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First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)
 MessageSujet: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyLun 20 Juin - 17:28

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Duncan Nightingal

Indépendant Illégal

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Petit, tu raffolais de ces contes et légendes que tu t'inventais, grâce aux monceaux d'idéal dont la voix de ta déchéance fut parsemée. Ces éclats d'innocence qui, par moments, surgissaient des obscures entrailles où tu es désormais noué pour le restant de tes jours; ces brûlants souvenirs d'une alternative où rois et épées sacrées, dragons et chevaliers, Tigres et Fées n'étaient que les prémisses d'une splendide imagination attitrée à tout enfant naïf et espérant qui se respecte; ils étaient les faux rappels salutaires qu'un garnement désespéré s'imaginait entendre quand il allait au plus mal. Lorsque la Vie ne te souriait plus, et que sous ta frange carmine se torturait un regard froissé par tes sèches larmes, tu te plaisais à souffrir autrement : tu priais alors que pour ces froides convulsions, synonymes de ta faiblesse et exultantes d'émotions noires, ne soient en fait causées que par les tempétueux hurlements d'une armée de wyvern contre laquelle se dresse l'intrépide héros à la place duquel tu aurais adoré te situer. Protégé par le fier bouclier de la persévérance, et armé du fer de la bravoure, tu souhaitais te ruer dans la mêlée et trancher tous ces maux de la société; tu te projetais tellement facilement dans cette bataille disproportionnelle, où tu décapitais les vices, éviscérais les lâches, décharnais les traîtres...

... Et dans ce portrait terriblement sanguinaire, tu ne voyais que toute la beauté d'un monde simplement différent de celui où tu survis. Dans le bourbier de la réalité, on fait croire que tout va pour le mieux. C'est d'ailleurs une autre forme d'idéal; quelques autres plans de tes rêveries enfantines où il était de l'unique ressort de ta volonté à persister dans la sérénité, aussi éphémère soit-elle. Te supposer devenir en grand tueur de légendes était une chose; te reposer au lac des nymphes en était une autre. On pourrait véritablement dépeindre une fresque murale, avec les cascades cristallines à gauche, surplombant une rive bardée de pierres précieuses délaissées à l'état naturel, et qui scintillaient de mille feux sous l'œillade aimante de l'Astre Nocturne. Plongé dans l'eau salvatrice des lieux, c'était immergé dans ce monde de tranquillité là que tu oubliais la douleur de ton corps et de ton esprit. Les songes de ton âme ne t'atteignaient plus; coupé du reste... Tu étais soulagé.

Tu avais déjà conscience des malheurs qui servaient à compenser avec ce semblant de bienfaisance personnalisant Earthland, et très tôt durant ton existence, tu avais déjà façonné par tes propres moyens deux issues de secours pour canaliser tes sentiments. D'un côté, le champ cendré et obscurci puant la Mort et la gloire; à droite, la douceur angélique d'un bain de tendresse luisant d'une beauté presque sensuelle. On tuait d'un côté, on aimait de l'autre. Il n'y avait rien d'autre que le Mal d'un côté, et le Bien de l'autre, en somme... Bousculé par le jugement arrogant des autres, tu n'avais pas réellement d'autres choix que de tout simplifier ainsi. Et, au final, tu parvenais bien à déceler qui méritait ou non ta bonté. En connaissance de cause, tu souriais par conséquent au moindre obstacle de ta vie... Lorsqu'il fallait punir, tu souriais. Lorsqu'il fallait pardonner, tu souriais. Lorsqu'il fallait penser, supposer, soupçonner, mentir, faire preuve d'honnêteté...

... Tu fonctionnais comme ça. Maître de tes décisions et de tes états d'âme, tu exprimais en permanence ta sincérité. L'Ironie venait simplement se dérober sous les subtils fils de ton visage pour décrire tout le sarcasme d'un être torturé et qui devenait à son tour le bourreau de son Univers. Il te suffisait de clore les paupières pour te relaxer dans l'une ou l'autre de tes réflexions... Et quand tu rouvrais les yeux, tu persiflais aimablement la pourriture qui s'étalait face à toi. L'herbe encerclant tes semelles se revigorait avec le sang envenimant la terre. Il était tard, si tard qu'une myriade d'iris célestes s'horrifiaient de la scène nouvellement découverte... Une autre vie, dans une autre nuitée, venait de s'éteindre. Le couvre-feu n'était pas sans faille, et les impertinents aux chevilles gargantuesques en paient le prix... Un, malheureusement pour lui, n'aura pas eu de chance en croisant ta route. Le prétentieux n'avait pas perdu son temps pour te manquer de respect, en pestiférant à ton encontre par le biais de mille et une insultes qui lui étaient mieux destinées qu'à toi.

Toi qui était déjà hors des règles, tu ne te souciais pas de croiser quiconque au milieu de la soirée étoilée. La ravissante Lune brillait de plus belle, et s'intensifiait avec la délicate brise faisant harmonieusement danser ta mèche rebelle, dévoilant ainsi tes yeux écarlates analysant la scène inédite débouchant de nulle part : tu traversais un parc décoré avec toute la candeur de la végétation et la beauté du savoir-faire humain. Tes pieds suivaient le tracé d'un pavé étroit sur le sol, et une fontaine encombrait l'endroit à ta gauche. Elle te dépassait d'à peine deux têtes et vomissait son eau en visant les quatre points cardinaux... On te frappait alors par inattention; une épaule qui passait trop près de la tienne s'était retournée pour te hurler toute la rage que la gratuité inspirait à cet inconnu. Voilé dans ton sombre trench-coat, il n'y avaient que ton iris rutilant pour répondre en silence à l'abruti... Il te rappelait ces gens que tu observais, depuis la ruelle d'Harujion, étant petit. Tous ces stupides figurants se prétendant protagonistes et centres d'intérêts estimables de toutes les faveurs du monde.

Ça n'avait même pas lieu d'être...

... Le bougre n'avait aucun talent, aucune valeur. Un coup sec dans le nez avait brisé le point d'impact, et alors qu'il délibérait déjà une quantité faramineuse de sang; rendant la scène d'autant plus clichée; tu le pris de court en l'emportant au sol grâce à une puissante retournée de ta jambe dans ses côtes. Le désespéré souffrait de trop et trop rapidement pour avoir le temps de se plaindre, et tu saisis alors la fragilité composant alors la fine brêle qu'il était. Tu dégrosssis une œillade subitement malsaine, et en contre-plongée avec la voûte céleste, il n'y avait qu'une filament de haine pour éclairer la vue du pauvre : ton œil l'assassinait intérieurement, alors que tu éclatais le cuir de ta chaussure contre sa figure. Chaque coup le déformait un peu plus, entassait quelques gerbes sanglantes sur le côté, alors que tes yeux s'écarquillaient d'eux-même par quelques sensations contradictoires. Tu adorais la scène autant que tu la détestais. Seuls au milieu de ce parc, tu pensais qu'il n'y avait personne pour vous remarquer... Pendant que tu commettais un meurtre à la brutalité sans pareil.

Quelques minutes de pur défouloir essuyées, tu avisais le cadavre horripilant du feu être humain d'un air perplexe. Ta respiration s'est prouvée maîtrisée de bout en bout... Mais tu avais besoin de t'évacuer ailleurs. Tu rabattais alors les fenêtres de ta vue...

... T'isolant une fois de plus, paupières closes, dans un faux monde sanglant où tu te remémorais tout juste cet instant. En pire. Et en pire. Et en pire...
 MessageSujet: Re: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyLun 20 Juin - 20:03

Nicky L. Ela Leone
Nicky L. Ela Leone

Golden Crown

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« First Blood »
with Duncan & Nicky

Démons désormais emportés par les méandres de la haine d'un humain, ou ceux de l'amour d'un autre, tu n'avais lis rien à faire dans la ville d'où étaient sortis, d'où avaient éclatés ses œufs de terreur qui avaient bien failli emporter bâtiments et ville dans un autre monde, une autre dimension, une autre perception.
Lentement, tu étais revenue dans ta vie quotidienne, parsemée de mensonges et d'actes pleinement démentis pour faire passer ta personne dans le sinistre lieu de la milice royale. Une infiltrée en somme. La femme qui représentait probablement la plus dangereuse des guildes affichées sur un tableau d'affichage, et qui pourtant savait comme tous les autres que Golden Crown - qui faisait finalement parler d'elle après Bosco - n'était qu'un oisillon dans cette vie de malheur. D'autres groupes secrets orchestraient en Fiore mais la couronne était la seule à s'être dévoilée, et sous ton regard persistant, comme si le panneau allait s'enflammer, tu observais la scène du meilleur endroit possible.

Tu n'étais qu'une mercenaire. Tu n'étais qu'une voleuse. Tu n'étais qu'une assassin. Tu n'étais qu'une femme perpétuant la mort pour l'argent, le vol pour l'argent, la vie contre la vie et le feu contre le feu lorsque tu avais revu l'ami de ton père, l'homme qui t'avait offert un sourire au milieu d'une vie désastreuse : Adrien Campbell. C'était par sa présence que tu étais revenue dans le droit chemin, et que tu avais, pour lui, monter l'escroquerie la plus subtile du monde. S'il savait déjà, avant de t'envoyer dans les locaux de Silver Sword, que son ambition, aussitôt découverte, se verrait attaquer dans l'œuf, tu étais présente en tant que Tour pour assurer un avenir plus glorieux à ta chère patrie. Le fait que Golden Crown commence à faire parler d'elle était comme un signal, un symbole pour que tu ne t'égares pas dans la personnalité que tu t'étais construite pour parvenir ici, et alors que ton regard courait les murs à la recherche d'autres infos, un cri se fit entendre provenant de la salle du bas.
C'était le cri de la victoire. Les miliciens qui fêtait la fin de cette journée désastreuse en Hosenka. Tu succombais un instant aux souvenirs de Lisanna Strauss que tu avais désormais déclarée illégale pour haute trahison envers le pays, avant de claquer la porte en costume encore saillant, pour te diriger vers l'air frais du parc le plus proche.

Ton écharpe habituel et écarlate entourée comme un baume autour de ton cou et de ta bouche, tu étais dans l'indifférence totale loin de la guilde et ton esprit vaquait à d'autres occupations lorsque tu entendis un bruit étrange, comme de la chair et des os se craquelant sous les coups répétés d'un individu. Tu te souvenais parfaitement de cet immondice car tu avais déjà dû la pratiquer pour ton plus grand déplaisir, et aussitôt que tu n'eus plus entendu le bruit, tu te faufilas vers la fontaine d'où il venait.

Sous tes pas, sous tes pieds, autour de toi et sortant de ton être, une sorte de sable rouge, un semblant de sable carmin, semblait s'exfiltrer de ton corps et brillait à la lumière de la lune du soir. Le rubis engendrait de nouveaux grains, une poudre dans une constante valse autour de ton corps, tandis que cette dernière se répandait tout autour de toi. Il était tard et tu avais que le couvre feu empêchait quiconque de pouvoir passer les portes du parc d'Arcadia, et c'était pourquoi tu avais voulu passer par cet endroit, utilisant ton appartenance à la milice comme prétexte pour te vider l'esprit, utilisant ton rang de milicienne pour « faire une ronde » à l'extérieur.

Et bientôt, tu remarquas l'être putride et défiguré qui gisait dans l'espace personnel d'un autre, roux. Tu t'avançais le plus doucement possible, et la poudre se posait dans le sang de l'individu, avant de se placer sur le corps du second. Si Duncan te repérait, cela pouvait être dû à ta présence discrète, comme à cette poudre de pierre précieuse qui gisait désormais devant son nez, comme du poivre - en plus cher - agité. C'était ton pouvoir, ta magie, ta force mystérieuse : la Couronne de Rubis. Car tu n'étais pas n'importe qui, même s'il n'y avait aucune chance - vu qu'il n'appartenait pas à ton cercle fermé - qu'il sache que tu étais la seule monarque de la couronne de rubis en Earthland.

Les mots sortirent comme des gouttelettes d'interrogations et de put cristal d'entre tes lèvres pour simplement casser l'ambiance tardive.
Dois je vous arrêter ou vous donner un avertissement ?
Tu n'avais entendu aucun bruit de fuite, aucune course de pas, aucune tentative de s'enfuir d'un lieu de possible meurtre, et bien que tu avais ton idée sur la question, il te fallait déjà demander à l'unique témoin que tu avais sous la main. Avait il découvert le corps ou l'avait il rendu ainsi ?
Bien entendu, il devait comprendre que l'avertissement ne tomberait que si son seul crime avait été d'outrepasser le couvre feu. Ton habit, dans ton cas, faisait le moine et expliquait à tout le monde que tu existais parmi le corps d'armée et d'ordre du pays.

Et ta poudre de rubis qui voulait de ton etre existait désormais sur une large zone autour de vous. Ce n'était que de la prévention, la prévention d'une potentielle bataille, comme celle d'un potentiel danger. Qu'il soit ou non l'agresseur de ce pauvre type mort, le danger rodait autour du corps. Il fallait bien pouvoir se défendre. Il fallait bien que tu puisses rester en vie pour la gloire de Golden Crown...

electric bird.



 MessageSujet: Re: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyMar 21 Juin - 10:50

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Duncan Nightingal

Indépendant Illégal

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Tu étais conscient de n'avoir rien prouvé en éliminant ce rustre. Parfaitement capable de comprendre que ça n'avait à rien de l'avoir écrasé comme tu l'as fait. Tu venais d'ôter la vie d'un passant comme un autre, qui aurait pu épargné si rien qu'une seule des circonstances ne s'était prêtée à son exécution. Seul protagoniste au sein de ce tableau au romantisme morbide, tu te délectais pourtant de cette cuisante sensation d'avoir accompli un beau geste. Rien dans l'âme de cet inconnu n'avait de concrète valeur, et tu étais sûr pour la société qu'il ne manquerait à personne. Dans le cas contraire... Ce ne sera que le premier avertissement d'une longue lignée. Ta chaussure humectait le liquide rougeoyant qui se déversait abondamment hors du défiguré, et tu devenais une statue irrépressible et implacable; une véritable forteresse, un goulag où les émotions étaient enchaînées avec la puissance de tes pensées noires.

Il n'était dès lors plus question de fuir la réalité pour l'idéal. Tes songes ne suffisaient plus, hélas. Tu avais tué, et une part de toi avait beau t'en vouloir mortellement... Il fallait t'adapter. Et vite. C'est ainsi, et c'est de ça que tu vivras désormais. Un Démon se nourrit du sang de ses victimes et des sacrifiés qu'on lui adresse, dont il se repaît avec une allègre miséricorde; comme le ferait un Dieu avec les prières de ses fidèles. Dans un sens, tout n'était qu'une question d'avis. Le tien maintenait un double tranchant qui ne pouvait cependant que t'esquinter davantage à mesure que le temps passe : il faut agir pour le bien d'un tout. Chaque acte ayant une contrepartie, malheureusement, il faudra bien qu'un nom se sacrifie pour une cause aussi noble; l'Ironie ayant prouvée mille fois que les pensées les plus louables avaient le prix le plus redoutable sur le marché de la morale.

Qu'en était-il des hommes comme toi, dans ce cas, qui prétendaient au rôle du parfait martyr ? Un homme qui tue, qui ruine et qui annihile ne sera jamais aimé, ni même pardonné. Il est toujours plus aisé pour un monde de mépriser plutôt que de compatir, et la rarissime empathie des uns ne fait jamais réellement le bonheur des autres : si on te hait, tout ira pour le mieux. Si tu deviens le plus détesté et craint d'Earthland, il n'y aura pas de contrecoup pour les autres : tu attireras tout naturellement les conséquences et les maux que les faits et gestes de chacun créent. Et, une fois adapté à cette horrible condition, tu pourras faire de ces lamentations ta propre force... Tu deviendras la plus grande terreur que ton Univers n'aie jamais connu.

À plus petite échelle, l'effroi retentissant de ton assassinat improvisé entachait au moins l'innocence de parc, auparavant bercé par un climat de fraîche tendresse. Le voilà maintenant sali par la Mort d'un impur, et en même temps, par la présence de son tortionnaire... Tu finis par t'extirper de tes raisonnements antinomiques en relevant à nouveau tes paupières, arquant d'une innocente surprise tes sourcils en une moue étonnée et curieuse quant à la merveilleuse portraiture décalée dans des intentions de pure fantaisie. Tu plaignais en ce moment concis les aveugles qui ne sauraient apprécier ce spectacle à sa juste valeur... Dans un ballet orchestré par Dame Nature, la poudreuse couleur rubis s'élançait dans toute la place, épousant les éléments avec une parcimonie fantastique. Tu entrouvris les lèvres par étonnement, avant de raviser chaque recoin des environs d'un lent balayage de tes yeux, alors que tu souriais instinctivement aux ravissantes courbes de la poudreuse. Comme un enfant qui contiendrait toute l'admiration qu'il aurait devant une valse d'une richesse inégalable, tu étais réduit au silence par la stupéfaction qui te frappait de plein fouet.

Pourtant, ce n'était pas faute d'y entrevoir cette aura souveraine imprégnant les lieux par le biais de la polygamie que son rubis pratiquait avec chacune des surfaces sur laquelle sa poussière pouvait s'étendre. Ton manteau en était, à titre d'exemple, autant recouvert que le cadavre du récent tué. Et au milieu de ce trésor envoûtant... Probablement la subtile meneuse de cet ensemble, puisque c'est d'elle qu'émanait, à plus grande attention, cette fière et presque pesante impression de royauté. Sa présence n'était définitivement pas banale, et son potentiel non plus. Lorsqu'enfin ses mots te parvinrent en un écho synonyme de tout le sarcasme et de la sincérité qui se partageaient ses paroles, tu cousus ta fine bouche un instant pour lui relancer un sourire bref mais caractéristique de ta tranquillité; avant qu'en bon gentleman, tu ne lui rendes une réponse de pure franchise.

"... Je suis sûr que vous comprenez. Le monde n'a que trop de bêtes inutiles et de raclures de son genre." Dis-tu d'un ton assuré, avant de rétorquer sans plus attendre; bras détendus sur tes flancs dans une posture au ressenti théâtral... "... La purge commence ce soir."

Ce n'est pas une suggestion; encore moins une question. La fiévreuse démence du Ténébreux prend part à la discussion...
 MessageSujet: Re: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyLun 27 Juin - 22:55

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L'homme semblait banal, à première vue. Il aurait pu être un politicien, un business man, un entrepreneur, un banquier, un noble, un de ces gens de la Haute, tout comme un rabat-joie, un véreux, un bandit. Effectivement, il avait le profil banal et normal, et avec cette humeur quelconque, il n'était pas surprenant qu'il soit meurtrier, tout comme il n'aurait pas été surprenant qu'il dit un bon samaritain.

Cet homme ne fit cependant pas attendre le jugement qui planait autour de lui, et au dessus. Il n'avait visiblement que faire de ces potentielles enquêtes et recherchez sur lui, et annonçait la couleur du tableau en un rien de temps. Rouge. Comme ton rubis. Rouge. Comme le sang de ce pauvre gus qui avait cru être capable d'effrayer un homme de sa trempe.
Rouge...
C'est agréable de savoir qu'aujourd'hui, les criminels ne nous obligent plus à enquêter et confesse systématiquement leur crime pour s'en voir attribuer un mérite quelconque...
Le rubis en poudre tout autour de vous commença à se mouvoir, pour monter et se rassembler autour des poignets de Duncan. Il finit par se lier et former des menottes de rubis, attachées par la magie qui coulait dans tes veines.
Pourrais-je avoir votre nom ? Que je puisse vous dire que vous êtes en état d'arrestation ?

La poudre dansait autour de toi. Il venait d'être menotté, mais dans un monde de magie, il était bien naïf de croire que cela suffirait. Sa purge avait certes commencé en ce soir, mais la question était : allait elle continuer ce soir ?
Tu avais tes mains placées sur la garde de ton épée, tandis qu'une partie de ta poudre fut envoyée dans le ciel comme alarme, comme signal. Les miliciens patrouillant, et peut être même certains dans le quartier général, pourraient alors accourir sur ce lieu d'affrontement. En cela, ta magie était réellement utile. Mais ce n'était pas tout. Duncan était loin d'être aussi facile à maîtriser, tu t'en doutais. SI bien que ta peau commenças à durcir, pendant que tu t'approchais de lui.
Tu le regardas dans les yeux, une fois devant lui.
Si possible, j'aimerais que tu ne te débattes pas. Ou alors juste un petit peu, j'ai besoin de m'entraîner. Ou alors beaucoup, mais à la fin, si tu pouvais gentiment m'accompagner, je te trouverais une cellule de premier choix. Avec... de l'air respirable.
Quelle aubaine ! Une cellule ne puant pas la pisse, une cellule ne puant pas la mort. Une cellule où il était bon de respirer. Il devait avoir hâte. Ou pas.
Je suis même prêté à te donner mon nom en échange. Si tu me dis qui tu es, si tu m'accordes l'assurance que je t'aurais mis derrière les barreaux, tu auras le droit de savoir qui est venu t'empêcher de faire couler plus de sang...
La poudre valsait autour de vous. Autour de lui. Autour de toi. Prête à rentrer dans son œsophage, prête à rentrer dans ses yeux. Prête à s'insinuer dans son corps. Prête à le maîtriser s'il ne s'avouait pas vaincu. Ton corps etait dur comme le rubis, ton être était prêt à l'affronter, ta poudre était prête à t'y aider, et les menottes que tu lui avais créées se durcissait de plus en plus. Qu'il agisse, donc. Qu'il agisse et tu pourrais voir si ces derniers mois avaient servi à quelque chose...

Autour de toi, autour de vous, autour du parc, dans la ville, les miliciens se passaient. Certains connaissaient ta magie et reconnaissaient ta signature pour venir. Car ton signal n'existait que pour prévenir d'un danger ou pour annoncer quelque chose. Au quartier général, certains, dont Léo, reconnurent le signal et le dit Léo se dépêcha. Il sortit, il courut, sabre en main. Duncan allait vite s'apercevoir qu'il n'était pas dans son intérêt de divulguer aussi aisément ces actes.

Vous alliez maintenant voir si sa purge était efficace...

electric bird.




Désolée, j'ai mis un peu trop de temps à repondre >.>
 MessageSujet: Re: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyVen 1 Juil - 10:44

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Duncan Nightingal

Indépendant Illégal

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La tension devenait palpable; tout autant que la poudre qui encerclait tes poignets sans préavis. Tu savais déjà que quelque chose allait de travers, avec cet oxygène imbibé de la rutilante joaillerie. Ton regard, dix à cent fois plus intrigué tout à coup, se perdait dans la neige carmine. Mais tu n'en oubliais pas la présence de la cheffe d'orchestre; celle qui maniait ce ballet des vents précieux en profitant de la polyvalence que ce genre d'artifice lui permettait d'accomplir. La poussière de rubis gagnait progressivement en densité, si bien que beaucoup de sons anodins étaient étouffés; réduisant l'atmosphère à un pur climat de tête à tête. Tu l'avais provoquée, et en une seconde, voilà qu'elle agissait avec la plus grande des expertises. Dans le fond, tu te ravissais de rencontrer quelqu'un qui réfléchissait. Non pas que tu te vantes personnellement d'un talent de réflexion hors-norme; les seules prétentions auxquelles tu tends sont fausses et mimées avec précaution -c'est toujours plus facile d'en vouloir à quelqu'un qui se moque de vous en jouant au jeu des masques-.

Les paroles fusèrent, et si ta vue virait au rouge, ce n'était pas par frustration. On t'assaillit d'une myriade de belles paroles qui succédaient à la simple question de ton identité; que tu comptais bien lui céder malgré tout : c'est une demoiselle qui te fait face, tu lui dois au moins ça. Tu te satisfaisais même de cette rencontre; la femme paraît conserver des qualités qu'aucun n'aurait su discerner. Si la puissance dont elle fait montre là n'est que la partie émergée des surprises qui la façonnent, tu sais déjà qu'elle a sûrement bien plus à exploiter. Tu esquisses un sourire enjoué, presque enfantin à ta déduction sortie de nulle part, et te retrouves assurément déterminé à prolonger la découverte aussi longtemps que possible. Toutefois, il te suffit d'un regard rêveur en l'air, pensif quant à ce que l'inconnue pourrait te dévoiler d'autre, pour constater le pilier alerté brandi par les soins d'un volute de grains écarlates qui reluisaient mieux que jamais en cette fascinante soirée : si la sonnerie était inaudible, il fallait vraiment être aveugle pour ne pas comprendre que quelque chose se tramait à la racine du tronc éthéré.

Le temps était compté. Mais tu voulais en savoir tellement plus qu'il t'était impossible de fuir sans assouvir un peu plus ta curiosité... Tu rabats une puissante œillade, froide de sentiments et pourtant chaleureuse d'intérêt sur la mystérieuse milicienne. "Tu n'es pas une simple garde, pour exprimer autant d'extravagance à travers ce panorama surnaturel..." Prononces-tu en premier lieu, la constatation se faisant plutôt rhétorique et présente pour que tu récapitules toi-même les faits. "... Je veux te connaître mieux que ça." Finis-tu sans vergogne par lui avouer, l'intonation monotone et seulement variée par le fond de ta pensée; amusée et relativement oppressante. Il te fallait agir vite et bien, pour que tu trouves le temps d'en savoir plus et toujours plus; chaque mouvement se devait ergonomique et efficace...

... Et puisque la magie embaumait l'endroit de vie et d'une royale fantaisie, souveraine des fantasmes que l'imaginaire des plus naïfs se garderont de confesser; tu allais à ton tour profiter de ta lugubre affiliation. Par simple tentative de dissuasion, que tu devines futile à l'avance, tu dégages d'abord une aura significative... Tu ouvres les volets sur la malsaine puissance que tu entretiens au plus profond de ton âme noircie; et bientôt, ton corps entier se met à exulter une enveloppe obscure qui n'avait rien de bon à présager du tout... Dans la pénombre qui te couvrait de mille maléfices prémonitoires, ton rictus se distordait; ton regard se confondait avec les Ténèbres qui t'habitent et ne s'oublie plus dans l'haleine rougeoyante de la Reine du Rubis.

First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) 0l61
"... Je suis heureux de vous avoir rencontré, ce soir."

Sans un mot de plus, tes mains agissent malgré la fébrile liaison qui les maintient ensemble et un cercle runique violâtre reprend ses droits à travers la brume rouge; forçant celle-ci à laisser prévaloir la noirceur des lieux : un tour de passe-passe utile qui te laissera le temps de tourmenter ton interlocutrice si tant est que tu t'y prends bien. Un choc obscur se dégage du centre de ce cercle esquissé, déjà gravé de runes morbides et ombrageuses; et bientôt, c'est toute la poudre rarissime qui est ignorée pour qu'au moins le parc entier soit plongé dans un Enfer d'aveuglement. Le noir absolu s'étale et s'impose, n'autorisant que toi; l'auteur de ce voile impassible; à voir à travers. Et bien que tu privas l'étrangère de sa vue sur toute la zone, il restait possible qu'elle se garde quelques ripostes utiles en une telle situation... Mais pour l'instant, tu te concentrais sur ta manœuvre.

Puisque tes poignets étaient reliés par une paire de menottes paranormales, il fallait en juger la solidité -et l'imperméabilité de la magicienne face à son propre pouvoir-. Tu files à travers la lourde poudre comme tu le peux, profitant de cette adolescence entière d'entraînements vigoureux et sans répit pour user de ton agilité et de ta vivacité d'action : si tout se passe comme prévu, tu viendras agir en véritable fantôme, et tu parviendras à passer tes mains par delà la caboche de la brune pour que tes mains serties de ces bracelets de rubis la menacent de l'étrangler... Et, au final, tentent de le faire. Tu comprendras si cette dernière peut subir le courroux de son propre jugement, ou bien dans le cas contraire, si elle en ignore les conséquences. Et avant même cela; si tant est que ton déplacement éclair et invisible ne résulte en rien à ce que tu espérais, tu saisiras l'envergure de la prudence dont la demoiselle s'est armée, ainsi que des fruits physiques qu'elle porterait, probablement grâce au même entraînement qui lui aura valu le développement de son talent magique.

"... Je suis Duncan Nightingal. Enchanté !"

Et vous êtes... ?
 MessageSujet: Re: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyVen 1 Juil - 23:33

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Ça puait le sang. Ça puait la chair. C'était maussade et degueulasse, ça empestait doucement. À croire que le bonhomme avait chié avant de se faire tuer...

La demeure des arbres et des buissons, des plantes et des brindilles, le parc dans lequel vous vous trouviez, devint rapidement un terrain d'affrontement plus sombre et obscur que tu ne l'avais espéré, et le vice se tenant devant toi perça en plein coeur dans ton existence de milicienne, démasquant une partie de toi. Tu soufflas un intérêt certain envers sa personne qui s'intéressait à ton identité que tu ne gardais que pour toi et l'homme qui deviendra un jour le Roi de Fiore. Et la nuit noire prit le pas sur la nuit blanche éclairée de sa lune d'été. Il finit par t'ôter toute vision de ton entourage par un jeu d'ombre rondement mené, mais le fantôme qu'il se voulait devenir ne fut pas celui de son imaginaire, car ta poudre, tu la contrôlais et elle envahissait les lieux. Et s'il se déplaçait en plein dans un nuage rouge, tu le sentais. Chaque grain qui ne bougeait pas selon tes désirs mais selon son corps à lui, était un indice précieux sur sa position. Alors qu'il s'avançait sur un terrain comme miné par ta présence, tu exerçais une pression sur son corps à l'aide de ta pierre précieuse qui embaumait l'espace, et ton corps finalement complètement devenu rubis au niveau de ton bras te permit de placer ce dernier en barrière au moment où il pensa serrer ton cou. Au moment où il pensa serrer de la chair humaine.

Ce fut cet avant bras fait de cette pierre si dure et rouge, qu'il serra, en vain - du moins le pensais tu -, tandis que la poussière s'accumulait dès à présent autour de sa position maintenant complètement sûre, et s'il n'avait pas de moyen de s'extraire assez rapidement, il serait prit dans cette future attaque. Dans cette future prison de rubis, dans cette future cage pour animaux un peu trop sûrs d'eux, un peu trop dangereux.

Car tout autour de lui, et même entre vous deux, se dressèrent, sortant du sol, des barrières dont le matériau principal était évidemment le rubis. De longues et épaisses plaques de rubis qui germaient doucement du sol, tentant de s'incruster dans les menottes du prisonnier. Et lorsque cette dernière fut mise en place, tu passas au toit du dôme, sachant que tu avais fait en sorte que l'une des barrière pousse autour des menottes de Duncan pour tenter de l'immobiliser, tu te pensais à l'abri d'une potentielle riposte. Mais dans ce noir complet, que pouvais tu réellement affirmer sur la réussite de cette technique ? Eh oui... rien. Dans cette pénombre, alors que tu ne te repérais que par le toucher et la sensation de chaque grain de rubis, tu n'étais pas sûre d'avoir réussi à le capturer, c'était également pour cette raison que tu commençais à créer davantage de ton sable écarlate autour de toi : pour être en mesure de le détecter et de l'attraper. Pour être en mesure de le repousser s'il venait à jouer de nouveau au vilain petit canard, au vilain petit esprit frappeur, tentant désespérément de faire peur pour en finir le plus vite possible. Parce que tu n'étais pas sotte, tu savais très bien qu'il s'avait parfaitement que ton trait rouge et haut dans le ciel servait à attirer les poulets pour qu'ils viennent et t'assurent de remporter ce combat.
Aussi savais tu parfaitement - du moins, le croyais tu -, que ce fauteur de trouble et tueur de voyou de bas étage allait se mettre à attaquer - ou fuir, qui savait ? - à la seconde même durant laquelle il trouverait le moyen de s'évader. S'il était pris. Et si tu t'étais faite avoir, alors tu allais devoir redoubler de prudence.
En attendant, parce que tu pensais l'avoir enfermé tel une guêpe que l'on emprisonné dans le fond d'un verre un soir d'été bien chaud, tu lui soufflas doucement

Je n'ai nul besoin de révéler mon nom à un criminel que je vais enfermer, Duncan Nightingal.
Appelle moi comme tu veux, je m'en tape les chouquettes.

electric bird.



 MessageSujet: Re: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyMar 5 Juil - 12:53

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Duncan Nightingal

Indépendant Illégal

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Dans ce temple de la paix, le sang de l'impie n'en finissait pas de couler et de s'étaler jusqu'à perpétuité. Ce sang dont tu te revêtais avec une arrogante fierté; te faisant passer pour un fou pestiféré dont la vaillance et la bravoure n'est due qu'à son comportement suicidaire. Qui s'ennuierait à compter ses jours quand la date de péremption est déjà annoncée ? Cela aurait autant de sens que de s'engager dans un duel aussi précipité que le vôtre sans rien préparé. Il te fallait néanmoins, en bon malade kamikaze que tu es, prendre les devants -et les risques encourus- pour mieux connaître ton adversaire. L'occasion n'en reste pas moins équivoque; qui sait quelle supposition la belle brune pourrait tirer de tes premiers pas, aussi maladroits soient-ils, dans cette danse mortelle ?

Le bal est ouvert ! Tu as trouvé ta cavalière, et il faudrait achever ce slow au plus vite si tu ne veux pas te retrouver à chanter tes déments songes face à un public de lances, d'armures et de menottes. Quoique tu restes un mage... Tromper la banale milice de la cité sera toujours aisé; d'autant plus que pour le moment, la première chose qu'ils apercevraient reste ce voile opaque où aucun regard ne saurait pénétrer, si ce n'est le tien. Parasité par la brume écarlate, tu ne conserves néanmoins que peu d'atouts au sein de ce volcan magique... Et c'est bien pour ça qu'il te faut approfondir tes connaissances sur ton adversaire. Ton offensive frontale allait te permettre d'en apprendre bien plus que tu ne saurais en perdre à l'issue de ta tentative...

... Et c'est d'ailleurs ce qui se produit. Dans ta ruée effreinée pour la gorge efféminée, tes menottes inversèrent leur rôle pour s'avérer être ta nouvelle arme prédilection, en cette hyperactive soirée. Ignorant autant que tu le pouvais le poids du rubis qui s'engrengeait sur ta propre personne, c'est finalement quand tes poignets prenaient quelque chose en otage... Que tu compris en premier lieu que la fille avait d'excellents réflexes. C'est son bras armuré qui encaissa le choc et l'étreinte, celui-ci recouvert d'une puissante protection, alors qu'elle finit par se dégager de l'action. Dans son aveuglement, elle avait su prévoir et prévenir ton offensive... Et mieux; elle te localise. D'une façon ou d'une autre... La chance, quoi qu'il en soit, est exclue des possibilités. Et la seule méthode qu'elle aurait pour transpercer tes Ténèbres aurait été la Lumière. Elle te ressentait donc, logiquement. Soit par son océan de joaillerie, soit par un autre artifice; une magie cachée, probablement... Mais cela signifierait que sa puissance serait largement plus étendue que la tienne. Et de ce fait, il n'y aurait aucun intérêt pour elle à te faire tourner en bourrique, penses-tu. Par déduction... Ce sont bien tes mouvements dans sa poudreuse qui l'alertent.

De là, tu pouvais aussi en déduire qu'hors de sa fumée rutilante, la combattante n'avait que peu de moyens pour contre-attaquer. Si sa magie s'étendait sur une zone prédéfinie... Tu aimerais au moins trouver cette frontère avant de devoir sûrement trancher la tension au vif, bien obligé de chercher à fuir le surcroît de figurants armés qui pourrait débouler d'une minute à l'autre. La suite était tout aussi intriguante et riche en suppléments. Ta curiosité se repaissait allègrement et sans vergogne, mais elle n'était pas non plus assouvie... Quand la combattante se libéra de ta prise physique, elle esquiva le corps-à-corps pour ne pas avoir à le subir plus longtemps, avant qu'assez brièvement, une cage ne cherche à se former tout autour de toi. Un fin et malicieux rictus marquait ton visage attendri par la tentative...

... Charmant. Elle pouvait donc faire plus que simplement ressentir et se protéger. Sur son territoire, l'inconnue était simplement la Reine. Tout s'y construisait selon sa volonté, et elle n'avait aucun mal à garder le contrôle sur son terrain de jeu. Perdu entre l'écarlate et le noir absolu, le parc ne savait clairement plus où donner de la tête... Toi, quoi qu'il en soit, tu devais te sortir de cette prison qui tentait de se façonner le plus vite possible. Si tu passais pour un agresseur de bas étage jusqu'à maintenant; il fallait comprendre que tu restais en vérité sur la défensive. L'ombre de ton identité seulement désirait blesser. Et, de toute évidence; il est à rappeler que parfois, la meilleure attaque reste une bonne défense... C'est donc avec un brin d'engouement que tu bloques la cage toute entière dans son avancée, le temps d'au moins en sortir. La gardienne le sentira assurément, mais tu n'as pas le choix...

Comment t'y prends-tu ? Tes phalanges se bousculent en coordination le temps d'une mili-seconde, avant que de tout ton corps surgisse une toile mauvâtre... Tu mets en place beaucoup plus rapidement que la construction ne se termine ta Barrière des Ténèbres. Pratique pour encaisser, si ce n'est annuler entièrement l'offensive adverse; il existe bien des manières de l'exploiter. Et en l'occurrence, les courbes sphériques de ta membrane paranormale s'étendent jusqu'à couper la finition de l'architecture carmine. Il ne te reste plus qu'alors à bondir à travers l'ouverture, avant d'abandonner la maintenance de ton bouclier. Tu espères avoir agi assez rapidement pour tromper la demoiselle; mais tes nouveaux mouvements dans son champ d'action doivent sûrement lui être retransmis. Il te faudrait très vite chercher un lieu sûr... Mais dans un premier temps, tu vas te débarrasser de ces menottes.

Tes mains révulsent une pulsion énergétique redoutable, que tu contrôles et régules pour qu'elle ne se limite qu'à tes poignets. Pas de dépenses inutiles. Une autre méthode d'utiliser encore une de tes techniques... Mais inutile de la nommer maintenant. Tu le feras quand tu l'utiliseras avec beauté. Pour l'instant, elle fait plus ou moins office de crochet; puisque la répulsion négative des Ténèbres attaque littéralement tes bracelets reluisants; l'afflux d'Aethernanos s'abat et frappe tes liaisons... Celles-ci, rongées par cette attaque minimisée au possible, finiront bien par céder. Et il ne te restera plus qu'à t'en délier d'un coup sec dans le vent pour t'en défaire. Entre temps, tu ne fuis pas... Pas encore. Tu conserves une faible réserve d'énergie dans tes mains, que tu diriges alors vers la belle que tu aperçois toujours à quelques mètres de distance. Et tu expulses cette énergie hors de ta paume, alors qu'un rayon de très moyenne densité ne fuse comme un éclair jusqu'à sa rencontre.

Un tir de sommation, ou celui qui sera efficace... Tout ça dépend de ce qu'elle peut faire. Et tu veux savoir ce qu'elle peut faire.
 MessageSujet: Re: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyDim 10 Juil - 19:03

Nicky L. Ela Leone
Nicky L. Ela Leone

Golden Crown

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« First Blood »
with Duncan & Nicky

Il paraissait pourtant tellement inoffensif, mais tu ne te fiais déjà plus aux apparences à un âge avancé. Tu l'avais senti en le voyant couvert du sang de la vermine qu'il avait exécuté : cet homme était dangereux. Non pas comme l'était une certaine demoiselle aux cheveux roux qui semait tant la terreur qu'elle était recherchée dans tout le pays pour diverses affaires et valait pas moins de sept cent cinquante mille jewels - sens toi visée, Enya Taylor -, mais comme un homme calculateur qui savait parfaitement anticiper et réagir aux agissements l'entourant. C'était pourquoi tu t'étais attendu à un tour de passe passe pour se sortir de ta cage, et lorsque ton nuage de poudreuse rouge t'avertit par la force accumulée par ses déplacements, que ton homme n'était pas dans sa cage, tu détruisis cette dernière tout en avançant tranquillement vers ton ennemi. Parce que tu n'étais pas voyante dans ce terrain noir, et si tu « voyais » Duncan, ce n'était que par ses déplacements effrénés au travers de ton sort. S'il n'avait jamais bougé, peut être n'aurais tu même pas pu vivre assez longtemps. Car tu n'aurais jamais pu le localiser.

Alors que tu t'avançais, les poings serrés, tu tentais de « voir » son prochain coup, et le nuage se déplaça autour de lui, comme pour poser chaque grain sur son corps et déterminer la figure de sa silhouette. Ton but n'était là que de former une plus parfaite vision de ton ennemi, et de ses petites mouvements comme de ses grands tours.

Tu le sentis écarter les bras et tu dis qu'il avait détruit tes menottes. Tu baissas alors ton écharpe rubis qui se trouvait autour de ta bouche et te valait ton magnifique - hideux - surnom de Red Scarf.

Et soudain, tu sentis chaque grain vibrer contre ta volonté dans une ligne droite. Un rayon. Tu te jetas à terre, pendant l'éviter, avant de rassembler des grains sous ton corps pour te propulser vers lui. De là, tu commenças à lui montrer ce que tu savais faire. La boxe. Tu étais en position, et tu tentais de le toucher, même s'il esquivait, même s'il contrait. Tu recommençais toujours avec de nouveaux coups dans l'espoir de l'avoir avec le second si le premier ratait. Droite. Gauche. Crochet du droit et coup de pied de front. Uppercut. Droite. Uppercut et reprise du pied. Contre attaque s'il le fallait.

Après tout, la magie ne faisait pas tout. La magie ne pouvait pas résoudre tous les problèmes. Pas à ton niveau. Cependant lorsque tu compris que la boxe seule n'allait pas résoudre ce combat non plus, tu soufflas et fermas les yeux. Avant de les rouvrir accompagné de la fumée rouge : Red Smoke. Le principe de ce sort était très simple. Tu étais à moins d'un mètre de Duncan, et dans cette zone là précisément, ce fut une véritable tempête de sable carmin qui s'élança. Les grains affluaient de ton corps beaucoup plus vite et en grande quantité par rapport à avant. Et au fur et à mesure, la zone de ce drôle de fumigène rouge offensif s'agrandit lentement, tandis que tu espérais enfin avoir bloqué sa vue à lui.

Parce que la densité de population de ce sable rubis dans la zone de la tempête était telle que désormais, il ne pouvait plus te voir dedans.

Ne disait on pas Œil pour Œil...

La règle du Talion avait toujours été présente dans la société. On réfléchissait instinctivement comme ceci. Dans ton cas de figure, désormais, elle prenait tout son sens. Duncan t'avait cloîtrée avec lui dans une zone où le noir était tel que seul lui pouvait voir, alors tu l'avais entraînée dans une zone, incrustée dans le noir, dans laquelle il faisait tellement rouge que cette fois ci, c'était lui qui ne voyait rien.

Et tu n'étais pas arrivée au bout de ton coup. Autour de la zone se dressèrent les mêmes barrières qui auraient dû former la cage de ton ennemi. Et lorsque le dôme de rubis fut enfin installé, vous ne pouviez plus fuir. Le seul problème résidait dans ta reserve magique qui devait être bien plus amputée que la sienne. Tu ne savais pas combien de temps tu allais tenir. A l'extérieur de la barrière, même s'il ne le voyait pas, les grains retombèrent sur le sol. Tu n'avais plus qu'à gagner. Ou à tenir assez longtemps pour que la milice arrive. Les barrières étant faite de rubis, elles n'allaient pas être si simple à briser, la dureté de ta pierre et l'épaisseur de la construction favorisant la résistance. Le combat allait être un combat d'aveugles dans une mélasse rouge et noire, tandis que les soldats allaient arriver pour vous attendre à la fin de votre duel.

Ce combat, tu allais l'appeler : Le Rouge et le Noir.

electric bird.




S'il y a un probleme, ma boîte MP est ouverte ^__^
 MessageSujet: Re: First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone)   First Blood ~ (Ft. Nicky L. Ela Leone) EmptyJeu 14 Juil - 13:01

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Duncan Nightingal

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Et vous voilà emballés dans le soyeux tissu de la fougue ! Le combat n'est plus un médiocre sommaire de tes vaines tentatives d'en apprendre plus; tu savais déjà tout ce qu'il y avait à savoir pour le moment. Maintenant, il était peut-être temps que tu t'y mettes plus honnêtement... Le faisceau superficiel lancé à l'encontre de la belle rougeoyante t'indiquait une fois encore tout la talent qui résidait en chacun de ses grains. D'une façon ou d'une autre, son palais de rubis l'avait prévenue de ta tentative, et tu l'observais s'élancer à la fuite du projectile violâtre pour ensuite se rediriger vers toi à une allure incroyable... Portée par le flot des événements et de sa poussière écarlate, la demoiselle déclencha un enchevêtrement de poings et de pieds au corps-à-corps ! Tu n'as pas le temps de réfléchir qu'il te faut t'en sortir... !

Ah... L'effervescence te prend enfin... L'iris analytique qui abîmait jusque-là ta candeur combative n'est plus... Les pulsions de l'excitation te prennent, tu frissonnes d'un plaisir malsain... Ton cœur bat chaudement et mille fois plus rapidement; trop rapidement pour qu'un être banal y trouve son bonheur. Mais tu ne t'inquiètes pas de ta condition... Tu aimes cette sensation qui s'éprend de tout ton corps ! Cette vague d'émotions qui submerge ton intégrité, absorbe la sagesse de ton âme et la réprime avant de forger la démence qui t'inspire à prolonger ce duel singulier ! Tu n'as plus qu'une envie... C'est de te battre. Un sourire comblé tranche ton visage plongé dans un bain de joie; chaque attrait est galvanisé et revigoré par cette satisfaction qui te vient de nulle part.

Ton regard écarquillé signifie toute la splendeur de ton éclat heureux, et tes poings se raffermissent avec une conviction d'acier. Tu étais fier d'user de cette expertise taillée au péril de ta dignitié durant toute ton adolescence pour contrecarrer chaque avancée que Nicky entreprenait. Tu ressentais l'esprit et la force de ton mentor transcender ton corps pour exulter la puissance qu'il t'a enseigné; ses conseils résonnaient depuis les abysses de tes pensées pour te remémorer le comportement que tu te devais d'adopter en une telle situation. Tu étais plus que motivé; immolé par le feu de l'action, il te fallait agir au plus vite... Tu le devais, mais tu en avais surtout envie. Tes bras dressés en défense se superposaient sur la trajectoire de la majorité des coups lancés par ton adversaire, tandis que son style d'assaut se définissait très rapidement : de la boxe. Bien, bien... C'est toujours bon à savoir.

Tu repoussais la majorité des coups, mais la femme était dans sa lancée et dans son élément. Tu ne refusais pas d'encaisser quelques poings perdus, dans les côtes ou sur un coin de ta joue, dans un claquement sourd et indescriptible si familier aux combattants... Elle ne t'avait rien brisé, mais le son parvenait attendri à tes oreilles si aimantes de cette brutale berceuse; celle-là même qu'exercait le choc des peaux rivales dans un conflit physique. L'union sacrée de votre chair pouvait se signer par diverses façons... Et c'est la milicienne qui prit l'initiative de t'en démontrer une facette. Un, deux coups esquivés; le troisième passe... Le quatrième et le cinquième sont repoussés, le sixième épouse ta hanche... Tu te cambres subrepticement par intermittence quand ses phalanges rencontrent ton corps, mais ta sculpture et tes entraînements portent leur fruit. Tu es heureux de sentir cette affliction, cette torture charnelle... La douleur te rappelle l'humanité que tu chasses.

Tu souris de plus belle, tu es amoureux de ces sensations... Ton sang ne fait qu'un beau tour, alors que tes pensées se tordent et se perdent; elles se mélangent, tu te confonds dans tes sentiments... Le désir de rendre coup pour coup, de faire perdurer la rencontre, d'aimer et de détester à la fois... Tout te prend en même temps. Et si on pouvait redouter la confusion absolue... Toi, tu y trouves tes repères. Dans ces sinueux sentiers croisés, tu te retrouves. La démence... Telle était la vérité de ton reflet. Il te fallait être dément, tu allais être dément. Le mystère de ta mèche rebelle tombe après avoir subi ou évité un énième coup, et le seul iris de toute façon imperceptible sur ton faciès animait une vulgaire animosité; pur produit de ton imagination maléfique... Oh oui, tu aimais ce semblant de puissance qui t'embrassait quand tu voulais devenir fou.

Dans ta perdition totale, tu rencontres un nouveau tour de passe-passe. Tu perds momentanément la vue, et par réflexe, tu bondis en arrière quand l'occasion se présente... Il semblerait qu'au même instant, tu sois contraint d'être accablé contre les barrières finement consolidées d'une cage faisant désormais office d'arène. Et bien, c'est tant mieux... Tu peux régresser l'étendue de tes Ténèbres sur les dimensions du ring, tout comme semblait l'avoir fait intelligemment la brune au foulard. Le tambour battant dans ta poitrine, ton regard hyperactif se perd sur les détails de l'architecture de rubis, alors que tu juges un instant. Ses réserves doivent malgré tout prendre un sacré coup pour pouvoir agir aussi puissamment sur l'endroit... Et si tes artifices s'avèrent bien moins coûteux, toi aussi, tu as perdu un beau fragment de ta force spirituelle. Tu supposes malgré tout, par optimisme, que tu gardes l'avantage de la réserve sur elle.

Tu pestais ensuite rageusement, postillonnant avec un comique incertain en observant l'écran rougeâtre brisant ta vue... C'est qu'elle copie tes idées, la gamine ! Puisqu'il en était ainsi, il serait temps de la prendre au dépourvu... Tu retiens un éclat de rire malade; fiévreux de promulguer ton stratagème, et tu te mets plutôt à l'exécution de celui-ci. Tu ne pouvais dès lors plus approcher la femme, quand tu constatais l'opacité de sa minuscule tempête précieuse. Tu tords un sourcil effronté en dévisageant ses tactiques, alors qu'à nouveau, tu brandis un Bouclier de Ténèbres autour de toi. Du centre de gravité de ton corps est révulsé une membrane translucide -encore-, repoussant la poussière entassée sur ton être au prix d'un petit effort. La sphère n'était pas large, et ne couvrait que ton corps. De cette façon, ta position restait fixe et comprise... Mais ta gestuelle, non. Tu finis par éclater de rire, troublant le climat silencieux qui persistait à travers la mélodie sablonnée du palais de rubis. Et, à l'abri du moindre capteur... Tu braques tes deux index en avant, tâtant alors de la pulpe de tes phalanges la frontière de ta Barrière. Il ne te faut pas longtemps avant que tu ne libères une salve de rayons précis et multiples, enchaînés à l'image d'une sulfateuse à l'ego factice.

Les rayons fusent; tu espères bien frapper ce qui habite la masse de Fumée Rouge de toute part. L'énergie condensée dans tes projectiles rend leur vitesse agrandie, proportionnellement à leur densité qui les rend plus fins et épineux. L'impact serait superficiel, mais la minime explosion qui en résulterait suffirait à déstabiliser davantage Nicky ainsi qu'à la blesser. Elle le mérite, oui... Tu lui rendrais ses coups, sans qu'elle ne sache exactement de quel point ils partiront... D'ailleurs, manipulé par ta chère folie, tu joues des mains de façon hasardeuse; si bien que l'origine de tes rayons n'est jamais la même. Tu tires toujours d'un angle différent, accompagnant l'incompréhension de ta technique par ce ricanement grotesque et morbide...

... Ce soir, tu es ravi. La Purge commence en beauté !
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