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L'Ombre des Secrets | En cours
 MessageSujet: L'Ombre des Secrets | En cours    L'Ombre des Secrets | En cours  EmptyDim 29 Nov - 12:48

Enya Taylor
Enya Taylor

Crime Sorciere

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Enya Rose Taylor

" La vie où tout le monde se déteste."





Informations Générales


Identity

Nom : Taylor
Prénoms : Enya Rose
Âge : 24 ans
Date de Naissance : Inconnue
Origines : Fiore / Rhynal.


Activité(s) : Voleuse
Groupe : Crime Sorciere / Ishtar Eye's
Statut : Membre
Surnom : Nyanya
Avatar : Poison Ivy-DC Comic







Psychologie




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Background/Test RPG






CHAPITRE 1 : La rivière de notre enfance

Elles volaient de partout. Les plumes blanches. Elles volaient de partout et nous, on riait. Elles volaient de partout les plumes tandis qu’on tenait encore entre nos petites mains, les bouts de tissus explosés. Déchirés. Elles volaient de partout les plumes blanches des oreilles mais elles furent très vite soufflées par la colère de la Mère Supérieure.

Elle était là, droite et fière, tenant entre ses mains ridées, une vieille bougie qui menaçait de céder. Cela aurait été drôle qu’elle coule sur elle, qu’elle fasse fondre sa peau de sorcière. Je l’aime pas beaucoup la Mère Supérieure, elle me fait peur. La nuit, je la vois dans mes cauchemars, je l’entends comme un murmure au plus profonds de moi. Elle me fait peur la Mère Supérieure mais je suis la seule à l’entendre. Les autres eux, ils l’entendent pas. Ils ne l’ont jamais entendus et ne l’entendront sans doute jamais.

Alors quand j’ai peur, je vais dans le lit de Luka parce qu’il est plus grand que le mien, je vais dans son lit et généralement, il me laisse de la place parce qu’il sait que je viens. Je viens souvent dans le lit de Luka, même des fois quand je n’ai pas peur, parce que Luka il a dit qu’il chasserait les fantômes de ma tête et ça marche. Quand je dors avec lui, il n’y a plus de voix au fond de moi. Il n’y a plus rien d’ailleurs. Juste le silence, calme et apaisant.

Luka, c’est un garçon de l’Orphelinat, il a 6 ans…Moi j’en ai que 5. Il a toujours été là. Il dit souvent qu’on est les enfants du monde et qu’on n’a pas besoin de papa ou de maman pour se sentir bien. Qu’une famille, ne faisait pas tout. Il dit que tant qu’on sera ensemble, tout ira bien et personne ne nous fera du mal, pas même les plus grands. Je ne les aime pas beaucoup les plus grands du dortoir. Ils viennent, ils nous volent nos affaires, nous font faire des bêtises et nous mettent une claque si on n’obéit pas et ça…La Mère Supérieure elle le sait mais elle dit rien. Elle sait ce qu’ils font mais elle nous regarde et nous caresse à peine la tête. Les autres sœurs, elles, sont plus gentilles, elles soignent nos bobos, nous font des bisous magiques qui guérissent tout. Ça marche ! Une fois, en grimpant dans un arbre avec Luka, je me suis écorché le genou et j’ai plus rien sentis quand la sœur Joelle m’a fait un bisou. Elle nous cri souvent dessus, sur moi et sur Luka quand on fait des bêtises et même que des fois, elle monte dans les arbres avec nous parce qu’elle veut nous attraper mais elle y arrive jamais. Elle est trop grosse la sœur Joelle. Elle est rigolote aussi avec ses cheveux en bataille blond comme les blés et ses grands yeux bleus qui virent de couleur quand elle est fâchée contre nous.

C’est elle aussi qui m’a dit que je suis née aussi. Que je suis née ici et que maman c’était un genre de fée avec des supers-pouvoirs. Elle me parle pas beaucoup de mon papa mais quand je pose des questions, elle a toujours un visage contrarié. Elle veut pas me parler de mon papa et je ne sais pas pourquoi. Personne ne veut me parler de lui. On dit que je suis née un jour d’orage, un jour de tempête quand le ciel et la terre ne faisaient plus qu’un. Quand le ciel et la terre, dans un dernier grondement funeste, on prit ma maman dans leurs bras. Alors des fois, je regarde le ciel, je regarde dans les nuages parce que les sœurs elles disent que c’est devenu un ange mais les anges ça vit au Paradis. Donc des fois, je parle au ciel parce que j’ai l’impression de lui parler…Mais j’ai pas de réponse.

Je n’en ai jamais eu.

Mais j’ai envie de lui dire qu’un jour, je serais comme elle. Qu’un jour, moi aussi j’aurais des supers-pouvoirs et que je sauverais des vies. Parce que c’est ce qu’elles m’ont dit sur ma maman les sœurs. Un jour, moi aussi je veux aider les gens et les faire sourire.


Chapitre 2 : Les enfants "tâches"

Il pleut. Les gouttes s’écrasent contre les vitres et tombent, dans le vide. S’oublient dans le vide. Les gouttes s’écrasent et les autres pleurent.
Le dortoir a été coupé en deux. Les sœurs nous disent que nos copains sont malades. Très malades et on peut pas aller les voir. Des fois, discrètement, je regarde par une brèche dans le mur à partir du jardin et je vois ce drap blanc que l’on remonte sur leurs corps, jusqu’à les recouvrir entièrement. Les sœurs disent que c’est parce que certains sont appelés auprès du Seigneur et qu’ils vont devenir des anges, comme ma maman. Je n’y crois.

Je ne suis pas bête. Je sais qu’elles nous mentent. Je sais qu’ils meurent. Tous. Un par un. Ils meurent d’une maladie bizarre et dès qu’on l’attrape, il nous reste que deux semaines à vivre. Je le sais, Lola, elle a eu deux semaines. Je l’aimais bien Lola, elle me prêtait souvent ses poupées et quand on allait jouer dehors avec Luka, c’est elle qui mentait aux sœurs pour nous couvrir. Elle était gentille Lola alors quand je pense à toutes ses poupées en tissu, je me dis qu’elles vont se sentir triste sans elle. Mais j’en prendrais soin, parce qu’elle me l’a demandé.

Luka, il est de ce côté du dortoir aussi. Il est malade, je le sais. Luka, ça fait déjà 8 jours qu’il est de ce côté du dortoir et je peux même pas aller le voir, les sœurs m’enferment dehors quand j’essaye de passer entre leurs jambes. Je ne veux pas que Luka, il meurt et je refuse de le laisser mourir. Parce qu’il ne s’agit que de ça en fait. Laisser les enfants mourir pour faire de la place pour les autres. Je sais qu’on est beaucoup, beaucoup trop, les sœurs, le soir, je les entends parler argent et je ne comprends pas tout mais je sais qu’on est pauvres. Les gens ne nous font pas trop de dons depuis que les vilains bandits sont passés ici et qu’ils nous ont tout pris. D’ailleurs, les plus grands ils disent que c’est eux qui ont lancés la maladie. Pour nous punir d’être les enfants « tâches ». Toute la ville nous appelle comme ça. Les enfants « tâches ». Parce que personne ne nous adopte. Personne ne veut de nous. Ils sont méchants les adultes de toute façon. Je ne les aime pas beaucoup.

Alors, un soir, j’ai décidé d’aller dehors. J’ai décidé de passer sous le grillage de l’orphelinat parce que je suis petite et que je peux passer dessus. Ça m’écorche le dos et ça déchire mon pull, mais je m’en fiche, je passe. Je veux passer.

Dehors, je remarque que y’a encore pleins de marchands dans la rue et personne ne semble remarquer ma présence. Quand les gens me percutent, ils me poussent avec un coup de pied comme les sœurs poussent les souris avec un grand coup de balai. Mais je suis petite, alors je peux aller partout. Même sous les étals de nourritures et de bijoux.

Quand je me cache dessous, mon cœur il va vite. Ca fait des chatouilles, c’est rigolo. Puis quand je suis dessous, y’a une petite voix qui me parle dans ma tête. Elle me dit que si je veux prendre quelque chose, je peux, ce n’est pas mal. La petite voix, elle est bizarre mais elle est gentille, elle me dit que tout est possible et que si je l’écoute, j’aurais des super-pouvoirs aussi. Comme ma maman. La petite voix, elle dit qu’elle était avec ma maman avant et que maintenant, elle est liée à moi. Qu’elle m’aidera toujours.

Alors je l’écoute, je vole. Je prends. Tout. Je mets tout dans un grand sac que j’ai trouvé et je ramène tout à l’orphelinat. Je ramène tout ce que j’ai pris chez la pharmacienne aussi. Les flacons sentaient pas bons mais je sais qu’ils peuvent aider Luka. Comme les bisous magiques des sœurs.
J’ai 6 ans ce soir-là…Enfin les sœurs disent que c’est mon anniversaire mais le petite voix dis que c’est le sien. C’est bizarre. On est souvent pas d’accord elle et moi. Mais je l’aime bien. JE vais l’écouter souvent la petite voix. Elle peut sauver Luka.

Chapitre 3 : L’enfant du pêché.

C’est le printemps. J’aime bien le printemps, c’est sans doute ma saison favorite. Les arbres sont en fleurs, certains fruits commencent tout juste à montrer le bout de leur nez sur les branches des arbres, les oiseaux sont de retour et le soleil chauffe à peine la peau. C’est le printemps et qui dit printemps, dit, début de la saison des adoptions.

Alors on nettoie tout. Les plus petits aident au mieux tandis que nous, on déplace les meubles, on passe le balai partout, on se fait même la courte-échelle pour chasser les araignées qui sont dans le coin au plafond.

D’ailleurs, le plafond nous tombe sur la tête, les poutres cèdent partout et causent pas mal d’incident mais les dons sont au plus bas à cause de l’Hiver qui a été plus rude que jamais alors les sœurs comptent sur cette nouvelle saison des adoptions pour faire partir certains enfants.

Nous aussi d’ailleurs on compte dessus. Ils sont devenus notre famille mais à chaque fois, c’est la même douleur, la même peine que de les voir partir et…Pas nous. Cela fait déjà 13 ans que je suis ici et pas une seule fois, une famille ne s’est intéressée à moi, pas une seule fois, on a demandé à me voir. Luka me dis de ne pas perdre espoir mais lui, il a été adopté 8 fois déjà, sauf qu’il se sauve à chaque fois pour revenir ici. Il a dit qu’il resterait tant que je ne partirais pas. C’est à la vie à la mort que l’on s’était dit. Il est devenu bizarre Luka. Il reste pour moi, des fois, il me ramène une fleur qu’il trouve au détour d’un chemin quand il va explorer en ville, ça me fais rire. Je l’aime bien Luka, il est gentil et protecteur. Pas comme la Mère Supérieure. J’aurais espéré que le temps ai raison de cette vieille bique mais non, elle résiste à tous les hivers et à toutes les catastrophes qui nous touche. C’est aussi elle qui vient toujours vers moi, abordant un grand sourire, me disant « Personne ne veut de toi ma chérie ».

Pourquoi ? Pourquoi personne ne veut de moi ? Les gens ne m’aiment pas je le sais. Je suis une voleuse et une bagarreuse. Je suis une voyou, une sale gosse comme les vieux du quartier ils disent. En fait, je sais que les gens ont peur de moi. J’ai 13 ans et je suis mage. Les petits, ils aiment bien quand j’utilise la magie, ils disent que je suis une héroïne mais les autres eux, ils savent que ce n’est pas le cas. Nathan, il sait que ce n’est pas le cas…Depuis que je l’ai envoyé à l’hôpital. Mais il volait dans l’assiette des autres. Je ne l’ai juste pas supportée. Je vole pour eux moi. Je me bats pour eux moi. Mais au fond, je ne suis pas différente et je sais que ça, les parents, ils n’aiment pas. Alors quelque part, je me suis faite à l’idée, que jamais personne, ne m’acceptera pour ce que je suis.

Certains me traitent de monstre, d’autre d’erreur de la nature…Mais je continue de sourire parce qu’ils n’auront pas raison de moi. Je suis mage. Je suis mage et un jour, je serais tellement célèbre qu’on entendra parler de moi, partout. Dans chaque pays, sur tout le continent. On saura quel est mon nom. Je me le suis promis. Un jour, les gens se souviendront d’Enya Taylor, quoi qu’il arrive.


Chapitre 4 : L’adieu à l’amour et à la vie.

On entendait les cris, les appels au secours. On entendait les enfants hurlant de partout alors que le feu grignotait chaque parcelle du bâtiment.

La fumée était tellement épaisse qu’on étouffait sur place. Il y avait le feu à l’Orphelinat. On ignore comment ça s’est produit. On ignore pourquoi ça s’est produit, on sait juste que brusquement, dans la nuit, quelque chose a explosé, on a entendu des bruits de verre explosé et on s’est levé. Tous.

Avec Luka on a pris chaque enfant sur notre dos, sous nos bras et on a commencé à faire des allers-retours mais on allait trop doucement. On était trop lents. Ils étaient trop nombreux et nous on était que deux.

Les sœurs couraient de partout, s’affolant, criant aux enfants de se coucher au sol tandis que nous, on passait entre les poutres en feu, les murs en miettes. On ne savait pas pourquoi ça c’était produit et sans doute, on ne le saura jamais mais l’Orphelinat n’avait qu’une porte de sortie…Une seule et unique porte et il y avait encore tellement d’enfants pris au piège à l’intérieur. Tellement de cris qui s’élevaient que toute la rue se réveilla et les premiers sceaux d’eau se jetèrent contre les flammes. Trop fortes, trop virulentes.

Dans une semaine, Luka fête ses 18 ans.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi est-ce que ça tombe toujours « maintenant » ? ! Cela ne pouvait pas attendre un peu ? Pourquoi maintenant ?

Une fois dehors, le corps en bouilli, le visage couvert de suie, des brûlures étalées de partout, on fait le compte. Ils sont tous là ? Sont-ils tous là ? On compte et soudain, à travers la fenêtre de la cantine, on les entend. Les deux restants. On les entend quand une majeure partie du toit s’effondre, bloquant l’entrée principale…Et la sortie.

« - Qu’est-ce que tu fais ?!
- Je vais les chercher !
- C’est trop dangereux !
- Alors t’as qu’à venir avec moi, tu couvriras mes arrières.
- Mais je…
- T’es pas un monstre, ai confiance en ce que tu peux faire un peu. Ça ira, tu verras. »

Je l’ai cru. On s’est avancé et j’ai poussée tout ce qui pouvait gêner notre avancée. Plusieurs fois, en l’espace de quelques secondes, j’ai cru qu’on allait mourir. Plusieurs fois, en l’espace de quelques secondes, j’ai cru qu’on allait y laisser plus que les plumes de nos oreillers. Plus que nos yeux pleurant ce qu’il restait à pleurer. Pourtant, on avance, main dans la main.

On avance, en rampant, en escaladant ce qui est tombé. On avance malgré tout, malgré nous.
Et on finit par atteindre la cantine.

« - Aller venez-là vous deux ! On peut savoir ce que vous foutez là bon sang ?
- On jouait c’est tout, on voulait pas dormir alors on est venu se cacher là.
- Bon, plus le temps…On s’en va. »

On s’en va. On en prend chacun un sur notre dos et on fait chemin retour. Arrivé au milieu du dortoir, tout s’est effondré et on se retrouve bloqués. Pris en sandwich. On allait mourir, ce soir. On allait mourir alors qu’il nous restait tant de chose à vivre.

« - Enya prends les enfants et va-t’en !
- Quoi ? Mais et toi ?
- Je peux me débrouiller tout seul si vous partez devant avant que… »

Luka me jette un des enfants dans les bras et à ce moment-là, le toit s’effondre, totalement, sur nous.

« - Satan ! »

In extremis, je rattrape la poutre brûlante alors que les deux petits passent en rampant sous les débris, y brûlant leurs tee-shirts au passage. Si je lâche la poutre principale, tout leur tombe dessus mais si je ne la lâche pas…J’y perdrais mes mains.

Ne la lâche pas. Ne lâche rien. Ne lâche jamais rien.

« - Luka va avec eux ! Tu ne peux pas m’aider là.
- Je ne pars pas sans toi !
- Si je lâche cette poutre, tout nous tombe dessus. Va-t’en bon sang !
- On partira ensemble…
- Ce que tu m’énerves !!! Sors d’ici je ne tiendrais pas plus longtemps ! »

Je sens ses mains contre les miennes et le poids de la poutre semble divisé par deux. Je sens ses mains contre les miennes et son souffle contre ma nuque. Il était juste là. Juste derrière moi alors que les effets de ma magie faiblissait. J’allais lâcher.

Soudain, je sens sa main sur ma hanche et il me pousse avec violence avant que je n’aille heurter un lit. Il me pousse, je lâche…..Tout s’effondre. Lui avec.

« - Luka !!!! »

Non, non, non, non. Il est là, quelque part. Tout s’effondre, les murs menacent de tomber avec mais je ne le vois plus.

Une légère odeur de chair brûlée me donne la nausée et je vomis à côté du tas de bois. Mes bras sont rouges, mes yeux ne sont qu’océan alors que je cherche celui qui a toujours été ma bouée de secours. Celui qui a toujours été là. Celui qui a toujours vu « plus » que ce que tout le monde voyait. Il n’est pas là. Il n’est pas là. Il n’est pas là. Où est-il ? J’ai envie de m’arracher le cœur de ma poitrine, je retiens mes larmes, je retiens cette haine et cette fureur trop soudaine.

Il n’est pas là.
Il n’est plus là.


Chapitre 5 : Le départ.

Cela fait une semaine déjà. Peut-être deux. Peut-être trois. Je n’en sais trop rien. On parle de Luka comme d’un fantôme et j’ai envie d’encastrer leur sale tête dans le mur fraîchement refait. J’ai envie de leur hurler ma peine et ma douleur mais personne ne vient me voir. Personne n’approche de ma chambre parce que le dernier qu’est venu, il est repartit par la fenêtre. Je n’ai pas envie d’en parler. Je veux qu’on me laisse tranquille.

Je suis restée allongée pendant une semaine, à regarder le mur contre le lit. Je ne suis pas allé à l’enterrement. Je n’ai pas voulue mais je l’ai entendue de ma fenêtre. J’ai entendu ce que tout le monde a dit sur Luka.

Bande d’hypocrites. Ça pue l’hypocrisie vos paroles. Un héros ? En quoi ? Ils n’imaginent même pas ce que c’était….Que de vivre l’enfer sur terre. Que de tout perdre. Tout ça à cause de quoi ? A cause de moi. De ma faiblesse. D’où je peux me prétendre mage si je n’ai même pas réussie à le sauver lui ? D’où je peux me prétendre mage si je ne peux même pas sauver un ami….Tout ça à cause de moi.

Les meubles se renversent, le cri résonne comme un écho dans la petite pièce, les vases et les photos se brisent en mille morceaux. Les lettres et les dessins d’enfant passent par la fenêtre. J’en ai marre.

Je veux partir. Je veux oublier. Tout oublier.

Il aurait dû avoir 18 ans et commencer une nouvelle vie, sa vie. Loin de nous. Une vie bien à lui pleine de folies et d’aventures. Il aurait dû avoir 18 ans.

J’ai attendu un moment avant de partir. J’ai attendu que le chagrin s’apaise même si la haine est toujours là, rangée au fond d’un placard, en moi. J’ai attendu que les souvenirs s’effacent. Que le son de sa voix s’oublie. Que la sensation de son corps contre le mien soit enterrée en même temps que lui. J’ai attendu.

Puis, je suis parti. J’ai dit au revoir à tout le monde sauf à la Mère Supérieure, je lui ai fait un doigt d’honneur. J’ai dit au revoir et je suis partie sac sur le dos.

Je suis allé vers le nord parce que j’étais attirée par la neige et par le froid. Je suis allé vers le Nord, parce que là-bas, on m’avait donné une adresse. On m’a dit qu’il y avait des gens capables de m’aider. On m’a dit que là-bas, j’apprendrais des choses. Que je vivrais des choses. Alors j’y suis allé, parce que je voulais qu’on m’aide à comprendre, qu’on me débarrasse de ces voix, qui la nuit, me parle tous bas.

Je voulais qu’ils me disent, une fois là-bas, que je n’étais pas un monstre.


Chapitre 6 : Blue Pegasus, le fils de l’océan et la mer des monstres.


Je me suis perdue. J’ai tourné en rond. Je me suis perdue, encore. J’ai traversé la forêt en long, en large et de travers, même en diagonale rien que pour rigoler puis au bout du compte, je suis arrivé devant cet énorme bâtiment aux couleurs plus que douteuses. Je suis arrivé et j’ai poussé une porte.

Je m’en souviens encore. Comme si c’était hier. Je me souviens d’avoir fait un pas sur le seuil de la porte et je me souviens des premiers regards posés sur ma silhouette à moitié dévêtue. Je me souviens de ces regards étranges, voyant en moi une chose curieuse. Je me souviens de ce petit chauve derrière son comptoir. Je me souviens de cette odeur de parfum imprégnant jusqu’à même la tapisserie au mur et puis, je me souviens de cet homme.

Il était grand. Trop grand. Il était de ces hommes qui de par sa présence, forcé le respect. Je me souviens de ma première pensée à son égard et je me souviens avoir essayé de me mettre sur la pointe des pieds juste pour voir jusqu’où je pouvais lui arrivé quand il avait le dos tourné. Je me souviens de son faux sourire, de ses traits forcés et de cette envie pressante qu’il avait à vouloir se débarrasser de moi.

Je me souviens aussi de sa voix, de son sourire. Je me souviens de sa main prenant la mienne. Je me souviens de son intonation non sans-gêne quand il m’a dit de dormir dehors et que les femmes ne l’intéressaient pas de toute manière. Je me souviens avoir vu cet homme, visiter la guilde en même temps que moi mais sans vouloir se l’avouer, parce qu’il avait une certaine fierté et il l’a toujours aujourd’hui.

Je me souviens de celui qui s’est présenté comme étant : Chris Tsukiyo devenu plus tard, Daryan Chris Illunar, leader de Blue Pegasus, puis de Weer Lopen.
Ça vous fait un petit quelque chose aussi hein quand vous voyez le changement ? Pourtant, on n’a jamais été amis. On n’a jamais eu le temps de l’être ou on a jamais pris le temps peut-être ? Mais je me souviens de cet homme qui paraissait faux sous tous rapports. Un homme brisé.

Un homme qui forçait jusqu’à la mort elle-même à le rejeter. Parce qu’il était comme ça. Je ne suis resté qu’un mois et des poussières à Blue Pegasus. Un mois et demi avant de continuer à fuir ce que j’étais, qui j’étais. Un mois et demi avant de tuer quelqu’un d’autre encore, par accident. Je suis parti et personne ne m’a jamais posé de questions sur le sujet. Sauf lui.

Etait-ce de la curiosité ? Ou juste parce qu’il voulait une réponse ? Je n’ai jamais deviné mais à celui qui défiait la mer et les océans, j’avais eu l’impression, le temps d’un instant, de trouver un écho en lui. Quelque chose de semblable. Quelque chose qui me laissait penser qu’il comprendrait. Qu’il comprendrait toujours quoi qu’il arrive. Quoi qu’il se passe.

Si on me demandait aujourd’hui ce que je pensais de lui, je ne donnerais pas de réponse. Je me contenterais d’un silence parce que les mots ne suffiraient pas. Aujourd’hui, les choses sont différentes. Aujourd’hui cela fait plus de 7 ans…Plus de 7 ans depuis que nos regards se sont croisés pour la première fois et qu’il m’a dit tous bas « T’es pas mon genre ». Quand j’y pense maintenant, j’en rigole. Je revois ce visage avec cette expression mi contrarié mi amusée. Se mentir à soi-même c’est tellement plus dur que de mentir aux autres. N’est-ce pas ?

Pourtant nos vies ne sont que mensonges.

Alors oui j’ai quittée Blue Pegasus. Oui, j’ai quittée Eagle’s Claw après avoir commis deux ou trois bêtises en leur nom.

Oui je suis parti parce qu’au final, personne ne trouvait les mots. Personne ne comprenait. Personne n’entendait. Je suis parti par lâcheté et par peur. Peur de ce que je devenais. Hantée par cette imagine. Par cette poutre enflammée. Hantée par sa voix. Par son fantôme qui me murmurait la nuit :
« - Tu n’es pas un monstre. »

Si seulement vous pouviez imaginer.

Chapitre 7 : La défaite de l’amour sur la vie.

Crimson Hounds. Ça fait un peu nom d’une vieille relique magique. Je me suis toujours demander comment il avait fait pour inventer un nom pareil, c’est limite pas prononçable sur la fin. Crimson Hounds, le combat de la liberté. Je me souviens de l’empreinte de Senji Kiyomasa sur ma vie. Je me souviens de ces choses folles que l’on s’était dite et promit au détour d’une pluie torrentielle. Je me rappel de son regard, qui, différents des autres, voyait la femme en moi. Je me souviens de cette même passion, de nos cœurs battant à l’unisson et de ce sentiment de renaître à nouveau.

Longtemps j’ai cru en lui, j’ai cru en ses rêves et en ses idées. C’était beau. Il voulait refaire le monde, il voulait le changer au plus profond de lui-même et j’y ai cru alors, je l’ai suivis dans sa folie. Mais c’est cette folie qui a bien finit par nous détruire. Au détour d’une grotte. Au détour d’une explication. Au détour d’un énième précipité. Au détour d’une nouvelle annonçant ma mise en détention. C’est dans cette folie que j’ai grandie, que j’ai mûrie. C’est de cette folie que je me suis nourrie et avec laquelle, j’ai attaqué le monde. Sauvagement. Brutalement. J’ai rependu le sang, de partout. J’ai fait parler de moi, comme je l’ai toujours souhaité. J’ai fait parler de moi, pour que même dans l’au-delà, il y ait un écho. Ça faisait trop mal que de croire une nouvelle fois en la perte d’un être aimé. Trop mal que de voir le corps d’un homme meurtri et ensanglanté sous les coups. Trop mal que d’imaginer une seule seconde, revivre la même chose comme un vieux disque rayé.

Je ne voulais pas ça. Pas encore. Alors oui, j’ai fuis. Une nouvelle fois. Oui, je lui ai tourné le dos, lui mentant et lui faisant croire en des faux sentiments. Je suis partie, je me suis isolée, j’ai continué mes bêtises.

Toujours plus folles, toujours plus importantes. Je n’ai pas beaucoup de souvenir de cette période-là de ma vie. Je ne me souviens de rien…Non. Je ne veux pas me souvenir. Je ne retiens que la haine que j’avais contre le monde. Contre moi-même. Je ne retiens que les larmes qui coulaient les soirs où j’étais seule. Je ne retiens que l’envie de dire à tout le monde à quel point je regrettais mais de quel droit allais-je les mêler à ma vie ? De quel droit allais-je me plaindre ? J’ai choisi cette vie. J’ai choisi cette vie pour moi, pour eux. Parce que revivre le passé, faisait trop mal.

Alors ai-je un jour aimé Senji Kiyomasa et ses idées ? Surement. J’ai aimé les deux. J’ai aimé l’homme, j’ai aimé le leader mais le sortir de ma vie, a certainement été la meilleure chose que j’ai faite pour nous deux. Pour lui…Comme pour moi.


Chapitre 8 : Le fruit de la haine coule dans nos vies comme dans nos veines.

Je vous dirais bien que je m’excuse pour cette partie-là de ma vie. Mais ce n’est pas le cas. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Je devrais éprouver des remords, des regrets, je devrais avoir honte de ce que j’ai fait précisément à ce moment-là, mais ce n’est pas le cas. Ca ne sera jamais le cas.

Oui, je me suis évadée de prison et sans la carte du Monopoly pour m’aider.
Oui, j’ai rejoint Raven Tail sous prétexte que j’avais une dent contre Fairy Tail.
Oui, j’ai détruit Fairy Tail et j’ai attaqué ses membres, un par un, les faisant mettre un genou à terre, un par un. C’était facile. Un peu trop.
Oui, j’ai fait certaines choses et encore aujourd’hui, je me demande pourquoi je les ai fait mais je ne regrette pas. Je voudrais le regretter pourtant, mais ça ne vient pas. Quand je pense à cette période-là de ma vie, je souris. C’est instantané, c’est comme un réflexe. Oui, je rigole quand je pense à cette période-là, parce que c’était drôle.

Alors pourquoi ai-je attaqué Fairy Tail ? Aucune idée. J’aurais pu choisir n’importe quelle autre guilde Lamia Scale, Eagle’s Claw…Blue Pegaus. Ah non pas eux. Jamais. Pourtant, cela aurait pu être eux. J’ai attaqué Fairy Tail comme j’ai défié le maître de Phantom Lord. Sur un coup de tête. Certains occupent leur journée en allant à la mer, en se promenant, en rejoignant des amis au détour d’une terasse de café, moi j’occupe mes journées en attaquant des guildes, des gens. Parce que je le voulais, parce que j’en avais le pouvoir. Tout n’a toujours été qu’une question de pouvoir. De possibilité. Jamais personne n’est venu et m’as dit « stop ». Jamais personne ne m’a approché et m’a dit « ça suffit tes conneries ». Oh, il y en a qui ont essayés, je ne le nie pas mais à ce que je sais, ce ne fut pas une réussite. Je pourrais vous citer des noms, je suis certaine que vous les connaissait, ces fous qui ont essayés, au nom d’un héroïsme quelconque, de m’arrêter.

Et moi je vous dirais qu’au nom de ma survie personnelle, je les ai repoussés. C’est simple.

Alors pourquoi Fairy Tail et pas une autre guilde ? Je n’en sais fichtrement rien. C’est comme ce gars, là, assit en face de vous. Il ne vous a rien fait, strictement rien, vous ne le connaissez même pas d’ailleurs mais sa tête…Elle ne vous revient pas. Vous ne l’aimez pas. Pourtant, vous n’avez même pas pris la peine de le connaître. Mais vous ne l’aimez pas.
C’est pareil.

En fait ce qui me faisait beaucoup rire dans cette période de ma vie, c’était ces petits gars tout juste sortis du bac à sable et se prenant déjà pour des grands. Vous savez bien de qui je parle n’est-ce pas ? Ce malheureux copieur sans but. Cet assassin qui traine ici et là et qui ose dire qu’il est connu. Cet homme qui, un jour, a croisé votre chemin et a failli vous arrachez un membre…Moi je lui ai pris sa jambe, parce qu’il m’énervait. Yoite Kyumizu. Je ne l’ai jamais aimé. C’est ce gars que je ne connais pas non plus mais que je n’aime pas. Cette suffisance qu’il abordait, cette fierté sur son visage dès qu’il tuait pleins de gens et cette attitude désinvolte en disant qu’il serait l’égal de n’importe lequel d’entre nous. Chéri…Ne te fais pas d’idées. Tu n’es l’égal de personne sauf de ta chaussette. Il y a plus qu’un gouffre qui nous sépare. Il y a tout un canyon. Jamais tu ne comprendras la valeur de la vie humaine. Jamais tu n’apprendras par la peine ou par la douleur parce que tu es trop bête pour ça, tu te berces d’illusion en te disant que le monde est à tes pieds alors que l’univers ris devant tes caprices. Tu es là, te faisant appeler « la Mort Noire », en attendant, j’ai jamais vue la faucheuse se balader en rose, faudrait lui proposer un jour. Tu n’es que poussière dans le monde des hommes et tu attires tellement la haine que dès que tu disparaîtras, ça soulagera le cœur de plus d’un homme contrarié. Dès que tu disparaîtras, il n’y aura plus personne pour se souvenir de toi.

Parce qu’à force de vouloir être quelqu’un d’autre, tu t’es oublié, tu t’es noyé dans ton propre mensonge, lequel, toi seul y croyait. Ils ne sont pas stupides les autres tu sais ? Ces autres qui te veulent mort ou pire encore. Ces autres à qui tu as tout pris au détour d’un caprice et d’un assassinat bestial dans une taverne.

Et maintenant, il prétends avoir changé.


Chapitre 9 : Le rugissement de la liberté au nom de l’égalité.

Je me souviens de ce manoir qui me paraissait à la fois trop grand et trop petit. Je me souviens avoir éternué la première fois que j’ai passé le seuil de la porte en bois massif. Je me souviens avoir arnaqué l’agent immobilier pour faire descendre l’achat du manoir à un prix complètement dérisoire.

Mais je me souviens encore aujourd’hui, ce que j’ai ressenti la première fois que je me suis assise sur l’escalier menaçant de céder sous mon poids.

Aujourd’hui est le premier jour, du reste de ma vie.
C’est ce que je pensais. Ce que j’ai réellement pensé je veux dire.

En fermant les yeux, j’entendais déjà leurs cris, leurs bagarres, leurs chamailleries. J’entendais les insultes fusant à travers les pièces. J’entendais la vie habiter dans ce lieu maudit. Alors, l’espace d’une seconde, je me suis imaginé, comme à l’orphelinat. L’espace d’une seconde, j’ai eu cette sensation d’être revenue à la maison. D’être de retour, comme je l’avais promis. Je leur avais dit que je reviendrais, que je passerais souvent, mais je ne l’ai pas fait.

Je suis resté dans mon coin, muette à leurs lettres. Je suis restée dans mon coin, muette à leurs demandes. Parce qu’avec le temps, j’ai eu honte. Honte de ce que je faisais. Honte de ce que je devenais. Alors je voulais changer ça.

Je suis partie dans les pays voisins, j’ai rencontré deux ou trois personnes qui partageaient toutes cette même douleur et cette même haine envers l’ordre. Envers ceux qui leurs ont tout pris. Je les ai pris avec moi. Je leurs ai promis des choses impossibles et à l’instant où je promettais, je savais que je leur mentais mais je ne voulais plus être seule. J’en avais marre. Je ne voulais plus être seule, le soir, dans le noir, j’avais trop peur. Les voix revenaient sans cesse. L’image de tous ceux que j’ai blessé revenait sans cesse. De tous ceux à qui j’ai mentis. Que j’ai trompé. Que j’ai manipulé pour m’en sortir, pour les fuir. J’avais peur du genre humain autant que j’avais peur de moi-même. Il ne fallait pas se mentir. Je n’ai jamais été très courageuse, je ne faisais que me cacher derrière un masque que je continue de porter même aujourd’hui.

Alors je les ai pris avec moi. Je leur ai montré, un peu, ce que j’avais dans mon cœur et dans ma tête. Je leur ai montré les possibilités qui s’offraient à eux et je ne m’attendais pas à croiser autant de monde.

Noah, Robin, Akane et Jasper. Seth. Orihime. Shane. Amélia.

Tous ces noms, je les retiens même maintenant. Ils sont notés dans un petit carnet d’ailleurs. Ils sont notés pour ne pas oublier. Jamais il ne faut oublier. Parce que j’ai oublié le nom, de cette fille, qui, un jour, en partant, m’a laissé ses poupées. J’ai oublié le nom, de ce gars, qui, un jour, a volé dans l’assiette des petits à l’orphelinat. J’ai oublié le nom de tous ceux qui un jour, ont croisés ma route.

Mais il y a des noms que je n’oublierais jamais. Le premier nom que j’ai connu dans le monde de la magie. Le premier homme que j’ai aimé. Le premier qui, d’un geste sauvage, m’a dégrafé mon soutien-gorge et qui rigole comme une hyène dès que l’on se bat. Le premier qui, m’a demandé un jour, si j’allais mourir.

Chris. Senji. Damaz. Zadig.

Ils sont dans l’ordre. Pour l’instant. Mais des fois, j’oublie. J’oublie qu’ils sont là, quelque part dans le monde. J’oublie qu’ils sont là, quelque part, à regarder le même ciel que moi. J’oublie qu’ils existent parce que si je m’en souviens, j’aurais mal au fond de moi.

Mais même avec les noms de ceux, qui m’ont suivi, dans ma folie la plus extrême, j’ai fuis. Encore. Je suis partie. Je suis partie parce qu’à force de fuir mon passé, il a tout simplement finit par me rattraper. Ça été violent, ça été brusque. Jamais on est préparé à ce genre de chose, on ne fait qu’encaisser en se disant « Il ne peut pas y avoir pire »….
Jusqu’au prochain coup.

Un jour sans doute, je leur dirais la vérité. Je leur dirais qui je suis, pourquoi je vis et pourquoi je suis parti.

Chapitre 10 : Les voix dans ma tête disparaissent derrière le son des vagues.







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