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Un Doc, un Pingouin et un Aigle
 MessageSujet: Un Doc, un Pingouin et un Aigle   Un Doc, un Pingouin et un Aigle EmptyDim 30 Oct - 16:51

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Voilà maintenant une centaines de jours que je marche dans le désert aride sous une chaleur avoisinant les 45 degrés. Même un chameau hydraté serait en train de laisser trainer sa langue sur la caillasse brûlante. Aucun village à l’horizon et mes seuls ressources ne sont que trois pattes de scarabée et ma propre transpiration. Je commence à avoir le pas lourd. Je traine du pied et je ne vais pas tarder à m’écrouler au sol. C’est dans des moments comme ça qu’on donnerait notre âme aux démons pour quelques gouttes d’eau…….de vie.

Mon pied se prend dans une racine. Ma cheville se tord et je trébuche. Heureusement pour moi, mon deuxième pied suivait derrière et je me suis rattraper à temps. Il manquait plus que ça, une foulure. J’aurais bien prit le temps de m’arrêter pour soigner ça mais juste l’idée me fait griller les neurones. J’ai la vue qui devient trouble et la buée sur mes lunettes n’arrange en rien ma visibilité.
J’entends des cries. Des cries d’oiseaux. Dans un endroit si désolé, surement des vautours qui me survolent attendant la moindre faiblesse dans mes mouvements. Il faut que je trouve un abri ou sinon, je ne paye pas cher ma vésicule biliaire. Oui oui, les vautours affectionnent de ces organes. Un mélange de mucus et sels biliaires. Une vraie explosion de saveur…….enfin, je pense.
Bref, oublions les organes humains pour l’instant. Pour le moment, ma priorité est ma propre survit. La science attendra.

Je me suis maintenant quasiment aveugle. Les reflets de la lumière sur le sable claire m’ont brulées les yeux. J’avance maintenant à tâtons. Je sais qu’il n’y aura aucun obstacle mais je ne peux m’empêcher de mettre les bras devant moi. Il est dit que dès que nous perdons l’un de nos cinq sens, les autres accroissent. Et ben celui qui à dit ça, en n’avait aucun. J’ai beau ne plus rien voir grand chose, mon ouïe ne m’aide pas plus que ça. Je n’entends rien. Même les cries des vautours se sont arrêté. Je ne sens tellement la chaleur sur ma peau que je ne sens même pas le vent coulé sur elle. En fait, ce n’est pas que
je ne sens pas le vent, c’est qu’il n’y même pas un zéphyr ; ni même une bourrasque ; ni même un pet. Niveau odorat, je perçois seulement l’odeur ma propre transpiration. Une odeur nauséabonde et acide. Le gout ? Rien. Seulement une sensation pâteuse qui m’est désagréable.

C’est à ce moment que je me demande si le néant se rapproche de la suppression des cinq sens.



Mes doigts touchent enfin une masse inconnue. Une surface lisse, froide avec des itérations. On dirait un mur…..de fer ? La montagne de fer ? Je dois trouver un coin à l’ombre. Les derniers efforts sont plus durs. Quelques pas. Quelques mètres. La température chute subitement et devient plus agréable. Le sol est légèrement glissant. Je tâtonne au dessus de moi et sens un autre mur. Une grotte ? Surement. Je décide de m’y engouffrer en faisant attention de ne pas glisser. C’est dangereux mais je n’ai pas le choix. Je suis exténué et me reposer me permettra de m’occuper de ce problème de cécité. Je m’allonge par terre, sors mon équipement de médecin et…..et…..et….m’endors………..
 MessageSujet: Re: Un Doc, un Pingouin et un Aigle   Un Doc, un Pingouin et un Aigle EmptyMar 1 Nov - 1:41

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Le désert, c'est pénible. Voilà une des nombreuses constations qu'Adrix avait eut l'occasion de faire dans cette nouvelle vie de vagabondage. Et c'était cette vérité qu'il remâchait inlassablement alors que sa silhouette solitaire et dandinante se frayait un chemin dans cet enfer, ne laissant dans son sillage que de minuscules empreintes palmées qui ne tarderaient pas à disparaître. Sa longue cape traînait péniblement dans la poussière brûlante, les yeux protégés de la morsure du soleil par ses lunettes, il observait ce monde nouveau.
Si le paysage de dunes infinies balayées par les vents avaient sans doute quelquechose de mélancolique et d'inspirant, il n’empêchait que tout cela pouvait se résumer à un bac à sable stupidement grand placé sous une chaleur étouffante. Les humains attachaient à cet endroit stérile une multitude de métaphores : mort, vide, néant et bien d'autres. Adrix quand à lui trouvait ça très surfait et désespérément vide de cobayes dignes d’intérêts. Il était venu ici dans l'espoir de mettre la main sur des spécimens s'étant adapter aux conditions de vies difficiles et qui auraient pu le faire avancer dans ses recherches... il avait trouvé un crâne et deux cactus gringalets.
Le voyage en lui même lui était plus pénible qu'éprouvant. Lui qui n'était déjà plus de ce monde n'avait pas à s'inquiéter de la soif, pas plus que de la faim. Le soleil qui tapait sur la tête ne pourrait pas faire grand mal au frigo qui lui servait de boîte crânienne, si ce n'est réchauffer ses sodas. Les mirages qui dansaient devant ses yeux étaient plus la preuve d'effets d'optiques que d'une agonie en cours. Il sentait le sable brûler ses palmes, mais ne souffrait pas pour autant. La douleur n'était qu'une information, un avertissement de sa cervelle, en bref, une illusion du corps pour assurer sa propre sécurité. Mais pour un zombie, un nerf habilement sectionné avait suffit à la supprimer là où il en avait besoin... il aurait tout le temps de recoudre plus tard. Non, la seule chose qui pouvait vraiment l'inquiéter, était l'impact de cette température insoutenable sur ses chairs nécrosées. Son corps n'était pas fait pour endurer ces conditions, il pouvait masquer les sensations mais pas cette vérité. Ses muscles brûlaient, sa peau écailleuse se consumait lentement. Il était littéralement en train de cuir, comme un morceau de viande froide posée sur sur un barbecue. Il avait besoin d'hydrater tout ça avant de finir en bacon, mais il n'avait hélas pas de baignoire sous la main et sa tente avait été balayée par une tempête de sable. Alors il avançait, espérant poser la patte sur un peu d'ombre rapidement, laissant à sa longue cape le devoir de faire parasol le plus longtemps possible. Pour tout dire, il était presque plus embêté à l'idée que l'étoffe ne brûle d'elle même que par la perspective de perdre quelques morceaux de viande qu'il pourrait remplacer aisément. L'immortalité avait de sacrés avantages.
Et la chance finit par la sourire, puisque le destin mit sur sa route une petite grotte sympathique qui, à défaut d'être climatisée, était assez fraîche pour que ses petites cellules se refassent une jeunesse. Il pénétra dans la cavité rocheuse, bien décidé à s'accorder une journée de pause. Il s'allongea sur un rocher et observa le plafond, laissant son esprit scientifique vagabonder au hasard de ses pensées tordues.

Une ? Deux ? Trois heures ? Il n'avait aucune idée du temps qu'il avait passé ici lorsqu'un nouveau venu vint déranger sa méditation, s'écroulant de toute sa masse dans sa tanière. C'est d'un air paresseux qu'il vint au chevet de la silhouette évanoui. Un humain, mâle, d'âge mûr, la dernière chose qu'il s'attendait à trouver dans un endroit aussi reculé. Le malheureux avait du souffrir une éprouvante traversée et n'avait sans doute plus de vivres depuis des jours. Qu'il soit encore en vie était un miracle, il pouvait succomber à tout instant... et Adrix n'en avait strictement rien à foutre. Porter secours à un inconnu en plein milieu d'une terre hostile ne lui viendrait même pas à l'esprit, il n'était pas aussi chevaleresque. En fait, s'il lui tournait autour, c'était davantage pour vérifier s'il n'y avait pas là quelque chose d’intéressant à récupérer. Le sujet était costaud, mais dans un tel état que les pièces de rechanges qu'ils auraient pu en tirer n'auraient qu'une durée de vie limitée, et il avait déjà assez de membres humains en réserve. Dans ce cas il pouvait toujours l'achever et dérober les organes, on avait jamais assez de coeur de secours sur soi.

*Alors par où je l'ouvre ?*


Il s'apprêtait à s’exécuter lorsque son attention fut attirée par l'attirail qu'avait sortit l'étranger. Scalpels, seringues et tout le tintouin médical... un collègue ? Voilà qui changeait la donne. Sans pour autant vouloir se montrer magnanime, il se devait au moins de récupérer le savoir de son confrère avant de l'abandonner. Avec un soupir, il porta la papatte à une des bouteilles qu'il gardait en reserve dans son crâne, un flacon de liqueur qui avait prit un sacré coup de chaud. Tant pis, il aurait un peu moins de bibine pour ce soir... Il le décapsula d'un coup de bec et sans plus de précaution, enfonça le cocktail alcoolisé dans le gosier de son mourant.


-C'est de moi, ça devrait réveiller même un zombie... et je m'y connais
 MessageSujet: Re: Un Doc, un Pingouin et un Aigle   Un Doc, un Pingouin et un Aigle EmptySam 5 Nov - 14:51

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    Kenta était de retour à la guilde après une promenade dans les montagnes dont il appréciait de plus en plus le paysage, mais si les alentours n'étaient que désert et zone aride. Il ne cherchait pas à s'enfuir de la guilde où à aller autre part, il était bien dans celle-ci et comptait y restait encore longtemps. Cependant, il devrait faire des missions afin de gagner de l'argent. Ne sachant pas laquelle choisir pour le moment, il préférait ne pas en prendre et se contenter de s'entraîner encore un peu du point de vue de son endurance. Il prit donc dans sa chambre une bouteille d'eau et partie au bas de la montagne de fer afin de la remonter en courant. Connaissant maintenant le chemin qu'il fallait emprunter, il n'aura pas trop de mal à remonter s'en se perdre et si son corps veut bien tenir, il pourra peut-être s'en doute faire la montée de la montagne plusieurs fois.

    Kenta descendit donc de la montagne tranquillement sans regarder où il allait, son corps le guidait naturellement en bas de la montagne. Pendant ce temps, il observait les paysages qui changeait à chaque pas qu'il faisait et appréciait ce moment entre toute chose de la journée. Si cela ne tenait qu'à lui il resterait allongé quelque part à l'ombre à observer le mouvement du paysage et des nuages en constant mouvement. Mais aujourd'hui n'était pas un jour comme il les aimait, bien qu'elle n'était pas pour lui déplaire en ce moment. Il arriva alors en bas de la montagne après avoir suivit un chemin ardu et pentu. Il commença alors à remonter le chemin en courant s'en prendre le temps de s'arrêter pour faire une petite pause ou même boire. Il arriva à la guilde à moitié épuisé et prit donc un peu d'eau en restant immobile avant de redescendre pour refaire le même trajet. En redescendant, il but encore un peu d'eau et referma la bouteille pour en garder après l'effort qu'il devra fournir pour la seconde montée.

    Au moment où il arriva non loin du bas de la montagne il put entendre des mots non loin et se demandait s'il s'agissait de personne souhaitant du mal à la guilde des Eagle's, si cela est le cas alors, il leur fera leur fête pour que cela n'arrive pas. Il s'avança prudemment sans faire de bruit et arriva à quelques mètres de l'endroit où se trouvait deux personnes. Percher en haut d'un rocher où l'on ne peut pas le voir à cause du soleil, Kenta observait et ecoutait avant de faire quoi que ce soit.
 MessageSujet: Re: Un Doc, un Pingouin et un Aigle   Un Doc, un Pingouin et un Aigle EmptyMer 9 Nov - 11:05

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[HRP: Désolé pour le retard et pour le petit post, j'ai vraiment pas eu d'inspiration. J'espère que vous m'en voudrez pas Sad /HRP]

J’étais là allongé sur le sol, à moitié agonisant. Toujours la vue à moitié perdu. J’espérais me trouver seul dans la grotte. Impossible pour moi de me défendre face à un Balkan ou autre bête magique. Malheureusement pour moi, je senti vite une créature tournée autour de moi. La pénombre et la perte partiel de ma vue m’empêchais de voir correctement ses formes. De ce que je pouvais voir, ce n’était pas un humain. J’avais déjà disséqué beaucoup d’être et grâce à mes multiples expériences, j’avais découvert que l’humain et la bête avaient une odeur corporelle totalement différente.
Pourquoi je pensais encore à la science dans un moment pareil ? C’est vrai qu’un docteur est un scientifique même dans la mort mais quand même. La bête, elle continuait à me tourner autour. Comme un vautour faisant des rondes sur un animal agonisant. Il s’arrêta enfin, sortit une bouteille et mit directement le goulot dans ma bouche.
Un liquide assez fort au gout et couleur ambrée ? Surement un alcool quelconque. J’étais peut être assoiffé et avais l’habitude d’ingurgité de l’alcool à forte dose et quantité mais cette bouteille passa très mal. Je failli m’étouffer à plusieurs reprises. Le débit de l’alcool était trop important pour mon corps meurtri. L’alcool n’avait pas aggravé mon corps. Ni soignait d’ailleurs. Il m’avait simplement donné la force de m’appuyais sur mes bras pour m’asseoir contre la paroi de la grotte. Je ne savais toujours pas ce qu’étais cette personne ou cette chose qui m’avais soigné ou essayé de me tuer.


Je ne sais pas qui vous êtes ou ce que vous êtes et si vous parlez mais merci beaucoup. Je me présente, Docteur Franken Stein. Je suis spécialiste en oncologie et gynécologie.

Je sorti de ma poche une vieille cigarette, l’alluma et tira une grande bouffée. Ah le plaisir de s’en griller une. Il n’y a pas mieux. Surtout en attendant la mort. Tuais par la souffrance ou par une bête féroce et sanguinaire. Voici la fin de ma courte vie. Eh oui, courte. J’avais à peine gagné la vie il y a un quart de siècle que j’allais la perdre. Mon histoire venait à peine de commencer qu’elle allait se finir.
La fin du talentueux et reconnu Dr Stein…..
 MessageSujet: Re: Un Doc, un Pingouin et un Aigle   Un Doc, un Pingouin et un Aigle EmptySam 19 Nov - 23:35

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Le pingouin observait son patient avec une certaine impatience. Il avait horreur d'attendre que les malades daignent enfin sortir de leur anesthésie. Ca ne lui était plus arrivé depuis longtemps d'ailleurs, puisque ses derniers clients n'étaient de toute façon pas censé se reveiller après l'opération. Cela faisait un certain temps qu'il n'avait plus sauvé une vie sans l'altérer considérablement au passage... Enfin du moins, il ne l'avait pas encore fait.
Le petit cocktail du pingouin semblait faire son petit effet. Il faut dire que le contraire aurait été étonnant et aurait probablement été un pretexte suffisant pour aller farfouiller un peu dans l'estomac de l'étranger. La seule personne qu'il ait connu qui soit capable de supporter ce mélange, et il n'avait plus de boyaux à tordre depuis longtemps.

Le comportement du malade était plus douteux cependant. A mi chemin entre la reconnaissance et la méfiance, il semblait croire être face à une quelconque bête féroce attendant de la dévorer, résigné à attendre son trépas. Ce à quoi Adrix pouvait facilement objecter que les carnassiers ne fournissent que rarement une gorgée de gnole à leur repas avant d'en faire du chili con carne. Plus étrange encore, tout en affichant cette mine vide d'espoir, il prit tout de même le temps de se présenter.

-Je ne sais pas qui vous êtes ou ce que vous êtes et si vous parlez mais merci beaucoup. Je me présente, Docteur Franken Stein. Je suis spécialiste en oncologie et gynécologie.

Il fallait lui reconnaîtr
e un grand sens civique : Il donnait à son meurtrier les détails sur son futur petit déjeuner avant de se faire égorger. Le soleil avait probablement dû cogner un peu trop fort sur sa pauvre tête, ou bien il ne tenait vraiment pas la bibine et était déjà ivre, au choix.
Adrix resta dans l'ombre, préférant rester invisible au yeux de son interlocuteur aussi longtemps que possible. Seuls ses lunettes criades refletaient la lumière, indiquant la position du psychopathe au milieu des ténèbres.


-Je suis le Docteur Adrix, spécialiste... disons en chirurgie.


C'était au moins bel et bien un collègue, et il avait des qualifications qui semblaient intéressantes. Mais dans son état actuel, Stein allait probablement passer l'arme à gauche avant qu'il ait pu lui tirer les verres du nez, un fait que le pingouin n'aurait aucun mal à changer.

-Je serais ravis de vous apporter les soins dont vous avez besoin... par solidarité en tant que collègue.


Quand on est capable de transformer un tas de chair inerte en zombie fonctionnel, réparer les dêgats causés à un corps humain se trouve être d'une simplicité enfantine... Et ça lui permettrait de jeter un coup d'oeil à l'intérieur aussi.


/Désolé du retard, j'ai été eut une absence imprevue ^^" /
 MessageSujet: Re: Un Doc, un Pingouin et un Aigle   Un Doc, un Pingouin et un Aigle Empty

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