Regard vide, tes yeux fixent l'invisible, comme ne pouvant voir le monde t’entourant, perdu dans tes pensées sur les événements récents, remise en question, une simple interrogation qui te hante depuis cette journée où il t'as mis face à la vérité, obligé de cracher la vérité... Une ultime interrogation, suscitée par celui, qui comme toi avait pris la voix gerbante de la trahison. Que veux-tu vraiment ? Tes pas foulent le sol avec lenteur, langueur loin de ta vivacité habituelle. Que veux-tu vraiment, tu n'aurais jamais cru t'attacher autant... Mais force est de constaté que tu les appréciés vraiment, comme les rémanences vive d'une famille que tu croyais ne jamais pouvoir retrouver malgré ton appartenance à cette guilde depuis des années.Que veux-tu vraiment ? Cette question qui te hante plus que jamais, car aujourd'hui tu le sens... Tu le sais... Le choix est plus proche que jamais, bientôt tu devras choisir et nul retour en arrière ne sera possible pour toi. Que veux-tu vraiment ? Le message qui t'ai parvenue dans la mâtiné, un simple message te rappelant que tu avais choisis de rejoindre la cause de la liberté, l'illégalité par l'opposition au pouvoir responsable de ton malheur... De tant de malheur. Un simple message te rappelant que tu en faisait partie et qu'aucun inutile ne serait toléré. Un simple message te rappelant que avais déjà choisis. Et cette question latente, que veux-tu vraiment ?Tu sais ce qu'on te demande, informer, épier, récolter. Comme un gamin prenant conscience brutalement d'où ses choix l'avaient menés... Mais voilà, le fait est que tu n'aurais jamais pensé pouvoir t'attacher à ce petit brun à la langue pendue, à cette blonde avec la connexion s'est établie dans l'instant, celle qui avait sût renfoncer la bête en toi durant le tournoi, tournoi qui vous avez liés dans une confiance aveugle et mutuelle... Jamais tu n'aurai cru que cet autre aux yeux d'émeraude pourrait te faire parler, tu veux le haïr sans pour autant totalement y arriver... Jamais tu n'aurai cru être le responsable de l'arrivée d'une nouvelle recrue, et pourtant tu l'avais fait sous l'impulsion violente de tes passions mêlées d'instinct. Jamais tu n'aurai pouvoir dire que tu avais des amis, toi le solitaire invétéré, peste à la langue acérée, joueur invétéré et déglingué. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi tout ça ? Tu te sens prisonnier, animal en cage dans cette situation qui t'avais parue si simple au départ... Si évidente. Et tu sais, plus que jamais alors que ton regard d'azur retrouve sa lueur sauvage, tu sais que c'est aujourd'hui que tu devais prendre les choses en main, décider. Aujourd'hui était le jour où tout basculerai car tu es décidé, décidé à faire le choix qui fera tout changer, te libérer. Douce illusion du minet...Ton corps franchis les portes de l'ailée, la somptueuse aux sabots d'acier. Tes yeux céruléens balayent l'assemblée agitée par le départ imminent des ainés. La vie continue comme si de rien était alors qu'un mouvement attire ton regard, un visage inconnu attendant au bar... La colère naissante en toi alors que tu reconnais le symbole ornant le dos de sa cape somptueuse et effilée, cape que tu voudrais réduire en lambeau d'une poussée. Ton coeur s’accélère alors que Bob vient accueillir l'homme aux couleurs du Conseil. Maintenant ou jamais, le choix à ta portée. Un choix sous l'impulsion d'une vengeance que tu respires chaque seconde, un choix qui au final ne pouvait être que celui-là alors que tu salues l'air de rien les mages sur ton passage, prends la direction de tes quartiers, alors que ton œil observe Bob accompagné de l'homme entrer dans son bureau, accompagner du gros parfumé et d'Hibiki. Situation qui t’intrigue et éveille ta curiosité, informations que tu dois récolter. La porte claque derrière toi alors que tu commences à te déshabiller dans l'enceinte de ta chambre, que ton corps entame la mutation dans la fusion des âmes en une série de craquements glauques. Quelques secondes avant que ton corps ne laisse la place au chat couleur de nuit, un bond alors que tes pattes viennent s'appuyer sur la clenche pour ouvrir la porte, que tu te faufiles dans l'interstice avant de la refermer d'une poussée de ton corps venue s'y frotter. Tu lâches tes sens à l'affut du moindre mouvement, du moindre son, personne à l'horizon, tu te faufile à l'étage inférieur, discrètement, ombre filant dans les couloirs de la guilde, prédateur agile alors que tu aperçois le bureau de Bob, un bruit t'alertant alors que tu t'écrase sous le petit meuble de bois pour voir passer deux pieds devant toi. Ton coeur bat la chamade, t'excitant que d'avantage dans ce jeu d'espionnage. Aucun bruits à l'horizon, tu t'approches de la porte pour lâcher ton ouïe affinée. Écouter. " On ne peut continuer à faire comme si de rien n'était. Cette guilde doit tomber ! Et nous feront tout pour les démasquer, même au coeur de leur marais nauséabond ! L'enquête est déjà lancée. "La voix familière qui retentit." Et que voulez-vous que l'on n'y fasse mon joli ? "" C'est très simple, nos agents sont déjà en mouvement pour enquêter aux marais de Yaulny et nous vous demandons de vous tenir prêt en cas de problème, cette guilde ne s'est déjà que trop réfugiée derrière une pseudo légalité en bafouant toutes nos règles sans vergognes. Le Conseil est prêt à tout pour écraser définitivement les activités d'Olea Cruxcia. Nous vous demandons simplement votre soutien et la promesse d'action si elle s'avère nécessaire à la poursuite des opérations. " Un bruit te tirant de ta concentration dans un bruit de pas s'approchant, tu ne réfléchis pas vraiment alors que tu t'élance à l'opposée des bruits de pas s'approchant, t'en sais assez de toute façon, ta silhouette féline disparait au croisement de deux couloirs alors que tu heurtes une jambe de pleins fouet, te sonnant légèrement alors que tu feules par réflexes avant d'apercevoir le visage stupéfait d'Eve. Ton corps mute alors alors que tu reprends forme dans une série de craquement sous ses yeux choqués et pommettes rougissantes devant ta nudité. Un soupire lasse sortant de tes lèvres alors que tu feins de t'énerver." Elle s'est échappée ! T'es fier de toi j’espère ? Je la chasse comment maintenant hein ? "Et c'est en pestant que tu continues ta route en le poussant légèrement pour retourner à tes appartements. Tu l'avais échapper belle sur ce coup là, une chance que les gens te voient comme un peu dérangé, ce genre de coups paraissait alors des plus naturels qui soit. Et c'est en te rhabillant que tu fais ton choix. ***La nuit berce les habitants de la ville paisible de Shirotsune, nul âme errante à l'horizon alors qu'au détour d'une ruelle apparaissent faiblement deux silhouettes dans les ombres. Un morceau de papier est échangé alors que nul mot n'est proféré, ton choix était fait.