Sujet: On s'en vole, On s'en vole, On s'en vole ♫ Sam 19 Avr - 6:07
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Ça bouge ...
Feat. Yoite Kyumizu (moi)
J'étais de retour dans la ville pourrie d'Harujion, entouré de gens trop heureux à mon goût... Je détestais ça... Pourquoi tant de bonheur pour une vie qui nous soumet ?
Je passais le pallier d'un bâtiment... Je n'étais venu que pour ça... Je m'étais caché des regards, et me trouvais dans ce dojo. Je trouvai alors un sac de sable, l'accrochai, et frappai. Durant des heures, je me défoulais, la sueur, devenant partie de moi, la frustration, s'estompant...
J'avais échoué. Je n'avais pas réussi à tuer ma cible... Il s'était fait tué par un autre assassin...
Je donnai un grand coup de poing, et fis valser le punching ball. J'en attachai un deuxième. Et passai aux coups de pieds brutaux.
Ça m’énervait... Ne pas réussir... Se faire doubler... La Mort Noire avait échoué, et je ne le supportais pas.
...
Après la session de boxe, je m’intéressai aux haltères, lorsque j'entendis quelque chose d’intéressant...
"La vente aura lieu ce soir ?!? Mais vous êtes fou ? Je veux dire..."
"Chuuuuuuut Ta gueule, idiot ! Tu croies que je n'y ai pas pensé ? Je..."
Les deux hommes disparurent. Je devins invisible presque immédiatement, et les suivais.
"Et comme ça, le moindre gêneur sera hors d'état de nuire."
"Brillant..."
Je frappai le mur, y laissant une marque, et partis... Visiblement, aujourd'hui, je ratais tout. Tout !
...
La taverne du Poney Silencieux m'abrita durant quelques heures. Je m'en voulais d'avoir raté une occasion d'amasser une petite fortune pour la guilde... Je m'en voulais d'avoir tout échoué... Je m'en voulait affreusement. Alors je me saoulais, m’enivrais, silencieusement dans mon coin, lorsque les deux personnes du dojo entrèrent dans le bar. Aussitôt, je redevins invisible, et les suivais. L'un était jeune, blond, les cheveux courts, habillé d'un manteau marron assez long. L'autre était brun, les cheveux courts, un manteau beige, et semblait plus vieux de quelques années. Ils passèrent dans un salon privé.
"Dans une heure, à l'angle de la cinquième ?"
"Oui, c'est ce qu'il m'ont dit..."
Je tranchai la gorge du premier, et apparus aux yeux de second, faisant un signe indiquant le silence total. Apeuré, il voulut crier, mais ma lame de maginium le transperça avant.
"Merci messieurs." me fis-je à moi même.
...
Une heure plus tard, je me dirigeais vers le lieu de rendez vous, m'étant paré du vêtement beige. J'arrivai, mais fus aussitôt frappé à la tête et emmené en un autre lieu. Je me réveillai...derrière des barreaux, en cellule. Les barreaux étaient d'un métal mou, couvert de moisissures, et j'en conclus que nous nous trouvions sans doute dans l'un des égouts... Oui, Nous. Des hommes étaient de l'autre côté de la porte de ma geôle.
"Dis nous où est ton pote."
L'homme qui venait de parler était petit, mais musclé.
"A votre avis ?" feintais-je "Il vous cherche."
L'homme frappa les barreaux.
"Fais pas le malin ! Tu ne sortiras que lorsque tu nous aura dis ce que l'on veut."
Je ne répondais pas. Pour avoir été, et être toujours, un tortionnaire, un tueur, un voleur, et membre de la guilde invisible, je savais qu'il mentait. J'attendis, et, bizarrement, lui aussi, pendant que ses hommes passaient dans une autre salle souterraine, sans doute le réfectoire, pour casser la croûte. Il me toisait du regard, et, au bout d'un moment, m'agita un rubis magnifique devant les yeux.
"Me dis pas que douze comme ça ne te fais pas envie ? Alors dis moi où il se terre !"
Il rangea le bijou dans un coffre. Bingo ! Je savais maintenant où ses pierres étaient cachées.
"Ce qu'il y a de bien, avec des cons, c'est que je n'ai besoin de rien faire..."
Il me regardait bizarrement, et fut surprit par mes lames noires sortantes.
"Tu es... un mage ?!?"
J’acquiesçai, avant de donner un puissant coup sur la grille... qui ne se fendit pas...
"Dommage pour toi... la grille est résistante... et seule cette clé te libérera."
Il la jeta sur la table, mais elle était trop loin. Merde !
Je créai mes ailes, afin de voir si leur longueur me permettrait d'atteindre la clé, tandis que le petit chef se restaurait. En vain. Je ne pouvais rien faire... Puis, je me rappelai l'essence de ma magie. Je crée des plumes de toutes sortes sur mon corps...
Je tendis la main vers la clé, et imagina une sorte de..."corde" de plumes. Mais, à ma surprise, ce fut un long tube, comme un serpent, avec au bout, une espèce de tête de ce même animal. Il allait de mon épaule à la table, et lorsque que je bougeais, il bougeait.
"Mais qu'est ce que ..."
Je fis avancer ce "serpent à plumes" vers la table, et le fis monter dessus. Quand il fut devant la clé, je refermai ma main, qui se trouvait à l’intérieur de ce long tube, ce qui eu pour effet de refermer la pseudo-gueule de l'animal de plumes sur les clés. Je récupérai les clés, et leur tintement alerta les voyous.
"Trop tard..."
Je les tuai tous, et ramassai le coffre, puis, après avoir vérifié son contenu, partis.