Dans la forêt de Kunugi, un jour ensoleillé, faune et flore mènent leur petite vie paisiblement. Une légère brise fait balancer les branches et les feuilles des arbres, les fougères et les herbes folles dansent au gré du vent. Des écureuils courent sur une branche, et passent sur l'arbre voisin, le premier tenant une noisette, apparemment pourchassé par un compagnon pour partager sa friandise. Un magnifique petit oiseau coloré, aux plumes bleues et jaunes, la gorge rouge et le ventre blanc semble voler à la recherche de quelque-chose. Il va d'un arbre à l'autre, inspectant les branches, et le pourtour des troncs. Un peu plus bas, quelques animaux paissent dans les hautes herbes, calmes et paisibles. Plus loin, dans un renfoncement, on peut trouver une petite clairière, accessible depuis un sentier camouflé dans la végétation. Dans cette clairière, se trouve une sorte de maison, intégrée à son environnement, construite en bois, certaines parties extérieures sont recouvertes de lierre grimpant, le toit de chaume est couvert de fleurs éclatantes, bleues, violettes, multicolore, de taille et forme variées. Un peu a côté, se trouve un jardin, ou plutôt un potager. Différents légumes y sont cultivés, des carottes, des tomates, des pommes de terre, des poireaux et d'autres plus étranges ayant des formes amusantes.
Un homme se trouve là, fumant une pipe dans un fauteuil en bois massif, sculpté de motifs travaillés, représentant des plantes et des animaux. Quand on y regarde de plus près, certains motifs sont colorés par les veines du bois, comme si ce dernier voulait donner vie à ces représentations figées. Cet homme possède une grande chevelure blanche, son front est cerclé de métal, il porte une veste rouge avec un motif doré au niveau de chaque pectoraux. Sous cette veste se trouve un kimono vert. Il est chaussé de gêtas usées par le temps. A ses pieds, adossé sur le côté du fauteuil, se trouve un imposant rouleau de parchemin. Cet homme semble paisible, relaxé et heureux. Un oiseau coloré viens se poser sur le dossier du fauteuil et se met à chanter, l'homme souriant en entendant sa mélodie joyeuse.
-Ah, tu vois que tu as fini par le retrouver !
L'oiseau cesse son chant, et semble regarder l'homme de façon interrogative. Puis il siffle une dernière fois avant de s'envoler.
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Sujet: Re: Une ballade en forêt. Lun 20 Jan - 18:24
Drake Fulgur
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❝ Ballade Sylvestre ❞
Avec Haiko
Moi dans une forêt, la meilleure de l’année. Je suis plutôt ce genre de gamin prétentieux que l’on voit grandir dans les villes. Du moins, c’est ce que je laisse ressortir pour me donner une affiche puisque l’on sait tous combien il est difficile pour les autres de nous juger sans nos étiquettes. Au fond, je suis aussi un aventurier puisque j’ai réussi à me renforcer mon corps, mon courage et ma volonté lors d’un périple au Mont Hakobe. Cette forêt c’est un peu pareil, avec de la neige en moins et de la verdure en plus.
J’avance alors entre les arbres à la recherche d’une quelconque chose dont je ne connais pas encore l’existence qui serait capable de stimuler mon esprit. Je tente de regarder le ciel mais ces monstres de six mètres de haut forment un toit en jetant leurs bras, qui filtre la lueur du jour. J’ai soif. Je continue alors d’avancer en repoussant les ronces ainsi que les branches flexibles des arbustes qui m’empêchent de progresser. Quand soudain je me trouve nez à nez avec un chevreuil au pelage doré, je suis si proche de lui que je peux voir mon reflet dans les pupilles sombres de ses yeux craintifs l’espace d’une seconde, seconde après laquelle il détala et moi, sans réfléchir, je le poursuis. Au fond, je m’en fiche de perdre du temps à courir après un animal. Ma principale envie étant de boire, et comme je me considère perdu dans cette forêt avec le hasard en guise de boussole, changer d’itinéraire ne me ferait ni perdre ni gagner du temps. Viens par ici !
L’animal court avec une vitesse et une agilité sans pareilles, capable de franchir les obstacles de la nature avec aisance. Alors que moi… J’ai peine à le suivre du fait que je sois obligé de contourner le moindre tronc qui s’oppose à moi en raison de mon manque d’agilité et de mon gabari bien différent de cet animal. Je me perds alors à nouveau dans les bois puisque je n’arrive plus à suivre l’animal. Soudain, le silence. Le vent ne souffle plus dans les feuilles pour les faire chanter leur hymne quotidien et j’entends au loin, le faible ruissellement de l’eau qui se faufile parmi les troncs des arbres qui viennent s’y abreuver par le prolongement de leurs racines. J’y accours et, en me penchant vers l’eau, je vois dans le reflet de l’eau un oiseau aux couleurs vives se poser sur une branche à côté de moi.
Celui-là c’est mon repas.
A peine je tourne la tête que l’oiseau décolle de l’arbre et vole vers une sorte de clairière où la lumière n’est pas bloquée par les feuillages. Le plus étonnant : une maison est installée au beau milieu. Qui donc habite un tel endroit ? Une sorcière ? Ma curiosité me pousse à aller de l’avant, j’ai besoin de savoir qui donc pourrait s’isoler dans un lieu comme celui-ci. J’arrive alors face à face un homme plutôt mature avec une crinière blanche sur la tête. Héhooo ! Excusez-moi de vous déranger je suis… perdu ?
Dubitatif un instant, je ne sais pas trop comment tourner ma phrase du fait que je m’étonne moi-même de la fréquence à laquelle j’arrive à me perdre dans des endroits tels que des forêts, des champs et des grottes. Oui, je suis perdu en fait.
Je m’assis alors par terre en soupirant. Je regarde le sol, puis la maison qui dispose tout de même d’un style, bien qu’elle semble perdue dans les bois. Je lève les yeux alors vers l’homme qui semblait me dévisager. Bah oui, en même temps je m’incruste comme ça sur son territoire alors que je me présente même pas. Ah ouais moi c’est Drake au fait !
Sujet: Re: Une ballade en forêt. Mar 18 Fév - 22:57
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L'homme à la chevelure d'argent observait le jeune homme, qui sembla un moment se parler à lui même. Le soleil filtrait à travers les feuillages, et la légère brise ébouriffait ses cheveux.
- Perdu ? t'es-tu égaré de ton chemin en venant ici ? Ou bien es-tu égaré du chemin comme tous les autres ? La perte de la notion de sa localisation à un endroit donné peut-elle être plus importante que la perte du chemin ? Après-tout, le chemin nous guide, car ELLE est notre mère. !
Le vieux chevelu pouvais paraître sénile aux oreilles du premier venu, mais à qui prêtait l'oreille, son discours pouvais être cohérent. Il plaça une main nonchalamment sur son siège faisant partie intégrante de la forêt, et donc du sol, usant d'un peu de son pouvoir magique. Une stalagmite de bois sortit soudainement aux pieds du jeune homme, d'environ huit centimètres de largeur à sa base au sol, pour devenir extrêmement pointu en se rapprochant de la tête de l'égaré, s'arrêtant à une dizaine de centimètres avant sa gorge, en signe d'avertissement.
- Si tu es venu la profaner, comme tous les autres, saches que tu n'est pas le bienvenu et que le gardien des forêts te châtiera.
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Sujet: Re: Une ballade en forêt. Mar 18 Fév - 23:57
Drake Fulgur
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Après ma brève présentation et m’être assis sur le sol de manière désinvolte, l’homme me regarde alors que je ne prête pas attention à son regard. Devant moi se trouve une simple souche de bois qui a été découpée par la race humaine, celle-ci représente les cicatrices de la nature en ce lieu. Je pose alors ma main dessus et me met à faire du bruit dessus à l’aide de mes ongles de manière répétitive pour imiter le bruit de course d’un cheval. Je souris alors puis je l’entends parler. Oui je l’entends mais pourtant je n’arrive pas à percevoir le sens de ses mots. Jouant avec le sens des mots ou plutôt en interprétant leur sens propre, artisanat du langage dont il use pour me faire raisonner. A vrai dire la seule chose qu’il réussit à m’extirper grâce à ce raisonnement est une migraine qui me fait soupirer.
Qu’est-ce qu’il dit ?
Je commence donc à l’ignorer et continue de jouer à faire du bruit sur cette souche même si au fond, cela sert juste à faire passer le temps. J’ouvre alors la bouche pour lui poser une question. Si déjà il est là il peut se rendre utile. Cependant je sens la terre bouger sous mon corps et du bois jaillit du sol pour se placer sous mon cou à la manière d’un poignard prêt à me transpercer la gorge. J’arque alors un sourcil et arrête de bouger mes doigts en serrant bien fort mon poing contre le bois de la souche.
Eh bien, en voilà une situation bien délicate.
Je ne devrai pas bouger pour le moment car il risque de s’en prendre à mon corps immaculé, si parfait que j’en aurai peur de voir une goutte de sang le tâcher. Je souris alors grossièrement devant le stalagmite qui me menace de son tranchant avant de prendre la parole et lui répondre sur un ton provocateur.
Profaner… Tout de suite les grands mots. Et puis, en voilà une manière d’accueillir ses invités !
Mon regard se dirige vers l’homme, assis tranquillement sur son fauteuil mais ne manquant pas de vigilance Je le défie longuement du regard sans qu’il ne bronche, puis lentement je me recule légèrement en me poussant de mes bras pour glisser sur le sol. Oui, me relever le fera se sentir oppressé, un peu comme moi je l’étais avec cette sorte d’épine de bois sous ma trachée. Je m’essuie les mains salies par la terre sur mon pantalon pour reprendre le dialogue, cette fois avec un peu plus de sagesse dans mes paroles. M’enfin, je ne suis pas là pour m’en prendre à qui ou quoi que ce soit. Je ne suis que de passage dans la forêt et je suis tombé par pur hasard par ici. Cependant sachez que si vous voulez orner mon corps de cicatrices, je serai un adversaire de taille étant donné que je maîtrise tout comme vous la magie.
D’un bond vif, je me relève du sol à l’aide d’une impulsion fournie par mes bras et recule d’un pas pour prendre une posture défensive. Un combat ici est désavantageux pour ma part, il a l’avantage du terrain. J’espère qu’il comprendra l’innocence de mes intentions et que nous pouvons éviter un duel de manière diplomate.
Sujet: Re: Une ballade en forêt. Mer 19 Fév - 0:37
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Le vieil hermite penchais la tête en regardant le "jeunot" d'un air curieux. Il tira une nouvelle bouffée sur sa pipe, et envoya la fumée devant lui.
- Invité ? Seules les créatures dotées de la conscience de leur environnement sont invitées ici. Jusqu'à preuve du contraire, tu es un intrus. Quels dégâts as-tu fais en vagabondant dans cette forêt ? En courant après un de ses habitants, en voulant chasser ? Aucun de votre espèce ne fait attention à ce qui l'entoure. Tout avec vous n'est que destruction. Couper, tailler, raser, tuer, posséder ! Toujours mort et destruction sur votre route, voilà ce que sont les humains pour le gardien. Les pires sont les mages, incapable de comprendre d'où leur viens ce pouvoir qu'ils emploient pour détruire au lieu de protéger.
Le chevelu marqua une légère pause le temps de tirer une nouvelle bouffée de sa pipe, temps que mit à profit le jeune mage pour parler à nouveau, clamant des intentions pacifiques et une légère menace en cas d'agression.
-Des cicatrices ? Regardes autour de toi, et tu verra ce que ta race a fait et continue de faire à notre mère !
Il désigna la souche fendue d'un côté, et brisée de l'autre. Puis un arbre un peu plus loin, avec une branche ayant semble-t-il été cassée, mais avec une sorte de bandage au bout. Le long du tronc, on peut apercevoir également qu'il a été fendu à un moment indéterminé, comme une cicatrice parcourant tout son long, où l'écorce ne repousse pas.
-Tu possèdes la magie dis-tu, mais quel usage tu en fais à part pour servir tes intérêts personnels ? Les particules qui composent ton pouvoir viennent de notre mère, sans elle vous ne seriez rien vous les "mages" de mort.
Haiko crispa légèrement sa main sur son siège, et d'autres piques similaires entourèrent le jeune mage, l'encerclant. Il pris une nouvelle bouffée de sa pipe, se radoucit, et d'un revers de main, les pics menaçants retournèrent à la nature.
- Si tes intentions sont celles que tu prétends, alors je t'aiderai à trouver ton chemin.
Il posa ensuite ses deux mains sur ton siège avant de libérer un nouveau flux de magie. D'énormes ronces sortirent de terre, entourant l'ermite, s'enchevêtrant les unes dans les autres. Les plus fines avaient la taille d'un doigt, allant jusqu'à la taille d'une cuisse, ornant des piques pointus et acérés.
- S'il s'avère que non, ton chemin deviendra plus … aventureux dit-il dans un sourire d'un ton égal et froid.
Puis il se leva, et en avançant, les ronces disparurent elles aussi dans le sol, semblant nourrir la terre.
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Sujet: Re: Une ballade en forêt. Mer 19 Fév - 17:43
Drake Fulgur
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Je le regarde tirer tranquillement sur sa pipe en contant le passé de cette forêt comme s'il s'agit d'une guerre qu'il mène depuis des décennies contre les hommes en ayant pour but de la protéger de toute menace quelle qu'elle soit. J'arque alors un sourcil quand il me désigne différents troncs, tous mutilés partiellement par endroits ou coupés à ras. Ce ne sont que des arbres, pourquoi voudrait-on les venger alors que nous nous servons du fruit de ces désastres. Nécessité. Oui, la nature est nécessaire à notre survie, nous devons nous servir d'elle pour pouvoir vivre, c'est un fait. Me reproche-t-il ma volonté de vivre ? Il fait alors jaillir du sol des pics semblables au précédent tout autour de moi pour voir si je vais répondre à l'attaque. Immobile, inerte, ne clignant pas même des yeux, je continue de regarder devant moi sans répondre. Une oreille attentive à ses paroles, l'autre à la nature véhémente qui m'entoure, je fais bien attention à chaque bruit, chaque parole pour discerner les vrais offenses. Reproches guidées par le bout de ces pics sortant du sol qui finissent par retourner sous terre pour se mêler à la nature. Son discours est bien là mais ses reproches ne se font pas directement, en même temps c'est normal il me considère comme un représentant innocent d'une humanité coupable.
Il pose ses mains sur son fauteuil pour prendre appui et se relever, ce geste fait sortir des ronces sauvages autour de lui qui disparaissent lorsque celui-ci s'avance, d'un pas lent mais imposant. C'est comme si un danger imminent s'avançait vers moi avec toutes ces plantes animées en guise de témoins, formant une arène sylvestre qui m'empêche de fuir comme je le voudrais. J'humidifie alors mes lèvres pour répondre avant qu'il ne s'avance de trop.
N'est-ce pas la nature la plus vile et la plus meurtrière parmi nous ? Elle a causé tant de morts et de blessés lors de cataclysmes, lors de phénomènes à grande échelle comme les tsunamis, les séismes, les éruptions. Et puis même les plus bénins, combien de fois a-t-on entendu parler de gens dévorés par les ours, les loups ou encore les requins. L'homme ne fait que se défendre de cet environnement hostile qu'est la nature en la domptant, la maîtrisant tel un dresseur qui met en cage un tigre. On ne fait que retirer le venin du crotale pour sauver nos vies et l'on utilise sa peau pour se couvrir et résister aux grands froids causés par cette même nature. Après tout, le serpent mue n'est-ce pas ? Il en est de même pour la nature qui se renouvelle d'elle-même. Je ne cherche pas à innocenter les hommes, mais ils sont moins coupables que vous le croyez.
Je place ma lame vers le ciel, la laissant refléter la lumière du soleil dans toute sa longueur et amplifie à l'aide de ma magie son éclat qui se répand au loin dans la forêt pour alimenter ces chers êtres sylvains que sont les arbres.
Ma magie n'a rien de naturel et est loin d'être le don d'un être superstitieux comme tu pourrais le croire. J'ai grandis à Hosenka, la ville réputée pour son animosité éternelle et ses rues illuminées même de nuit. C'est son énergie qui est à l'origine de ma magie, la ville m'a prodiguée son éclat qui est venu se loger dans mes mains, puis au final dans tout mon corps. La civilisation à fait naitre quelque chose en moi de nouveau, quelque chose de bien qui repousse les ténèbres de la nuit, le mal qui se loge dans l'obscurité. De plus, votre "Mère" comme tu le dis ne peut être la source de ma magie puisqu'elle même en dépend. Elle dépend du Soleil, astre lointain qui la nourrit même au-delà de la distance qui tous deux les sépare. Il est bien plus puissant et bien plus autonome que l'esprit dont tu crois être l'origine de tout.
Je rabaisse ma lame pour la ranger dans son fourreau et m'avancer vers l'homme qui ne s'est toujours pas présenté et poser mes mains sur ses épaules.
Cependant j'admire tes ambitions bien que je ne sois pas entièrement en accord avec. L'homme a besoin de se nourrir et de se réchauffer car il dépend de l'énergie que seule la nature peut lui apporter. Mais en se défendant il est allé trop loin et à violé les lois de la nature en déshonorant les dépouilles qu'il a laissées. Ces arbres auraient dû être honorés lors du sacrifice d'un des leurs et non pas blessés comme on peut le voir sur ces écorces agonisantes.
Je le regarde alors dans les yeux avec une douleur partagée, une empathie presque fraternelle, une sagesse à son paroxysme dans le corps d'un jeune de 17 ans. Je lui souris alors et lui demande avec un peu de tact.
N'as tu jamais souhaité retourner parmi les tiens et vivre dans une société utopique ? S'isoler pour éviter le problème n'est pas la meilleure des solutions. Je préfère vivre parmi eux et tenter de la changer au cœur même des esprits pour qu'elle se rapproche de mon idéal.
Sujet: Re: Une ballade en forêt. Sam 1 Mar - 19:44
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- Elle n’est ni vile, ni meurtrière. Le cycle est éternel, ainsi va la vie. Cependant, l’harmonie entre les vivants est indispensable, qu’on soit fait de chair et d’os ou non. L’ours le tigre ou le loup ne tue pas par plaisir comme le peut l’être humain, mais pour se défendre, se nourrir, ou protéger son territoire. Les humains tombant sous leurs crocs ou leurs griffes ne les ont simplement pas compris. Je vis dans cette retraite sylvestre depuis ma naissance, et parce que j’ai appris à les comprendre, et à vivre avec eux je suis toujours de ce monde.
Haiko se leva, et avança d’un pas, tirant une nouvelle bouffée sur sa pipe.
- Les particules qui composent notre pouvoir, sont issue de notre environnement. Lorsque tu uses te ton pouvoir, tu diminue tes reserves. Le repos te permet d’assimiler ces particules pour te remplir de nouveau. Sans cette nature que tu dénigres, nos pouvoirs n’existeraient pas, peu importe comment ils te sont venus, tel fut l’enseignement de mon maître.
Il tira une nouvelle bouffée sur sa pipe.
- Telle est l’harmonie et l’inter-dépendance des vivants. Elle n’est pas un esprit, ni un être quelconque. Elle est toi, moi, les autres, elle est tout et rien à la fois. L’homme a besoin d’elle, je suis d’accord avec toi. Cependant, n’oublions jamais que l’inverse n’est pas aussi vrai. Les cicatrices que tu vois autour de toi ne sont pas celles faites par le besoin, mais juste par le plaisir de la destruction, sans aucun respect.
Le jeune homme s’était rapproché d’Haiko et avait rengainé son arme.
- J’ai tenté par le passé de visiter le monde de l’homme, et ce fut une expérience aussi déplaisante que douloureuse, qui a valu la mort de mon maître. Mais je l’avoue, ma présence à ses côtés n’aurai causé que ma propre perte.
Haiko tira une dernière bouffée de sa pipe, puis l’éteignit et la rangea dans son kimono, puis il s’étira et se prépara à combattre.
- Montres moi ce que tu vaux, et si tu arrives à me vaincre, je te suivrai pour que tu me montres ta vision de ce monde.
Le vieil ermite était prêt à se laisser convaincre, c'était la première fois qu'il rencontrait un homme, surtout si jeune, à avoir autant la tête sur les épaules, même s'il n'avait pas la même vision du monde que lui. Un peu d'exercice ne lui ferai pas de mal, cela faisait une éternité qu'il n'avait combattu personne, et même s'il n'aimait pas l'avouer, il aimait bien cela.
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Sujet: Re: Une ballade en forêt. Lun 3 Mar - 8:42
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Illusion des Forêts
Avec Haiko
Voilà un discours bien intéressant, il semble que nous sommes en accord sur le fait que les hommes ont dépassé certaines limites. Seule la tolérance diffère selon chacun, l’un veut pardonner, l’autre exprimer une vengeance, en cherchant une base équitable : la souffrance. J’ai toujours été quelqu’un de calme malgré mes apparences et je suis prêt à pardonner les hommes pour leurs pêchés, mais pour moi il me semble que ce soit plus facile étant donné que je n’ai pas connu la mort. Cette sensation de perdre un être qui nous est cher m’est en effet inconnue et je ne peux pas ressentir l’absence qui s’est installée dans le cœur de cet homme. Son maître ? Je ne sais pas de qui il parle mais ils devaient être attachés. Il range sa pipe et se met en posture de combat, il souhaite que l’on s’exprime à travers nos poings, et bien c’est parti. Néanmoins le fait qu’il soit prêt à ré-expérimenter cette aventure rien que pour le prix d’une défaite me surprend, en effet il lui en faudrait peu pour le faire bouger de sa forêt, mais pour le faire changer sa vision du monde, je doute qu’il s’agira d’une tâche facile… Quel honneur d’avoir cette opportunité. Cependant… Pour que l’on se batte j’imposerai une dernière chose. Si je gagne, tu me dis ton nom.
Je souris alors et fais apparaître autour de moi trois sphères lumineuses prêtent à exploser au contact de n’importe quoi. C’est à moi d’engager le combat alors soit, je m’avance en dégainant mon épée que j’avais rangée il y a peu. Courant vers l’homme, je lance ma lame en l’air pour qu’elle aille se planter en hauteur dans un arbre puis je plonge mon regard dans le sien. Mes yeux emplis de fraîcheur contre les siens, son idéal contre le mien. L'échange se fait et j'utilise ma magie pour rediriger la lumière que j'émets. Illusion. Mon image, hologramme de mon corps, continue de courir vers lui tel un kamikaze munie de trois bombes explosives autour de lui tandis que mon corps lui s’éloigne. Je grimpe sur une souche pour préparer ma prochaine attaque. Invisible et profitant de la hauteur, je place mes mains en direction de l’homme pour faire apparaître un cercle magique duquel jaillit aussitôt un faisceau de lumière pure, onde de choc lumineuse prête à frapper l’homme sur le côté en même temps que les trois orbes. Plutôt fier de mon enchaînement improvisé, je regarde avec satisfaction ma magie se diriger rapidement vers l’ermite.
Sujet: Re: Une ballade en forêt. Lun 3 Mar - 11:39
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♠ Haiko & Drake Fulgur ♠
- qu’il en soit ainsi !
Haiko observe le mage averse se préparer et invoquer trois sphères lumineuses. Puis il le vois courir vers lui. Une attaque qui lui semble bien trop frontale et trop directe pour être efficace, il se prépare donc à utiliser un de ses sorts pour contre attaquer et montrer à ce jeune homme que ce ne sera pas aussi facile qu’il peut bien le penser. Haiko place rapidement son point droit devant son nombril, puis sa main gauche viens appuyer dessus. Un cercle magique se forme … Au moment où il allait commencer à préparer son sort, un cercle magique apparut en hauteur et un rayon de lumière pure entama sa folle course pour se diriger droit vers lui. S’il tentait d’esquiver le mage, il se prendrai le rayon de plein fouet, s’il esquivait le rayon, le mage pourrait porter son attaque, et s’il ne faisait rien, il prendrai les deux attaques en même temps. Il opta donc pour la dernière solution, plus rapide à exécuter. Cependant, il changea ses intentions, au lieu d’utiliser un sort offensif, il utilisa immédiatement un défensif.
- Wood make : shell !
Au tout dernier moment, une carapace de bois se forma alors, prête à encaisser les attaques. Elle était épaisse d’une vingtaine de centimètres environ, et faisait environ trente centimètre de plus que la taille de haiko. Le rayon de lumière et les trois orbes lancés ainsi, ne pouvaient que terminer leur course que sur cette énorme coquille. Une fois l’impact passé, il utilisa ses mains indépendamment pour une contre attaque éclair.
- Wood make : arrow !
Dans sa main gauche, un cercle magique se forma et il envoya une vague d’une trentaine de flèches vers ce qu’il pensait être le mage, et par mesure de protection, il fit de même avec l’autre main, mais en direction de la source du rayon l’ayant attaqué un peu plus tôt.
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Sujet: Re: Une ballade en forêt. Lun 3 Mar - 21:13
Drake Fulgur
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Illusion des Forêts (2)
Avec Haïko
Un bruit de détonation, de bois qui craque sous la force du coup, mon adversaire à l’air d’avoir pu se défendre aisément. Je lève les yeux et une fumée produite par le bois carbonisé se dissipe peu à peu, me permettant de distinguer le corps de mon adversaire, immaculé, parfait. Je vais devoir être prudent, un faux pas et je pourrai me faire transpercer par les mêmes pics que j’ai pu voir auparavant. Cependant je suis invisible et je viens tout juste de dévoiler ma position, il faut que je… Un mouvement de l’épaule pour esquiver une première flèche puis un bond sur le côté pour échapper à une autre. Il a l’air de prendre les choses au sérieux car il prend l’offensive me laissant à peine le temps de réagir. Me croyant hors de portée je rassemble mes mains vers l’arrière pour concentrer ma magie mais une flèche vient m’entailler le bras au niveau du biceps. Je me retiens de crier sous la douleur pour ne pas dévoiler davantage ma position et me mord la lèvre tellement fort que du sang se met à couler. J’aurai pu épargner cette blessure si j’avais plus l’expérience du combat mais là rien, je n’ai même pas eu le réflexe de me défendre avec ma magie. Mon clone, lui, laisse passer au travers les flèches qui sont censées transpercer son corps mais saigne tout de même au niveau du bras droit et de sa lèvre inférieure. Tel est le paradoxe de l’illusion, deux images dans deux plans différents qui se rencontrent. Puis, il recule de quelques pas pour s’éloigner de l’adversaire.
Je plaque la paume de ma main gauche contre un arbre pour me maintenir et sur son tronc ma lame qui jadis s’était plantée se dématérialise instantanément, devenant tout comme moi un objet invisible, un corps sans image propre prêt à feindre l’illusion pour surprendre mon adversaire. Cependant je ne m’en servirai pas, il s’agit d’un combat à mains nues alors le trancher à l’aide d’une épée serait un avantage. Cet acte fait, je m’avance en faisant le tour, courant chaotiquement dans la clairière pour semer le doute sur ma position alors que mon clone se met à courir lui aussi. Tantôt à gauche, tantôt à droite, je cours et finalement saute au-dessus de l’homme pour me retrouver derrière lui. Mon clone lui se retrouve à sa droite et le regarde dans les yeux. Mes mains se rassemblent une nouvelle fois et un cercle magique apparaît en face de l’arbre où ma lame est plantée. La lumière se canalise et jaillit du cercle pour émettre un faisceau identique au dernier. Irradiation. Il s’apprêtera surement à fuir. Là, mon corps redevient visible tandis que mon hologramme disparaît, éclatant en une poussière scintillante qui s’évapore dans l’air. D’un coup de pied au niveau de l’articulation située à l’opposé du genou, je tente de le faire tomber pour qu’il n’échappe pas au coup puis je m’éloigne encore une fois de mon adversaire. Après tout, il ne saura toujours pas faire la différence entre mon clone et moi tant qu’il ne m’aura pas touché de ses propres mains.