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~ Magnoria - Locaux de Fairy Tail - Matinée

Encore une journée ensoleillée à Magnoria, comme à son habitude, Cäcilie s'était réveillée aux aurores tandis que les oiseaux chantaient leurs ballades matinales. Elle prit sa douche et espérait de nouveau recevoir du courrier de Siegfried Edelweiss, son amant. Néanmoins, aujourd'hui ce ne fut pas le cas. N'ayant rien d'autre à faire, après s'être convenablement préparée, elle décida d'aller rendre visite à ses camarades de Fairy Tail. Marchant, gambadant de bon coeur et plein de joie de vivre, Cäcilie, comme à son habitude, souriait aux passantes et aux passants. Elle était toujours un concentré de chaleur humaine et sa simple présence parvenait parfois à embaumer les coeurs des gens. Certains enfants venaient l'aborder tout joyeux et lui demandaient quand serait la prochaine fois qu'elle viendrait jouer avec eux. Elle restait un moment à leur raconter une petite histoire et s'en allait. En définitive, il arrivait souvent que son trajet jusqu'aux locaux de Fairy Tail soient plus long que ce que l'on estime au départ. Sa personnalité serviable l'empêchait de s'arrêter lorsqu'elle voyait quelqu'un dans le besoin. Il lui arrivait de soigner tout genre de personne, de l'enfant ayant trébuché jusqu'à une migraine affectant une personne âgée. Bientôt dans Magnoria, on la connaîtrait comme la princesse serviable.

Une fois arrivée dans les quartiers de la guilde, elle lança un timide "Bonjour", complètement inaudible à cause des bruits tambourinant de la bataille entre les hommes déséquilibrés de la guilde ; à savoir Dragneel Natsu, Fullbuster Gray, Elfman et compagnie. Au moins, Cäcilie constata que l'ambiance n'avait pas changée, qu'elle était aussi déjantée qu'à l'accoutumée. Pour éviter de se trouver prise dans les combats, elle se dirigea vers la table de Macgarden Levy et de ses co-équipiers qu'elle avait reconnu. Les deux jeunes filles partagèrent ensemble leurs récentes lectures. Cäcilie se souvenait de "L'étoile Filante" qu'elle avait raconté à ce vendeur pour plaire aux enfants et la raconta de nouveau à Levy. En parlant de ce vendeur, la nouvelle recette de sucette crée par Cäcilie au sirop d'Epicéa a été réceptionné. Mirajane eût la gentillesse, mais aussi bien, la maladresse de les déposer là ou étaient la princesse et Levy. Les gaillards sur-excités ne tardèrent pas à se jeter sur ces friandises, Natsu le premier. Cäcilie dû encaisser un coup de Gray qui avait été malencontreusement projeté par la force titanesque d'Elfman. Cäcilie décida de prendre une sucette et de s'écarte de cette nouvelle zone de conflit qui venait de se créer et se dirigea vers le panneau de missions.

Une fois devant, elle cherchait des missions qui pouvaient être à son niveau. Elle n'était pas encore une mage très qualifiée et même débutante. Elle choisit cette mission qui consistait à s'occuper d'un enfant hyperactif à Oshibana. La vieille dame devait partir en déplacement et du coup, c'est un mage qui devrait s'en occuper. Sans tarder et en lançant un petit "au revoir" immédiatement absorbé par la virulence des affrontements internes qui étaient finalement, la principale source de distraction à Fairy Tail. Elle se dirigea de nouveau, et sans avoir besoin de quelconque renseignement, vers là gare et parti pour Oshibana. Une fois dans le train, elle s'était assise en face d'un homme masqué qui l'aborda.

" Psst. "

" Je vous prie de m'excuser, m'avez vous interpellé à l'instant ? "

" C'est moi. "

" Vous ?.. Après un instant de réflexion, elle se rendit compte qu'il s'agissait de Siegfried Edelweiss, son amant. Vous ?! Dieu soit loué, le hasard à fait que nos chemins se croisent à nouveau. Comment vous portez vous ?

" Je vais bien. Avez-vous reçu ma lettre ? "

" Oui, je l'ai reçue, j'en ai écrite une en guise de réponse, mais je n'ai jamais pût savoir ou l'envoyer. C'est pourquoi j'ai gardé précieusement ma réponse dans une boîte à la maison. Ah oui, vous n'êtes pas au courant. J'ai loué un appartement à Magnoria, et je fais partie d'une guilde de mage : Fairy Tail ! Et j'ai déjà réalisé deux missions. Fascinant non ? "

" Vous vous en sortez bien à ce que je vois. J'en suis vraiment ravi. "

" Rien de cela ne serait arrivé sans votre aide. Je vous en suis éternellement reconnaissante. Vous m'avez fait découvrir le monde. Vous avez été l'étoile filante qui m'ouvrait mes pauvres yeux pour la première fois. Vous avez été le vent qui m'a tiré de mes racines. Je ne saurait jamais comment vous remercier pour cela. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je vous ai| " Siegfried lui couvre la bouche

" Je suis vraiment désolé, mais nous ne pouvons pas discuter de cela, mes sentiments n'ont pas changé, mais je suis obligé de fonctionner comme ça Il lui fait un signe de l'oeil vers la banquette à côté Pour l'instant il est vigilant, mais s'il me surprend à dire des choses tendres, ils ne me verront plus de la même manière, ils me rejetteront, et je n'aurait nulle part ou aller. Le train arrive à destination, nos chemins se séparent ici. "

" Soyez prudent, ne prenez pas de risques inutiles, j'attendrais impatiemment notre prochaine rencontre "

~ Oshibana - Station de train - Matinée

Cäcilie attendu que les deux hommes soient partis avant de quitter son siège à son tour par mesure de précaution. Après tout, ils faisaient partie de guilde illégales, et aussi bien Cäcilie que Siegfried ne voulurent pas qu'elle se trouve impliquée dans cette histoire. Ensuite, elle fit la rencontre de la mère prête à partir et de l'enfant se blottissant contre sa jambe, ne voulant surtout pas que sa mère ne parte. Cäcilie salua courtoisement la femme et l'enfant et les aborda :

" Bonjour, faisons les présentations, je m'appelle Frieda Cäcilie, je suis une magicienne de Fairy Tail venue pour vous assister.Disait-elle en s'adressant à la mère. Bonjour, tu dois être cet adorable enfant avec qui je sens que nous allons passer une merveilleuse journée. J'ai plein de choses à te raconter. S'adressant cette fois à l'enfant.

" Maman, je ne veux pas que tu t'en ailles ! " dit-il d'un air triste et désemparé. Il ne voulait certainement pas que Cäcilie le garde toute la journée.

" Allons mon bébé, tu sais bien que je dois partir au travail. Dame Cäcilie est une personne à l'air très gentille. Je suis certaine qu'elle ne te fera pas de mal. Allez, viens faire un dernier câlin à maman avant qu'elle ne parte. "

L'enfant et la mère s'échangèrent des câlins et des bisous, ce qui ne pût empêcher à Cäcilie de repenser à ses parents. Après tout, elle les aimait aussi, et jusque là, elle n'avait pas pût savoir quel avait été leur sort. Elle se rendait compte qu'elle pourrait le demander à Siegfried la prochaine fois qu'ils se rencontreraient. La priorité à l'instant était d'accomplir sa mission.

" Maman, reviens vite s'il te plait. "

" Je te promet que ta journée ne sera pas longue. Dit-elle pour rassurer son fils. Je compte sur vous, il aime les histoires fantastiques, vous pourriez lui en raconter une peut-être. dit-elle en s'adressant à Cäcilie. "

" Je ne vous décevrait pas, j'en fais le serment. répondit-elle à la mère pour la rassurer. Tu veux que je te porte pour que tu puisses voir ta maman ? demanda-t-elle à l'enfant.

" S'il vous plaît madame ! "

Ensemble, Cäcilie et le jeune garçon virent le train repartir. Dès qu'il fût assez éloigné pour qu'il ne soit plus perceptible dans le champ de vision des deux personnes. Le petit s'empressa de descendre pour s'enfuir. Cäcilie était surprise, mais poursuivit l'enfant. Elle ne devait surtout pas le perdre. Sa mère comptait sur ses services. Maintenant, il s'agissait d'aller le chercher en ville.

~ Oshibana - Ville - Fin de Matinée.

En ville, Cäcilie marchait pour cherchait l'enfant. Elle ne voulut pas le brusquer en le poursuivant bêtement. Elle l'appelait par son prénom Tomy qui était indiqué sur l'affiche annonçant la mission. Simultanément à sa recherche, elle découvrait une nouvelle ville, un nouveau style architectural des maisons, de nouveaux paysages. Et tout cela émerveillait la jeune princesse. Il était bientôt midi et le petit garçon devrait bientôt avoir faim. Cäcilie profita de ce besoin pour appeler le jeune enfant. Au préalable, elle fit un peu de cuisine dans la maison de la mère qui lui avait laissé les clefs pour la journée. Elle ressorti ensuite de la demeure et lança d'une voix forte, mais courtoise.

" Tommy ?! Tu n'as pas faim maintenant ?! Je t'ai préparé un joli repas, des pomme de terres frites et un morceau de boeuf haché. Tu ne veux pas venir ? "

" Je suis là.. " dit-il d'une mine triste.

En réalité, le jeune enfant n'était jamais très loin de Cäcilie. Il se méfiait tout simplement méfiant envers la princesse. C'était un comportement tout à fait normal. Mais finalement, la faim l'obligea à se rendre. Mais Cäcilie ne manqua pas à sa promesse. L'enfant dévora la pièce de viande et les frites rapidement et remercia Cäcilie.

" Vous cuisinez aussi bien que ma maman, dame Cäcilie. Je voulais aussi m'excuser pour ma fuite. Je le referais plus, promis. Mais c'est parce que mon ancienne nourrisse était cruelle, et ne me laissait pas jouer dehors. Mais vous, vous êtes vraiment gentille. "

" Ce n'est pas moi qui est gentille, c'est toi qui est un grand garçon. Je comprend que tu aies voulu me fuir. Il fallait que je te montre que je n'était pas une méchante mangeuse d'enfant n'est-ce-pas ? " (Rires)

(Rires) " Oui! Merci beaucoup! Dîtes, qu'est ce qu'on pourrait faire aujourd'hui ? "

" On pourrait jouer dehors, ça te dit ?! J'ai lu dans un livre pour enfants que les petits de ton âge aimait jouer à l'extérieur. On pourrait faire plein de choses non ? "

" J'aimerais vraiment aller au parc, il y a plein de jeux là-bas ! "

" Pourquoi pas ?! "

Ensembles, ils s'en allèrent au parc. Il y avait des toboggans, des balançoires, des bac à sables. De multiples jeux ou tous les enfants s'amusaient. Tomy avait essayé toutes les attractions du parc et n'en pouvait plus s'arrêter. On avait l'impression que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vécu un tel moment de joie. Cäcilie l'aidait parfois à remonter et descendre d'endroits inaccessibles et fit même de la balançoire avec lui. C'est là qu'elle se rendit compte combien son enfance avait été pauvre, uniquement concentrée sur les livres. Aujourd'hui, elle s'était sentit rajeunie de plusieurs années. Tomy avait l'insouciance d'un enfant et avait maintenant parfaitement confiance en Cäcilie. Le soir, tous deux rentrèrent à la maison et prirent un autre dîner copieux préparé par les soins de la princesse. Plus tard, ils montèrent dans la chambre, mais le pauvre petit avait trébuché et avait vraiment mal. Des larmes et des cris s'en suivirent. Cäcilie n'hésita pas à intervenir, elle avait la capacité de soulager sa douleur.

" Ne t'en fais pas, d'un coup de formule magique, ta douleur va disparaître, tu me fais confiance ? "

" Oui.. " Dit-il tout en pleurant.

" O Tugend! O Licht! Sparen Sie ihm, fragt Sie nach Ihrem schade.

Sanatio virtutis!

Une énergie embauma la partie du corps blessée du petit. Il sentit une sensation de chaleur réconfortante lui traverser la jambe et sa douleur avait disparu. Son sourire s'afficha de nouveau et il remercia Cäcilie de tout son coeur. C'était maintenant l'heure du coucher et Tomy fit une honorable requête à la princesse.

" Dites, Dame Cäcilie, vous pourriez me raconter une histoire s'il vous plait ? "

" Et bien, je ne peux pas refuser lorsque c'est demandé si gentiment, installes toi sur ton lit, je vais te réciter une histoire que j'ai lue quand j'était enfant "

Citation :: La Légende du Rossignol

Cela se passait il y a bien longtemps, si longtemps même que la date exacte en a été oubliée sur les pentes ensoleillées et arides de la montagne berbère. Dans l'entrelacement des branches noueuses d'un vieux cep de vigne qui avait poussé là, un couple de rossignols avait bâti son nid. Tandis que la jeune femelle couvait consciencieusement ses oeufs tout au long des jours et des nuits, le mâle, lui, volait à la recherche de moucherons sans trop s'écarter toutefois du nid, dont il assurait une garde vigilante.
C'était en juin, et la vigne, sous l'action bienfaisante du soleil, poussait magnifiquement.

Or, un soir, le rossignol, fatigué par des courses plus longues qu'à l'ordinaire, s'endormit profondément sur le bord du nid, pour ne s'éveiller qu'au matin. A sa stupéfaction, il constata alors que sa femelle et lui-même étaient devenus prisonnier des vrilles de la vigne, dont la poussée exubérante avait formé durant la nuit une cage inattendue.

Après bien des craintes et des efforts, il parvint enfin à se libérer et à dégager sa couvée. Mais l'alerte avait été chaude.

Pour se tenir éveillé, et ne plus s'exposer à l'avenir à semblable péril, il prit la décision de chanter chaque nuit.

"Et ce chant, en souvenir de cette fâcheuse aventure, répète, dit on, dans son trille harmonieux, la phrase suivante : "je ne dormirai plus, jamais plus..."

FIN
Les droits de propriété reviennent à l'auteur de cette légende

" Ah, il s'est endormi ... "

La mère remontait à l'instant et venait de voir son fils endormi. Elle en pensa que la journée s'était bien passée. Elle récompensa Cäcilie pour ce travail et la renvoya chez elle. Elle la remercia quand même et lui dit qu'elle était extrêmement reconnaissante. L'histoire que Cäcilie avait raconté aujourd'hui la fit penser sur le chemin du retour. Il fallait retenir de cette histoire qu'il fallait toujours rester sur ses gardes, qu'il fallait garder ses sens en éveil. Peut-être est-ce une allusion par rapport à Siegfried ? On ne sait pas. Mais ce doute qu'avait installé la légende du rossignol s'écarta vite. Il suffisait pour la princesse de se dire qu'elle ne serait probablement pas en vie si il ne l'aimait pas. Et cette affirmation faisait grandir d'autant plus l'amour qu'elle porte envers Siegfried.
Lorsqu'elle fût de retour chez elle, elle s'écroula dans son lit, satisfaite de la journée qu'elle avait passé.

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