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Hope aboya. Cela fit sursauter la jeune femme à ses côtés qui se baissa pour le prendre dans ses bras. Elle le cala contre elle et frotta son nez contre le sien. Tous deux étaient enfin arrivés à destination : La prison Iron Gate, en territoires reculés de Bosco. Chercher l’indication de cette prison dans un livre avait été difficile, très difficile. Devant eux, l’édifice se levait, grand et sombre. C’était cela qui avait effrayé le petit chiot blanc. Bien que les deux en soit assez loin, ils pouvaient sentir que c’était un lieu où il valait mieux ne pas s’attarder. Amaterasu frissonna tout en repensant au pourquoi du comment se trouvait-elle ici.

* Flash Back *

Comme chaque jour, en fin de journée, Amaterasu se rendit à la guilde. Accompagnée du chiot qu’elle avait rencontré en même temps qu’Haïne, elle se rendit jusqu’au premier étage où se trouvait le dortoir des filles. Elle entra dans sa chambre et déposa quelques affaires sur son lit avant de voir un post-it accroché sur son bureau, lui demandant d’aller voir le tableau des missions. Intriguée, la jeune femme haussa les sourcils tout en se demandant qui pouvait lui écrire ce genre de message. Elle resta quelques temps dans sa chambre, prenant le temps de quitter son habituel kimono pour revêtir un tee-shirt blanc et un short en jean. La jeune femme descendit ensuite au rez-de-chaussée et s’arrêta devant le tableau des missions. Amaterasu observa rapidement les requêtes avant de s’arrêter sur une mission de rang A.

« Ecoute-ça, Hope. On va devoir retrouver un certain Black Jack, enfermé dans la prison d’Iron Gate. C’est une mission qui a l’air importante. »

Le petit chiot aboya son accord et la jeune femme arracha le papier.

* Fin Flash Back *

La jeune femme observa le ciel sombre et, le chiot dans les bras, s’avança vers le sinistre lieu. Plus ils s’avançaient, moins ils avaient envie de rester. Une dizaine de minutes étaient passées lorsqu’ils s’arrêtèrent devant la grande prison. Ses murs de pierres grises étaient nus de gaité. Le malheur et la cruauté y suintaient et, quelque soit l’angle sous lequel on l’observait, ce bâtiment était tout sauf beau... Il avait été facile à trouver, mais pour les recherches, cela avait été autre chose. La jeune femme avait mis trois jours avant de pouvoir trouver une quelconque indication, un signe en rapport avec le lieu où elle pourrait aller. Après un long trajet en train, Amaterasu était enfin arrivée dans les coins les plus reculés de Bosco où se trouvait Iron Gate. Amaterasu reposa le chiot au sol et usa de sa magie pour se transformer en louve.

Les deux canidés se faufilèrent dans l’enceinte de la prison à l’insu des gardes du portail. Il leur fallait maintenant trouver un endroit par lequel tous deux pourraient passer sans se faire remarquer. Louve et chiot firent un grand tour pour s’immiscer par les égouts : une plaque d’environ un mètre de hauteur, à demi-enfoncée sous l’eau. Amaterasu se servit de ses crocs et ses pattes puissantes pour faire sauter la grille. La mage s’engouffra dans le tunnel, suivie de Hope. Ils déambulèrent un long moment, cherchant sans la trouver, une quelconque sortie. Finalement, arrivés au bout du tunnel au plafond bas, ils purent sortir par une trappe. La jeune, après s’être ébrouée, reprit forme humaine et s’essora les cheveux. Elle fit quelques pas et prit de nouveau le chiot dans ses bras. Le fait qu’il soit trempé ne la gênait pas.

« Bordel, mais y’a personne dans ce bled, ou quoi ? Grogna la jeune femme.»

Elle s’avança de quelques pas pour faire face à une allée remplie de détenus. Mais le sien n’y était pas. Amaterasu soupira, attendant de voir si quelque chose allait se passer. Son regard se posa sur un panneau indiquant «Allée 45-A »... Et elle ne savait pas même pas comment était l’intérieur de cette satanée prison ! Cette allée A était-elle dans les premières, comme d’habitude, ou dans les dernières ? La mage-louve soupira...

[HRP : Désolée de ce poste vraiment merdique et de l'attente ! :/]

Iron Gate, la prison la plus sombre du royaume, torture, meurtre, et autre sauvagerie humaine se faisait tous les jours entre ces murs noirs...Cela faisait une semaine que Jack était enfermé dans ce lieu maudit et il avait déjà goûté à toutes les coutumes locales, c'est avec un plaisir sadique que le directeur de la prison l'avait personnellement massacré, toutes ces douleurs étaient faites pour anéantir mentalement le vieux squelette, néanmoins ses nerfs d'aciers tenaient...Tout faisait partie du plan, il savait que Legion ne prendrait pas le risque de laisser le fondateur de la guilde révéler une quelconque information, soit un agent de Legion allait venir pour le sortir de là, soit pour le tuer et emporter tous ses secrets dans la tombe.

Jours après jours, le vieux mage noir réfléchissait au meilleur moyen de s'enfuir, ce fut au bout du 5ème jour qu'il trouva un semblant de solution: fissurer le sort qui retenait ses pouvoirs, en employant une magie mal maîtrisée: celle de l'annulation, en temps normal ce sort lui aurait permit d'anéantir sa cellule magique, néanmoins avec la faible maitrise du vieux squelette, il ne put qu'en détruire une faible partie, lui laissant le moyen de pouvoir communiquer avec être pensant non loin de la prison.
Les yeux fermés, concentrés, attendant la venue d'un puissant mage pour enfin mettre un terme à ce cauchemar qu'on appel Iron Gate...Les ténèbres de la prison commençait à entourer l'esprit du vieux fou, lorsqu'enfin il sentie la présence d'un mage de Legion...Impossible de savoir de qui il s'agissait...Une personne inconnue à Jack.

Bien que faisant partie d'une guilde illégale, le mage psychique pouvait sentir que son sauveur n'était pas aussi sombre que les autres membres de Legion, non son coeur était plein de compassion...Qui est-ce que cela pouvait bien être, peu importe, Jack utilisa son pouvoir entrer en contact avec cette personne, d'une voix grave il prit la parole dans l'esprit d'Amaterasu:

"Il faut beaucoup de courage ou de stupidité pour venir seule dans la prison d'Iron Gate...Néanmoins j'admire la détermination dont tu fais preuve, c'est une qualité que Legion oublie trop souvent...mais trêve de bavardages, je suis Black Jack, je te parle par l'intermédiaire de mon pouvoir psychique"

Les présentations étaient faites, il était maintenant temps d'établir un plan pour réussir à bien cette mission, et des plans...le cerveau criminel de Jack en produisait un certain nombre...

"Je te souhaite la bienvenue dans la forteresse noire d'Iron Gate, tu comprendras qu'ici, une fois capturée, tu n'auras jamais l'occasion de t'enfuir, tu goûteras à l'enfer de la torture chaque minute de chaque jour, et lorsqu'enfin tu souffleras ton dernier brin de vie, personne ne se souviendra de toi..."

Un discourt inutile? Certainement pas, il était important pour Jack, que sa sauveuse sache quelles étaient les risques qu'elle prenait, on dit souvent qu'un homme avertit en vaut deux...Dans un rire de folie, Jack continua:

"Mais, ensemble nous avons une chance remplir ta mission par un total succès, je connais chaque recoins de cette prison et en suivant mes instructions tu survivras, néanmoins tu ne dois pas me demander pourquoi j'ai été enfermé ici, ni qui je suis, mon nom suffit amplement pour l'instant, pour commencer au bout de ce couloir se trouve une armurerie dont le code magique de la porte est 1298, une armure de gardien t'y attend...sois rapide et discrète...Je me trouve au dernier étage de la prison, et prends garde...les geôliers ont une odorats très développés"

Le grand jeu du squelette venait de commencer, sortir d'ici n'était pas seulement dans l'intérêt du vieux Jack, en effet Legion n'accepte pas la défaite, si Amaterasu ne réussissait pas sa mission, une mort certaine l'attendrait, et seul Jack serait le juge de ses capacités...Car si le squelette peut être un bon moyen de grandir la guilde, il était aussi un mage cruel...

A

materasu dut attendre un bon moment avant d’avoir un quelconque signe de présence de la part de quelqu’un. Une petite pression se fit dans son esprit puis une voix perça ce bourdonnement. Une voix glaciale, étrange, qui sonnait de manière bizarre à l’ouïe développée de la mage. La voix insinua qu’elle devait être ou stupide ou courageuse pour entrer seule ici. La personne termina en se présentant comme étant Black Jack. La jeune femme ne prit même pas la peine de se présenter, il devait déjà connaître son identité ! Le détenu enchaina ensuite sur un petit discours qu’Amaterasu trouva fort inutile. Elle connaissait les risques pour être entrée ici et rien de ce qu’il avait énoncé ne lui faisait peur. Que personne ne se souvienne d’elle lorsqu’elle mourrait ne la dérangeait pas le moins du monde d’ailleurs...

Elle regarda Hope et pensa qu’elle souhaitait qu’au moins une personne se souvienne d’elle. Mais ce n’était pas le moment de penser à cela. C’est pourquoi elle écouta attentivement la suite du discours du mage. Il lui ordonna gentiment, tout en camouflant l’ordre, de se rendre à l’armurerie pour y prendre l’armure que possèdent les gardiens de la prison. La jeune femme se retint de soupirer lorsqu’il lui demanda d’être rapide et discrète. Ces deux mots étaient ce qui la qualifiaient le plus. La jeune femme, lorsque le mage eut terminé, se mit en route pour l’armurerie magique. Les détenus, sur son passage, semblaient heureux de sa présence. Peut-être n’avaient-ils pas vu de femme depuis bien longtemps... Quoi qu’il en fût, Amaterasu ne quitta pas du regard la porte de fer.

Arrivée devant, la mage-louve se remémora rapidement le code et le passa plusieurs fois en revue, mentalement, pour être sur de ne pas s’être trompée. Au final, la jeune femme tourna les crans du cadenas de façon à former les chiffres « 1298 ». La porte s’ouvrit avec un déclic et, sans un bruit, elle s’infiltra à l’intérieur de l’armurerie qui s’éclaira automatiquement. Elle farfouilla quelque peu pour trouver ladite armure, qu’elle passa sur son corps. Cela gênerait un peu ses mouvements, mais ils resteraient toujours fluides et rapides... Du moins, elle l’espérait. Amaterasu en profita pour s’armer de deux katanas, ses dagues n’étant d’aucune utilité face à des armes longues telles que les sabres, les épées... Passant les deux lames de chaque côté de sa ceinture, la mage illégale vérifia qu’elle n’avait pas été repérée.

« Allez, Hope, on va devoir se rendre là-haut. Souhaite-moi bonne chance ! D’après ce que j’ai vu, il doit y avoir cinq étages au maximum, ici. »

Le petit chiot aboya joyeusement et la jeune femme noua sa longue chevelure en un épais chignon. Elle souffla un grand coup et sortit de l’armurerie. Le chiot la rejoignit au dehors de la pièce et elle la ferma à nouveau. Amaterasu repassa une nouvelle fois devant les prisonniers. Leur étonnement la fit sourire. Ainsi, elle devait être méconnaissable pour ne pas avoir droit aux remarques qu’elle avait subies à son premier passage. Marchant aussi discrètement que faire se peu avec une armure, la damoiselle se présenta au premier escalier visible. Il y en avait un autre qui descendait avec un panneau indiquant « Allées 0, Rez-de-chaussée ». Elle se trouvait donc au premier étage. La mage-louve s’engagea dans l’escalier, méfiante. N’importe qui pouvait monter ou descendre. Et, comme Blakc Jack lui avait dit, les gardes avaient un odorat très développé. Cela s’annonçait mal, elle devait sentir le chien à plein nez !

La jeune femme monta à l’étage, prête à sauter pour se cacher dans n’importe quel endroit si jamais quelqu’un arrivait. Ce ne fut pas le cas. Pour le moment... Toujours alerte, comptant sur son ouïe et ses sens développés, la mage continua d’avancer, essayant de paraître détendue. Devant elle, cinq gardes apparurent. Elle voulut se cacher rapidement mais ne le put pas. Les hommes virent le mouvement suspect d’Amaterasu et coururent jusqu’à elle pour l’encercler. La jeune femme dégaina les deux katanas et observa son chiot qui se cacha pour qu’on ne puisse pas l’attraper.

« Ca serait peut-être le moment d’intervenir, Monsieur Jack... Grommela-t-elle. »

La jeune femme ne doutait pas de ses capacités mais, savoir par où elle pourrait s’enfuir pour rejoindre le plus haut étage, cela l’aiderait grandement...

Tout marchait que trop bien pour continuer, il fallait que le miracle s'arrête, Amaterasu se fit repérer par cinq gardes...cachés sous leurs armures, ils reniflaient à plein nez le doux parfum de la jeune femme, la vérité sur les gardiens de cette prison? Ce sont d'anciens mages noirs qui font maintenant office de geôliers, la guilde Iron Guard est spécialisée dans le rééquipement, ils ne sont pas très puissants, mais sont loin d'être des enfants de coeur...

Armé de deux Katanas, la jeune mage de Legion commençait à s'inquiéter sur le reste de la mission, par où s'enfuir? Combien de gardes allaient-ils encore apparaître? Est-ce que les deux mages de Legion allaient s'en sortir? Ne mentons pas, les chances étaient minces, mais bien réelles.

Jack était toujours seul dans sa cellule froide et humide, assis sur son malheureux banc, il gardait les yeux fermés, concentrés sur son allié et toutes ses pensées, sentant le moindre de ses doutes, ses questions, ses étonnements, mais malgré la noirceur des ténèbres de cette prison, le vieux squelette sentait un immense flux d'espoir et de détermination entourés l'esprit de la louve blanche.
L'un des gardes, placé dans le dos de la jeune femme, hurla de rire et tenta une attaque brutale, lorsque soudain une immense main attrapa la tête du garde par derrière et le balança sur un autre, on put alors voir l'immense bête que Jack manipulait à distance:

Spoiler:

Un genre de minotaure, aussi fort qu'un boeuf mais son intellect laissait à désirer, on pouvait deviner la stupidité de la créature très facilement:

"...Maitre...Jack..."

Le vieux squelette continua donc à parler dans la tête d'Amaterasu:

"Voici Minos, les Iron guard ont eu la brillante idée de garder cette bête enfermée dans un labyrinthe, pensant qu'il serait trop stupide pour en sortir...Je n'ai donc eu aucun mal à le libérer pour t'aider, je te conseil de t'occuper de ces gardes et de t'assurer qu'aucun d'eux ne s'enfuient...Tu n'aurais pas le temps de m'atteindre que tu serais face au directeur de cette prison, le chef des Iron guard: Morgraine, seule tu n'as aucune chance face à lui"

Jack ne put finir, car il devait contrôler le monstre qui se faisait déjà harcelé par les trois gardes restants...

"Il faut se dépêcher, oh et un détail! A chaque étage que tu franchiras, les gardes de cette prison seront de plus en plus forts...Je t'envoie une image du chemin à prendre pour monter à l'étage supérieur..."

A l'aide de son pouvoir psychique, Jack montra la voie à prendre, Jack utilisait sa magie en continue et bien que le psychisme ne demande pas beaucoup d'énergie magique, il savait que la mission allait encore durée un certain temps et qu'il faudrait tenir jusqu'au bout.

[HRP : Désolée d'avoir mis tant de temps à te répondre. Ensuite, à la fin, je coupe intentionnellement le combat pour si jamais tu veux faire intervenir Minos ou communiquer des informations... J'espère que ce poste te plaira ! ^^']

Amaterasu attendit quelques secondes. Dans son dos, l’un des gardes eut un rire fort. La jeune femme se retourna et resta scotchée. Un minotaure venait d’attraper la tête d’un des gardes, la broyant à moitié, pour l’envoyer sur un second. La demoiselle allait attaquer l’énorme bête lorsqu’elle entendit, dans son esprit, retentir la voix du mage psychique, lui expliquant que ce minotaure était un allié. La jeune femme écouta attentivement la suite, restant tout de même sur ses gardes au cas où les gardes se désintéresseraient de Minos. Black Jack lui expliqua rapidement qu’aucun garde ne devait s’échapper et que, plus elle monterait, plus cela serait difficile. Une image du chemin à prendre pour monter lui parvint. La jeune femme acquiesça.

Elle s’approcha de Minos et tua par derrière deux des trois gardes, laissant le minotaure se charger du dernier. La forte odeur de sang monta aux narines sensibles de la mage-louve. Elle pesta, cette douce odeur lui donnant plus faim qu’autres choses. Après avoir recouvré ses esprits, et tenté d’oublier l’odeur, la mage aux cheveux blancs cacha les corps dans un placard et bloqua la porte. Elle se remémora ensuite le plan donné par Black Jack et se mit en route, enjoignant au chiot de la suivre. Elle jeta un hâtif regard sur le minotaure, se demandant s’il la suivrait ou non, haussa les épaules et reprit sa marche rapide. C’en était raté de la discrétion... Sur leur passage, les prisonniers se taisaient, comme conscient que quelque chose de grave se préparait.

Amaterasu, gardant en main les deux katanas ensanglantés, avançait d’une démarche fluide, sans regarder sur les côtés. Voir tous ces prisonniers lui donnerait la nausée, sachant que beaucoup d’entre eux étaient des criminels. Cela lui fit penser à sa « chère » mère qu’elle haïssait tant. La louve soupira et se retrouva, enfin, au bout de l’allée. Seulement, il y avait deux escaliers qui montaient. Aucun des deux ne possédait de panneau d’indication... Pourtant, le mage ne lui avait montré qu’un seul escalier. La jeune femme s’approcha de celui de droite et, immédiatement, ses poils se hérissèrent, sentant comme une aura électrique autour. Elle en déduisit que ce n’était qu’une illusion faite pour piéger les prisonniers qui tentaient de s’évader durant un transfert. La mage porta alors son regard vairon vers le second escalier et s’y engagea résolument.

Hope sautait les marches deux à deux pour pouvoir suivre sa compagne. Celle-ci, consciente qu’il fallait terminer cette mission au plus vite pour pouvoir sauver et sa vie, et celle de Black Jack., avançait de plus en plus vite, résolument déterminée. L’étage fut rapidement monté et ils arrivèrent au palier. Jusqu’au plus loin qu’elle put voir, c’était vide. Elle ne relâcha cependant pas sa garde et eut bien raison car, arrivée au centre de l’allée, sept nouveaux gardes l’entourèrent, tous un peu plus puissant que ceux de l’étage au dessous. Amaterasu se plaça immédiatement en garde car ils commencèrent à l’attaquer directement. Elle para plusieurs coups d’affilés pour enchainer et blesser tour à tour trois soldats. Elle s’acharna sur les trois même pendant deux minutes, jusqu’à ce qu’elle arrive à les tuer.

« Lâche tes armes ou je tue le chiot ! »

L’ordre, prononcé d’une voix autoritaire stoppa net la jeune femme dans son élan. Le dos parcourut de frisson à l’idée qu’un frère puisse mourir par sa faute, elle se tourna lentement vers l’homme. Celui-ci tenait Hope par la peau du coup et le chiot gémissait, sentant que ça allait mal pour lui. Comme résignée, Amaterasu lâcha ses katanas avec, dans les yeux, une lueur plus que meurtrière. L’homme tenant le petit chien blanc s’approcha de la mage.

Mauvaise erreur !

Sur ces pensées, avant qu’il ne puisse faire quelque chose, la belle avait sorti de derrière son dos l’une de ses dagues et avait transpercé la jugulaire de l’homme. Le sang gicla, maculant la partie droite de son visage. Amaterasu ferma son œil bleu, attrapa le chiot et, dans une roulade arrière, se métamorphosa en louve. Ce ne fut pas la bête en elle-même qui effraya les gardes, mais plutôt sa taille beaucoup plus supérieure à la moyenne.

« Je ne permets que l'on touche à ce qui m'est cher. Le prochain qui tente quoique ce soit envers mon frère aura le plaisir de souffrir grandement ! »

Ensuite, la louve grogna hargneusement, préparant à nouveau sa charge.

A nouveau attaquée par une patrouille de gardes, la jeune louve se défendit, sauva son "frère" et lança une menace aux survivants, ce qui étonna le vieux Jack était la faim que la jeune femme portait dans son coeur...une soif de sang, un appétit pour cette odeur, un sentiment que Jack pouvait presque comprendre.
Bien que résolu à sortir de cette prison, le vieux mage de Legion était du genre lunatique, à dire ce qui lui passe par la tête dans des situations non appropriées, c'est donc en plein combat qu'il prit la parole:

"Amusant non? Comment un simple liquide rouge peut éveiller nos sens, révéler nos instincts les plus primitifs...Cette faim que tu tentes de contenir, pourquoi se retenir? Il serait beaucoup plus facile de lâcher cette soif sur ces idiots! Leur sang à l'air si chaud, leur chair si tendre..."

Si Jack avait une obsession, c'était d'enlever toute humanité chez un individu, tout comme il l'avait fait avec Aleksander, il voyait une forte personnalité chez Amaterasu, il voyait une sauvagerie qui ne demandait qu'à s'exprimer.

"Je comprends maintenant ta présence chez Legion..."

Il était maintenant évident que Jack ne souhaitait pas aider son allié dans ce combat, il voulait voir la bête qu'Amaterasu tentait de museler, il voulait sentir la rage animal qui sommeillait en elle...Il projeta alors un nouveau plan dans son esprit, le chemin pour accéder au dernier étage, seulement sur ce chemin une pièce où était stocké de l'explosif fut indiquée.

"Ces mages s'en sont pris à ce qui t'es le plus cher au monde, ils ont voulu te prendre ton ami et frère de toujours! Te prendre Hope! Ne méritent-ils pas de subir toute la rage de ce monde? Personne ne les regrettera, tes crocs n'attendent que ça...Qu'as tu donc?!"

La voix de Jack révélait peu à peu plus de folie, le ton montait en même temps que l'excitation, à travers l'esprit de Amaterasu on pouvait sentir la rage du vieux mage de Legion monter, il n'espérait qu'une chose, c'était de voir le sombre coté de la jeune femme...

Alors qu’elle se préparait à attaquer de nouveau, la louve entendit une nouvelle fois la voix de Black Jack dans son esprit. Il lui tint un discours des plus étranges, au début. La mage se laissa ensuite bercer par ses paroles. Elles réveillaient peu à peu, en elle, ce qu’elle avait toujours tenté de cacher aux autres. Ce qu’elle avait toujours tenté de contrôler plus ou moins bien. Ce n’était autre que le réel esprit de la louve. Tout en l’écoutant, la mage fixait les gardes qui semblaient ne pas vouloir bouger. Il y eut quelques instants de silence avant que le mage psychique ne reprenne en lui montrant un plan de l’étage supérieur où se trouvaient des explosifs. Il ajouta que les gardes s’en étaient pris à Hope, une des choses les plus chères à son cœur. Lorsqu’il termina son discours, la jeune femme sentit que la louve prenait peu à peu le dessus. Elle répondit donc en pensant, consciente que le mage pouvait l’entendre.

* Laisser déferler ma rage ? Ce serait une bonne idée... Je vous remercie d’avance pour les explosifs. *

Ensuite, cessant de lutter, elle laissa entièrement la place à l’esprit de la louve. Son corps musclé, tremblant, n’était plus que haine, rage et envie de meurtre. Rien ne lui ferait plus plaisir que sentir le sang de ces hommes gicler sous ses crocs lorsqu’elle mettrait fin à leur misérable vie. La louve grogna une nouvelle fois et, d’un bond, sauta sur le garde le plus proche, lacérant son corps et déchirant ses chairs tandis qu’il vivait encore. Son pelage autrefois blanc était maintenant teinté de vermeille sur toute la face avant. Dans quelques derniers cris de souffrance, le garde mourut. Les autres harcelèrent l’animal de leurs armes, mais cela ne servait plus à rien. Dans le cœur et l’esprit de la louve, toute trace d’Amaterasu avait disparue. Elle n’était plus qu’une mère, ou une sœur, ayant ressenti l’atroce peur de son fils et qui ne laisserait pas cette chose impunie.

L’esprit emplit de pensées incohérentes, la louve bondit tout de même sur un autre garde. Sa patte droite, durant le saut, fut touchée par la lame de l’homme et une plaie moyenne s’y trouvait maintenant. La bête égorgea immédiatement celui-là. Terrorisés, les deux derniers firent demi-tour et commencèrent à s’enfuir. Mue par cette atroce rage qui terrassait sa conscience, la louve se mit à leur poursuite. Elle ne se rappelait même plus de ce qu’avait dit le mage à propos du directeur, si jamais un garde parvenait à s’enfuir. Elle ne se rappelait même plus du mage, d’ailleurs, tant son esprit était plongé dans le chaos. Fauchant la jambe de l’un et mordant l’autre au mollet. Les deux geôliers tombèrent au sol. La peur qui se lisait dans leurs yeux ne fit qu’accroître le sentiment de puissance qu’elle avait en les dominant. La louve attendit quelques secondes avant de les tuer sauvagement.

Elle se tourna ensuite vers le chiot qu’elle prit délicatement entre ses crocs. Bien qu’un peu effrayé par la vue du sang, le chien blanc se sentait en sécurité. La louve se lança ensuite au galop et monta rapidement à l’étage suivant. Bien qu’il ne subsistât aucune trace de l’esprit d’Amaterasu dans l’instant, la louve savait qu’il fallait monter au plus haut étage. Arrivée, elle vit un petit couloir de quelques mètres entre deux cellules. Elle déposa Hope devant et s’y engagea, passant devant quatre portes et s’arrêtant devant la dernière. Elle batailla avec la poignée qu’elle avait du mal à ouvrir à cause de ses pattes canines. La bête entra ensuite à l’intérieur et tira la caisse d’explosif au dehors, la prenant entre ses crocs. La grande louve s’aida de ses crocs pour ouvrir la poignée de la porte et y déposer une charge. Elle la referma ensuite et déforma la poignée, se servant de ses puissantes canines, pour qu’on ne puisse plus l’ouvrir. Les charges explosaient toutes les minutes, sans désamorçage possible. Des suppliques se firent entendre de l’autre côté, la bête les ignora royalement.

Elle avait une minute pour tout terminer et les trois portes restantes furent ouvertes, des charges placées dans les salles, et les poignées déformées. A peine avait-elle fini la dernière porte que la première explosait. Les supplications se firent plus fortes, les hommes tambourinaient sur les portes pour pouvoir sortir. La louve blanche galopa jusqu’à l’avant-dernier étage, le chiot blanc galopant à ses côtés. Tous deux se cachèrent dans un coin, attendant les trois dernières explosions qui ne tardèrent pas. Il n’y avait plus aucun bruit à l’étage au dessous... L’esprit toujours empli de haine envers ces hommes détestables, qui avaient osé toucher son frère, la louve sentit une résistance poindre à travers une faille.

Peu à peu, Amaterasu parvint à reprendre le contrôle de son esprit et à refaire surface. Les meurtres commis de sang froid, contre des hommes qui n’avaient rien fait, lui revinrent en tête. Les images furent atroces car, bien que froide et peu clémente, Amaterasu détestait le fait de tuer sans raison. Alors, elle se haïssait d’avoir laissé le contrôle à la louve, d’avoir agi par pure haine. Haine d’autant plus forte que l’esprit de la louve, à nouveau muselé tant bien que mal, ressentait beaucoup plus fortement qu’elle ce que ses confrères ressentaient comme émotion. C’est pourquoi, d’une voix totalement neutre, essayant de contrôler ce dégoût d’elle-même, que la jeune femme s’adressa au mage psychique.

* C’est ce que vous vouliez, n’est-ce pas ? M’enlever toute par d’humanité avec vos paroles pour voir de quoi cette autre partie de moi était capable de faire sous l’effet de la colère et de la haine. Je dois vous avouer que vous êtes doué pour avoir réussi à faire sortir ce que je gardai au fond de moi depuis si longtemps. *

Amaterasu reprit ensuite forme humaine, le buste couvert de sang, et prit Hope dans ses bras. Le petit chien se colla contre elle et la jeune femme observa l’allée, attendant un autre plain pour pouvoir se rendre au dernier étage. Car, devant elle, s’alignaient deux intersections et il lui fallait savoir laquelle prendre pour arriver à Black Jack sans soucis...

Seul dans sa cellule, les yeux fermés, le sourire dessiné sur son visage brûlé, il hurla de rire à travers les couloirs froids et humides de la prison, ressentant chaque pulsation, chaque souffle, chaque sensation de la louve, le coeur qui accélère, l'adrénaline qui coule à flot. Toute cette haine qui déferlait dans ses veines c'était comme un flux de folie, inaretable, un véritable chaos se propageait dans l'esprit d'Amaterasu.
Alors que les gardes se faisaient massacrés les uns après les autres, Jack riait à souhait, cette fois la jeune mage de Legion ne pensait plus, il n'y avait plus que l'instinct, c'était à la fois affolant et tellement pure, aux yeux du vieux fou, Amaterasu avait un potentiel qui la dépassait totalement, et il se délectait de voir une telle perle venir le sauver.
Après avoir fait sauter tout un étage, laissant un silence effroyable, Jack savait que le directeur allait bien venir, impossible d'ignorer autant de mort, autant de sang et autant de bruits, cette fois celui qu'on appelait le général Morgraine allait arriver...Le sourire du squelette s'effaça, les choses sérieuses allaient commencer. Jack eu vent de terrifiantes rumeurs sur ce mage, Morgraine, d'après le bruit qui court, il serait aussi fort qu'un dragon, et totalement indestructible, son armure noir serait aussi coupant qu'un rasoir et aussi dure que les écailles d'un dragon.
Néanmoins l'amusement du vieux mage revint vite lorsqu'il sentie la honte d'Amaterasu devant tous les morts qu'elle venait de provoquer, le dégoût face au manque de contrôle dont elle fit preuve, écoeurer face à toute la rage qui sommeillait en elle:

"Mais ce sont des humains comme ceux que tu viens de tuer qui souhaitaient s'en prendre à Hope, une créature pourtant innocente et sans défense, et je sais que tout comme moi, tu sens que tout ceci est inacceptable! Si l'humaine qui est en toi est incapable de faire ce qu'il y a à faire dans ce monde, alors je m'appuierai sur la créature féroce que tu gardes en laisse au fond de toi...Car telle est la mission de Legion, purifier ce monde de ces humains, ces mages, cupides et fourbes...La haine et la colère ne sont que des moyens pour parvenir à nos fins!"

La jeune mage n'avait encore jamais rencontré Jack, mais très vite elle s'apercevra qu'il a sacrifié son humanité il y a bien longtemps, et que personne ne peut le raisonner, l'acheter, le menacer, il est de la race des fous qui rêvent que de voir le monde brûler.
Amaterasu était maintenant face à une intersection, Jack lui indiqua un chemin et ajouta:

"A droite se trouve ma cellule, à gauche le bureau du directeur, dorénavant tout n'est plus qu'une question de chance, soit nous sortirons d'ici sans le voir, soit lorsque nous repartirons pour nous enfuir de cet endroit maudit, il nous attendra...Je te conseil de te dépêcher jeune louve, le temps joue contre nous..."

Les yeux toujours fermés, assis sur son banc froid, le squelette attendait, les mains sur les genoux, satisfait du travail que faisait sa sauveuse pour l'instant, et plus que ravis du sombre coté qu'elle tenta toute sa vie de cacher.

[Désolée de la qualité euuuh... pourrie >O<]

Amaterasu attendit patiemment la réponse de Black Jack, qui ne tarda pas. Elle tiqua lorsqu’il eut terminé. Même si, par endroits, il avait raison, à d’autres il avait totalement tort. Du moins, en ce qui la concernait. La jeune femme ne se pria pas pour lui répondre d’une voix peut-être un peu trop froide.

* Les hommes qui voulaient faire du mal à Hope ne sont pas les innocents tués par la louve mais ceux que moi-même j’ai tué. Les autres n’y étaient pour rien. De plus, ce qui me dérange ce n’est pas de tuer, c’est de tuer sans raison. Par ailleurs, ce que je garde en moi ne ressortira pas de sitôt, que vous le vouliez ou non, car je ne compte pas tuer d’autres innocents sans raisons qui me paraîtraient valables. *

Le mage enchaina ensuite en lui annonçant que sa cellule se trouvait sur le chemin de droite, à gauche se trouvait celui du directeur. La jeune femme écouta rapidement la fin de la tirade avant de partir immédiatement vers la cellule du mage psychique. Elle s’engagea dans le couloir sur sa droite. Les murs de pierres grises étaient nus, il n’y avait aucune cellule ici. L’allée, beaucoup plus courte que les autres, se terminait brusquement. Sur le mur d’en face se trouvait une cellule plus grande que toutes les autres. Il n’y avait aucun garde devant. La jeune femme se baissa pour prendre Hope dans ses bras et s’approcha doucement.

L’homme qui y était enfermé semblait concentré sur quelque chose d’invisible, assis sur un banc. Son physique, bien que particulier, ne dérangea absolument pas la jeune femme. Bien que ressemblant beaucoup à un squelette, on aurait dit qu’il n’avait plus rien d’humain. Tant par son physique que par l’aura étrange qui l’entourait. Car c’était cela qui troublait la mage. Il paraissait humain car il en avait les capacités comme la parole, la bipédie... Mais on aurait dit qu’en son for intérieur, il était... Non pas vide, mais un peu comme fou. Fou au sens qu’il n’avait plus aucuns sentiments humains comme la compassion, la douceur, la gentillesse... Il semblait n’être plus qu’un vieil homme désireux de tout changer pour son propre plaisir.

« Enchantée de faire votre connaissance. Lança-t-elle plutôt ironiquement. Vous n’allez pas rester éternellement ici ! »

La jeune femme plaça le chiot sur le de ses bras, prit sa dague et s’efforça de forcer la serrure. Elle cliqueta au bout de cinq bonnes minutes et la jeune femme ouvrit la porte à la volée. Amaterasu garda sa dague en main.

« Je pense que nous devrions y aller si nous voulons éviter que Morgraine nous tombe dessus... »

Alors que Jack réfléchissait, il attendait la venue de son allié, elle qui refusait de tuer sans raison, de céder à la facilité en laissant la bête féroce prendre le dessus. Le vieux squelette fut prit d'un terrible souvenir aussi sombre que lointain, aussi brutale que significatif pour le mage noir, ce vieux souvenir remontait au temps où on l'appelait encore Jack Blackwood, mage de fairy tail, l'homme dont tous respectait les valeurs morales.

[Flash Back]

C'était une nuit de pluie, tous mangeaient au chaud, dans la taverne de la guilde, seul Jack restait dehors, seul sous la pluie, ne faisant que fermer les yeux et sentir chaque goûte produire un éclat sur son visage, le calme de la nuit, le rafraîchissement apporté par l'eau coulant sur ses joues.
Et alors que le futur mage noir écoutait la pluie s'abattre sur la Terre, une jeune fille au cheveux blond sortie de la taverne des Fairy tail, une passion liait ces deux êtres, elle demanda alors à Jack:

"Tu vas attraper froid, pourquoi restes tu sous ce torrent?"

Un sourire amusé se dessina sur le visage mouillé du mage psychique:

"La pluie me rappel que je suis libre, et à chaque goûte qui s'abat sur mon visage, je sens que je suis vivant, je ne sais pas comment je ferai sans cette sensation..."

C'est alors que Jack lança un de ses derniers rires en tant qu'homme, un des derniers rires en tant qu'être heureux.

[Flash Back]

De retour à la réalité, Jack se toucha légèrement le visage, ne sentant plus rien, sa peau était totalement carbonisée, brûlée par le souffle du dragon, et si le vieux squelette a oublié comment il était autrefois, il n'a pas oublié la douleur qu'il ressent depuis ce jour, le changeant chaque jour un peu plus, le rendant à chaque instant plus monstrueux.
La grille de sa cellule s'ouvrit, laissant la douce voix de la jeune mage de Legion résonné dans la pièce, c'est alors que le vieux Jack ouvrit les yeux, observant sa sauveuse avec ses yeux verts, on raconte que l'âme forme le corps, peut-être est-ce vrai, car Amaterasu avait l'aspect aussi doux que ce que Jack ressentait face à son âme.
Sans dire un mot, le vieux squelette mit son chapeau noir sur sa tête et se leva, sortie de la cellule et s'arrêta près de sa nouvelle alliée:

"Amusant, voila donc à quoi ressemble ma sauveteuse, comment un être aussi jeune et gracieux peut-il contenir autant de rage? J'ai vu de quoi est capable ton coeur, si lumineux de bonté...et pourtant une sauvagerie sans limite habite ce corps...Tu lui ressembles tellement..."

De qui parlait-il? De Aleksander? Ou d'une autre femme? Personne ne le savait à part ce vieux squelette, celui s'empressa de continuer sa route vers le couloir:

"Je crois que la chance joue contre nous..."

Jack s'était arrêté, le visage assombri par l'ombre d'un véritable colosse, le Général Morgraine, le Knight Slayer...

Spoiler:

Le monstre mesurant entre 2 et 3 mètres, était vêtu d'une armure digne d'un char d'assaut et d'une massue capable d’aplatir un éléphant, la mission semblait soudain plus compromise...
L'énorme chevalier prit alors la parole de sa voie grave et caverneuse, un véritable Dark Vador:

"Ha! Deux cafards en liberté, dans ma prison? Le conseil a peut-être raison, Legion n'abrite que des fous, j'avais justement besoin d'un peu d'exercice, entre le tas d'os et la boule de poil, je crois que ce sera un vrai régale..."

"Morgraine...le poids de la folie est toujours moins lourd que celui de la lâcheté...On achète un chien avec de la nourriture, un homme avec de l'argent, mais on achète pas un Légionnaire"

Avant que le combat ne commence, Jack envoya autant d'information que possible à son allié, cette fois ils n'avaient plus le choix, pour s'enfuir de cette prison, le directeur devait mourir...

*Ce géant de fer est un ancien mage noir est spécialisé dans le re-équipement à arsenal lourd, sa force dépasse l'entendement humain, bien qu'il n'ait pas toujours gagné tous ses combats, il n'en a jamais perdu un en tombant, son avantage est qu'il est indestructible, ce n'est pas par la force que nous le vaincrons...Fort heureusement, je m'attaquerai à son esprit, tu auras alors l'occasion de lui porter un coups efficace*

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