| Sujet: Repère le repaire! [C] Mer 17 Avr - 23:34 | |
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| Le soleil venait de se lever, effectuant un doux éclairement orangeâtre. Étant sorti du village, j’aperçus quelque chose d'étrange. Je me demandais bien ce que c’était, donc, je la suivais discrètement. J’espérais trouver une révélation des plus intéressantes sur ce truc. Il fallait bien penser un peu à autre chose...Cependant, je perdis de vue l'étrange créature que je poursuivais, ce qui m'amenai donc à me poser contre un arbre, profitant du merveilleux temps qu'il faisait. Je décompressais à cet endroit, à ce moment précis...La seule chose qui me calmait vraiment, c'était cette simple action. Ressentir le vent flotter au-dessus de son visage, caressant tout mon corps en passant...Après une dizaine de minutes, je me remis à sortir le livre indéchiffrable et l'ouvrit à la première page. A cet endroit, il n'y avait qu'une page blanche ainsi que des écrits qui s'adressant à moi. Globalement, cela disait que j'empruntais le mauvais chemin...Bref, rien de bien intéressant. A la seconde page, se trouvait ce fameux dessin des ailes, et juste après, s'imageait un mystérieux renard. Celui-ci avait des traits sur tout son corps, des cicatrices sans doute. Sur sa queue multiple, se logeaient des flammes sûrement...Et ensuite, il y avait des tas de flèches...Ainsi qu'un « Shhhwit, Ffffrfou, Boom ! ». C'était vraiment incompréhensible, tellement que j'abandonnai de tenter le décryptage dès la simple vue de ces mots.
Il fallait que je fasse quelque chose pour me changer vraiment les idées. Au point où j'en suis, il n'y aurait qu'un combat épique ou bien une mission bien bouillante pour que cela fonctionne. Enfin, pour l'instant, la seule chose que je pouvais bien faire, c'était marcher, marcher et encore marcher éperdument. De retour à un village, je vins enfin à observer le livre que je reçus de mon soi-disant père. Je n'arrivais toujours pas à l'accepter, bien qu'il le fallait. J'étais donc dans la chambre d'une petite auberge, devant une petite armoire où était fournis plusieurs brochures. En tout cas, le cahier que je portais conservait, comme l'ayant déjà dit, d'étranges images indescriptibles. J'essayais cependant de trouver ce que cela pouvait signifier à l'aide d'indices possiblement déposés à l'intérieur de cet ouvrage. Ayant cherché un bon bout de temps, je préférai ranger le don de mon paternel pour ne pas avoir de maux de tête. Je saurai bien ce que ces dessins veulent dire un jour...Pour l'instant, je ne vois qu'un renard et des flammes...Enfin bref, déchiffrer cette chose ne sera pas aussi facile que...Une idée me survint alors, plaçant le livre ouvert devant moi, j'enflammai mes poings et les mis au-dessus de l'objet précédemment installé pour voir s'il n'y aurait pas des révélations après cette action. Cependant, tout ne marche pas dès le premier essai, ce fut donc sans résultat positif. A la suite d'un léger soupir, je repris l'ouvrage pour le ranger avant de quitter les lieux.
D'ailleurs, des rumeurs courraient dans ce lieu. Des criminels, des bandits, des délinquants, n'importe quoi pourrait les désigner. En tout cas, ils n'étaient pas loin. Juste à l'extérieur de la ville, ou peut-être même à l'intérieur même. Leur crime ? Divers atrocités. Meurtre ou bien vol ou encore d'autres crimes du même genre avaient été commis par le même et unique groupe. Même des disparitions étaient sujets de certains de leurs actes. Il fallait stopper leurs agissements au plus vite et au mieux. Engagé par les habitants du village, j'allai faire tout mon possible pour les anéantir une fois pour toute. Pour commencer, il me fallait un maximum d'informations sur eux, bien qu'aucune personne ne les connaissait vraiment, les membres du groupe. Je n'avais pas le moindre indice sur leur emplacement exact. Rassemblant toutes mes connaissances à propos des truands, je me mis alors à la recherche de mes cibles, mes nouvelles proies... Après un bout de marche, une silhouette de taille humaine se promenait seule sur le grand tapis vert. D'une marche à vitesse constante, cette ombre se rapprochait du groupe. Peu à peu, le corps que l'on apercevait de loin prenait forme, devenant de plus en plus nette. Arrivant alors devant nous, le type d'en face mesurait pas loin du mètre quatre-vingt, il arrivait donc à ma hauteur. Son visage légèrement carré, ses cheveux roux, sa barbe, sa chemise rayée de couleur rouge et bleue, tous ses éléments montraient clairement le métier de cet homme, bûcheron, bien qu'il n'était pas muni de hache. Effectivement, son physique était loin d'être le meilleur, mais il était robuste et assez résistant pour tenir face au climat des forêts. Il passa alors à côté de moi, m'ignorant totalement, baissant aussi la tête lors de son passage à ma proximité. Louche, trop louche. Le suivre ? Sans façon. Comment pourrai-je suivre un tel type ? Je continuai alors ma route, cherchant désespérément, ou presque.
Seulement, après avoir fait le tour de la forêt...Mais avais-je vraiment fait un tour ? Je me le redemandais encore. N'avais-je pas tourné en rond plutôt ? Je commençai alors enfin à comprendre mon erreur. J'aurai dû suivre cet homme, le bûcheron. Je retraçai alors mes mouvements afin de revenir par chance à l'endroit où j'avais rencontré, ou plutôt aperçu, le vieil homme. Je partis ensuite dans la même direction qu'avait pris le concerné. Cependant, lorsque ma vue pu atteindre un bâtiment, des chiens de garde m'attendaient à bras ouverts. Ces animaux, ressemblant fortement à des smilodons, aboyaient sans cesse, signalant ma présence. Ne voulant point être repéré, je partis à la rencontre de l'un d'eux. Je pris le choix d'aborder le canidé le plus éloigné. D'une grande vitesse, j'attaquai cet ennemi avec un coup de coude au niveau de la tête. Ensuite, je le saisis au même endroit afin de le soulever. Je me préparai à faire un coup de toute beauté quand j'aperçus un autre animal non loin. Je mis alors mon poing devant ce qui semblait être le front de l'animal pour lui donner une petite pichenette et de le terminer par un coup de pied chassé. Je me mis alors directement à la chasse de celui-ci pour ne pas perdre de temps. Une fois que je l'avais atteint, mon premier geste fut de l'attraper au cou afin d'effectuer un étranglement à l'aide de mon bras gauche et mon coude droit. Ayant vu que la bête commençait à faiblir, je décidai de l'achever afin d'abréger sa souffrance. Je le relâchai pour ainsi sauter et tournoyer sur moi-même afin de pouvoir dégainer mes armes et de trancher ma cible en atterrissant. Tout ceci ne rimait à rien, je n'avais plus à les tuer, j'étais déjà repéré, sûrement.
J'entrai alors dans la cachette mais à ma grande surprise, rien ni personne s'y trouvait. Enfin si, il y avait bien deux trois gadgets et babioles dont le groupe devait certainement se servir. Bon, plus qu'une chose à faire, détruire cette construction. D'un geste fin, je lançai une boule de feu depuis l'extérieur. Puis une autre la suivit, et encore une autre. Le feu brûla tout. Plus rien ne restait de la bâtisse. Maintenant, il ne restait plus que les proies, les hommes à battre. Fallait-il les chercher ? Non, tôt ou tard, ils reviendraient jusqu'ici, jusqu'à moi. D'ailleurs, je n'eus pas à attendre longtemps avant que l'individu que j'avais aperçu me rejoigne, accompagné de ces camarades. Je pouvais discerner trois personnes à ses côtés. L'une d'elle démontrait qu'elle était celle qui possédait la plus faible corpulence. Effectivement, il ne devait pas mesurer loin du mètre cinquante-cinq avec en prime, un faible poids près de cinquante kilogrammes. Une autre personne, au contraire, avait l'air géant, ainsi que la dernière dans la moyenne. Quatre contre un...Allais-je tenir ? Évidemment. Je ne suis pas Shaporo pour rien.
Le plus maigre fonça alors sur moi. Tous se séparèrent alors, ayant vu ceci, j'esquivai le premier coup du petit pour m'élancer sur le gigantesque type pour le frapper le plus possible. Je le frappai en rafale, les coups pleuvaient, je ne voyais même pas ce que je touchais. Cependant, personne n'essayait de m'arrêter, malgré mon bel assaut. C'était étrange...Il devait sûrement avoir un truc avec sa magie...Je vus alors que je ne m'acharnai pas sur le corps du géant, mais sur de l'acier. Enfin, c'était plutôt le corps qui était devenu ce métal. Alors qu'il allait me mettre un coup, je réussis à invoquer une colonne de flamme pour pouvoir m'échapper en le blessant légèrement. Sautillant alors en arrière, je me retrouvai nez-à-nez avec le roux. Sa hache dans les mains, il tenta de me découper en deux. D'un pur réflexe, mon bras droit qui tenait un de mes katanas se mit de manière à ce que la lame de mon arme bloque la sienne. L'envoyant alors une boule de feu, il voltigea à plus de dix mètres avant de retomber d'une façon cruelle sur le sol. Durant ce petit laps de temps, j'enflammai mes sabres et partis voir le cher maigrichon qui ne semblait pas apprécier le feu. D'une flamme violette, je créai un double sur lequel mon opposant se jeta littéralement. Je pus alors transpercer sa tête d'un vif mouvement endiablé. Cependant, je ressenti ensuite une lame m'effleurer la côte droite, alors que rien ne se trouvait aux alentours, excepté les morts. Il en restait encore deux, j'avais presque oublié. Soudainement, une des personnes apparues et essaya de me planter son cimeterre sur mon corps, bien que, tout compte fait, à l'aide de ma protection bleue, il n'y parvint pas. Un ou deux mouvements suffirent alors à le tuer. Maintenant, il manquait un dernier bandit à l'appel des morts.
Soit, il avait le don exceptionnel de se cacher, soit il avait un pouvoir d'invisibilité. Je sentis alors un coup de vent derrière mon visage et de crainte, je me baissai. Effectivement, j'avais bien fait, mon adversaire se laissa montrer pour me féliciter et me dire qu'à la prochaine attaque, je pouvais dire adieu au monde des vivants. Cependant, ses dires me firent sourire. Je rangeai alors un de mes katanas puis attendais sagement. D'instinct, je réussissais à parer ou esquiver quelques coups. J'avais bien tenté des offensives mais sans succès. Mes boules de feu ou colonnes de flamme ne l’atteignirent point. Il fallait que je l'attrape, mais comment, c'était la question. J'avais une idée. Folle, mais toujours une. A un coup d'estoc, je le laissai transpercer ma main libre pour tenir son épée et par la même occasion, son poing. En effet, j'allais souffrir pendant un bout de temps de cette blessure, mais c'était une chance unique de le vaincre. A mon tour, je l'attaquai grâce à ma seconde main occupé par mon arme. A mainte reprise, je crus qu'il était mort, mais je ne m'arrêtai pas. Tant qu'il n'était pas visible, je continuai. Cependant, je ne sentais plus rien de ma main droite transpercée et j'avais l'impression de fendre l'air à chacune de mes attaques. Je stoppai alors mes vagues de coups et donc, le survivant, même blessé, en profita pour trancher mon bras gauche. Malgré son attaque désespérée et prodigieuse, il ne réussit point à me blesser. Grâce à un mouvement spectaculaire de ma main, la lame se retrouva du côté opposé pour bloquer celle de ma proie. De mon autre main, je lui envoyai une boule de feu pour ensuite l'achever en le coupant le bout de son cou.
C'était fini. Ce groupe entier était mort. Ma mission ici était terminée. Je rangeai mon arme pour ensuite me perdre dans la nature. Après des heures de recherches, je réussis à retrouver le village pour annoncer le décès du groupe de truands constitué d'un mage ayant la capacité de se rendre invisible et possédant une maîtrise avancée de l'épée, d'un second mage sachant se mettre en métal, d'un bûcheron et d'un dernier bandit. |
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