Il fallait qu'il se venge. Son teint était blafard. Ses yeux étaient rouges et fulminait. Tout autour de lui, un épais brouillard s'était levé. Il s'était éloigné du camp, comme un condamné à mort. Il suivait une aura magique familière au loin. Il savait ce qu'il voulait faire. Il n'y avait plus Alter. Il n'y avait plus non plus d'Atios. Il n'y avait qu'un être brisé. Un esprit confus. De la tristesse. De la souffrance. De la haine. De la vengeance. Ses mains avaient un peu de sang dessus. A chaque fois qu'il les voyait, ses yeux se mouillaient. Il avait envie de rire. Rire de lui. Rire de son impuissance. Et c'est là, qu'il se rendait compte qu'il n'avait rien plus faire. Il sentait en lui quelque chose. Quelque chose de froid, de sourd. Une sorte de bombe. Son coeur battait fort dans sa poitrine. Comme s'il allait s'arracher. Comme si Atios allait exploser. Il avançait avec peine. Une main sur sa poitrine. Une autre devant ses yeux. Morte. Elle était morte. Morte. Morte. Et il n'avait rien plus faire pour la protéger.

Il n'avait rien pu faire.

Alors qu'il avait jurer de la protéger.

Elle était morte.

Sous ses yeux.

Tout se déroulait si bien. Tout allait bien. La victoire semblait à portée. Quand il rentra au campement, ils allaient tous pouvoir bientôt rentrer sans problème. Pourquoi ? Pourquoi tout s'était dérouler comme ça ? Pourquoi il avait fallu que cela finisse ainsi ? Pourquoi fallait-il que tout se finisse de cette façon à chaque fois ? Ne pouvait-il protéger personne ? Encore une personne de plus qui mourrait sous ses yeux impuissants ... ses loyaux serviteurs ... sa soeur adoptive ... ses camarades d'escrimes ... son premier amour ... et même une ancienne camarade de guilde de 14 ans qu'il avait jurer sur son honneur de chevalier de la protéger. Ceci était un cauchemar. Même Arthuria n'était pas là. Il était seul. Seul devant l'horrible vérité. Seul devant l'horreur. Seul. Seul. Seul. Seul.

Quand les sept mages de Légion débarquèrent, il avait frémit et le jeune homme était rester en retrait. Quand ils avaient volés la clef, l'épéiste avait était dépité. Mais tout avait changer. La réalité était revenue à celle de la guerre. Comme dans son enfance. Il avait vu la jeune fille à lunette lever sa main. Mais ce n'était pas pour une stupide clef. Ce n'était pas pour quelque chose d'aussi infime et inutile. Un rayon rouge était parti de son doigt. Et avait traverser la poitrine de Yume. Sa camarade de Fairy Tail s'effondra au sol. Ses bourreaux partirent. Ils restèrent là, sans voix. A ce moment là, Atios ne réalisait pas. Il avait entr'ouvert la bouche. Incapable de parler. Il tremblait. Il s'approcha lentement de Yume. Le porteur d'Excalibur se mit à genou, dans le sang qui s'écoulait. Il n'avait encore rien dit. Sa main se porta lentement pour attraper celle qui était sa camarade de guilde, une main encore chaude.

«Je regrette sincèrement de ne pas pouvoir continuer cette mission et d'avoir échoué aussi tôt. Adieu, mes amis...et...bonne chance.»

Atios tremblait de plus en plus comme une feuille. "Ne parle pas... idiote.. Ne meurs pas .. ". Mais le porteur de l'épée Excalibur, dévasté, sentit la main se relâcher. Ses yeux se mouillèrent enfin. Il se releva. Il constata que du sang étaient sur ses mains et ses genoux. Sa tête fut prise d'assaut, ses oreilles bourdonnèrent. Le sang battait à ses tempes, tout comme son coeur tentait de s'extirper de son poitrail. Il ne savait plus quoi dire. Il ne pouvait plus réfléchir non plus. Il sentait quelque chose se serrer dans sa poitrine. Il ne respirait plus. Des flashs. Une Cathédrale. Un serment. Un serment brisé. Il avait foiré. Il avait complètement foiré. Atios recula jusqu'à un arbre. Son poing s'abattit avec violence. Plusieurs fois. Jusqu'à ce que l'écorce vole. Son sang s'était mélanger à celui de sa défunte camarade. Il se sentit submerger d'un tas de sentiments négatifs telles que la tristesse, la haine, la vengeance, le désespoir, la colère... Par des tas de sentiments et de souvenirs différents. Des regrets. Encore des regrets. Enfin, les larmes partirent. Quelque chose au loin l'appelait.

Alors qu'il avançait dans la forêt en direction d'une aura, il réfléchit. Avec ce qu'il lui restait de raison et sens. Pourquoi avançait-il ? Ah oui. La vengeance. La haine. Il n'avait pas pu protéger Yume. Il se l'était promis. Et elle était morte. Il n'avait rien pu faire pour la protéger. Et ils fuyaient comme ça ? Atios s'arrêta et fut secouer d'un rire malsain. Son sourire était tordu. Un rictus effrayant égayé son visage. Ils avaient tuer son ancienne camarade de Fairy Tail... ILS AVAIENT OSER ? Tuer. Tuer. Ils voulaient les voir baigner dans leur sang. Il n'avait pas pu protéger qui que ce soit. Il avait toujours perdu des gens. Jamais il n'avait réussi à protéger les êtres chers autour de lui. La jeune Yume ne méritait pas de mourir comme ça... Elle était si jeune ... elle n'avait que quatorze ans ... Et ils l'avaient tuer. La rage montait en lui. Il avait envie d'hurler. Il avait envie de tuer. Son esprit s'obscurcit. C'était comme un doux sommeil qui sonnait comme un éveil. Une colonne de lumière noire s'éleva de sa position. Une colonne de haine et de souffrance. De désespoir. Elle se dissipa au bout d'une minute.


Un hurlement à glacer le sang retentit à travers la forêt, qui s'étaient couverte de brume dans les environs où se tenaient l'armure noire, immobile. Un hurlement de bête. Sans aucune trace d'humanité. De longues secondes continuèrent de s'écouler. D'un mouvement bref, le casque de l'armure se tourna vers une direction d'où émanait une aura extrêmement familière. L'armure se pencha en arrière en rugissant. Elle avait repérer sa proie. Elle disparue dans un vrombissement de l'air. Les animaux avaient fuit les environs. Et sur sa route, plus aucun bruit émanait de la nature. Elle était muette face au spectacle.
Peu importe la provenance des hurlements. Il était clair que ce n'était pas amical. C'était même dangereux. Une sombre & puissante aura se diffusa à travers l'île. Elle arriva aux trousses d'un des mages de Légion. Dans hurlement déchirant, que seul un fou ne craindrait pas, la créature, armé d'une épée à la lame et à la garde noir, enchaîna trop violent coups sur le mage de Légion. Elle avait surgit dans un angle mort et s'était jeter sur le mage, dans un seul et unique but. La décapiter, la dépecer, la démembrer et donc la tuer.

La bête avait surgit et avait fondu sur sa proie comme un faucon sur un charognard. La vermine de Légion n'était plus qu'une chose à ses yeux. Des bêtes qu'il tuerait. Tuer. Tout ce qui l'animait était le désir de vengeance. A chaque mouvement, l'armure noire grinçait. On aurait dit une machine. Mais Atios était bien là, à l'intérieur. Inconscient. Mué par une seule et unique raison. Venger Yume no Ai de ces assassins de Légions. Ils voulaient tous les tuer. Même Emil, qui était lui aussi impliqué dans la mort de Yume no Ai. Mais il ne pensait plus. Ne réfléchissait plus. Son coeur, dirigeait l'armure de la terreur. Elle était là, entourée d'une aura meurtrière. Des éclairs de magies se dégageait de l'armure, entourée d'un brouillard noir et opaque et d'une aura sombre et malveillante. L'intérieur de l'armure était le réceptacle du "mal". Brut, sadique et débridé. Une armure qui ne pouvait contenir cette malveillance à l'égard de Légion. La créature, qu'il avait déjà combattu, était surprise par l'apparence du jeune Homme. Elle lui parla même sur un ton qui était surprenant et plein de sollicitude. Encore heureux que le porteur d'Excalibur n'était pas "conscient" directement du monde extérieur. Ce ton l'aurait ulcérer après la mort de sa protégée. Elle avait esquiver ses coups avec agilité, mais si elle n'avait pas eu son bouclier, elle aurait perdu la vie sous ses coups. L'armure noire la vit se mettre en position de combat.


L'armure, dont l'épée avait été plus tôt plantée au sol, fit exploser son aura dans un hurlement sinistre. Elle ne cherchait pas à l'intimider, oh que non. Mais il était palpable pour Marre Chan de voir que la fureur de son adversaire ne faisait qu'augmenter. Son aura magique aussi. L'épée, plantée dans le sol, rayonnait avec la même fureur. Une brume apparue tout autour de la zone de combat. Au point qu'il était difficile d'apercevoir l'armure noire entouré du brouillard noir. Son aura, par contre était visible. Elle s'arrêta. Excalibur planté dans le sol, elle devint immobile alors que son adversaire, armé de quatre lame, se jeter sur lui. Grave erreur. L'armure entière était composée de magie pure. Elle était aussi résistante que les lames de sables. C'est pourquoi la créature hurla quand le ballet ensablé débuta. Le coup en diagonale frappa avec violence sur l'armure qui crépita d'étincelle. Mais elle tint bon. Elle enchaîna ensuite avec un mouvement rotatif. Encore une fois, la coque de métal était solide comme un roc. Ironique. Les rôles s'étaient inversées. Un autre hurlement suivit. Du dos de l'armure, quatre ex-croissances qui étaient semblables à des tentacules sortirent, munies d'un crochet très pointue. Deux foncèrent à l'avant vers les muscles des jambes pour tenter de s'y planter dans les muscles des rotules. Deux autres partirent vers la colonne vertébrale. Enfin, son autre poing parti vers le visages de son adversaire, en simultané. Cette attaque était finement calculée. Il semblerait que l'intellect d'Atios et ses expériences étaient toujours là. Il ne manquait plus que la raison. Peu importe ce qu'elle décide de protéger, elle ne pourrait réagir à trois attaques simultanée. Et quand bien même, la situation de combat était en faveur d'Atios. En tournant sur elle-même, elle ne pouvait s'imaginer et réagir à trois attaques aussi vives qui visaient son visage, ses jambes et son dos. D'autant plus qu'elles étaient parties à la vitesse de l'éclair, pour ne laisser aucune chance à son adversaire.

La coquille de sable de la dernière fois avait été ébréchée par un tir d'Excalibur. La question était, dorénavant : Est-ce que Marre chan pourrait percer l'armure du chevalier noir avec sa magie du sable ? Et à quel prix ?

Marre, aussi astucieuse que d'habitude, para ses attaques avec maestria et agilité. Néanmoins ... cela n'empêcha pas les attaques enragées et pleine de haine de venir frapper son adversaire. Elle du imiter les tentacules pour pouvoir les arrêter. Néanmoins, cela voulait dire aussi qu'elle ne pouvait plus se protéger le visage rapidement. Malgré la protection qu'elle avait créer sur son visage, le poing était parti avec une violence inouïe. Sans le masque de sable, elle aurai été blesser. Mais elle avait voler en arrière. Le masque de sable avait littéralement éclater dans un bruit de plâtre broyer. Elle saignait de la lèvre, ce qui, tel une bête enragée, excita l'armure. Son aura s'intensifia une nouvelle fois alors qu'elle reculait en arrière. L'armure, dans un bruit de métal qui se tordait, parti, dos en arrière, pour hurler. Son aura, visible, crépité avec fureur d'une lueur mauvaise. Il n'avait pas bouger depuis le début du combat. Excalibur était toujours plantée dans le sol. Le visage énervé de son adversaire fut ignoré. Elle n'avait toujours pas compris qu'elle ne pouvait atteindre Atios. Le monde extérieur était coupé pour lui. Son âme, blessée, avait préférer fermer les yeux pour mieux laisser sa rage exploser. Il n'avait plus le courage d'affronter le monde. Plus d'espoir. Car Yume était morte et il ne pouvait rien y faire. Dans son désespoir, il avait maudit les scélérat de Légion une ultime fois avant de s'évanouir dans sa propre souffrance.

Et sa malédiction était en marche. Elle frappait sans pitié. Alors, quand tout les grains de sables se mirent à flotter autour de la scène de combat, rendant celle-ci presque irréaliste, tellement le brouillard et le sable volant était un phénomène incongru, il ne bougea pas. Son aura magique hurlait sa souffrance dans une complainte sans salut, sans espoir de réponse. Le claquement des mains de Marre Chan retentit alors qu'Excalibur s'envola dans les airs, projetée par l'armure qui se mit en position feotale. La sphère l'enferma, mais l'armure, hermétique, empêcha que les grains ne l'atteignent. Néanmoins, la force de compression allait le réduire en bouillie s'il ne réagissait pas. Un bruit de métal se tordant se fit entendre. Mais là, l'inconcevable eut lieu. La sphère se concentra en une sphère pouvant être tenue dans la main. L'armure avait-elle était détruite ? Atios était-il mort ? Un long et profond silence s'installa alors que la brume rendait les sons ténues et impossible de voir ce qui se tramait autour de soi. Elle était particulièrement dense et inquiétante. L'armure sombre réapparu dans le dos de Marre, comme sorti des ténèbres des brumes pour frapper. Mais attention. L'armure avait prévue son forfait. Les tentacules dans le dos tentèrent se ficher dans les bras et les jambes. Les deux mains, libres, de l'armure, entourée d'une sombre aura ténébreuse, se dirigèrent, dans deux directions proches. La droite dans le visage, la gauche dans le ventre. Excalibur, quant à elle, retombée en tournant, avec pour seul et unique but ... de trancher Marre Chan dans le dos, alors qu'elle était occupée à contrer de multiples attaques.

L'armure jouait. Elle aurai pu broyer Marre Chan de façon loyale. Mais elle jouait avec sa proie. Le combat allait s'avérer difficile pour le mage de Légion. Mais il n'était pas encore perdu pour autant.

L'assaut fut un échec. Malgré les sept attaque, elle se protégea complètement. Enfin, elle avait eu une grosse frayeur. Quand elle roula en arrière, l'armure fit quelque pas en direction de l'épée, plantée au sol. Il était clair qu'elle allait augmenter le niveau du combat. Qu'elle allait faire appel à tout ce qu'elle avait; Elle l'avait senti. Ici, sa vie tenait à un fil. Une erreur et elle était morte. C'est pourquoi seul un fou oserait continuer de défier l'armure de métal noir et au lugubre casque sans tenter d'augmenter sa puissance magique.C'est pourquoi il se prépara à toute éventualité. Son adversaire avait battu en retraite, une marre de sable à ses pieds. Elle allait parler. Futile. Atios ne pouvait plus répondre. Le porteur de l'épée sacrée n'était plus là. Seul une unique volonté était toujours vive. Une volonté qui animait l'armure avec la plus vivace et récalcitrante des forces : La haine. Haine qui engendrait folie, naît du désespoir, porteuse de vengeance. Son sombre dessein allait devenir sous l'impulsion de celle-ci, un forfait. N'importe qui, aurait vu l'armure, ce serait dit qu'elle encombrait son porteur. N'importe qui aurait dit qu'un tel poids serait à frein à n'importe quel épéiste. Hors il n'en était rien. En fait, Atios n'avait jamais était aussi fort. Certes, la haine et la vengeance était son moteur, mais la mort de Yume avait briser quelque chose en lui. Dont ses limites qui à présent, étaient lentement mais sûrement, repousser à chaque fois qu'il hurlait.

Oui, le pouvoir montait en l'armure. Il explosait sans limite. Au mépris de toute sécurité pour l'intégrité de celui dont l'énergie émanait. Mais tant qu'il pouvait venger Yume, tant que les mages de Légions étaient mort... son coeur, son âme, son esprit n'était qu'un petit sacrifice pour atteindre ce but. Son désespoir n'avait pas de limite. Il était prêt à tout pour tuer quiconque porterait la marque de Légion. Son adversaire, qui analysait la situation, se mit à parler. La moitié de son potentiel ? Plaît-il, il n'en avait cure. Elle pouvait damner son âme avec le plus vils des démons, il la tuerai, sans faillir. La magie de Marre s'intensifia, encore, et encore. Pour atteindre un niveau tout autre qu'elle avait. Oui, elle avait bien parler de 50% et elle avait bien doubler son aura magique. Mais aucune peur ne pouvait muer l'armure. Rien ne pourrait l'arrêter. L'armure fit elle-même exploser son aura dans un hurlement. Mais cette fois-ci, quelque chose était différent. Son hurlement retentissait à travers la forêt, comme portée par le vent. Un sombre phénomène se produisit; N'importe quel mage pouvait sentir la magie qui habitait la végétation. Alors Marre pouvait amplement comprendre qu'Atios augmentait son énergie de seconde en seconde. A n'importe quel prix. Même s'il devait absorber et tuer la végétation aux alentours, il était prêt à détruire l'île si besoin était, pour accomplir sa vengeance.

La lune venait d'arriver timidement dans le ciel bleu qui tournait à l'oranger à l'est, alors que le soleil commençait à décliner. Le crépuscule était bientôt là. Mais Marre fit une erreur gravissime. Et délibérée. Elle mima l'attaque qui avait tuer sa jeune protégée. Oh, elle avait raison, c'était bien pour cette raison qu'il était là, tel un faucheur. Grâce à son instinct, il pu prévoir l'attaque. En mettant ses bras bien devant lui, paumes ouvertes, un bouclier fut levé, juste à temps. Il tenait, difficilement. L'armure glissait au sol alors que ses bottes de métal s'enfonçaient dans le sol sous la pression et la masse de l'attaque. Ses quatre tentacules se plantèrent dans le sol, profondément, permettant à Atios de ré-équilibrer le rapport de force en totalité, bien qu'avec difficulté. Le fin rayon arriva à son terme et brisa barrière, ricochant dans une pluie de petit projectiles de sable meurtriers qui abattirent des arbres aux alentours. Pour la première fois depuis le combat, l'armure, en arrière, vacilla.


Mais le geste avait était une provocation délibérée. Et la fureur explosa dans l'âtre de l'armure. Elle se releva, hurlant comme une bête et rassembla encore plus d'énergie magique. A l'intérieur de l'armure, le corps du jeune Homme était recouvert de magie. Son corps tout entier était envahie par son énergie. Son aura explosa. Excalibur réapparue dans sa main, en un éclair. Elle se couvrit de lumière noire qui était parfaitement contenue. Et l'armure déclencha ce qui pouvait ressembler pour un spectateur distant à ... un bombardement. Un soleil noir s'était formé au dessus de l'épée, bras tendu. Une sphère qui se vida en une déferlante de ce qui pouvait être comparée à une technique améliorée que T. Anima avait faite. Elle se transforma en nuée explosive. Mais l'armure, enragée, sous les explosions qu'elle ne craignait pas, avança à une vitesse incroyable, comme possédée par tout le mal du monde, pour tenter de tuer Marre. Il est difficile de décrire le actions de l'armure tellement celles-ci étaient vives. Malgré que tout exploser autour d'eux, l'armure, à l'épée pouvant découper même le plus dur des diamants, se mit à enchaîner les coups vers Marre, pour mieux tenter de l'étêter. C'était un combat de titan qui pouvait sûrement être ressenti à travers toute l'île. Légion contre le conseil. La vengeance contre un idéal souillé. La folie du combat.

Il était sûrement rassurant pour l'adversaire de voir que son assaut fut presque un succès. Succès qui l'avait fait reculer et vaciller. Mais gare à celui qui croit détenir la victoire dès qu'un signe de faiblesse est apparent est un sot. Le proverbe, vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer, ici était bon exemple. Même si, l'ours était une armure dont la puissance augmentait malgré tout les risques et si ici, Marre sauvait sa vie avant d'avoir mis au trépas la dite armure. Certes la puissance de son adversaire avait égaler la sienne, voir l'avait surpasser. Mais combien de temps ? Atios continuait d'amasser sa force, brisant âme et corps. Il n'avait plus de retenu, il n'en voulait plus. Que son corps détienne ou disparaisse pour devenir un avec la magie ne l'importait plus. Il devait gagner et mettre à mort tout les mages de Légions. Marre et ses nunchaku, des armes qu'il avait peu loisir de croiser en tant que chevalier, allait lui poser quelques problèmes. Son instinct, la seule chose qui le dictait, était aux aguets et tenter de se régler sur la fréquence qui lui permettrait de deviner les coups de son adversaire. Un échanges ou deux devrait grandement améliorer sa capacité à parer les attaques d'une telle arme. Mais il était clair que Marre était doué avec ceux-ci. C'est pourquoi, en toute logique, ce même instinct le forçait à prendre garde. Il était clair que les explosions ne feraient rien à Marre chan... mais les cratères qui témoignèrent des impacts furent nombreux autour d'eux. Le combat était dantesque.

Elle fit pousser des bras, pour manier ses nunchakus avec encore plus de précision. Cela n'augurait rien de bon, l'armure le sentait. Elle préparait quelque chose. Mais lui aussi. Il s'apprêtait à stocker l'énergie qui parcourait la lame à l'intérieur de celle-ci temporairement. Son adversaire fit quelque chose d'assez impressionnant techniquement. L'attaque verticale qu'il lui porta la fit reculer jusque dans le sol. La force de son coup était particulièrement grande & violente. Elle luttait pour arrêter l'attaque. Les rôles s'étaient inverser temporairement. Mais elle réussit à bloquer l'épée grâce aux chaines de ses nunchaku. Si Atios poussait son corps dans ses derniers retranchements, Marre faisait de même. Son front était prise d'assaut par une veine sous l'effort pour bloquer le coup. Ses bras tremblaient. Et il sentait la magie fluctuer dans les bras de sable. Mais elle le retenait; Avec peine, certes. Telle une faux, une lame se forma pour empaler de part en part l'armure dans un coup en arc de cercle. Elle allait le tuer, à ce train là. Elle allait réussir.

Mais il était idiot de croire que sans l'épée, il était handicaper. Le temps s'écoula sûrement beaucoup plus lentement pour les deux combattants. Marre, ne devait pas s'imaginer que malgré le fait que l'épée soit emprisonnée, il pourrait toujours lui échapper; A vrai dire, c'était une prouesse épique. C'était un fait que réussir un tel mouvement dans des conditions aussi périlleuses, dans une armure aussi lourde était impossible; Mais ils étaient mages. Et les mages de ré-équipements devaient justement dépasser les limites de la physiques et de leurs corps pour survivre. Réussir à se propulser dans un équilibre sur son adversaire en esquivant la faux de sable former par le pied de son adversaire ne fut pas une mince affaire. Mais rattraper l'épée dans le bon sens à l'intérieur de cet équilibre fut encore plus compliqué. Enfin, se réceptionner dans une retombée lourde et réagir au quart de tour fut le plus dur. Mais l'agilité d'Atios n'était pas à prouvée. Plus maintenant, maintenant. La situation était encore plus étrange maintenant. Comment se dire qu'au beau milieu d'un combat, l'armure sombre était presque en train d'enlacer son adversaire ?

Mais Marre devait sentir qu'elle courait un grave danger. Ce n'était pas une question de logique mais d'instinct là aussi. Son adversaire avait tout fait pour la tuer depuis le début du combat. Elle avait manquer de périr déjà sous ses coups. Elle ne le sous-estimait plus depuis un long moment déjà. Maintenant qu'il l'étreignait, la meilleur métaphore pour décrire l'armure n'était autre que celle de la faucheuse, la mort, venue l'étreindre vers l'au-delà. Appeler la Azrael, la mort, la faucheuse... ou simplement Atios. Il avait inverser le rapport de force. Elle n'était plus celle qui l'emprisonnait. Mais il était celui qui la tenait sous son joug à présent. Sa magie se répandit sur le sol comme une flaque noire d'encre, comme du pétrole. Instantanément, des tentacules noires sortirent du sol et du dos de l'armure. Celles de l'armure pour se plantaient dans les tendons dans le dos des rotules & dans les muscles des épaules. Celle du sol, s'enroulèrent comme les nunchaku autour des bras et des jambes de Marre. L'épée réapparue, hors des chaines, dans la mains d'Atios. D'autres tentacules se mirent à frapper Marre chan comme une sorte de ballon avant de l'envoyer voler devant le porteur de l'épée souillée. Excalibur Morgan ; Marre chan fut prise en plein vol par un tir d'Excalibur concentré qui exploserait en ne faisant pas de concession. Elle s'en sortirait blessée, malgré ses plus fortes barrières.

HRP : J'ai placer une de mes techniques, tu me diras si tu veux que je modifie~~