Plus difficile qu'il n'y paraît
 MessageSujet: Plus difficile qu'il n'y paraît   Plus difficile qu'il n'y paraît EmptyMar 3 Avr - 0:45

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Un premier train pour rejoindre Crocus, puis un autre, le célèbre trans-sibérien, pour rallier Nirlaran, la capitale du Royaume de Bosco… Cette fois-ci, un long voyage attendait Seiren pour sa première expérience de mage en dehors de Fiore. Sa mission était relativement simple, ou du moins, elle pourrait régler le problème facilement une fois la cible qui dévaste leurs campagnes identifée. Mais c’était sans compter les tensions internes au pays qui traversait une crise grave. La monarchie à la tête du pouvoir était violement remise en cause par la population et le régime en place décréta la loi martiale en réponse à ces contestations.
Pour « redorer » le blason des autorités, il était donc exigé que Seiren se fasse passer pour quelqu’un du gouvernement et plus exactement un officier gradé, car aujourd’hui, seuls les proches du pouvoir peuvent utiliser la magie. La jeune femme anticipait très bien que cette « stratégie » n’allait pas faciliter ses relations avec les habitants. Mais en attendant, elle devait être la plus discrète possible…


Part. One ~ Infiltration

Nirlaran. Une architecture ancienne, des artères principales portant encore les stigmates de violentes rebellions, des petites rues pavées, des murs abîmés par le temps, des fenêtres en carton- résultat d’échauffourées ?- une place centrale déserte et un ciel gris tendre d’où perce, de-ci de-là, de timides rayons du soleil. Le décor que la jeune femme foulait de ses pas n’était pas des plus réjouissants. Les quelques regards qu’elle croisa sur son chemin étaient tantôts en alerte et emplis de mépris et de colère… Tantôts fatigués, résignés et tristes. Quelques groupes de jeunes hommes rapidement dispersés à l’apparition du moindre uniforme et des vieilles personnes travaillant avec labeur ou mendiant. La population semblait recluse sur elle-même.

Seiren passa devant le Palais du monarque. Imposant et incroyablement bien gardé. Elle sentit même sur elle le regard suspicieux d’un des hommes postés en surveillance.
Puis elle se dirigea vers son point de rendez-vous, une annexe du Palais. L’annexe se situait dans une rue perpendiculaire et servait de quartier général à la force militaire de Bosco. À son approche, la jeune femme abaissa un peu plus la capuche de sa cape et entra par une porte dérobée, à l’arrière du bâtiment.
Elle déclina son identité, releva ses cheveux pour laisser apparaître, aux yeux de tous, la marque de Fairy Tail sur sa nuque… Bref, les présentations ennuyeuses et habituelles. Le garde en faction à l’accueil passa un coup de téléphone et quelques instants plus tard, un officier apparût et l’emmena dans une petite pièce un peu plus loin.

Les murs avaient pour seuls ornements quelques tableaux et photos du monarque témoignant d’événements importants de leur histoire. À part cela, rien ne venait égayer la peinture vert kaki qui recouvrait chaque parcelle de béton. Un mobilier plus qu’épuré. Tout était stricte et rigide. Et le froid ambiant ne réchauffait pas les cœurs.
L’officier la pria de s’asseoir et de lire la synthèse d’un rapport qu’il lui tendit. Et la jeune femme s’exécuta.


]Rapport d’enquête… Plaines de Gracilia… Concentration des ravages… Les champs réservés à l’élevage des bétails sont défigurés par de larges tranchés… Des animaux manquent à l’appel quand ils ne sont pas apeurés… De nombreuses plaintes de la part des éleveurs… Ralentissement économique ressenti sur ce secteur agricole… Aucun témoin ne s’est manifesté à ce jour… Aucune explication scientifique… Rien de naturel à ces phénomènes… [/size]

Seiren releva la tête après sa lecture. L’officier était resté stoïque tout ce temps-là, mais arborant tout de même un air sévère.

Plus difficile qu'il n'y paraît Offici10L’ officier :
« Vous avez des questions ? » Elle répondit par la négative. « Nous ne vous avons mis aucune photo dans ce rapport, vous jugerez des dégâts par vous-même une fois sur place. Comme vous le savez, pour certaines raisons, nous avons besoin que vous vous fassiez passer pour un membre gradé du gouvernement. Une de mes collègues va vous fournir un uniforme et vous aidez à vous habiller. Après, on vous conduira jusqu’à Gracilia et on vous y déposera. Vous devrez vous débrouiller seule une fois là-bas… Et revenir par vos propres moyens une fois la mission accomplie. Voilà, ça sera tout. Vous pouvez y aller. »

Les façons de faire des militaires étaient vraiment désagréables, mais au moins, les choses étaient claires dès le départ. Il fallait bien leur reconnaître cela.
Seiren suivit donc les ordres sans discuter et partit se changer en compagnie d’une femme officier. Quelques heures plus tard, elle était débarquée dans la région des plaines de Gracilia…


Spoiler:

Isaya avait eu quelques difficultés avec le fait de porter une épée. Ca la gênait dans ses mouvements plus qu’autre chose. Mais ils avaient tellement insisté sur la présentation qu’elle devait avoir, qu’elle décida de faire avec.

La petite ville de Calderone et un peu plus loin le village d’Arbola… Ils avaient été directement touchés par ces phénomènes. Dès qu’elle entra dans la ville et au fur et à mesure de sa progression, toute activité cessait. Les regards suspicieux et hostiles la suivaient. Et sans s’en rendre compte, des groupes d’habitants se formaient dans son sillon.
Seiren s’avançait vers ce qu’elle pensait être l’hôtel de ville, mais fut stoppée avant d’y arriver. Une troupe d’hommes et de femmes d’âges confondus s’étaient mis sur sa route et ceux, qui jusque-là ne faisaient que la suivre distraitement, se postèrent derrière elle.
Avaient-ils pensé que s’en prendre à un officier seul n’aurait aucune répercussion ? Sans doute. Mais dans tous les cas, si représailles il devait y avoir, cela ne viendrait pas d’elle… Bien qu’elle ne se laisserait tout de même pas faire. Peu importe la dureté de leur vie et les raisons de leur contestation, ils agissaient de façon déloyale.
Mais avec l’aplomb qu’on lui connaît, Seiren prit la parole en premier.

« Bonjour. Je suis le lieutenant Seiren Isaya. Je suis venue enquêter sur ce qui ravage nos campagnes, mais aussi régler le problème. Je vous remercie d’avance pour votre aide. »

Posture droite et fière, le regard direct, Seiren avait su choisir ses mots. Ses yeux violets s’étaient naturellement posés sur un homme au charisme imposant. Elle supposa qu’il était le maire de Calderone, ce qu’il confirma en se présentant un peu sèchement.

Plus difficile qu'il n'y paraît Maireo10Le maire :
« Vous n’êtes pas le premier officier à être envoyé. Mais d’habitude… Vous venez en groupe. Que se passe-t-il ? Il n’y avait plus de volontaires cette fois-ci, alors vous avez été désigné comme le dernier à être envoyé ? Juste pour bien faire et calmer l’opinion publique ? Nous ne sommes plus naïfs depuis bien longtemps. Notre sort ne vous préoccupe pas le moins du monde. Alors épargnons-nous cette perte de temps et prenez-vous quelques jours de congé, Lieutenant. »

L’homme avait été de plus en plus méprisant et sa voix rauque si affirmative que son pouvoir de conviction était impressionnant. Les habitants regroupés derrière lui s’étaient agités à son discours, exclamant plus ou moins fort leur approbation et leur volonté de la voir partir.

« Je me fiche de ce que vous pensez ou de ce que vous voulez. Je suis ici pour accomplir cette mission. Avec ou sans votre aide. »

Peut-être un brin arrogante, certes. Mais l’uniforme qu’elle portait facilitait la compréhension de ce comportement. Cela faisait partie de ces préjugés sur les gradés. Finalement, se faire passer pour un officier était plus simple qu’elle le passait… Ou du moins, cela lui convenait comme un gant.
Mais ses mots ne furent pas du goût de tout le monde. Seiren reçut alors en plein visage de nombreux projectiles, pour la plupart des cailloux. Alors des scènes de lapidation pouvaient avoir encore lieu, même maintenant et ailleurs qu’à Sin. Si ils avaient l’intention de la faire flancher, ils n’étaient pas tombés sur la bonne personne étant donné qu’elle avait été coutumière du fait pendant une grande partie de son enfance.
Mais la scène fut d’une courte durée, quelques minutes tout au plus. La voir rester ainsi stoïque avait échaudé quelques habitants qui s’apprêtaient à devenir plus violents. Mais le maire les en empêcha. Il ordonna à la foule de se disperser et d’ignorer le lieutenant.

« Vous n’êtes pas la bienvenue ici. Je vous conseille d’essayer le village d’Arbola à quelques kilomètres. Vous aurez peut-être plus de chance. Même si rien n’est moins sûr. … Ah et toutes les terres que vous voyez et qui nous entourent, nous appartiennent. C’est là-bas qu’il faut que vous soyez. »

Seiren avait bien compris le message et quitta Calderone dans le même temps. Tout en dépoussiérant ses vêtements, elle s’essuya le visage d’un revers de manche et remarqua le sang sur sa veste. Elle s’étonna de ne pas s’en être aperçue plus tôt et se demanda si, parfois, elle ne devenait pas trop apathique…

Part. Two ~ Action

Plus difficile qu'il n'y paraît Bosco10

Une chose était sûre, leurs paysages étaient bien plus agréables… Seiren s’était rendue directement dans les plaines, sans passer par la case village d’Arbola. Elle arpentait les chemins de terre, scrutant sans cesse l’horizon et le sol, en alternant, à la recherche de ces fameuses tranchées. Après une bonne quinzaine de minutes, elle en trouva une qui semblait récente. La terre était encore friable. La jeune femme, regardant tout autour d’elle, se demandait vers où ce « chemin dans le sol » pouvait bien mener…
Dubitative, elle prenait une sorte de pose, les mains sur les hanches et le regard perdu vers le bas. Elle n’aurait jamais cru devoir marcher autant en étant mage. C’est sur cette pensée insouciante qu’elle décida de suivre ce chemin gravé dans la terre et qui semblait conduire vers une zone boisée aux pieds de la montagne.

Seiren venait tout juste de sauter dans la trachée quand une voix faible parvint à ses oreilles…

Plus difficile qu'il n'y paraît Paysan10Une villageoise :
« Excusez-moi... Est-ce que je peux vous parler un instant ? Vous êtes là pour ce phénomène, n’est-ce pas ? » La jeune femme acquiesça à chacune de ses questions. « Voilà, mon… mon petit-fils dit avoir vu quelque chose dans un des champs. Euh comment dire ?... Si vous le permettez, je reprendrai ses mots « un grand S qui faisait vibrer le sol et détruisait la roche ». Ce n’est qu’un enfant, peut-être ne faut-il pas lui accorder trop de crédit, mais je me devais d’en parler quand même. Vous comprenez ? »

Son allure digne et sa voix discrète allaient de paire avec le regard humble de cette femme. Elle était le parfait opposé des habitants de la ville. Seiren la remercia pour cette information, précisant que cela pourrait certainement être utile. La jeune mage infiltrée en profita pour lui demander si ce genre de phénomène apparaissait la nuit ou le jour, mais la villageoise s’excusa de ne pouvoir répondre à cette question.

« Je suis vraiment désolée. » dit-elle une nouvelle fois avec le visage grave, avant de s’incliner, puis repartir.

Seiren ne pensa pas un instant que la vieille femme faisait référence à ce qui c’était passé à Calderone et reprit sa route pour une longue marche. Au fil des heures qu’elle avançait, Isaya remarqua de plus en plus souvent des morceaux de peau… Comme si ils avaient été arrachés au passage. Mais au passage de quoi ? Tout reposait sur cette réponse.
Et tandis que le soleil se couchait petit à petit, Seiren était arrivée à la lisière du bois, là où la tranchée se perdait. Les traces étaient plus larges, beaucoup plus larges. Cela ressemblait à un champ de bataille, tout était saccagé. Peut-être était-ce ici le point de départ ?
Isaya scrutait les alentours consciencieusement, baissée vers le sol, guettant la moindre nouvelle trace, le moindre indice, mais… En réalité, il fallait bien avouer qu’elle ne savait pas elle-même ce qu’elle cherchait. En marchant dans ces tranchées, elle avait pu confirmer les dires du petit-fils… Cela formait un S. Cette lettre… Elle se la martelait en tête, comme si elle avait une idée sur le bout de la langue. À quoi cela pouvait-il bien lui faire penser ?
Seiren s’accroupie et à l’aide d’une branche, dessina la lettre S dans la terre. Perdue dans ses réflexions, elle pencha la tête sur le côté quand elle vit un insecte courir sur ce nouveau tracé… Puis elle dit à voix haute… Comme si c’était une évidence…

« Ca ressemblerait bien aux traces laissées par le passage d’un serpent, mais ça se saurait si il en existait de cette taille là. »

Elle se redressa, campant sur sa position, une violente vibration vint secouer le sol et son corps. Un poids écrasant ! Une poussée d’une extrême violence ! Seiren alla s’échouer à plus d’une dizaine de mètres de là où elle était. Son abdomen lui faisait mal. Elle avait du mal à se relever et dû faire par étape.

« Kof ! Kof ! »

Elle toussa dans un tremblement et finit par cracher du sang qu’elle essuya d’un revers de main. Reprenant lentement son souffle, elle ressentit bien vite une douleur… Elle avait également mal lorsqu’elle inspirait profondément. Au pire, c’était une côté brisée… Sinon, elle ne serait même pas en mesure de bouger.
Enfin debout, qu’elle ne fut pas sa stupéfaction. Et dire qu’elle ne l’avait pas vu venir…

Plus difficile qu'il n'y paraît Snake10

Encore un animal anormalement gros. C’était à se demander ce qui n’allait pas sur cette planète. Il n’y avait que sa tête qui était immobile. Tout le reste du corps ondulait sur le sol et s’y gravait comme si c’était du sable, sa langue bifide n’arrêtait pas d’avoir ce mouvement de prédateur. Il était semblable à un hybride, un cobra croisé d’un crotale.
On aurait dit qu’il était en embuscade. Son corps commençait dangereusement à entourer sa proie, autrement dit Seiren. La jeune femme déglutit, ça allait être difficile.
Elle se concentra, comme si elle essayait de ralentir le temps, mais en réalité, elle se focalisait sur les ondes qui l’entouraient. Elles étaient bien chahutées. Les vibrations qui émanaient du corps du serpent entrechoquaient les ondes magnétiques. C’était donc cela la raison de ce sol si friable.
Seiren rouvrit les yeux quand elle sentit le mouvement. Et pour une fois, sans l’annoncer, sa technique de déplacement s’activa. Question de vie ou de mort. Elle avait réussi à esquiver le mouvement du corps qui l’aurait fatalement poussée vers la mâchoire grande ouverte que le spécimen avait projeté sur elle. Elle se sentit tout de suite mieux dans les airs. La partie n’était pas gagnée, mais elle ne pouvait en aucun abandonner et laisser une telle créature tout détruire sur son passage.

Le serpent semblait la chercher, à l’affût de sa chaleur et de son odeur. Il rampait et traçait ses fameux « S », dévastant tout. Seule face à ce spectacle affreux, la jeune mage savait pertinemment que chacune de ses frappes allaient devoir être puissantes. Son droit à l’erreur était plus que limité, d’autant que son état physique allait certainement empirer plus elle bougerait. Mais d’abord, elle devait réduire au maximum sa liberté de mouvement. Heureusement, il était lourd, donc sa vitesse n’était pas une menace. Seiren allait devait avoir alterner rapidement entre ses techniques.

D’abord Jiba ~ Shindou no houshasen pour faire vibrer le sol jusqu’à en créer des failles. Elle utilise peu cette technique, de ce fait, elle rata deux occasions.
Ensuite, Jiba ~ Shinkinkan pour y attirer autant que possible le lourd corps du serpent. Ses mouvements réflexes furent à plusieurs reprises proches d’envoyer Seiren s’écraser plus loin. Mais elle recommença jusqu’à ce qu’elle y parvienne totalement. Serrant rageusement les dents pour supporter la douleur qui se plantait frénétiquement dans son abdomen.
Enfin, Denba ~ Raitei no seisaku pour relâcher, via ses jambes, l’énergie des ondes électriques à proximité du serpent et l’ensevelir un peu plus.

Seiren reprit de la hauteur après tout ça. Elle toussa à nouveau quelques gouttes de sang et dans le même temps, regarda fiévreusement le reptile s’agiter et zigzaguer. Il allait réussir à s’échapper si elle ne se dépêchait pas.
Le point faible, elle pensait que c’était à la base de sa tête. Elle devait frapper là et y mettre toute sa force. 1. 2. 3. Elle glissa d’un endroit à l’autre pour le distraire. 4. 5. 6. En un instant, elle se retrouva au-dessus de sa tête et relâcha l’intense vague d’électricité pure qui entourait ses deux jambes luminescentes.
Le râle de la bête mourante résonna dans la plaine avant de s’étouffer de lui-même dans une plainte craintive. Seiren ressortit du corps inerte en rampant à son tour. Isaya resta alors assise pendant un long, luttant pour respirer, mais aussi pour ne pas s’assoupir.

La nuit était maintenant bien noire quand la jeune femme crut percevoir des flambeaux se dirigeant vers elle. Elle pensa reconnaître la voix de la vieille dame de tout à l’heure… Et pour le reste de la nuit… Tout fut très confus.
À son réveil le lendemain en milieu de journée, des bribes lui revirent en mémoire et les bandages sur son corps lui confirmèrent qu’elle avait été soignée.

« Comment vous sentez-vous ? Vous avez deux côtés fêlées. Vous avez de la chance. Mais pour l’instant… Vous devriez manger. Une femme officier aussi jeune que vous doit s’épaissir un peu. Sinon vous ne tiendrez pas bien longtemps. Bien qu’il faut avouer… Que je… Non, nous vous sommes reconnaissants pour ce que vous avez fait. Les hommes ont brûlé cette abomination. Nous allons pouvoir être en paix, au moins pour quelques temps… »

Tandis que la vieille dame laissait cette dernière phrase en suspens, Seiren mit un certains temps à remettre son esprit en ordre. Un peu groggy, elle ne refusa pas le repas et remercia sa bienfaitrice. La jeune femme ne savait pas si son hôte avait remarqué qu’elle était un mage extérieur à Bosco, mais peu importait la vérité, cette dernière ne laissait rien transparaître d’une telle découverte. Isaya insista tout de même pour repartir quelques heures plus tard, remerciant à nouveau la femme de son accueil.

Repasser par Calderone était l’étape indispensable qui ne la ravissait guère, mais à sa grande surprise, le maire lui offrit la possibilité d’être raccompagnée jusqu’aux bordures de la capitale par un de ses adjoints. La méfiance régnait toujours, mais l’hostilité ouverte avait belle et bien disparue. Le trajet en voiture permit à Seiren de se reposer encore un peu avant son rapport au quartier général.
La mission accomplie, l’uniforme- quelque peu rapiécé- rendu, le mage de Fairy Tail savoura comme jamais de retrouver son identité. Seiren apprenait de plus en plus que les apparences pouvaient être parfois trompeuses...
   
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