Sujet: ~~ L'eau, semblant de mon démon ~~ [FINI] Dim 26 Fév - 16:55
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Daryan Chris Tsukiyo Psychologie
Sexe : Non merci Age : 18 ans. Guilde : Blue Pegasus Pouvoir : Sceaux Élémentaires
Chris est
Vous le croisez dans la rue, mais vous ne le voyez pas. Votre regard se pose sur lui dans un endroit public, mais vous ne prêtez aucune attention à lui. Votre pensée essayera de vous faire réfléchir sur sa présence, mais quelque chose au fond de vous vous l'interdit. Chris n'est pas ce qu'il est. L'âme d'un spectre, l'âme du désespoir, la flamme de la tristesse et de la solitude. Il a toujours été seul, seul, et encore seul... La joie n'existe pas, la détresse est enfouie au fond de son cœur pendant que le désespoir envahi son âme. Il n'est plus rien, son corps et là mais son esprit n'existe pas. Derrière cette tristesse qui le hante depuis son enfance, derrière ce caractère de démon, derrière cette image d'ange déchue, il y un sourire. Un faux ? Surement. Mais pourtant, dans le faux, il y a souvent du vrai. Chris a appris à jouer avec ses sentiments. Il les contrôle, il joue avec. Il joue avec les gens aussi. Ils contrôlent aussi bien ses sentiments que ceux des autres. Voilà pourquoi on utilise le terme de démon. Il va draguer les filles parce qu'il s'ennuie, il va manger des gâteaux parce qu'il a faim. D'ailleurs, il fait un peu ça tout le temps car c'est une personne qui aime s'ennuyer. Il est énormément flemmard, il faut l'avouer. Oui, c'est vrai, on dirait une personne normal. C'est pour ça que quand on le croise, on ne le remarque pas. Et quand on le remarque, un simple regarde posé dans ses yeux vous donnera l'envie de partir d'ici. Le vert qui se cache au fond de ses yeux montre le vide qu'il y a en lui, la noirceur d'un coeur, la tristesse d'une âme. Pour cacher ce caractère un peu démoniaque, en plus de montrer de faux sentiments, il est un peu gamin. Oui, en plus d'utiliser sa magie pour combattre ou accomplir ses missions, il joue avec. Mais sa magie n'est pas sa seul force pour la vie de tous les jours. Depuis sa plus tendre (ou pas) enfance, il aime les armes. Il les adore. Ce sont des jouets, des outils. Il joue avec comme il mange des gâteaux ou comme il joue avec les sentiments des autres. Il adore manier le sabre, les épées, les poignards, le katana. Un petit conseil ? Il ne faut jamais montrer une arme à Chris. Dans ses mains, il n'arrivera pas à s'empêcher de... jouer avec. Trancher quelques coupes de cheveux, exploser des portes, et j'en passe. La conclusion du conseil ? Votre vie reste entre vos mains, pas entre celles de Chris. Intelligent, sportif, charismatique ? Je ne saurais pas l'expliquer. Vous vous voulez vous en faire un ami. Il vous parlera, vous répondra. Mais au fond de lui, vous n'êtes rien, vous ne servez à rien. Vous n'existez pas. Votre corps n'est qu'objet. Un trou noir. Un vide. Il pourra vous utiliser, surement. Et au moment où il a profité de vous comme d'un jouet, il vous lâchera. Les mots que vous écrivez à la plume sur votre histoire entre lui et vous se changeront en chaînes. Vos chaînes ! L'encre noire s'éparpillera dans votre conversation, dans votre relation, et là, vous devenez vraiment le vide. Il ne vous lâchera plus tant que vous n'avez pas abandonné. La détresse et le désespoir de Chris l'a changé en démon. Mais vous entendez en ce moment même parler de la noirceur qu'il y a dans Chris. Et après vous vous demandez pourtant pourquoi il est gentil. Justement... Est-il gentil ? Est-ce une image ? On dit souvent que les personnes les plus entachées et les plus tristes cachent leur semblant au fond de leur cœur et le ferme d'un sourire. D'un faux sourire. D'un faux espoir... D'une... fausse émotion. Mais il y a toujours un problème avec Chris. Depuis son enfance, personne ne lui parle, personne ne vient au près de lui, tout le monde l'évite. C'est peut-être pour ça que l'on dit que la magie d'une personne se construit sous son caractère. Chris est un démon. Ce sont les gens qui on créé ce démon. La détresse est dans son cœur. Et contrairement à ce que certains pensent, les démons ne sont pas l'âme du feu... C'est l'âme de l'eau. L'élément de la tristesse. L’élément de la détresse. L’élément froid. L'élément qui correspond à Chris... Vous l'aurez compris, les émotions de Chris sont toutes inversés depuis son enfance. Il essaye aussi bien de cacher sa tristesse derrière un masque de gentillesse mais il n'hésite pas à passer d'un côté plus obscur. C'est sa passion. Pour lui, les sentiments sont un jeu, les gens sont des jouets, la vie n'est qu'un objet, il faut l'utiliser.
Maintenant que j'y pense... Pourquoi tout vous révéler sur son caractère ? On dit aussi que la surprise est un des plus beaux cadeaux qui puisse arriver. C'est vrai. La surprise est maléfique. La surprise est bénéfique. La surprise... est changeante. La surprise est une des plus belles choses qui se cache dans notre vie. Elle est l'ensemble du passé et du futur. C'est le présent. C'est elle qui fait avancer notre vie. Alors oublions le caractère de Chris, voulez vous ? Pourquoi pas le décrire physiquement, même si le mental de cet être révèle encore beaucoup de choses. On va le décrire de la tête au pied. D'abord il y a deux pieds. Des baskets, pas de chaussures. Les chaussures, pour Chris, c'est simplement une horreur, une erreur, un malheur. Ses pieds ne sont pas très grand. Ils ne sont pas petit non plus... Ils sont... moyen ? Un peu plus haut il y a un jean bleu ou un pantalon en toile gris, tout dépend. Les jambes de l'adolescent sont assez grandes pour son âge. Oui c'est vrai. Chris est une perche. A peine 17 ans il atteint déjà le mètre quatre vingts dix. Et encore, il n'a pas l'âge pour arrêter sa croissance. C'est surement un défaut, une grande taille. Mais on peut toujours dire que sa taille lui donne un petit charme non ? Un peu plus haut que les jambes.. hein ? Non non on va en rester à ce qu'on voit si vous voyez ce que je veux dire. Donc je disais, un peu plus haut il y a un t-shirt. Simple non ? Toujours avec des manches ! Le buste de Chris est assez musclé, les épaules pas très larges qui montre sa maigreur aussi... Et on arrive au plus haut, la tête. Un petit menton qui soutient une bouche avec des lèvres fines se rapprochant très dangereusement du rose. Mais ce qu'on voit principalement sur le visage de Chris ce sont ses yeux. Ses yeux verts se rapprochant de l’émeraude... On pourrait confondre ses iris avec deux pierres précieuses qui ont été plongées à l'intérieur de ses orbites. Et pour accompagner la magnifique couleurs que détiennent ses yeux, ses iris ne sont pas sans beauté. La pupille noir, entouré d'un halo jaune, accompagne la forme des iris tournant comme les ondes dans l'eau. Le vert qui orne ses yeux n'est que poèmes.
Est-ce que j'ai oublié un truc ? Euh... Ah oui ! Le tatouage de sa guilde se trouve sur sa main droite. Il l'a cache souvent dans la poche de sa veste mais le bleu du symbole montre sa maîtrise de l'eau.
Sujet: Re: ~~ L'eau, semblant de mon démon ~~ [FINI] Dim 26 Fév - 16:58
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Partie 1 La vie est magnifique... mais seulement au début
Encore sur cette colline à plusieurs kilomètres du village. Assis sur le bord de la falaise, les jambes dans le vide, les bras tenant mon corps droit, la tête mise vers l'arrière pour regarder le ciel, le vent venait prendre sa brise dans mes cheveux. Et là, je me couchai sur le dos, tranquillement, pour regarder les nuages. J'aimais bien regarder ces petits bouts de cotons blanc. Les formes qu'ils nous donnaient étaient comme une partie de philosophie. Mon cerveau réfléchissait à la forme et à la parole de ces objets, à la parole du vent. Ils soufflaient près de nous et l'herbe verte et fraiche dansaient dans le vent. Sous les brises, les couleurs de lumière remplaçaient le vert et mes vêtements un peu trop grand pour moi flottaient aussi à terre. Oui... Aujourd'hui le temps était calme.
Le Soleil commençait à baisser dans le ciel. Je mettais déjà beaucoup de temps à descendre de la colline pour ensuite faire le chemin inverse jusqu'au village alors le faire pendant le coucher du soleil, c'est faire la moitié du chemin en pleine nuit à coup sûr. Ma décision semblait pourtant simple non ? Je me levais et le vent soufflait encore dans mes habits. Regardant en loin, je le voyais. Ce petit village où je vivais. La vie y était tranquille. Tellement tranquille que des fois on en avait peur. L'endroit était tellement petit que tous les habitants se connaissent. Lorsqu'il y a une rumeur, le lendemain, tout le village était au courant. Des fois, le peu d'habitants semblait être une très bonne chose, mais d'un côté, c'était un peu gênant. Bref, il allait bientôt faire nuit et je n'avais pas envie de marcher la nuit par ici. Pourquoi ? Mon père m'a dit qu'il y avait des loups... Je commençais donc à marcher et à dévaler la grande pente d'herbe pour descendre de la colline. Plus bas, arrivé dans la forêt, je le trouvais là, faisant des mouvements de ses mains et laissant tomber les arbres à terre.
« Chris... Qu'y a t-il ? »
Je ne savais pas pourquoi le sourire sur mon visage avait disparu. Surement par jalousie... Oui c'est vrai. Dans mon village, une bonne partie des habitants étaient des mages. Des mages assez indépendant il faut l'avouer. Lui, l'homme qui se trouvait devant moi, mon père, il disait qu'il contrôlait le son, les vents, et ce qui suit ces choses-là. De mon petit âge de dix ans, je ne comprenais pas grand-chose. D'ailleurs, mon voisin, lui, disait que je ne comprenais rien à rien. Lui, un jour, quand il se prendra une planche de bois dans la tête, plus aucun mots ne sortiront de sa bouche, ça vous pouvez me croire.
« Chris... Rentre au village s'il te plait. »
Hein ? Pourquoi me disait-il ça ? Je voyais de l'intrigue dans son regard. Ou non.. plutôt de la peur. Ses yeux verts étaient devenus noir et il continuait doucement à couper le bois avec la hache qu'il avait dans les mains. Me retournant sans rien dire, je prenais cette fois ci ce petit chemin de terre qui se présentait à moi. Longeant la colline que je venais de descendre, c'était le seul qui pouvait m'amener au village. Enfin... A ma connaissance. En continuant à marcher sur le chemin en pleine forêt, je voyais de plus en plus d'hommes du village couper certains arbres. Pourquoi étaient-ils tous là ? Aujourd'hui était le dernier jour de la semaine, qui normalement est un jour de repos. Le doute j'installais de plus en plus dans ma tête et pinçant mes lèvres, je continuais mon chemin. Après un peu plus d'une demi-heure de marche, voilà enfin le village. Aucune porte... Le chemin rentrait directement dans le village et il n'y avait aucune barrière de protection. Des fois, la nuit, j'entendais les loups marcher dans les ruelles. Leurs cris étaient devenus une berceuse qui m'endormait de plus en plus chaque soir.
« Maman, j'suis rentré. »
Devant l'évier, la femme que voilà qui était ma mère, essuyais une assiette mouillée avec un chiffon. Regardant son reflet sur l'objet en porcelaine, elle avait l'air elle aussi au plein milieu de ses pensées, ayant doutes sur doutes. Je m'approchais et posa une de mes mains sur son avant-bras, pas loin de l'épaule. D'un petit sourire, elle me regardait dans les yeux et posant l'assiette sur la table, avec l'autre main, elle essuyait une petite l'arme qu'elle avait sur l’œil gauche. Mais qu'est ce qu'ils avaient tous ? Et là, lorsque je me posais la question, elle parla.
« Chris, il faut aller chercher ta grand-mère à la grande ville. Je sais que c'est à plus d'une heure d'ici et que vous rentrerez que tard le soir, mais tu peux t'en charger s'il te plait ? »
La jeune femme rousse plongea la main dans une des poches de son tablier et en sorti un petit bout de papier. Regardant plus précisément, on pouvait remarquer qu'il s'agissait d'un petit dessin fait à la main. Une petite carte. Bon, je ne savais pas vraiment pourquoi ils étaient tous comme ça, mais sortir du village rempli de dépressif allait me faire du bien. En sortant, je sentais déjà l'air frais de la nuit qui venait se placer sur les pores de mes joues alors que le soleil était encore là, jaune et lumineux. La hauteur qu'il avait dans le ciel n'était plus très grande et il fallait que je me dépêche. Courant sur le chemin de terre, je passais à côté de toutes les personnes que j'avais rencontré au retour.
Quelques minutes plus tard, il faisait nuit. On entendait les hiboux pousser leurs cris et les mulots sortaient de leur cachette et j'arrivais enfin dans la grande ville.
« Tiens, je pensais que j'allais mettre beaucoup plus de temps. »
Même la nuit, ici, il y avait toujours des activités. Les bars étaient ouverts, les cafés aussi, et les restaurants à ciel ouvert étaient pleins. Regardant aux alentours, je ne trouvais grand-mère nulle part... Ma mère m'avait dit d'aller la chercher mais je me suis dis qu'elle aurait pris la peine de venir à la sortie de la ville au moins... Bref, je me dirigeais vers l'appartement où ma grand-mère habitait. Arrivé, je frappais à la porte. Personne... Inquiété, je frappais à la porte du voisin.
« Ah c'est toi. Ta grand-mère est partie il y a quelques heures pour ton village »
Quelques heures ? Ca veut dire que, lorsque je suis parti, elle était déjà là-bas ? Mais pourquoi ? Pourquoi toutes les personnes du village étaient dans cet état et pourquoi ma mère a fait exprès de me faire quitter la maison pour ça ? Merde... Je reprenais le chemin de terre et cette fois ci en courant. Je ne comprenais rien à la situation et en rentrant j'allais demander des explications. Durant le trajet, je voyais les arbres en mauvais état. Non ce n'était pas les hommes du village de tout à l'heure qui avaient fait ça. Il y avait des coups d'épées un peu partout. Que ce passait-il ici ?
Mon nez commençait à bouger. On sentait d'ici une odeur de bruler. Et là, lorsque j'arrivais à l'entrée du village, mes yeux verts devenaient vides. Il n'y avait plus rien. Juste des poutres encore en état qui tombaient. Les toits des maisons s'effondraient. Le village complet était en cendres. Les corps par terre pataugeaient dans des flaques de sang. Il n'y avait plus aucune vie... rien...
« Non... non... c'est pas possible »
Tête baissée, les larmes qui tombaient à flot par terre, je courrais de toutes mes jambes vers l'endroit où étais ma maison. Les alentours étaient en feu mais la maison semblait encore tenir sur les poutres de bois qui l'aidaient à rester en place. J'ouvris brusquement la porte de la chambre de mes parents, et là... je m'effondrais à genoux à terre. Juste devant moi, ma mère, affalée au sol, le bras sur le vent, le dos qui laissait couler son sang qui commençait à sécher. Prenant sa main près de mon visage, je pleurais sur son corps, mélangeant mes larmes au sang à terre. Et là... du bruit.
« J’entends du bruit là-bas. » « Laisse, ils sont tous mort. »
Et là, le premier qui avait la voix plus grave que l'autre explosa la porte à coup de pied. Il me regardait, une énorme arme à la main, le sourire sadique sur les lèvres, et les mains pleines de sang. Il faisait grincer sa lame au sol, comme si son prochain meurtre était près de lui. Et, d'un air moqueur, il commença à me parler.
« Oh mon pauvre petit. Quelqu'un a tué ta mère ? Ah oui... c'est moi. »
Le sourire qui grandissait sur son visage laissa place à un grand rire. De mon côté, je ne savais plus où j'étais. Mes yeux devenaient le vide. Le vert laissait place au noir. Et pour finir le dramatique, le sol commençait à trembler. Ou plutôt la maison. Les murs faisaient du bruit et dehors on entendait un bruit assez mystérieux. L'un des hommes devant moi lâchant son arme et parla d'une voix assez douteuse.
« De... de l'eau ? »
Je ne contrôlais plus mon corps, mon esprit commençait à se détruire. Mon corps se levait, mes genoux tremblaient, et j'avais du mal à rester debout. Mais quelque chose n’empêchait de tomber... La volonté... ou le désespoir ?
« Crevez-tous... »
Et là, les murs de la maison furent dévastés par une énorme masse d'eau qui venait de nulle part et qui s'écroula de toute sa masse sur les deux démons qui étaient devant moi. La dernière chose dont je me souvenais, c'était mon corps se levant, mes dernières larmes qui tombaient à terre, des bruits d'os qui se coupaient en deux, et mon corps tombant à terre. Le lendemain... lors de mon réveil, j'avais un terrible mal de tête. C'est seulement au moment où je me suis levé et que je grattais le haut de ma tête que j'ai remarqué non pas un mais cinq tatouages sur mon bras droit. Affolé, je me pressais d'enlever la manche de mon bras droit pour vérifier si j'avais la même chose. Et pourtant, mes doutes étaient corrects. Cinq autres bandes noirs. Levant la tête, je voyais le corps de ma mère derrière moi, et devant moi... les deux personnes d'hier... Avec la vue que j'avais, ça m’impressionnait que l'envie de vomir ne venait pas. Prenant un sac, quelques habits et de la nourriture, je ne m'attardais pas plus ici et je décidais tout simplement de partir. Pour de bon... Je n'avais plus rien à faire ici et ci quelqu'un apprenait qu'il y avait un survivant ici, ça finirait mal pour moi. Surtout si ces hommes avait qui j'ai joué au bucheron faisait partie d'une guilde qui voudrait se venger...
Et je ne m'attardais pas ici, je partais enfin par ce chemin de terre que j'avais pris plusieurs fois la veille. Tournant le dos au village, ne me retournant pas. Tout façon, il n'y avait aucun survivant...
Partie 3 Vie de tes propres ailes pourtant déchues
Quelques jours plus tard... J'étais parti du village, j'étais passé par la grande ville, et voici une semaine que je traînais dans les alentours de petits villages agriculteurs pour trouver de la nourriture pas chère ou même gratuite pour vivre seul le plus longtemps possible. Mais je savais qu'avec l'argent que j'avais trouvé dans les ruines de la maison ne servirait plus à grand-chose. D'ailleurs, je n'avais plus rien. Alors, pour continuer à vivre, j'avais enfin trouvé un coin tranquille : le verger de pommiers d'un agriculteur du village d'à côté, qui, en plus, était coupé en deux par un lac à l'eau pure. L'essentiel était là. L'eau, la nourriture, et l'herbe joliment verte me servait de coussin la nuit. Cela faisait maintenant plusieurs jours que je vivais ici. Je passais mes journées à jouer dans l'eau, dormir... Et puis, un jour, je trouvais des outils pour labourer les terres à un endroit de la clairière. Pour essayer de remercier mon hôte, je travaillais sur les terres en cachette et des fois, le matin, je le voyais venir avec son chapeau de paille et sa salopette bleue venir voir ses terres et le bien-être de ses arbres. Lorsqu'il venait, je passais d'arbre en arbre pour me cacher et je le voyais, les yeux grands ouvert, en regardant le travail que je faisais pendant la nuit. Et puis un jour, je pense qu'il avait enfin remarqué. Oui, lorsque je le voyais, il regardait le nombre de pommes sur chaque rangées de vergers, puis il remarquait qu'il manquait des petites quantités de fruits chaque jour. Des fois, je me demandais s'il acceptait ou nom qu'une personne utilise ses champs pour vivre et le payait en travaillant dans sa ferme, et ce, sans se montrer...
Cette petite histoire dura longtemps, voilà maintenant que j'ai treize ans. Et puis, un petit matin, lorsque j'ouvrais les yeux, le soleil était déjà très haut dans le ciel. Mince... je ne m'étais pas réveillé tôt pour faire attention de ne pas être repéré par l'agriculteur. Et puis là, lorsque je me levais à l'aide de mes deux bras, j'entendis une voix derrière moi.
« Te voilà enfin petit garnement »
Me retournant, je le voyais, là. Et mince... Voilà deux ans passés à voyager dans le pays et revenir ici de temps en temps et je ne m'étais jamais fait remarquer. Et puis là, un beau matin, paf ! L'homme agrippa mon bras et commença à m'entraîner dans sa marche. Quelques secondes après, je voyais un grand bâtiment en pierre avec un espèce de garage ou même un atelier sur le côté. Nous entrâmes dans le bâtiment et l'homme me poussa dans la salle de bain.
« Bon aller, tu prends une douche puis on va t'acheter des fringues. »
Oulah... Mais sur quoi j'étais tombé cette fois-ci ? Après avoir fini de prendre ma douche, l'homme m'amena dans une charrette tiré pas des chevaux et il m'amena tout simplement dans un magasin d'habits où j'ai trouvé mon bonheur. Voilà deux ans que je traînais avec cinq tenues différentes que j'étais obligés de laver dans le lac à chaque utilisation pour avoir le temps que les habits sèchent avec de les remettre. Voilà deux ans que je traînais avec des vêtements trop petits. Chose impressionnante, l'homme m'avait laissé prendre ma douche chez lui, et, en plus de ça, il a payé toutes les choses que j'avais voulu acheter. Et dire que j'étais resté deux ans à me cacher et lui m'accueillait comme ça. Enfin... il faut dire qu'il semblait un petit peu dur avec moi et je ne connaissais mais pas son nom. Après une poignée de temps plus tard, on rentrait chez lui et il se présentait. Un certains Greg, agriculteur et en dehors de ses terres, c'était un forgeron. J'essayais de le connaître, et, lui racontant mon histoire, lui, acceptant de m'héberger pendant un certains temps...
Partie 4 Sur un perchoir de quatre ans je m'envole
Voilà trois ans que je suis resté ici. Et demain, mon anniversaire. Enfin dix-sept ans. Voilà trois ans que je travaillais en tant qu'apprenti forgeron. Voilà trois ans que je me passionne pour les armes. La création de ces objets m'a donné l'amour de leur utilisation. Et puis, voilà trois ans que je n'ai pas bougé. Je ne m'étais encore jamais dit pourquoi je n'étais pas encore parti. Mais depuis quelques jours, la pensée du départ se faisait entendre de plus en plus. J'avais enfin envie de partir. De revenir à l'état de clandestin ? Non, pas vraiment, juste envie de vivre seul, de mes propres ailes. Un soir, lors d'une discussion avec Greg, il m'appris que je pourrais peut-être développé ce pouvoir qui ne s'était pas réveillé depuis le jour de l'attaque de mon village à mes dix ans dans une des guildes du pays. Et puis le lendemain même, au levé du soleil, je n'avais que l'envie de partir. Laissant encore toute ma vie derrière moi, je tournais le dos à mon habitation. Juste avant de partir, l'homme qui m'a accueilli pendant trois ans me tendis un fourreau. Dedans, d'après lui, un katana dont la le était faite d'une pierre quasiment incassable. Voilà un magnifique cadeau de départ qui pourrait sans doute m'aider à me défendre au corps à corps et sans pouvoir... Puis... dis... dix-sept ans... C'était enfin le temps de partir d'ici non ?
Adieu tout le monde, et bienvenue la vrai vie.
Quelques semaines plus tard.... Ces derniers jours, je voyageais selon mon envie de passage. J'entendais les vieux dans les cafés parler des guildes alentours. Puis, un jour, des jeunes gens entrèrent dans un bar où je prenais mon petit déjeuner. Un avait un dessin sur la joue, l'autre sur la main. Leurs grosses voix venaient jusqu'à mes oreilles et ils parlaient tous les deux d'une des guildes aux alentours. Blue Pegasus... Le nom me plaisait bien. Donnant l'addition à la personne s'occupant du comptoir, je sortais du bar et commençais à chercher le bâtiment de cette fameuse guilde partout dans la ville. Puis, à un coin de rue, une énorme allée s'offrit à moi. Et là, au fond, ce n'était même plus une maison, ni un café, ni une villa. C'était un véritable château Rentrant dans les murs de celui-ci, l'énorme bruit qui volait dans l'air quand j'ouvris la porte se supprima d'un coup. Les regards se retournèrent tous vers moi. Mettant la capuche de mon gilet sur ma tête affin de cacher la plus grande partie de mon visage, les mains dans les poches, je marchais sur le tapis rouge devant moi pour arriver vers le comptoir d’accueil de la guilde. Après une longue discussion avec un "homme" aux ailes d'anges et au crâne rasé, soit y en passant étant à habillé comme une femme, j'apprenais qu'il était le maître de cette guilde. Impressionnant... L'homme devant moi, si on pouvait dire qu'il était un homme, m'emmena dans une salle derrière le comptoir et me faisait remplir des papiers administratif semblant à des papiers d'inscription. Après le tatouage de la guilde mit sur mon corps, je retournais dans les rues, cherchant un appartement...