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Incognito : infiltration punitive
 MessageSujet: Incognito : infiltration punitive   Incognito : infiltration punitive EmptyDim 24 Mar - 19:25

Anonymous
Invité


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Sbaf-sbaf-sbaf ! Ouaaiis !! Huwa ! Schrrak! Aaah !

La nuit était tombée depuis longtemps. Seuls des feux de camp éparpillés ici et là faisaient office d’éclairage. Seiren était conduite vers ces bruits… Des coups portés, un combat et des hommes s’égosillant, autour d’eux.

Chpof-chpof-chpof ! Heuwo… Yeah !! Shcpouf-schpouf-schoupf ! Kffoeu… Urr-urgghawa…

Attroupés comme des vautours, les soldats encerclés deux autres hommes. Un soldat masqué et un civil. Tous deux combattaient. Mais celui qui avait l’avantage était évident. Enchaînant des triples coups, l’autre n’avait aucune chance, d’autant qu’il ne semblait pas avoir eu le moindre entrainement.

Le combat fut comme suspendu pendant quelques secondes. Le soldat masqué posa un genoux à terre pour se mettre à la hauteur de son adversaire puis se saisit de sa main.

Schrrak!

La main se brisa tout en obligeant l’homme à se relever, laissant échapper sa douleur. Le soldat tourna la tête vers un des spectateurs qui hocha la tête très légèrement. Et d’un mouvement ample, le corps du civil vrilla sur le côté et le bruit du métal sortant de sa garde retentit avant de s’étouffer dans le corps de l’innocent.

J’admets que ce combat était plutôt unilateral, quelqu’un d’autre aimerait essayer ?

L’homme qui avait hoché la tête pour simple ordre venait de s’avancer dans le cercle… Tandis que l’homme qui accompagnait Seiren la poussa à le rejoindre.

Le but de ces petites distractions dignes des gladiateurs est de renforcer la cohésion du groupe. À cette fin, je pense que notre dernière recrue devrait avoir l’opportunité de tester ses mains, surtout lorsqu’il est si rare qu’une femme échoue dans nos rangs.

Le soldat masqué tourna autour de Seiren comme pour la jauger. Puis tous deux se mirent en position. Le défi pour elle : continuer à ne pas utiliser sa magie et jouer leur jeu.
Elle prit les devants et se servit de ce qu’elle venait de voir.

Légère impulsion pour s’élever. Deux coups de poing successifs au visage et un coup de coude dans la nuque. Le soldat plia sous cette avalanche de coups, mais il se releva aussitôt, tendant le bras. Un pas à gauche, elle feinta pour mieux frapper du pied le genoux adverse qu’il avait avancé.

Schrrak!

Un des os de son adversaire se brisa, elle pouvait le sentir. Mais il se releva et elle décida de continuer aussi… Autant en profiter pour en mettre quelqu’uns hors d’état.
Il n’était plus aussi mobile que tout à l’heure. Le bras qui l’attaquait, Seiren le souleva dans un angle indésirable. Elle se glissa dessous et réitéra les coups successifs dans les côtes avant de terminer par un coup brutal dans la hanche et deux dans le cou.

Il semblerait que tu ne peux pas tenir plus d’un combat…

Agenouillé, Seiren en profita pour effectuer une pirouette et le choper par la nuque avec ses jambes. Elle reserra son emprise avant de le retourner. Elle relâcha son entrave juste à temps pour qu’il s’assome la tête sur le sol.

* Merde ! Un peu plus et je lui brisais la nuque.*

Alors messieurs, que pensez-vous d’elle ? Attentionnée, n’est-ce pas ? C’est le cinquième d’entre vous qu’elle met au tapis. Tout ça juste parce qu’elle n’a pas voulu payer le droit de passage. Laisser passer un talent pareil était inacceptable pour notre objectif. Et puisque nous avons des désirs communs, elle a accepté de se joindre à nous. Reste à savoir combien de temps tu seras en mesure de tenir, chère Seiren ?
Qui sait…

Le rire de l’homme sortit brusquement de sa gorge. Et les autres hommes le suivirent, graveleux, avant de se disperser pour retourner chacun à leur poste ou dans leur tente.

Première journée et première nuit passées avec succès.

______________________________________________

Régalo. Et voici Tretoria. Ces deux villes sont sous notre contrôle comme tu as pu le voir en arrivant. Mais ça ne s’étend pas qu’à ça. Les champs alentours assurent notre survie. Enfin, ce sont les habitants qui exploitent ces terres et nous nous les exploitons. Il faut bien qu’on mange et eux, il faut bien qu’ils vivent. C’est un marché plutôt juste. Qu’en penses-tu ?
Tant que j’y trouve mon compte, ce que vous faites à ces gens ne m’intéresse pas.
Pff. T’es bizarre. Mais tu vas te plaire ici. Les gens sont très serviables puisqu’ils n’ont pas le choix.

Encore ce rire machiavélique qui résonne. La fée ne laisse rien transparaître, mais à l’intérieur, elle bout… Elle bout d’impatience de tous leur faire payer.

Depuis son arrivée il y a trois jours lorsqu’elle faisait du repérage, c’était plutôt flagrant. Le déclin de la santé des plus faibles. Vieux et enfants manquaient d’énergie. Les femmes avaient été séparées de leurs hommes pour celles qui étaient mariées ou en couple. Elles étaient réunies au camp de base, sous étroite surveillance. Elles s’occupaient des vêtements des soldats, de cuisiner et de les servir. Parfois, elles devaient aider les hommes dans les champs ou dans leurs ateliers de fabrication.
Chaque personne devait payer pour la moindre chose. Mais en réalité, ils essayaient juste de survivre.

Ah ! Ils ont réussi. Allons-y !

Deux camions venaient d’arriver au QG. Un vingtaine d’hommes sortirent de l’un. De l’autre, on transportait d’énormes caisses contenant très probablement des armes. Le conducteur d’un des camions fit son rapport sans qu’elle puisse l’entendre. Puis le chef de cette “armée” s’approcha d’elle.
Elle sentit son bras se poser sur ses épaules.

Je vais avoir une mission à te confier. Tu vas devoir former ses hommes. Ils viennent de nos villes adorées. Précieusement sélectionnés, ils vont devoir renforcer nos rangs si ils ne veulent pas qu’une tragédie ne s’abatte sur leurs familles. Apprend-leur la discipline et tu seras généreusement recompensée.

Il murmura ces derniers mots au creux de l’oreille de Seiren. Et même si seul son regard froid et intransigeant ne transparaissait, le dégoût qu’elle éprouvait pour cet homme ne faisait que grandir.

______________________________________________

Schlink !

À quoi ça sert ?

Seiren arqua un sourcil.

Vous pensez pouvoir survivre sans y mettre un peu du vôtre ?

Le scepticisme planait dans les rangs de ces prisonniers.

Ne me jugez pas gentille juste parce que je suis une femme. Car je ne le serai pas. Si vous voulez survivre… Montrez-moi que vous en êtes capable.

Schlak ! Schlink !

Ah !
Seiren tenait l’homme en joug, la lame de la machette sur son cou.
À quoi tu joues ? Défends-toi.

Il répliqua, mais dans le vide. Seiren eut juste à se déplacer qu’il lui tournait déjà le dos.
Remonte ta garde. Reste toujours derrière ta lame.

Il fonça à nouveau et elle se contenta encore une fois de faire un pas sur le côté, en prenant le temps de lui foutre un coup de pied dans le dos pour qu’il s’écroule au sol.
Tu n’as aucune capacité. Aucune force. Minable. Dire que tu te bats comme une fille serait un compliment, pas vrai ?
Je ne suis pas un soldat ! Je m’enfuirai si je le pouvais.
Seiren l’envoya au tapis avec un seul coup de poing.
Donc ça ne risque pas d’arriver.

Lorsqu’il reprit conscience, il était toujours au même endroit. Excepté qu’il avait les mains liées dans le dos. Ces compagnons d’infortune étaient toujours là également à observer avec peur et pitié dans le regard. Et tout ce beau monde était encadré par les soldats en surveillance.

Désolée. Ca n’a rien de personnel. Si le plus grand nombre veut survivre, il faut éliminer le plus faible.
Elle sortit la machette de son étui et s’approcha.
Alors quoi ? Tu vas me tuer ?
Elle redirigea la lame sur son cou.
Je te l’ai dit… Ca n’a rien de personnel. Mais si je ne le fais pas, ces gars-là auront envie de s’amuser avec toi. Ils te tortureront jusqu’à ce que tu cèdes.
Le visage de Seiren se rapprochait sournoisement de l’homme. Puis elle se stoppa.
Oh ! Mais en y réfléchissant, ça fait de moi quelqu’un de gentil, non ? Puisque je te fais une faveur...
Les soldats se mirent rire. Mais malgré la pression, il tenta de se relever.
Attends…
Elle le repoussa violemment.
Ne rends pas les choses plus difficiles. Je m’arrangerai pour que tu ne sentes rien.
La respiration de l’homme était forte et rapide. Il s’agitait et transpirait la peur. Mais pas que.
Klak !
Aaah Mmfaaaahhh !
Il venait de se briser la main pour se libérer des liens qui le retenaient. Il se redressa lentement, certainement abasourdi par la douleur. Il soufflait pour ne pas crier. Puis il frappe Seiren au visage qui pencha juste en arrière sous cet impact avant de se remettre droite et de l’attraper par le col.
Et bien ! Il y a peut-être un combattant en toi.

Elle relâcha son emprise puis se déplaça pour les surplomber.
Si vous ne voulez pas mourir de ma main ou de celle d’un autre. Si vous ne voulez pas faire tuer votre famille. Choisissez votre arme. L’entrainement commence maintenant.

______________________________________________

J’ai appris que ces pauvres hommes s’entrainaient durement et se pliaient plutôt bien à tes ordres. La discipline par la peur, c’est souvent une équation gagnante. Je n’aurais jamais cru rencontrer une telle personne dans ce pays et qui plus est, qu’elle s’associe à moi.
Peut-être est-ce parce que je ne suis pas d’ici ? Et que j’ai besoin de beaucoup d’argent pour aller là où je veux aller.

Visible depuis la tente, une femme se faisait interpeller par des soldats ivres. Mais le spectacle fut coupé par le tissu qui se rabattait pour fermer la tente. Kain, le chef impétueux, se rapprocha de la jeune femme. Son verre de whisky se posa sur la cuisse de Seiren et remonta le chemin.

Pourquoi ne pas assouvir d’autres besoins pour ce soir ?

Seiren se saisit du verre pour lui piquer son contenant.

Pourquoi pas.

Le sourire avide de l’homme se rapprocha de quelques centimètres, tandis que ses mains tâchées de sang s’attelaient à déboutonner le chemisier de la jeune femme. Mais elle décida de prendre les commandes et de renverser la situation. Elle fit tomber en arrière et grimpa sur lui pour procéder comme lui. Une fois le torse mis à nu, Seiren y passa une main… Et une lumière bleue jaillit. Elle dosa l’électricité juste assez pour l’assommer.

Elle se releva rapidement et, cette fois-ci, ne dissimula pas son effroi.

* Plus qu’une douche, j’aurai besoin d’un bain désaffectant. Qu’est-ce qu’il faut pas faire…*

Seiren prépara la mise en scène pour son réveil, puis entama ses fouilles. Car plusieurs questions lui trottaient dans la tête. Pourquoi plus d’armes ? Et pourquoi plus d’hommes ?

À cette dernière question, elle releva la tête de ses recherches.

* Ils doivent l’avoir lu puisqu’ils sont si “obéissants” depuis deux jours…*

Le message. Le message qu’elle avait glissé dans la veste de l’homme qu’elle avait malmené un peu plus tôt. Ils allaient devoir tenir bon quelques temps. Et tous profitaient de l’entrainement pour se préparer. Au signal qu’elle donnerait, tous devront être prêts à agir. Car la rebellion était en marche…

______________________________________________

Les entrainements se déroulaient à présent sans réelle surveillance militaire et Seiren divulguait au compte-goutte ce qui était nécessaire.

À mains nues, elle enchaînait les mouvements, les mettaient à terre avant de les menacer de sa dague sur leurs gorges.
Morts.

Ils recommençaient. Encore et encore. Et pour l’instant, un seul résultat.
Vous êtes tous morts.

Schlack-schlack-schlack !

Kwaaah! …
Comment avez-vous fait pour survivre ? Il reste peu de temps pour vous transformer en, au moins, la moitié d’un soldat. Alors prenez ça au sérieux.

Clac. Clac. Clac-clac-clac !

Aaah! … Pourquoi on fait ça ? Les soldats n’ont pas de bâton, ils ont des flingues ! Que suis-je supposé faire si l’un d’entre eux me met en joug ? Le menacer avec mon bâton ?
Mets-moi en joug.
Seiren tendit un pistolet qu’on lui avait donné à son arrivée.
Fais-le.
Il hésita un instant puis l’attrapa avant de lever l’arme vers Seiren.
La jeune femme l’attrapa immédiatement, coinça son bras sous le sien, tournoya sur elle-même pour arriver dans son dos et le frapper d’un coup de coude. Puis enchaina dans la foulée en lui saisissant l’autre bras pour le renverser.
Kwaa ! … J’abandonne. J’abandonne.
On n’abandonne pas ! Pas avec ces types. Pas de pleurs ou d’échappatoire. Tu as deux choix. Tenir bon ou mourir. Choisis.
Seiren le mettait en joug depuis quelques secondes. Tentant de lui faire comprendre les enjeux.
Tenir bon.
Alors laissez-moi continuer à vous montrer comment ne pas mourir.

______________________________________________

L’infiltration avait duré encore deux jours à un rythme diabolique. Ce milieu, ces conditions, ce qu’elle était obligée de faire et dire… Tout était dur et cruel au point de ramener Seiren dans le passé. Comme si sa liberté n’avait jamais existé. Mais cette fois-ci, elle était bien déterminée à ce qu’il n’y ait pas de victimes innocentes. Quitte à se servir des autres pour y arriver. Car tout ceci n’était qu’une histoire d’hommes. Aucun mage n’était mêlé à cette sombre histoire. Elle ne pouvait donc pas réagir comme d’habitude. Elle ne devait pas. C’était à la justice militaire de juger ces ordures.

Mais la fin approchait à grand pas. Elle avait réussi à leur faire comprendre que les soldats prévoyaient d’étendre leur influence à une troisième ville : Enra. Leur attaque était imminente. Tout comme celle de Seiren. Et rien ne l’arrêterait, pas même cette fièvre qui semblait pointer le bout de son nez.

______________________________________________

Minuit. Et la soirée ne faisait que commencer. Comme d’habitude, bagarres et duels, mais aussi jeu d’argent avaient bon train dans le campement.

Mais un coup de feu retentit, rameutant l’ensemble des soldats.

Seiren était assise cinq tonneaux. Et l’un d’eux laissait échapper un liquide ambré.

Je me suis dit que je pourrais offrir un cadeau de remerciement à ceux qui me permettront d’être bientôt riche. Alors pour se faire. J’ai désobéis. Je suis sortie du périmètre et j’ai même emmené quelques uns de ces hommes que j’entraîne… Pour vous apporter ceci. De la bière à n’en plus savoir quoi faire. Servez-vous et n’en perdez pas une goutte !

Elle sauta de son promontoire et la plupart se ruèrent sur leur cadeau.

Comme je le disais. Tu es si attentionnée.

Toujours ce sourire maléfique et cette main baladeuse qui glissa dans la nuque de la fée.

Si seulement c’était sincère !

Kain serra la nuque de Seiren avant de la forcer à plier jusqu’au sol, lui écrasant la tête dans la terre. Des soldats se positionnèrent en cercle autour d’eux.

Désolé, mais on a trouvé vos petits messages dans les affaires de ce type. Je ne sais pas pour qui tu travailles, mais tu aurais dû mieux choisir tes complices si tu espérais venir à bout de mon projet.

Il reprit sa place de chef parmi ses soldats, tandis qu’un de ses hommes entrait dans le cercle pour se diriger vers Seiren.

Je pense qu’il est temps pour toi de quitter ce camp. Définitivement. Mais par curiosité, dis-moi. Pour t’infiltrer parmi une bande de dangereux hors-la-loi comme nous, es-tu folle ? Ou te prends-tu pour un héros ?
Je ne suis pas un héros.
Bien sûr que non. Tu n’es pas un héros lorsqu’il n’y a rien à sauver.
Qu’est-ce que vous voulez ? Que je me batte encore contre lui ?
Les soldats firent avancer dans le cercle la moitié des prisonniers.
Oh non, Seiren. C’est là où tu te trompes. Ce n’est pas un combat. C’est une exécution.


Le soldat qu’elle avait combattu le premier soir s’approcha, narguant Seiren comme si c’était un simple jouet don't l’espérance de vie était déjà terminée.

La fièvre qui la tenaillait s’était accentuée depuis hier, rendant sa vision incertaine. Mais pour autant, elle ne lâcherait pas. Élevant la voix…

Je sais tout de vous. Vous travailliez pour le royaume de Bellum. Vous aviez l’habitude de servir votre pays, de vous battre pour quelque chose.

Il la frappa instantannément au visage puis dans les côtes, l’obligeant à remettre genoux à terre.

Je suis désolé. Vous avez travaillé tellement dur pour nous… C’est de ma faute.

Il la releva par le bras, mais Seiren semblait dans le cirage. Tous les autres soldats avaient levé leurs armes et pointaient vers la mage et les prisonniers effrayés.

La vision d’une arme puis le noir complet pendant un nombre de secondes qu’elle ne pourrait définir. Voilà les seuls souvenirs qu’elle avait de ce laps de temps. Et puis le prisonnier qui la secouait.

C’est vrai vous êtes une mage. Vous êtes incroyable. On va s’en sortir. J’y crois dur comme fer grâce à vous. Allons-y !

Il tendait le bras en l’air pour motiver ses confrères. La fée avait reprit ses esprits grâce à lui et tout ce qu’elle vit, ce sont des armes tordus au sol. Elle ne se souvenait pas de ce qui s’était passé pendant ces quelques secondes, mais maintenant autout d’elle, c’était la bousculade. La rebellion avait commencé. Les prisonniers restants avaient réussi à s’évader vu le manque de soldats autour d’eux. Et ils avaient suivi le plan de Seiren en posant des bombes dans les tentes réservées aux armements. Tout explosait à ce moment-même et tous se battaient avec ferveur.

Isaya revêtit pour la première fois depuis longtemps ses bottes et ses gants luminescents et fonçait droit sur les soldats avec la furieuses envie de leur botter le train. Alternant aisément entre ses techniques, elle virevoletait d’un adversaire à l’autre sans leur laisser la moindre chance. Elle dévastait également le moindre équipement militaire qui se trouvait sur son passage. Son plan de tous les réunir avec la bière n’avait pas fonctionné. Mais ils avaient tous tenus à être là pour assister à une exécution… Et maintenant, elle en profitait pour rendre la monnaie de leur pièce à ces sauvages.

Attachez tous ceux qui sont K.O. La police militaire sera bientôt là. J’envoie le signal.

Raitei activé, Seiren enbrasa le ciel avec l’électricité environnante. C’était ce dont ils avaient convenu avec le capitaine. Qu’ils n’interviennent que lorsqu’elle l’autorise.

En une demi-heure, le nombre d’adversaire fut réduit à néant. Tout le monde se félicitait, jusqu’à ce qu’un coup de feu retentisse.

Seiren s’attrapa le bras. La balle s’y était logée. Et Kain se tenait fièrement devant elle, du moins pour quelques secondes encore. Oliver se planta soudainement entre lui et Seiren et exécuta la prise qu’elle lui avait apprise il y a 3 jours.
La fée s’approcha de l’homme maintenu à terre et le toisa de son regard le plus froid.

De soldat à mercenaire. De mercenaire à prisonnier, capturé par un de ses propres prisonniers. Quelle déchéance méritée...

Un coup de pied au visage et il perdit connaissance.

Faites voir votre bras, Seiren. Il faut vous soigner.
Mm… J’ai vu pire.
J’en doute pas. Vous êtes coriace. Et je suppose que vous allez disparaître de nos vies comme si de rien n’était. Donc au moins, repartez saine et sauve.
Envie de me donner des ordres ?
Ahrg ! Désolé. Nous devrions vous remercier à la place.

Il se recula et tous les prisonniers, hommes et femmes confondus se regroupèrent devant la fée, puis s’inclinèrent. Seiren esquissa un sourire.

Ce n’est pas moi qu’il faut remercier. Mais plutôt ceux qui m’ont embauchée pour le faire.

L’armée du Royaume arriva enfin… pour emporter avec eux, toute trace de cet épisode peu glorieux de leur histoire militaire.





HRP : Bon, on ne se moque pas de mes bruitages de combat. Ca a été assez chaotique à écrire. °3°’

   
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