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[Mission D et B] Défense de la ville & Sauvez nous
 MessageSujet: [Mission D et B] Défense de la ville & Sauvez nous   [Mission D et B] Défense de la ville & Sauvez nous EmptyMar 12 Avr - 12:35

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Après avoir participer à l'extinction de la race des Balkans, après avoir mis en doute le bien fondé de ses exactions, Atios se résolu à passer à autre chose : Se torturer l'esprit éternellement sans trouver de réponse n'était ni utile, ni bon envers qui que ce soit. Il décida donc de prendre une mission moins ... musclé. Oui, entraîner des gardes. Cela ne saurait être trop compliqué. Et pas de gens à tuer, ni de créature à tuer : Aucune goûte de sang n'allait être verser : En somme toute, il allait pouvoir se reposer tout en travaillant un minimum. Du moins, il espérait que tout se passerait bien et que sa visite dans la ville portuaire d'Harujion serait douce, calme et lui permettrait de se reposer au moins une journée. Entraîner des miliciens était dans ses cordes, étant un maitre épéiste accompli à présent. Il allait donc pouvoir s'adonner à un exercice autrement plus compliqué que d'apprendre soi-même : Apprendre à autrui.

Pour une fois, car Harujion n'était pas la porte à côté et surtout car elle était entourée d'eau, Atios s'était permis un voyage en train. Il était habituer au voyage à pied et il s'ennuyait beaucoup. Comme toujours, il avait une cape et une capuche, recouvrant son visage. Il n'aimait pas attirer l'attention : Excalibur était une bonne excuse pour attirer les larcineur. Et puis il attirait moins l'attention ainsi : plutôt la méfiance d'ailleurs. Cela reflétait bien son état d'esprit : Sombre. Le manque de contact humain prolongé, son incapacité à pouvoir se confier à quelqu'un, ses doutes ... Cela le travaillait, le faisait douter et son courage s'amenuisait chaque soir un peu plus. Il avait de plus en plus de mal à croire qu'il était de taille pour endosser le rôle du porteur de l'épée sacrée. Être bon à tout moment est une longue et difficile épreuve qui torturait celui qui voulait l'emporter.

Une longue torture morale, une lutte pour rester bon malgré les erreurs, les tentations et les aléas de la vie. Avec de nombreux cas de conscience, complexe : Où est la limite entre le bien personnel, le bien d'un groupe, le bien universel ? Doit-on agir pour défendre de façon préventive ou doit-on attendre qu'une créature soit menaçante pour la mettre à mort ? Pouvait-il tuer pour se défendre où devait-il un maximum préserver la vie de ses assaillants ? A chacune de ses actions, Atios se questionnait pour savoir comment bien agir. Et avoir une attitude parfaite n'est pas possible, être parfait non plus, bien agir était relativement complexe, faire des erreurs courants : En somme toute, Atios se torturait moralement, le temps passant, il sombrait peu à peu dans la déprime. Il était seul pour porter l'épée. Il était seul à souffrir..

Ainsi, seul dans le train qui le conduisait vers Harujion, il avait enlever sa cape : Il faisait trop chaud. Il ouvrit la fenêtre et se pencha vers l'avant : La gare était bondée de voyageur sortant et entrants. Il faisait beau à l'extérieur, dans les 23° adoucis par une caressante brise maritime qui semblait appeler les voyageurs vers leurs destination : Harujion. Bientôt, la locomotive commença à chauffer. Un employé de la gare siffla le départ. La locomotive avança lentement. La première fois qu'il montait dans une locomotive ( ou train ) à vapeur. Il regarda le paysage s'enfuir pour laisser place à la rase campagne. Il soupira et se rassit. Le train s'était rempli, mais son compartiment semblait particulièrement vide. Tant pis, il ferait avec la solitude : Depuis qu'il était arrivé à Fairy Tail, il avait eu le temps de mesurer le poids de cette dernière. Il avait particulièrement du mal à s'intégrer à la guilde.

Mais il décida de penser à autre chose. Ruminer son mal-être n'allait pas le faire partir, bien au contraire, il risquait de l'installer durablement dans sa tête. Il préféra faire la sieste. Il en avait pour toute la matinée. Le voyage était rapide, mais malgré la relative rapidité de la locomotive à vapeur, la distance entre les deux était très grande. Les secousses du trains ... Le doux air estival ... Il n'en fallut pas plus pour qu'il s'endorme.

Le sifflet du train le réveilla brutalement : Ils étaient arrivés à destination. Il mis sa cape sur ses épaules, ferma la boucle autour de son cou, accrocha Excalibur à sa ceinture et bondit hors du train par la fenêtre : Ce dernier repartait déjà. Il se retrouva in-extremis sur le quai. Les gens bien entendu se demandèrent pourquoi quelqu'un avait sauter en dehors du train. Certains y allèrent même de leurs petit commentaire ( << Il est fou ? >>). Atios sorti de sa poche l'affiche. Il décida qu'il était temps d'aller voir les employeurs.
Il se rendit à la mairie d'Harujion et les autorités locale le conduisirent devant une ligne de dix Hommes. De la bleusaille. Comment cette ville avait-elle pu être à l'abri des assauts sans une milice adéquat, il se le demandait.

- Très bien. Normalement, vous devriez tous avoir une épée en bois. Regardez-moi faire puis reproduisez mon mouvement.

Atios fit un mouvement de frappe simple vers l'avant.

- La pointe de l'arme doit toujours viser la gorge. Vous devez fixer votre adversaire dans les yeux, sinon vous serez incapable de réagir. Vous devez vous tenir droit, les muscles prêt à agir. Vous allez répéter ce mouvement pendant une heure. Après cela, nous enchaînerons sur des duels car nous n'avons pas le temps d'une formation poussée. Atios n'était pas en train d'aboyer des ordres. Mais il était écouter, respecter, malgré sa voix ... de jeune homme pas encore adulte. Ici, il était l'enfant, eux les adultes, pourtant le rapport de force entre les individus étaient renverser; Il était l'instructeur militaire et eux les élèves. Les future soldats étaient torse nu et en pantalon sous le soleil de plomb. Atios s' était mis à l'ombre. Devant eux, imperturbable trônait une fontaine d'eau clair. Les mouvements étaient mauvais au début, mais Atios était derrière eux pour les corriger quand ils faisaient des erreurs. Bientôt, Atios n'eut plus rien à dire, les miliciens semblaient bien comprendre le mouvement exact. Même s'il était mécanique pour le moment et loin d'être naturel, il avaient saisi le geste, il suffisait qu'il prenne l'habitude de l'appliquer. L'heure qu'il leur avait imparti passa vite. Ils étaient épuiser cependant. Mais pas de repos. Atios leur permis de se rafraîchir à la source la plus proche : La fontaine. Ensuite vint l'heure des duels. Atios organisa une sorte de mini-tournoi : Le mieux pour apprendre étant d'observer les défauts des un pour éviter de les reproduire. L'après-midi fut longue, Atios eu beaucoup de travail. Mais quand le soleil se coucha, les adultes se courbèrent bien bas pour montrer leur bonheur d'avoir autant appris. Il était heureux, dans un sens de voir que ces hommes lui étaient redevable. Ils auraient une expérience théorique du combat mais aussi une petite expérience réaliste grâce aux duels de l'après-midi. Ils eurent cependant un réflexe qui lui déplu : Ils se précipitèrent à la taverne sur la grand place une fois qu'il proclama la fin de l'entraînement ...

Atios se rendit à la mairie, sur la même place. Ses employeurs, les autorités publiques d'Harujion avaient pu constater son professionnalisme et son labeur de vive vue et le félicitèrent pour le bon travail. Cependant, un certain malaise était palpable. Le maire d'Harujion, lui demanda un seconde service : Six personnes, un gang : Les informateurs du Bourgmestre avaient réussi à prévoir l'attaque et à appeler une guilde pour entraîner les volontaires, mais l'attaque avait été avancer au lendemain ... et ils lui demander d'aller s'en occuper en échange d'une récompense plus élevée. Puisqu'il était sur place, qu'il imaginait mal la bleusaille s'attaquer à des bandits vétérans et qu'il n'y avait pas de train de nuit, il accepta et fut logée dans une confortable auberge. C'était la première fois qu'il se retrouvait dans un lit si .. confortable. Par ailleurs, mine de rien, il avait économiser les sous qu'ils percevait comme salaire après avoir retirer la part de la guilde. Il économisait pour ... acheter un jour une résidence plus confortable que la miteuse chambre d'auberge qu'il louait. Son rêve était de devenir châtelain mais ce n'était pas dans ses moyens. Mais étrangement et surtout, de façon fortement énervante ...

Atios, pour la première fois de sa vie ne trouva pas le sommeil alors que pour la première fois dans sa vie, il avait un vrai lit et il n'arrivait pas à en profiter. Il faisait toujours aussi bon à l'extérieur et il s'était installer sur le toit et fixait le ciel étoilé. La nuit était calme. Très calme. Peut-être trop. Il décida de rentrer pour mettre ses chaussures ... quand le tocsin retentit. Son intuition avait était bonne : Quelque chose n'allait pas, ce soir. Comme s'il avait senti le danger venir. Il remonta sur le toit et chercha de l'oreille des cris. Il se dirigea vers la plus grande source de bruit et tomba sur trois gardes en armure qui luttaient pour combattre six bandits qui savaient, semblerait-il bien se battre. Il sauta dans la ruelle et colla un coup de pied dans le dos d'un des bandits, le faisant trébucher sur l'un de ses camarades. Le fait de ne pas porter d'armure était réellement utile dans certaines conditions.

Il dégaina et para un coup d'épée d'une main. Il attrapa le bras du bandit imprudent et Atios renversa ce dernier. Il bloqua un second adversaire en lui faisant une balayette avant de rouler en arrière pour esquiver un autre coup. Ils étaient plus expérimenté que les voleurs qu'il avait rencontrer la dernière fois. Et se battre sans les blesser mortellement était bien plus complexe que de placer un coup mortel vers l'adversaire. En peu de temps, il dû improviser pour adapter son style très violent à un style de combat non létal pour l'adversaire. Alliant des coups de plat de lames à des coups de pieds et de poings, Atios finit par réussir à repousser les assaillants jusqu'à en plaquer un au mur et lui coller un vilain coup de latte dans le ventre, rendant inconscient l'un des six assaillants. Malgré les apparences, le combat était sérieux, Atios se battait contre des bandits qui savaient se battre. Et tenter de ne pas les tuer ...

Rendait ce combat bien plus complexe. Il se retrouva acculer dans une impasse. Il bondit, rebondit plusieurs fois sur le mur et arriva sur un toit. Il toisa ses adversaires et fondit sur ses cibles. Il tomba, le pieds vers la droite du cou d'un des Hommes et lui fracassa les clavicules. Il tomba au sol, souffrant comme jamais il n'avait jamais souffert auparavant. Atios enchaîna et brisa le nez d'un de ses adversaires avec la garde d'Excalibur, avant de le terminer de son poing gauche dans le ventre. Coup de coude sur la nuque. Ils n'étaient plus que trois. Le jeune garçon aux cheveux marrons foncés vit ces derniers le charger. Il lança une vague de lumière sur le sol et là ce fut le strike : Ils furent rejeter à divers endroits. Atios bondit sur l'un, fit un demi-tour et le jeta sur un autre qui se relevait. Il bondit vers le troisième, à grande vitesse et l'assomma d'un coup de plat de lame. Maintenant qu'ils étaient moins nombreux, l'épéiste était en mesure de dominer ces adversaires. L'un des deux au sol s'était relever et tentait de le charger à mains nue pour le retenir. Atios le retourna, lui fit une clef de bras et tapa sur le crâne avec le plat de la lame. Le dernier tenta de s'enfuir, mais fut accueilli par les six Hommes qui le rouèrent de coup de bâton.

Le bourgmestre (en robe de chambre ... ) vint féliciter le jeune homme et lui remis sa récompense en main propre. Atios accepta la récompense et décida d'aller se coucher : Il fit ses excuses et pris congé du bourgmestre. La gloire n'était pas ce qu'il recherchait, ni même l'argent. Finalement il trouva rapidement le sommeil. Comme si il avait développer un sixième sens. Il ferait plus attention à ses intuitions. Le sommeil le gagna sans aucun remords. Il se sentait satisfait : Les hommes souffraient certes de blessure, mais rien de mortel : Les autorités les avaient capturer et mis en prison. Pour une fois, il ne finissait pas déprimer en ayant massacrer ses adversaires. Il ramena les deux affiches sur le comptoir. Comme d'habitude, il avait fait du bon travail. Il décida de prendre sa journée pour se récompenser. Il allait tenter de rencontrer d'autres membres de Fairy Tail.
   
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