ma seule réaction est une espèce de Hein ?
désorienté. Mais très vite, un brouhaha inhabituel envahit mon crâne qui semble d'un coup se remplir de pensées que je ne contrôle pas. De pensées qui ne sont pas les miennes.
Et ça enserre mon esprit dans une espèce d'étau, comme un violent mal de crâne pendant plusieurs secondes. Ce que je comprends très vite, par contre, c'est la figure furtive et dissimulée derrière cette cape et ce masque qui fonce droit sur moi à la suite du premier coureur. Et il n'a clairement pas l'air de vouloir s'arrêter. Je me redresse complètement, fait un pas sur le côté, il est presque sur moi quand je me rends compte de la chose. Sa trajectoire a déviée.
C'est moi qu'il vise, et si l'incertitude du danger de la situation fait battre mon cœur à toute vitesse, je ne pense à rien d'autre que cet instant précis où je perçois l'éclat d'une lame briller dans le bouffant du vêtement. Dans un réflexe pur, je porte ma main à mon sabre, juste à temps pour éviter de me faire embrocher, mais pas suffisamment pour empêcher la lame de mordre ma chair. Je grogne violemment tandis que je sens le fil d'acier tracer un sillon dans la chair de mon flanc, rouge du sang de la guerre. Un peu plus, et c'était le poumon qu'il me perforait. La douleur envahit mon esprit avec cette façon d'emporter tout le reste avec. Je souffle, c'est superficiel et supportable, mais je saigne quand même, et hors de question de me laisser embrocher ici. Mon corps tout entier est traversé par la frayeur que je viens de me faire, mais tout n'est pas terminé. J'esquive un nouveau coup, mais déjà je pars en arrière, lui lançant la première chose qui passe à ma portée : le melon d'un étal à la figure, énonçant à voix haute comme en pensée la même chose à l'unisson, tandis que je sens au fond de ma tête cet intérêt étranger qui n'est pas le mien et que pourtant je partage. A demi cela dit, car je n'ai pas trop la tête à ça pour le moment. _ C'est quoi ce bordel ?! » « C'est quoi ce bordel ?! » Mais pas le temps de réfléchir. Le sang pulse à mes veines, l'adrénaline accélère mes réflexes, mes pupilles s’étrécissent. Soudain, mon esprit bascule et se voit inondé de cette espèce de chaleur spirituelle, pleine de grâce et de lumière, une force à la mentalité puissante qui explose conte les parois de mon crâne, fragment d'une psyché étrangère, qui prend possession de mon corps avec sa volonté propre. La conscience supérieure d'un esprit céleste. Elle rugit en pensée en même temps que moi tandis que j'impulse un mouvement de saut dans mes jambes pour me mettre hors de portée, plusieurs mètres plus loin. Mes os craquent et se déforment, c'est comme de tirer dessus pour les façonner avec des outils. Plus souple, plus rapide, plus agile. Plus violent.
Dans mon cœur, je sens la prédation me transformer pour affûter mes sens et, surtout, l'instinct
. Ce carnage sous-jacent qui n'attend que l'explosion du mouvement pour chasser sa proie. Et pour le moment cet instinct m'intime de fuir sans demander mon reste. Je saute au milieu de la foule, rebondit sur une épaule, un poteau, la rambarde d'un balcon. Je n'ai pas le temps de réfléchir, c'est du coup par coup, des réactions purement primaires. Je n'ai pas plus de deux secondes d'avance de prévision sur ce que je vais faire, pas le luxe d'en avoir plus.
J'esquive deux dagues de lancer et, étrangement, je trouve mon adversaire bien trop bon pour être normal. Sa cadence accélère et il arrive à me suivre, malgré pourtant l'avantage acrobatique. Est-ce qu'il utilise de la magie ? Je décide de changer de stratégie. Je dois d'abord comprendre ce qu'il se passe. Dans notre sillage, c'est la panique qui se sème et les gens s'affolent pour éviter cette tuerie. Je prends la première ruelle étroite et sombre qui vient et, là, une poubelle. Je saute par dessus mais n’atterrit jamais sur le sol. A la place, je resurgis d'une ombre un peu plus loin, dans une rue perpendiculaire, derrière une caisse que je défonce. Je n'ai aucune idée d'où je suis par rapport à mon point de disparition. Ma respiration est saccadée, je halète, et si mes yeux percent le noir de la nuit, c'est surtout mon nez qui sent l'odeur de fer rouge qui coule, chaud, petit à petit le long de mon flanc. L'esprit complètement retourné, il me faut quelque secondes pour me ressaisir, entre confusion, peur, haine et adrénaline. Le premier qui serait passé à cet instant, je me serai jeté dessus par réflexe. La force divine me quitte, libère mon esprit, ma chair se détend et mes yeux redeviennent aveugles à la nuit. Je suis là, de nouveau seul
, et carrément plein de hargne. C'est quoi ce foutu bordel.
Mais pas de doutes, il y a bien quelqu'un
de plus entre mes neurones, j'ai trop l'habitude de la communication mentale pour m'y tromper, même s'il semblerait que l'incarnation que je viens de réaliser à brouillé un moment la chose sous l'effet de la surprise.« Qui est là ?! » Quelque chose en moi fait tilt et je me demande si ça n'a pas un rapport avec le type qui m'est rentré dedans. Mais je ne comprends pas, comment ? Je reste à reprendre mon souffle, caché au fond de cette ruelle entre deux caisses, mais je me sens en danger. Pas tant physiquement, mais psychiquement.
C'est quelque chose d'extrêmement dérangeant et qui me met mal à l'aise, alors j'enchaine pour éviter de penser à quoi que ce soit.« Identifiez-vous tout de suite. » J'essaie de paraître autoritaire, mais la situation ne me permet pas d'être très assuré. Je commence à défaire la bande de tissu qui enroule l'arme de maginium prise à cette espèce de psychopathe dans la forêt, dévoilant son éclat. Même si la blessure n'est que superficielle, il faut que je la panse, se battre comme ça va ne va pas être bon autrement. »
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Mer 23 Juil - 19:09
Jellal Fernandes Jellal et Uriel « The link of devil!»
VIDEO Je continuais ma course, j'espérais que l'homme avec qui j'avais cette étrange connexion télépathique m'avait belest bien suivi. Cependant, soudain ma course fut arrêtée, par une décharge dans le flanc comme si on m'avait délicatement découpé la peau avec une lame d'un scalpel. Je m'arrêtais le souffle couper, je regardais torse, je ne voyais aucune coupure. C'est alors que je vis Meldy dans mon esprit. Cet homme possédait une magie similaire à ma jeune collègue. Je devais faire en sorte de retrouver cet homme, mais je ne savais pas comment faire. Me battre dans les rues étaient quelque chose de dangereux pour un homme recherché. De plus, je me mettrais plus d'un chasseur de primes à mes trousses, mais si cet individu venait à mourir je le serais aussi. Certes, je méritais de mourir, mais j'aimerais accomplir plus de choses avant de rendre mon dernier soupir. J'entendis résonner dans ma tête un jolie, « c'est quoi ce bordel ? ». L'homme avec qui je m'étais retrouvé lier possédait un langage très populaire, c'était bien ma veine. Cela se trouvait, il était sanguin et j'allais devenir complètement maboule avant de pouvoir faire quelque chose. Je ressentais à la fois son incompréhension, sa douleur et sa haine. J'avais ce mélange de sentiment au sein de mon estomac, ce n'était vraiment pas agréable. J'avais plus envie de m'immiscer dans son esprit pour faire en sorte de le rendre inconscient, mais je ne pouvais pas. J'étais perdu, je ne savais pas vraiment quoi faire. L'ancien, moi, aurait foncé dans le tas et massacrer tout ce qu'il trouvait, mais je n'étais plus cette personne. J'étais quelqu'un qui cherchait avant tout à ne plus se faire remarquer. Pourtant, je sentais cette sensation me serrer de plus en plus comme un étau qui m'emprisonnait le cœur, et même l'ensemble de mon corps. J'étais en train de devenir une vierge de fer, enfermé dans un corps qui remplit d'épines me transperçait de plusieurs endroits. La solution était simple retrouver l'homme et faire en sortir qu'il survive coûte que coûte le sort prendrait fin un moment ou un autre. Je me retournais et remettais ma capuche correctement. Je ne devais plus être ce fuyard, je devais avancer et me fondre dans le décor. J'essayais en même temps de me souvenir à quoi ressemblait la personne avec qui je m'étais lié. Je n'arrivais pas à distinguer ses traits correctement, dans ma tête, il était un visage flou, un homme aux traits fins. Un homme, c'était un homme au final, c'était quelque chose qui avait un minimum d'importance. Imaginez-vous lier à une personne qui possédait une anatomie différente de la vôtre. À tiens on a du couper un morceau de sein j'ai mal à un endroit qui n'était pas envisageable. En pensant, à une femme, j'avais cette douce image d'Erza qui me revenait en tête. Cette magnifique femme aux cheveux d'un rouge magnifique, Scarlet était une femme tellement extraordinaire. Soudain, j'avais ce sentiment bizarre qui m'arrivait lorsque je pensais à cette femme, cette sensation de sentir son cœur battre à tous rompt dans ma cage thoracique et qui se propageait même jusqu'à mes tempes. Je sentais mon sang bouillir dans un flot éternel. J'étais différent, dès que je pensais à la reine des fées. Alors que je me faisais réveiller par un appel télépathique. L'homme souhaitait que je décline mon identité, il en avait de bel. Comme si, je pouvais me permettre de donner mon identité de premier abord, puis par langage télépathique, c'était assez peu conventionnel et j'étais malgré tout un homme de principe et je détestais sentir que j'étais schizophrène à en venir à me parler à moi-même. Je lui lançais une vague télépathique pour lui donner mal à la tête, mais celle-ci me permettait surtout de me guider à travers la foule. Je l'avais localisé, il n'était plus très loin de moi. J'entamais à nouveau une chorégraphie dessinant une courbe, évitant chaque habitant de cette ville, je ne pouvais pas me permettre de me lier à une autre personne, car je ne savais pas si son pouvoir était encore actif et vu que Meldy pouvait lier plusieurs personnes facilement, j'avais quand même un sentiment assez mitigé sur cette affaire. Je me dirigeais vers l'homme, l'attrapais par les épaules et l'emmenais dans un coin sombre. Puis, j'enlevais ma capuche, je ressentais de nouveau le vent s'engouffrer dans ma chevelure, cette sensation de frais qui caressait le haut de mon crâne. Je regardais l'homme qui me faisait face, je le jugeais d'un regard. Il n'avait pas l'air d'un cas social, enfin peut-être ses pensées et sa façon de parler. Puis, je le regardais et lui souriais d'un sourire figé et presque trop formel : « - Je suis Jellal Fernandes, je ne te connais ni d'Eve ni d'Adam. Cependant, nous avons la malchance d'être liées par ce mage qui me coursait et au vu de la sensation que j'ai ressentit dans le flanc, il a dû t'attaquer. Je suppose que c'est un chasseur de têtes et que pour comme la plupart, il ne doit pas être seul. Si, nous voulons survivre, c'était simple, nous devrons collaborer. Nos âmes sont liées, nous sommes dans une situation assez délicate. » Puis, je me relevais et regardais autour de nous, pour l'instant personne n'était là. Cependant, je sentais une présence nous épier, une âme noire, mais je n'arrivais pas à savoir où elle était. Puis, je regardais l'homme : « -Notre but, sortir de la ville ! Une fois dehors, nous pourrons combattre pleinement ! » Je ne le laissais pas répondre et attrapais son col et me mis à courir. J'avais raison l'homme nous suivait de toit en toit. Pourquoi n'avait-il pas attaqué ? lumos maxima
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Jeu 24 Juil - 23:35
Uriel Rudraksha VIDEOLA CHALEUR DES CENDRES
« AU FOND DE CES TÉNÈBRES QUI RÔDENT, L'IMPRESSION FUGACE D'UNE LUEUR. EST-CE LA SORTIE, OU JUSTE LA FIN ? »
« J 'attendais, toujours avec une certaine anxiété mal dissimulée, que résonne dans le vide entre mes pensées la présence étrangère afin d'éclaircir la situation. L'idée même que quelqu'un soit à l'intérieur de ma tête m’insupportait au plus haut point. Cela dit, ce ne fut pas la réponse à laquelle je m'attendais qui vint, mais une espèce de résonnement confus qui sembla comme s'emparer de mon esprit pour s'y répandre avec la chaleur d'un feu, aussi soudain qu'inattendu, alors que j'étais en train de panser ma blessure sous ma chemise. Je me stoppais net dans mes mouvements, serrant la mâchoire, les yeux exorbités. La sensation était atroce, on eut dit que j'étais pris dans un étau serrant de plus en plus fort, avec une lenteur indécente pour faire durer le plaisir. L'esprit un peu étourdi, j'essayais de combattre la sensation quand une brusque montée d'adrénaline me tira hors de mes pensées, au moment où l'inconnu de tout à l'heure m'agrippa pour m'entraîner plus à l'écart encore. Il n'avait pas l'air agressif, mais il avait de la chance, un peu plus et je lui aurais sauté dessus si cette soudaine migraine n'avait pas accaparé mon attention. La sensation de flou mental s'était estompée en grande partie et, tandis qu'il m'exposait la situation, j'essayais de faire le clair dans mes propres perceptions. Je l'observe, imprimant dans mes rétines l'image de cet homme à la chevelure aussi inhabituelle que la mienne et avec ces deux marques sur le visage. Une troublante familiarité s'insinue en moi comme une litanie agaçante qui me dit que je connais cet homme mais sans pourtant pouvoir mettre d'explication dessus. Mais l'heure n'est pas à la réflexion. Il expose les faits de but en blanc, avec une froideur méthodique qui en fait presque froid dans le dos. Dans un certain sens, j'ai envie de tout envoyer balader, comme si j'avais besoin de ça en ce moment. D'un autre, ce qu'il venait de dire était alarmant et je ne pouvais pas passer outre. Être la victime collatérale de ce type ne m'enchantait guère, et l'unique réaction contre laquelle je luttais en cet instant précis et qui occupait mes pensées était celle de lui retourner une bonne droite pour être quittes. Il observe les alentours, j'en profite pour reprendre mon souffle et nouer le bandage de fortune que j'ai fait. C'est complètement ridicule, mais au moins ça m'évitera les frottements et de trop tâcher mes affaires de sang. J'ai bien serré, et à chaque respiration, j'ai la sensation mauvaise d'avoir la cage thoracique bloquée si j'inspire trop intensément. Et puis de nouveau cette manie de m'attraper par le col et de courir droit devant. Sortir de la ville ? Mais pourquoi faire ? Je défais son emprise d'un coup de main agacé qui signifie « bas les pattes ». _ C'est bon je peux courir tout seul maman . » Les nerfs à vifs, la douleur diffuse dans le flanc et cette espèce de sensation étrange qui provenait directement de mon camarade d'infortune, c'était particulièrement déroutant, j'avais l'impression violente d'être sous l’influence de l'alcool, de ressentir ces sensations, ces bribes de pensées et ces instincts qui ne sont pas les miens. Ici et là, en courant, je réagissais avec un ou deux gestes erratiques, tandis que par pur réflexe j'essayais d'éviter un obstacle qui n'était pourtant pas sur ma route, mais sur la sienne. _ Pourquoi on sort de la ville, c'est stupide, on sera d'autant plus à découverts qu'en pleine foule. » La remarque était légitime, cependant, ma connaissance d'Hosenka était assez limitée, et ça ça pouvait jouer en notre défaveur d'une façon assez radicale. Évidemment, j'ignorais pourquoi lui voulait sortir des zones urbaines. Et puis un bruit que je reconnaitrais entre tous, familier, le crépitement sauvage et instable d'un lacryma de feu dont on a enclenché la mise à feu. Mais la chose est beaucoup trop proche. Mes pupilles s’étrécissent et, l'espace d'une fraction de seconde, le monde me paraît comme défiler au ralentit. D'une foulée, je propulse mon corps contre le sien et j'écrase mon épaule dans sa chair, et du coup la mienne, pour nous éjecter au travers de la fenêtre d'un des innombrables bordels qui passaient par là. Un instant plus tard, l'explosion emporte tous les repères et ravage la ruelle dans laquelle nous étions, étourdissant de chaleur et de bruit, alors que volent en éclats des esquilles et fracas de bois éclatés, acérés comme des pieux. Les gens hurlent, je tangue sous la confusion. J'ai l'impression de sentir l'odeur du sang et du brûlé, alors que mon audition vient d'en prendre un sacré coup. Je me relève pour me défaire des débris épars, l'instinct violent qui vient de me prendre me dit juste de fuir. Fuir sans chercher à savoir quoi ni se retourner. Il y a de la poussière et de la fumée partout. Mon esprit est comme dans un bourbier, empêtré dans mon propre désordre et celui de ce type louche. Je n'ai pas l'air d'être blessé plus que ça, mais je n'ai pas le temps de reprendre mes esprits. J'aspire l'air comme de l'eau après la soif du désert, et je devine les flammes qui ravagent la rue où nous étions juste un instant auparavant. Bordel. De. Merde. Il faut que je canalise cette violente envie de fuir, il nous faut du temps pour faire tampon, ça devient beaucoup trop sérieux là, mais c'est justement ce qu'on n'a pas. Je grogne à moitié, des flammes dans les yeux. Ça va chier, et pas qu'un peu. J'embarque avec moi le Fernandes, sans lui laisser le choix ni de la protestation ni de la délicatesse, lui signifiant avec une certaine hargne mêlée de cette lueur qui prévoit une bêtise : _ Ah, tu veux qu'on sorte de la ville, hein. On va sortir de la ville alors. » J'ouvre une porte, je grimpe un escalier à la va vite et, là, une chambre vide. Je l'y fais rentrer sans ménagement, le poussant sur le lit. Non, je n'ai pas l'intention de passer une nuit d'amour torride avec lui, mais quelque chose me turlupine et je veux en avoir le cœur net avant de continuer. A moins qu'il n'ait déjà deviné à cause de ce lien qui viole nos intimités. Peu importe. Là dans l'embrasure de la porte, mon corps disparaît dans un embrasement de flammèches et trois flammes plus petites viennent s'écraser autour de moi, à l'endroit où j'étais une fraction de seconde plus tôt. D'elles naissent alors trois copies conformes de moi-même et, l'observant à la va vite, l'une d'entre elle se métamorphose en une copie si ce n'est conforme, du moins convaincante de ce Jellal. Cape, tignasse, taille, gabarit, vêtements... Tout y est. Il se précipite alors avec un de mes clones dans le couloir et je ferme la porte, intimant à mon homologue aux cheveux bleus le silence d'un doigt sur les lèvres. Sciemment, on peut entendre le faux Jellal hurler un « Il faut aller sur le toit ! » et le faux Uriel lui répondre « Ta gueule ! C'est quoi ce bordel ? » dans une précipitation qui s'assure d'être suivis, leurs bruits de pas faisant trembler toute la maison. Espérons que la supercherie tienne le plus longtemps possible, mais pas plus de quelques minutes. Dans mon esprit, c'est étrange, et c'est comme si Jellal était relié aux trois clones à la fois. La sensation déroutante est triplée. Trois points de vue différents, trois sensations de corps différents mais une seule pensée unique, un seul centre des émotions. Je suis partout à la fois, et nulle part en même temps. A demi absent, je me concentre, mon attention focalisée sur le gravissement des marches que les clones empruntent. Peu importe où ils vont, tant que c'est loin d'ici. Au fond de mon esprit, cependant, une zone de non droit se démarque. Comme s'il y avait quelque chose, mais que cette chose n'était pas perméable aux pensées comme moi je le suis pour Jellal. Je ne prends même pas le temps de lui demander s'il est blessé, s'il va bien ou peu importe le reste. Je tranche droit au cœur, actuellement, la bienséance ira se faire foutre. C'est avec un calme paradoxal que je lui demande alors, sans pour autant ouvrir la bouche. « Tu es le terroriste recherché par le Conseil, celui qui a fait tirer l'Etherion sur la terre, n'est-ce pas ? » Une certaine tension semble s'installer. On raconte tout et n'importe quoi sur lui, la moitié à peine doit s'approcher d'un semblant de vérité. Cependant, sa tête me revient en effet, et c'est un genre de terroriste d'un calibre autrement plus dangereux que moi qui se tient là devant moi. J'ignore si je peux lui faire confiance, mais compte pas sur moi pour m'en remettre uniquement à lui, j'ai pas l'intention de mourir ce soir. »
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Jeu 21 Aoû - 5:08
Jellal Fernandes Jellal et Uriel « The link of devil!»
VIDEO L'air commençait à brûler mes poumons, je respirais, j'essayais de garder cette respiration régulière qui était difficile à maintenir lors d'une course à toute allure. Je ne pouvais pas me permettre de perdre haleine, soudain, je ressentis ce désagrément que l'homme que je tenais venait de ressentir. Il venait de faire en sorte que mon bras lâche son col de manière assez brutale. Je ressentais sa confusion, son envie de s'enfuir et d'envoyer tout en l'air, je ressentais chaque parcelle de ses sentiments en plus des miens. C'était tout bonnement horrible, moi qui gérais si bien mes sentiments et émotions d'habitude, je me laissais aller à des vagues que je ne pouvais refouler. Ses pensées fusaient dans tous les sens, puis il avait essayé de comprendre qui j'étais. Son esprit essayait en vain d'assembler des pièces d'un puzzle, je voyais ses souvenirs ceux d'un visage dessiné sur un avis de recherche, il ne semblait pas encore faire le rapport. Je devais profiter pour l'instant qu'il ne comprenne pas qui j'étais, on n'avait pas vraiment le temps pour des explications assez poussées. Puis, soudain, il me demandait pourquoi nous devions quitter la ville, il était pourtant lié à mes pensées, il aurait déjà dû comprendre qu'on ne pouvait pas rester dans cet endroit, car nous risquions de blesser les pauvres innocents présents dans la ville. L'ancien Jellal ne s'en préoccuperait pas, mais je ne pouvais pas permettre qu'on blesse des innocents. Soudain, mes oreilles se mirent à bouger toutes seules comme celle d'un animal à l'affût. Elles avaient détecté un bruit provenant de derrière nous, un bruit d'arme à feu. Un bruit de puissance qui allait nous faire mal, très mal. Alors que mes muscles se tendirent pour se mouvoir et pouvoir nous défendre, l'homme qui m'accompagnait se propulsait sur moi et nous passions à travers une fenêtre avant que je ne puisse dire ouf. Les débris de verre, de bois, de pierre avaient volé avec nous. Le bruit de l'explosion et son souffle nous montraient que la puissance du coup de feu était surpuissante et que heureusement, nous l'avion évité. Je me relevais tanguant et essayant de retrouver mes esprits, mais mon esprit était deux fois plus confus que le normal, car le mien l'était déjà par le souffle de l'impact ainsi que l'impact, mais je ressentais aussi la confusion de l'homme qui m'accompagnait. Je sentais cette odeur bizarre qui mélangeait celle de la sciure de bois, ainsi que celle du sang frais et de le chair brûlé. Soudain, je ressentis une pointe dans mon biceps droit, j'observais celui-ci un éclat de verre s'était logé dans celui-ci. Je ne pouvais pas m'inquiéter d'une simple blessure si superficielle. L'air se fait de plus en plus rare, car la fumée épaisse prend de plus en plus de places. Je toussote fortement pour essayer d'éjecter cet air impur qui allait obstruer mes voies respiratoires, cependant, j'avais également cette folle et irrésistible envie de fuir. Fuir, mais fuir quoi ou fuir où ? Ce sentiment n'était pas de moi, il ne m'appartenait pas. Il était de cet homme, cet homme était un trouillard, je ne pouvais pas comprendre. Il était vrai qu'un homme avisé fuirait comme je le ferais, mais dans notre situation, il fallait prendre son courage à deux mains. Du courage, c'était ce que j'essayais de canaliser lorsque je sentais cette main qui agrippait mon bras. Il était maintenant question pour lui de mener la danse. Soit, il avait l'air d'avoir un plan vu ce que j'arrivais à observer dans son espace psychique. Il voulait se servir de clones, il possédait de la magie. L'homme qui était lié avec moi possédait une magie qui semblait pouvoir nous être utile. Il nous amenait dans une des chambres, le voilà qui me jetait sur le lit et qu'il venait de penser en plus à l'idée de vouloir me faire l'amour. J'étais tombé avec un fou et en plus de ça un maniaque sexuel. Une autre pensée comme ça et je ne me gênerais pas de lui envoyer une vague psychique dans la tête. Puis, il mit son plan en marche, il créait un clone à notre effigie, deux clones venaient de se manifester devant nous. Je ne comprenais pas vraiment comment ça marchait, mais je ressentais que le lien se renforçait, il s'épaississait si vite, si fortement. Il était devenu si puissant, je ressentais maintenant les pensées des trois personnes. Ma tête venait de recevoir une de ces céphalées. Je me tapotais légèrement les tempes histoire d'essayer de pensée à autre chose, puis soudain, je ressentis le cliquetis d'un mécanisme du cerveau de l'homme qui me faisait face. Le puzzle venait de se compléter, l'image était nette et il n'avait même pas besoin de parler. J'avais compris qu'il avait deviné qui j'étais. Puis, il me posait cette série de questions qui me paraissait futile d'entendre, j'étais dans son esprit au final. J'arquais un simple sourcil puis, je répondis d'un ton sec et froid : « - En effet, je suis le criminel numéro 1 de Fiore. J'ai également fait tirer Etherion sur terre, je plaide coupable. Cependant, c'est une partie de ma vie que j'aimerais oublier. » Cette phrase fit revenir en ma mémoire un souvenir que j'aurais préféré ne pas réveiller. Celui de la mort de Simon, je la revoyais si distincte, si précise, comme si elle avait eu lieu hier. Je m'en voulais, si j'étais en quête d'expiation, c'était en quelque sorte pour racheter la vie de mon ami que j'avais prise. Puis, je me souvins trop tard que la personne qui se trouvait devant moi pouvait lire mes pensées, je sentais son regard se poser sur moi. Perplexe et n'aimant pas être observé. Je lui envoyais une vague télépathique de manière à qu'il la sente passée. Qu'il refasse ce coup-là et il finirait avec une cloche à la place de la tête. Soudain, un flash dans ma tête. Une espèce de coupure, les clones venaient de se faire détruire par un mage qui semblait être différent de celui qu'on avait déjà vu précédemment. Il fallait qu'on bouge et très loin, la ville était trop dangereuse, surtout qu'on n'avait pas l'avantage de connaître la ville. Je m'en foutais qu'il ne me fasse pas confiance. Je me levais ouvrit la fenêtre choppait l'homme le mettant sur mon épaule comme on mettait un sac patate sur son épaule. Puis, je me baissais activé ma technique Meteor. La lumière blanche et chaleureuse me recouvrit et dans une propulsion, je sortais du bordel. Puis, nous voilà volant au-dessus de la ville, je comptais trois mages qui nous suivaient. Trois, c'était un bon nombre, ils avaient un membre de plus que nous deux, de plus nous étions liés. Malheureusement pour nous, Meldy n'était pas là. J'accélérais la vitesse pour nous déposer assez rapidement en dehors de notre ville. Nous étions dans un champ de fleur, un magnifique champ de coquelicot d'une rougeur qui dénotaient avec la noirceur de la nuit, le paysage était splendide, mais je ne pouvais pas me résoudre à regarder le terrain, c'était la nature quelque chose que j'appréciais. Je voulais la protéger, j'avançais en dehors de celui-ci lorsque les trois mages débarquèrent. Ils avaient un sourire satisfait sur le visage. Le premier était celui qui avait usé de sa magie pour nous lier, je supposais qu'une magie sur les sens devaient être en sa possession. Puis, à ses côtés le pistomancien. Quant au dernier, c'était le flou total. Alors que nous allions forcément se battre, je ressentais une pensée de l'homme, il était en train de se demander combien je coûtais, franchement, c'était le moment. Certes, je valais mon pesant de jewels, mais il m'était lié et il suffisait que je me suicide pour que lui aussi meurt. Lorsque le premier mage pointait son pistolet vers nous, l'autre pointait ses mains vers nous. Quant au dernier, il dévoilait une marionnette devant lui. Une marionnette d'une jeune femme en tenue d'infirmière avec une énorme seringue. Pourquoi cette marionnette me donnait froid dans le dos. Je ne pouvais pas laisser l'homme avec son pistolet nous tirer dessus. Je formais une boule d'énergie sur ma main, je me précipitais vers lui. Arrivant à quelques mètres de lui, je lançais cette boule à l'aide de ma paume. La technique de la paume céleste, cette boule rentrait en contact avec l'ennemi qui fit comme si la boule était un mur ce qui provoquait la conséquence que l'ennemi fit éjecter sur plusieurs mètres, mais il réussit à se relever et avant qu'il ne puisse se remettre à tirer. Je réutilisais ma technique Meteor pour l'esquiver et ainsi repartir à l'attaque. Je ne savais pas ce que l'homme allait faire, il pourrait bien fuir les chasseurs de primes allaient tous m'attaquer, il n'était là que comme moyen de me blesser... lumos maxima
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Dim 18 Jan - 19:51
Uriel Rudraksha VIDEOLES CHAMPS ÉCARLATES DE SÉLÈNE
« AU FOND DE CES TÉNÈBRES QUI RÔDENT, L'IMPRESSION FUGACE D'UNE LUEUR. EST-CE LA SORTIE, OU JUSTE LA FIN ? »
« J e comprends la réponse bien avant qu'il ne la formule, l'intérêt de cette question n'était pas tant dans ce qu'elle posait mais surtout dans sa façon de répondre. Je n'ai pas la prétention de juger ses actes, encore moins sans ses motivations. Moi même je savais qu'aucune loi humaine n'aurait l'autorité nécessaire pour m'empêcher de faire quoique ce soit si Altiel était en danger. Et il est toujours plus facile d'émettre une sentence quand on n'a jamais eu affaire à ces situations qui détruisent le socle même de votre conscience pour ensuite vous laissez face à la décision d'un choix, qui résonne comme un terrible « Et maintenant ? »
Je ne cherche pas d'excuses à cet homme pour les atrocités qu'on colporte sur lui, mais je ne condamne pas ce que je ne sais pas. Des images et un regret qui ne m'appartiennent pas affluent alors comme de vieux souvenirs et je vois le visage d'un homme. Simon ?
. Et cette espèce de ressentit troublant mêlé d'une ardeur féroce. L'instant d'après, un mal de crâne violent m'envahit et dissipe la chose, et au vu de ce que je comprends, je commence à me demander si ce n'est pas sciemment qu'il a réalisé la chose. Est-ce qu'il m'inflige lui-même cette douleur pour éviter que je ne vois ces choses ? A la réflexion, cette pensée est stupide. C'est probablement ce que moi je ferais. Au-delà, je cours sur le toit avec ma copie de moi-même et celle de mon coéquipier d'infortune. L'instant d'après la sensation disparaît et la mascarade cesse. Leur fin a été tellement rapide que je n'ai même pas eu le temps d'en ressentir la douleur associée. Sous le coup de la surprise, je ne devine que trop tard les intentions de l'homme en face de moi, lorsqu'il m'agrippe comme un vulgaire sac de patates pour me mettre sur son épaule et est sur le point de sauter par la fenêtre. Sérieusement ? Il vient de briser toute la bienséance du monde dans un geste qui n'est pas sans porter un minimum atteinte à ma dignité de mâle, à se faire ainsi porter comme une princesse en détresse. J'allais lui dire que j'étais capable de voler quand la propulsion de sa magie me coupe le souffle, et le choc appuie bien méchamment sur ma blessure au flanc pour rappeler à mon esprit à quel point mon corps est mortel. L'espace d'un instant, je me demande « Comment en est-on arrivé là ? »
Et c'est en m'agrippant au dos de ce Jellal que j'observe, l'adrénaline dans le cœur, les silhouettes furtives qui se lancent à notre poursuite. Je transmets les images à mon coéquipier pour le tenir informer de la situation et je prends mon mal en patience. Certes, je pouvais voler, mais en fait, certainement pas aussi vite que lui. Il nous dépose dans un champ, et même si ç'avait certainement été le mouvement de sortie le plus logique, il n'empêche que je lui fais comprendre que « La prochaine fois, préviens au moins » Très vite, les assassins nous rejoignent et je ne les ai pas attendu pour dégainer d'un geste calme ma lame hors de son fourreau. La lumière de la Lune accroche d'un éclat fugitif le seau familial gravé dans le métal. Je ne sais même pas pourquoi je garde cette épée, j'aurais dû en changer voilà bien longtemps. Instinctivement, à la vue de ces mages, l'image de cet attardé mental qui se faisait appeler la Mort Noire et que j'avais confronté me revint en pensées. C'est avec une aversion non dissimulée que je chasse son souvenir désagréable et que je me concentre sur le combat à venir. Les choses sont simples. Ils sont trois, nous sommes deux. Terrain dégagé, avantage au tireur. La force de la magie de Jellal est clairement supérieure à la mienne et c'est bien pour ça qu'ils ont choisi de le lier à quelqu'un d'autre : pour le tuer à travers cette personne. Il n'est pas besoin d'être très doué en stratégie pour comprendre la suite. Le choix de ma magie va largement conditionner ma survie, et donc celle de Fernandes. Je suis blessé, je ne peux pas me permettre de faire une erreur. Mon coéquipier s'élance, et déjà en moi la pression spirituelle afflue. Les champs rouges sont comme le sang épandu sur la terre et une légère brise nous parcourt. Le ciel au dessus et le chant des nuages m'appelle comme la poussière se disperse dans un souffle, mais j'y résiste. Haut dans le firmament, il suffirait d'une balle pour me tuer. Est-ce que je joue vraiment ma vie ce soir ? Ce gens me combattent, ils ne savent même pas qui je suis. Tout ce qui compte, leur seul objectif, c'est la fin d'une existence, et peu importe si je dois être sacrifié à l'oubli. Quelque part, au fond de cet inconscient dans lequel rôdent ces instincts qui frémissent, quelque part ça me révolte. Mais ce soir, ce ne sera pas le ciel mon arme. Une marionnette déguisée en infirmière et grosse seringue s'avance avec un air de sourire sadique sur le visage. Je suis blasé, encore un psychopathe. J'ignore totalement ce que ce truc va faire, mais je ne me fais pas avoir, viser le maître des marionnettes est la priorité devant sa poupée. Je m'élance moi aussi. Tuer n'est pas ma philosophie, mais mourir non plus. La survie, c'est la survie, et si je dois ce soir en décapiter un pour reprendre mon droit à la vie, il n'y aura pas d'hésitation. « Je m'occupe de semer la zizanie et de ne pas crever, profites-en. » L'instant d'après, mon corps s'évapore dans une flammèche qui se disperse et ce sont au total trois copies de moi-même qui foulent l'herbe folle au pas de course. Toutes sont également blessées mais pas question de céder à la douleur pour le moment. L'une d'entre elle, déjà, dévale la colline à l'opposé du combat. C'est ma roue de secours, ma sauvegarde vitale au cas où le reste tourne mal. Une autre part en direction de la marionnette, la combattre sans conviction. C'est juste une distraction pour la retenir, et je vois déjà pester nos adversaires en face, d'être tombé sur un inconnu mage également. Je décide de m'en prendre alors au type qui a les mains tendues. Pourquoi ? C'est le seul dont je ne peux rien déduire de la magie, et un effet de surprise peut être mortel. Autant faire péter la chose tout de suite. Et ça ne manque pas, déjà, d'un geste s'élancent vers moi des liens de fer pour venir rapidement s'enrouler autour de mes membres et m'immobiliser. Stoppé dans mon élan, il me coupe le souffle. Il sourit, mais pas autant que moi. Un combo qui aurait pu être fatal. L'espace de non droit obscur dans mon esprit grandit et la magie se déverse encore dans mes veines tandis que ma chair s'évapore dans l'éphémère d'une flamme et se disperse. A la place, ce sont trois nouveaux corps qui fusent vers lui comme la promesse d'une mort rapide, épées à la main. De nouveau, les chaines, et de nouveau, l'éclatement des clones pour les faire disparaître comme autant de fragments d'existence qui vont et viennent, se rapprochent malgré tout dans la confusion, avant de parvenir à lui mettre un coup de boule en pleine face. Le clone qui se battait contre la poupée vient de se faire transpercer vulgairement par l'aiguille géante. Je sens la douleur, moins forte certes, mais quand même, se répandre partout dans mes cinq autres corps au moment où j'écrasais mon pied sur la face du mage des liens. Celui-ci en profite pour me déséquilibrer en m'attrapant la jambe et en me faisant tomber à la renverse. C'est le moment que choisit la poupée démoniaque pour balancer en rafale le contenu de son aiguille, des boules d'acide fumantes qui me brûlent les chairs et décomposent la peau. Sur les cinq clones qui sont restés, les quatre encore debout disparaissent dans une souffrance non négligeable, qui fait se tordre de douleur le dernier au sol et celui qui dévale la colline le plus loin possible. Je ne peux rien faire pour l'atténuer. Rien faire pour l'empêcher d'être transmise à Jellal. J'ai lâché la copie de mon épée, qui s'est évaporée elle aussi. La poupée folle se rapproche, mais je ne peux pas me permettre de disparaître avec cet avant dernier clone et lasser Fernandes seul. Le mage des liens entrave mon bras gauche. Je lui enfonce mes doigts dans l’œil et il hurle de douleur, et je suis non sans éprouver une certaine satisfaction. Le marionnettiste et sa poupée sont presque sur moi. La douleur dans le flanc commence à être difficilement supportable pour un combat et le sang coule de sous le bandage. Vous vous êtes déjà battu avec une côte cassée ? Je ricane. Nerveusement. J'ai un moyen très rapide de me débarrasser des deux. Jellal va me tuer.« Ça va faire mal... » Mon bras libre dans mon sac, j'attrape la petite peluche de renard offerte par Sybilia, celle qui contient les cinq lacrymas de foudre et, tenant fermement la chaine de métal, je leur donne l'impulsion magique fatale juste avant que la poupée terrible ne me transperce en deux. Dans la nuit, le ciel se fendit en deux et la foudre frappa, autant de fois que de lacryma, en dégageant des arcs électriques infernaux qui se propagèrent dans les chaînes de métal et au travers des liens de la marionnettes. Pour Jellal, la douleur était atténuée d'un facteur six, mais toujours aussi présente. Mon avant dernier corps se désintégra, et je me retrouvais alors, seul, dans le clone de secours, celui que j'avais envoyé au début le plus loin possible, suffocant à moitié en me tenant le flanc, essayant de contrôler ces spasmes qui agitaient mes membres. Je venais vraiment de faire de la merde... » Spoiler: En gros, vu que c'est un peu confus je pense, y a 5 clones qui se battent et 1 qui se taille (c'est celui-là qui reste à la fin). Et Jellal ressent 1/6 de la douleur mais 1 seul esprit d'uriel ^^. Hésite pas à me demander d changer si j'ai écrit trop ou abusé
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Jeu 19 Fév - 19:58
Jellal Fernandes Jellal et Uriel « The link of devil!»
VIDEOLa douleur des liens, la douleur de vivre. La douleur pouvait prendre différents aspects, mais elle gardait toujours ce goût âpre et puissant qui amenait cette décharge électrique dans chaque pore de nos corps. En parlant d'électricité, je ressemblais étonnamment à un éclair en cet instant qui dansait autour d'un paratonnerre qui s'avérait être un pistomancien. Cette douce et fantomatique danse de la foudre s'acharnant sur ce ridicule morceau de métal qui essayait de se débattre en vain contre la puissance des cieux. Les rayons d'une puissance désuète contre un mage bien trop puissant pour eux, le nombre, la stratégie, la colère, la puissance d'une vengeance contre des gens qui n'inspiraient que de la pitié. J'étais devenu bien plus qu'un mage qui était le maître d'une guilde, j'étais devenu la cible de chasseur de primes, mais j'allais leur faire comprendre la mise à prix sur ma tête. Alors que ma valse fantomatique continuait inlassablement sur mon partenaire de danse. Alors que la dernière note de son requiem aller sonner, une douleur me déchirait le corps comme si un courant électrique venait à mon tour de me percer le corps. La douleur était plutôt faible, mais elle m'avait surprise, j'avais raté un temps et j'avais perdu le contrôle de ma technique qui me fit atterrir sur l'ennemi les quatre fers en l'air. La valse venait de prendre l'eau, la foudre n'était plus qu'une étincelle. L'ennemi, voyait des étoiles, mais il arrivait quand même à comprendre que j'étais sur lui. Il m'enserra d'une prise digne des câlines toutes droites sorties du monde des bisounours. À votre avis, sur une échelle d'un à dix quelle était la note que je ressentais en ce moment ? Puis, je vous laisse imaginer ce qui se passait pour ma dignité en cet instant. Je n'avais pas compris ce qui venait de se passer, je connaissais simplement le résultat. La liaison entre le mage et moi-même allait sûrement nous coûter la vie, si je n'y allais pas sérieusement. Je regardais la personne qui me bloquait de ses bras telles les ceintures d'une camisole pour psychopathe. J'avais envie de l'écrabouiller de me mettre dans cette situation si incongrue. Ne parlons pas de mon camarade d'infortune qui avait clairement fait ce qu'il ne fallait pas faire. Il avait voulu faire diversion, il aurait mieux fait de s'enfuir s'il n'était pas capable de survivre à un combat convenablement. Notre vie était en jeu et ma vie n'avait pas encore assez de sens pour que je me laisse périr dans une situation si débile. Alors que l'ennemi me tenait tel un anaconda qui avait capturé sa proie. Mon regard se tournait vers les autres ennemis qui commençaient à s'approcher. Je ne voulais pas jouer à ça, mais il était hors de question que je me laisse faire par une telle attaque physique. Il était dans un salle état un simple coup et il était dans le pays des mille une nuits. Je concentrais ma magie au niveau de mes mains et j'utilisais ma technique de rayons célestes qui lançait plusieurs rayons sur mon ennemi, même si je recevais le contre coup de mon sort, car les rayons me brûlaient légèrement la peau. Une fois que l'ennemi était hors d'état de nuire, je me retournais pour faire face aux deux mages. Les deux semblaient en bon état, mais l'autre mage n'était plus présent. Qu'avait-il fait ? En tout cas, seule chose sûre, c'est qu'il n'était pas vivant. J'allais devoir utiliser une technique assez puissante pour les mettre tous deux hors d'état de nuire. J'envoyais alors une salve télépathique à Uriel pour lui faire comprendre que s'il regardait ma technique, je le tuais sur-le-champ. Déjà, il me paierait son coup de la poupée électrique qui avait failli nous coûter la vie. Je me positionnais d'une façon qui décrivait légèrement un cygne qui allait prendre son envol. Soudain, sept piliers de lumières apparurent dans le ciel. Je leur souris et d'un air froid et stoïque :« - Souvenez-vous de cette dernière nuit étoilé en liberté, demain vous serez enfermé dans une prison de cristal ! » Les sept piliers s'allumèrent en même temps pour déclencher une pluie d'étoiles. Les deux ennemis ne pouvaient pas se protéger de toutes les attaques. Si, le marionnettiste avait décidé d'utiliser sa marionnette comme bouclier. Sa protection ne fut que de courte durée avant que la poupée infirmière ne succombent à une jolie explosion et deviennent un vulgaire morceau de gruyère. Le mage s'était alors affalé succombant sous le cadavre de sa poupée. Un de moins, quant au deuxième, il essayait de se protéger avec ses fils de métal créant une cloche à l'aide de ses fils qui tournoyaient autour de lui, mais la défense était trop faible, trop restreinte. La magie s'infiltrait comme l'eau dans une éponge trop pleine. Les particules de vêtements volaient de tous les côtés. Et quand la colère des cieux se terminait, le paysage ressemblait à celui de la surface de la Lune. Pauvres mages qui erraient sur le sol. Ils étaient tout deux hors d'état de nuire. Plus de peur que de mal au final. Je me concentrais pour localiser le mage dont la douleur commençait à me mordre petit à petit sur mon corps. Je n'avais pas forcément tout ressentit grâce à l'adrénaline du combat, mais maintenant que c'était retombé la douleur gagnait lentement mon corps. Mon esprit recherchait le jeune mage et je me dirigeais vers lui. Soudain, je l'aperçus ma première phrase fut sèche :« - Tu peux te relever ? Je ne préfère pas qu'on reste ici. T'as besoin de rejouer la femme où ça devrait le faire ? » Toute cette situation m'agaçait fortement. J'attendais qu'il réagisse les bras fermés contre mon corps pour palier à la douleur qui lancinait mon corps. Puis, j'assénais une rafale psychique à son esprit pour le coup de la peluche. [hrpg : désolé pour la longueur et le temps et la qualité, ce n'est pas top!] lumos maxima
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Mar 24 Fév - 0:45
Uriel Rudraksha VIDEOLES PLAINES D'OPALE DE L'ESPRIT
« UN MILLION DE CHUCHOTEMENTS DANS LE NOIR »
« J ellal n'avait pas apprécié le coup de la poupée électrique. Clairement pas. Ça se sentait dans son esprit comme un phare en pleine nuit, et une rancune tenace émanait de lui vis à vis de ce que je venais de faire. Néanmoins, il pouvait bien dire ce qu'il voulait, puissant ou pas, redouté ou pas, ce n'était pas un combat que l'on pouvait se permettre de perdre. Et malgré toutes ses protestations, il fallait bien avouer que les cinq lacrymas de foudre avaient eu leur effet, ayant sacrément bien entamé la résistance des deux mages qu'il avait visé en leur occasionnant des brûlures sévères. Mon dernier clone ayant disparu, il ne me restait plus que ce corps, las de tant de sensations en même temps, qui s'était éloigné depuis le début du combat pour servir de sauvegarde de secours au cas où. Il n'empêchait pas que j'avais toujours cette côte cassée de tout à l'heure, et que même respirer commençait à devenir pénible. Alors je reçu l'avertissement télépathique sans équivoque de Jellal, occasionnant encore une fois une violente migraine. A croire que ce type n'avait aucune considération pour l'espace privé mental des autres. Certes, nous étions liés, mais c'était déjà la deuxième ou troisième fois qu'il faisait ça. Son avertissement eu néanmoins l'effet inverse sur moi. Le fait qu'il tente de me forcer, qu'il en vienne à menacer pour dissimuler ses atouts. S'il avait simplement demandé, je pense que je l'aurais écouté, mais là... Il réveilla la fibre révolutionnaire éprise de liberté qui vivait en moi, et c'est par défi et insolence que je bravais son interdit, assistant à la destruction des sept piliers de lumières. Je n'avais strictement aucune idée du genre de la magie que c'était, certainement quelque chose de céleste, et en réalité, je m'en moquais allègrement. L'effet fut sans appel, et il ravagea purement et simplement les deux mages, comme si ceux-ci ne lui avaient jamais posé de problèmes. Quelque part, sa force de frappe était effrayante. Néanmoins, une incohérence persistante dans tout ça me tiraillait l'esprit. Je sentis alors qu'il me cherchait, et je n'étais pas très dur à trouver, ni très loin, à vrai dire, assis dans le champ de coquelicot. Une certaine hostilité se dégageait de lui, et de moi une certaine défiance. Ses propos ne me plurent pas, pas du tout. Plus que des reproches, ils avaient pour but d'humilier. Je savais que la colère jouait pour beaucoup là-dedans, néanmoins, voilà bien longtemps que j'avais cessé de me plier face aux mots. Je le regardais pendant quelques instants de silence, sans réponse ni réaction. La seule chose de perceptible, c'était ce stress inhérent à la différence de puissance qui nous séparait et qui promettait peut-être une mauvaise fin pour moi, mais aussi cette colère qui commençait à me ronger les entrailles, battre contre l'intérieur de mes côtes à et répandre son poison en moi. Les quelques secondes que je prenais, je les prenais pour me contrôler, car si le Fiel explosait dans mon cœur, c'en était fini de la rationalité, pour Jellal comme pour moi, et ces élans destructeurs qui hurlaient leur furie dans ma chair étaient bien plus dangereux que ces trois mages. Déjà, même sans le regarder, je sentais le sang de ma blessure prendre la teinte noire de ma malédiction. Mais avant même que je n'ai pu réagir, je sentis cette douleur mentale insupportable m'envahir, briser le fil de mes pensées, et la volonté assumée de provoquer cette douleur. Il le faisait exprès. Me prenant la tête dans ma main, je serrais les dents, émettant un grognement de protestation face à ce énième viol de l'esprit. _ Arrête ça ! » Inconsciemment, mes mains commençaient à trembler, fébrile, c'était la crainte de la perte de contrôle. Je me sentais en danger. Alors dans un réflexe purement défensif, j'appelais à l'aide en pensée, à celle qui était mon mentor, mon garde fou, celle pour qui j'avais traversé la moitié d'un continent à pied. L'espace d'un instant, c'était la tempête dans ma tête, celui d'après, les limites de mon esprit tombèrent, envahit par une puissance spirituelle inconnue faite de lumière et d'échos silencieux, dans une sorte de méditation forcée. C'était comme passer d'une pièce si étroite qu'on pouvait à peine bouger à une cavité si grande, que même l'horizon n'était pas suffisant pour en atteindre les bords. Ashshura-Ni m'accueillait en son sein, et en son sein je fusionnais avec elle. Une sérénité glaciale et dangereuse m'inonda alors, cristallisant les flots de violence qui avaient été libérés en moi, un froid de l'âme qui m'anesthésia le temps de la communion. D'un mouvement collectif, l'ensemble des pensées qui résonnaient dans cet espace mental se focalisa en un seul et unique point. Dans la direction de Jellal. En esprit apparurent deux yeux de l'azur du ciel, aux pupilles fendues, inhumains et froids. Un million de pensées résonnèrent alors à l'unisson, et c'est comme si elles s'étaient toutes engouffrées de force en même temps dans l'espace étroit d'une psyché seulement humaine. C'était douloureux, mais c'était fait exprès. « Humain, ta présence n'est pas la bienvenue en ces lieux. » Lentes et méticuleuses, elles énonçaient leur édit telle une vérité absolue.« N'éveille pas ce que tu ne comprends pas. Ceci est mon unique avertissement. » Incertaine, la présence flotte entre nos pensées communes à Jellal et moi, avant de se retirer en un mouvement unique, libérant son emprise sur nos psychés, et me faisant brutalement revenir à la réalité. J'éprouvais toujours ce sentiment de colère révoltée, mais plus distante, plus froide. Avec un calme glacial, je m'adressais à Jellal, ignorant la douleur qui revenait et non sans teindre mes mots d'une certaine insolence. C'était clair, maintenant, tout était clair._ J'ai vu tes sept piliers de lumière céleste. » Un constat. Sans appel ni critique, simplement le constat de ce qu'il n'avait pas voulu que je voie, comme un défi lancé à sa figure._ Tu peux bien me menacer autant que tu veux, tu n'es pas en mesure de passer à l'exécution. Ta vie dépend de moi comme la mienne dépend de toi. Et si par hasard l'idée te venait de te débarrasser de moi par la suite, sache que même mort il suffirait de moins d'une heure pour informer le Conseil de tout ce qui pourrait leur être utile contre toi. Tout ce que tu as laissé filtré . » En esprit, l'écho fugace de ce qu'il avait ressentit pour Erza Scarlett me revenait. Sentiments qu'il avait maladroitement tenté de camoufler en me blastant le cerveau une fois de plus. Dans mes paroles, il y avait une certaine satisfaction malsaine, celle de savoir que je pouvais outrepasser l'humiliation qu'il m'avait lancée pour le remettre à sa place, ou du moins tenter, mais elle tenait surtout de la rancune qui en découlait sur ce qu'avait dit et fait Jellal. Je n'avais strictement rien à foutre de savoir pourquoi il était recherché. Tout ce que je voyais, moi, c'était cette manière perverse de plier les esprits à sa volonté comme un outil de douleur. C'était clair, dans mon esprit, et il pouvait le lire, je ne m'en cachais pas. J'appuyais alors à l'endroit de ma côte cassée. C'était excessivement douloureux et la chose me fit tourner pâle, car je ne me ménageais pas, mais je le fixais droit dans les yeux, pour qu'il comprenne la chose. Ma douleur, c'est ta douleur._ Pourquoi tu n'as pas fait ce genre de chose plus tôt hein ? Tu préférais attendre et risquer nos vies tout ça pour cacher ta magie ? C'est pas comme si t'étais à ça près, ni comme si j'avais failli servir de dommage collatéral pour mettre un terme à la vie du plus gros meurtrier de l'histoire. J'en ai rien à foutre de qui t'es, mais t'es pas vraiment en mesure d'exiger quoi que ce soit. » »
Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal] Mar 10 Mar - 2:30
Jellal Fernandes Stop swaying when the moon is shaking thou
“I hear and I forget. I see and I remember. I do and I understand.” .
Les méandres psychiques, l'abîment profonde de deux vies reliées par un simple fil. Fil cousant et décousant, les douleurs, les souvenirs, le passé en créant une simple entité unique. L'homme que j'avais en face de moi, ne supportait plus les assauts télépathiques que je lui avais assénés à plusieurs reprises, ce qu'il n'avait pas compris. C'était que ce sentiment de colère que je ressentais se mélangeait au sentiment de colère qu'il subissait par lui-même. Il n'y avait pas que nos souvenirs qui étaient liés, mais aussi nos sentiments. Notre psychisme était lié, notre personne morale ne faisait qu'un. Lorsqu'il rentrait dans cet étrange état de transe. Jellal commençait à ressentir cet étrange malaise. Plus rien, plus rien ne paraissait réel. Un silence écrasant avant d'entendre des milliers de voix, comme l'écho réel d'une foule qui apparaissait à nos côtés. Comme si nous étions en présence d'une multitude de fantôme qu'on ne pouvait pas voir, mais qu'on pouvait entendre grâce à ce tintamarre vocal. La voix rauque et puissante qui se mit à résonner dans ma tête comme le carillon monacale d'une cathédrale. Ses avertissements, sa puissance, cette pression. Elle avait un charisme présent rien que dans sa voix, ce qui était extraordinaire, je n'avais jamais entendu personne qui pouvait imposer du respect que par sa voix. La voix se mit à retentir une dernière fois avant de se taire pour s'épuiser dans nos âmes. Je regardais l'homme qui se traînait à mes pieds, il était redevenu lui, nos pensées étaient de nouveaux communes, sa rage baissait comme la mienne. Nous commencions à atteindre une certaine stabilité. Il reprenait le manteau froid que mon visage venait de prendre, nous étions simplement deux êtres qui formaient un miroir. Il était mon reflet, j'étais le siens. Nous formions un couple de danseurs qui dansaient dans la paume d'une main bien plus grande, bien plus puissante. Celle de la magie, celle de nos sentiments. Nous étions faibles tout deux faibles, contre cette magie. J'avais mal, mal à la tête, mal à chaque parcelle de mon corps. Il me lançait de son ton glacial, le fait qu'il avait vu ma magie, en même temps, je me doutais que de le défier à ne pas regarder aller l'entraîner à regarder. Je voulais au fond de moi qu'il la voit. Qu'il comprenne à qui il avait affaire. Je souriais à ses paroles, il parlait de vouloir le tuer. Je ne tuais plus dorénavant, mais j'avais mieux :« - Te tuer dis-tu? Je n'en ai aucune envie, je ne tue plus depuis longtemps. Par contre, il existe un autre moyen beaucoup plus utile. Rejoins-nous Uriel, rejoins Crime Sorcière. Rejoins la voie de la rédemption. Nous pourrons ajouter tes idéaux à notre bannière. Nous pourrons mélanger la rédemption à ton écologie. Oui, je l'ai vu Uriel, ton amour pour la nature et j'aime cette facette que tu as. Nous devrions tous prendre soin de la nature comme tu l'as fait. La société a suffisamment détruit le monde, comme les guildes illégales ont prie de trop nombreuses vies. Avec toi, nous pourrions faire de grandes choses. J'ai vu ta force, tu as vu la mienne quand dis-tu Uriel ? » Il se baladait dans mon esprit, je lui permis une ouverture, enfin une petite. Je voulais qu'il voie que j'étais sérieux, que j'étais franc et que je ne voulais plus lui faire de mal. J'avais simplement testé la résistance de cet homme à la torture psychique. Il était puissant, il était grand par l'esprit. Il m'avait forcé en quelque sorte une certaine admiration. Je le considérais, c'était déjà beaucoup, sauf peut-être le moment sur le lit du bordel, qui m'avait donné cette sensation plus que bizarre. J'écoutais ses autres questions. Pourquoi n'avais-je pas utilisé ma magie avant ? Alors que j'étais en état de vaincre nos ennemis. Toujours dans cet habit de statue, je lui répondis :« - Pourquoi me demandes-tu ? Simplement, parce que je ne pouvais pas l'utiliser dans la ville, car il y aurait eu des dommages collatéraux parmi les civils, choses que je ne veux plus avoir. Il existe également une autre raison, j'avais besoin de juger de ton niveau. De ta folie, de ton engagement pour tes pensées. J'ai compris en t'observant que tu étais prêt à beaucoup de choses pour vivre. Tu avais cette flamme qui habitait ton âme, une flamme qui demandait qu'à s'embraser. Brûlant tes ennemis, te permettant de contourner les obstacles qui se dressent sur ton passage. Certes, nous avons souffert, mais c'était simplement pour se rendre compte de la personne que le destin avait lié à moi. » Le destin, cette chose qui pouvait s'apparenter au hasard. Il avait joué de son lancer de dés en ce jour pour me faire rencontrer cet homme. J'avais l'impression que le destin l'avait fait exprès, comme si depuis le début, nous dansions dans le creux des bras de Dame Fortune. Nous n'étions rien que les pions d'un échiquier qui nous dépassaient. Puis, j'eus une idée, une splendide idée. Un sourire glacial se dessinait sur mon visage, mon regard déterminé se posait dans les yeux d'Uriel :« - Uriel, j'ai une idée. Parions nos vies, sur un jeu, un jeu de logique. De toute façon, nous ne savons pas quand cette magie se noiera dans le passé. Je te propose, une partie d'échec. Le gagnant gagne la vie de l'autre, en l'occurrence, si je gagne, tu me rejoins, si je perds, je deviens ton informateur personnel. Un quitte ou double parfait aux allures de roulette russe. Qu'en dis-tu ? Seras-tu l'homme que j'ai entraperçu, ou prendras-tu la fuite comme le pire lâche ? De plus, il va de soi, qu'il est interdit de se servir du lien ou de la magie pour gagner cette partie. » Mon esprit fit apparaître une projection mentale d'un jeu d'échec. Nous avions du temps à perdre, mais ce temps pourrait jouer nos vies.
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Sujet: Re: Morts ou Vifs [Jellal]
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