Sujet: Re: Cimetière réveillé [ Oméa ] Jeu 2 Juin - 0:47
Adrien Campbell
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Titre : King of the Hill Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13100/35000) Mérite: (525/800)
Cimetière réveillé
avec Oméa K. Shizuka
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Sujet: Re: Cimetière réveillé [ Oméa ] Sam 4 Juin - 12:33
Oméa K. Shizuka
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Titre : Oh met ta cheeseburka Crédit : Saber by Yamabukiiro & Unknown. Modifiés par mes soins. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10250/35000) Mérite: (333/400)
La Boom du Cimetière
Ton regard se voile de nostalgie alors que tu écoutes Adrien. Inconsciemment, ta main dérive vers ta hanche, où tu sens la marque au fer te bruler rien qu’à l’évocation de Bosco. Tu te surprends à imaginer le monde sans l’esclavage, te perdant dans le flot de ses paroles pour leurs donner corps sous tes paupières. Lentement, la vision de lumière s’obscurcit d’un détail. Au milieu de la ville paisible, tu te vois toi, couteau et contrat à la main. Lorsque tu rouvres les yeux, tu soutiens le regard d’Adrien.
« Ton rêve est beau mais j’ai une question. » Tu ouvres ta cape en te levant. Inspirant profondément, tu enlèves une partie de ton pantalon pour exposer l’ouroboros marqué à vie dans ta chair. « Que feras-tu pour ceux, comme moi, qui ne savent rien faire d’autre que de tuer depuis leur plus tendre enfance ? Quelles places ont donc les tueurs nés, dans ton monde ? » Longue pause. Tu cherches la réponse sur son visage et tu vois qu’il y réfléchit sérieusement. Tu reprends en secouant la tête. « L’abolition de l’esclavage est une nouvelle qui me met du baume au cœur. Pour cette seule raison là, je pourrais t’aider. Je les connais tous, jusqu’à leur habitude et leur localisation. Un ordre et je me ferais un plaisir de tous les massacrer jusqu’au dernier mais … » Nouveau silence. Tu fais réellement un effort pour chercher tes mots. Dans ce monde, Bastian et Sylva serait toujours là. Ta sœur aussi et jamais, tu n’aurais eu à lui trancher la gorge de tes propres mains. Toi-même, tu aurais été différente. Meilleure même, peut-être. Tu n’as plus de douleur à songer à tout ça mais tu te sens tourmentée comme jamais. Tu comprends qu’en cet instant, tu es à la croisé des chemins et que ton choix à une importance capitale pour l’avenir. « Mais tu oublies qu’en chacun, il y a une part de mal qui n’est pas contrôlée. Tu oublies qu’en certain, il y a ce désir de voler et de gagner ce que l’on n’a pas contre la vie de son prochain. Même si ton idéal prend vie, ils seront là pour le menacer à chaque instant et les assassins comme moi seront payé pour t’en rappeler chaque parcelle. »
Tu te rhabilles lentement, cachant cette cicatrice qui te fait honte pour mieux te rassoir face à lui. Ton regard s’égare sur le paysage pendant que tu réfléchis. Tu pèses toutes les possibilités qui s’offrent à toi, en oubliant sans doute quelques-unes dans le processus, pour mieux choisir ce qui te parait le mieux. Petit à petit, l’image de tes maitres et de ta sœur, se disputant dans un monde de paix s’impose à toi. Tu aurais tant voulu qu’ils soient là pour te montrer la voie à suivre. Enya elle-même semblait mettre de l’eau dans son vin, si tu en croyais certaines rumeurs. Alors, vraiment, pourquoi à toi non plus, on ne te donnerait pas ta chance ? Tu sais parfaitement qu’Azariel t’encouragera quoi que tu fasses. Il sera toujours là, avec ou sans tes erreurs, pour te soutenir comme il l’a fait pendant tes six ans d’exils où tu frôlais la folie. Tes yeux reviennent vers Adrien. Il attend, tranquille, que tu choisisses. En rien, il n’a l’air de croire à sa victoire. Il attend simplement sans aucune arrière-pensée. Cette simple constatation te donne une bouffée d’oxygène. Le dragon perd peu à peu de l’altitude, sans que tu t’en inquiètes vraiment. Une nouvelle inspiration te fait sourire puis tu éclates brutalement de rire. Tu y libères tout. La peur et l’angoisse, la certitude qu’un jour tu n’auras plus ta place ici mais aussi celle que tu préfères que cela soit dans un monde meilleur, l’impression surprenante qu’Azariel déteint et les images de tous ceux que tu as pu aider ou perdre depuis tout ce temps. Alors seulement, tu soutiens à nouveau le regard d’Adrien, le cœur aussi léger qu’une plume.
« C’est un travail titanesque à accomplir mais ça me plait. » Dans un sourire narquois, tu lui tires la langue sans faire cas du symbole d’Ajatar Virke qui l’orne toujours. Pour toi, c’est un oui. Un oui plein de sous-entendu et de besoin de promesses. Pour le moment, tout ce que tu exiges de lui restera silencieux, le temps que tu te décides avec toi-même. Tu as pourtant une petite idée, qui tourne en boucle dans ta tête, en arrière-plan. Tu veux qu’il te donne ce que tu n’as jamais su trouver seule. Tu veux qu’il te donne à toi-même la paix et l’aide pour accepter ce que tu seras, une fois que tu devras déposer les armes.
Sujet: Re: Cimetière réveillé [ Oméa ] Sam 4 Juin - 20:44
Adrien Campbell
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« Que les ambivalents se tiennent bien alors ! Je n’ai jamais su faire preuve de miséricorde . » Tu souris avant d’effectuer le plus parfait des saltos et tu poses pied à terre avec souplesse, lui donnant ta main par pure politesse. Les têtes des domestiques te donnent une furieuse envie d’éclater de rire, que tu finis par assouvir en relâchant un long éclat de rire devant la proposition d’Adrien. « Tu n’as pas froid aux yeux, dis-moi . » Tu furètes un peu dans la cours en tournoyant. Les domestiques tardent un peu, hésitants quant à la marche à suivre devant le très majestueux mais néanmoins puant Marguerite. Tu prends alors tout ton temps pour admirer les lieux et trouver ce que tu cherches. Tout devient trop cérémonieux à ton goût et au grand malheur de ta future maison, tu te fais un devoir personnel d’en alléger l’ambiance. Un plateau finit par attirer ton attention. Rempli de petit four, dont tu kidnappes quelques spécimens pour les avaler tous rond et faire taire le grondement naissant de ton estomac, il est parfait pour ton projet débile. D’une brusque torsion, ton pied envoie directement plateau d’argent vers ton Roi pendant que tu ramasses les derniers petits beignets à la banane. Lorsqu’il l’attrape au vol, tu l’applaudis, le visage narquois sous le regard courroucé des domestiques et des gardes qui se rapprochent à grand pas. « Bon réflexe. Tu n’as pas besoin d’un bouclier mais d’un entrainement. Un protecteur, ça ramolli son protégé et ça le met en danger. Alors qu’un entrainement perpétuel … » Une tarte quitte le plateau d’une servante qui s’approche d’un peu trop près et touche un chevalier à ta gauche. Un large sourire candide se love sur tes lèvres alors que tu lèves les mains en l’air, entourée par la garde. Une lance sous la gorge et la demi-douzaine restante autour de la taille ne te fond pas perdre ton air de faux innocent mais étire ton sourire. D’un geste sûr, tu tends une dizaine de sucrerie devant toi pour les appaiser. « Un petit creux messieurs ? Je vous en prie, servez-vous, le cuisinier de ce manoir est un cadeau des anges, ils sont divin ! » Leurs visages interloqués te récompense aisément, alors que tu hausses les épaules pour Adrien. « Et toi, Majesté ? Dépêche-toi, si tu en veux un. Ils sentent si bon que je pourrais tous les avaler d’un coup . » Un rire lui répond et tu lui confies quelques sucreries, sagement, comme si ta mauvaise blague n’était qu’un souvenir. Tu reprends place à ses côtés, soutenant sans honte les regards inquisiteurs des chevaliers. « Il faut l’avouer, je tiens plus du Bouffon que du Garde, Majesté. Mais peut-être qu’un Bouffon qui s’introduit incognito tous les jours et à heures irrégulières jusque chez son maitre sera le plus parfait des gardes du corps. Enfin moi, ça me parait un bon plan. Qu’est-ce que tu en dis ? »
Tu fais réapparaitre l’un des fruits de ton larcin le met dans ta bouche avec entrain pour en savourer le sucre. Le petit beignet fond lentement sur ta langue, inondant ton palais d’arôme de banane et d’un peu d’épice, pendant qu’Adrien parle. C’est si bon que tu en as presque la larme à l’œil, et tu as l’impression que ça n’échappe pas au roi. Aussi mets-tu un entrain suspect à admirer les alentours pour mieux essuyer discrètement ton bonheur avec le coin de ta manche. L’ambiance du coin est paisible et, malgré les œillades méfiantes des gardes, tu t’y plais bien. L’odeur de sel et le vent froid n’ont rien d’habituel mais ils ont le don d’apaiser ton cœur, soulageant les plaies. Dans ce petit bout de monde suspendu hors du temps, tu vois ta retraite et le petit paradis dont Adrien rêve. Tu lui tournes autour gentiment, jusqu’à ce qu’une décharge électrique familière te fasse pétiller les yeux. Tu t’immobilises brutalement et tu pivotes vers l’endroit que t’indiquent tes sens. Azariel. Il est là, mais la question, c’est où. Tu scrutes l’horizon parasité par les bâtiments pendant que tu rattrapes le Roi et reprend doucement la discussion de ton programme draconien pour l’entrainement.
« Je soutiens que si vos gardes et vos domestiques ne savent pas donner l’alerte d’eux-mêmes, on vous trouvera la gorge ouverte d’une oreille à l’autre un beau matin. Je suis sûre que si j’offre une récompense à celui qui m’arrête avant que j’entre dans vos appartements, ils y participeront tous et de bon train . » Tu attends le lion, convaincu que, s’il se fait attendre, c’est qu’il a trouvé de quoi faire son bonheur pas très loin de toi. Il va pointer son nez, tu le sais, ce n’est qu’une question de temps mais la question reste entière. A-t-il eu le culot d’embarquer le pauvre Terence sur son dos pour courir la campagne ou pas ? Quelle bêtise va-t-il bien pouvoir inventer, lui et ses cinquante kilos de poils au milieu d’un manoir entier rempli de domestiques ? « Vous croyez que faire une immense piquenique qu’est-ce que vous… ? »
Un rugissement brise la tranquillité de la fourmilière qu’est le manoir de Golden Crown, suivi d’une série de cri strident et de jurons. Tu entends de la casse en cuisine puis un drap blanc fait irruption dans la cours en passant par la fenêtre. C’est Azariel, aucun doute là-dessus. Le fantôme à quatre pattes détale comme un lapin en bousculant tout sur son passage, poursuivi par le commis de cuisine. Tu as tout juste le temps d’attraper Adrien par la manche pour attirer son attention que le remix d’un Halloween pour gamin effectue un dérapage contrôlé pour foncer droit dans votre direction en perdant son déguisement. Malgré toi, tu fronces les sourcils quand tu découvres l’espadon que ce gros balourd vient de piquer en cuisine et qu’il essaie de garder tant bien que mal. Tu secoues la tête, avec une moue exaspérée avant de te décider à faire quelque chose pour le pauvre commis qui commence à cracher ses poumons. Ton regard croise celui du lion et instinctivement, il se met à ralentir, sans même que tu ais besoin de le demander.
« Azariel, au pied . » Ton ordre claque et ta main s’abaisse vers le sable devant toi. Ni une ni deux, l’animal réagit et décélère peu à peu avant d’arriver au pas à ton niveau, sans quitter ton regard. Tu te baisses à sa hauteur en secouant la tête, ta main libre tendue vers lui. « Donne. Ce n’est pas l’heure de diner et on ne vole pas ici . » Le lion s’assoit, puis après un long moment de non réaction, referme sa prise sur son poisson. Tu soupires. « Azariel, soit je te botte le train et je te donne à manger à Marguerite, soit tu me donnes cet espadon et ce soir tu as double ration de saumon . » L’œil de l’animal brille mais il ne bouge toujours pas. Un grognement t’échappes mais tu finis par lui céder, comme toujours. « Tu deviens dur en affaire, lion. C’est d’accord. Saumon, triple rations. Mais uniquement si tu n’as pas abîmé la marchandise . » Poussant un rugissement de triomphe, Azariel se lève et se dirige vers le commis auquel il remet le poisson sans faire d’histoire. Sautillant plus que marchant, il revient à ton pied, sa grande langue pendante et son air de grosse peluche plaqué sur le museau. Tu lui attrapes les bajoues et tire doucement dessus en souriant malgré ton faux air moralisateur et ses ronronnements. « Vilain chaton . »
Sujet: Re: Cimetière réveillé [ Oméa ] Mar 7 Juin - 18:16
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Sujet: Re: Cimetière réveillé [ Oméa ] Mar 14 Juin - 23:04
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Ton œil brille lorsqu’Adrien finit sa phrase. Un combat. Si ton corps te dit non, ta tête dit oui sans hésitation. Lâchant ton lion, tu te redresses et époussète ton pantalon. Derrière tes prunelles, ton fauve intérieur se met à faire les cent pas. Il n’est pas rassasié de ton précédent combat, ni même de tous ceux que tu as pu livrer avant. Même si tu parviens à l’apaiser un peu, il réapparait aussi sec, avide de croiser le fer avec un adversaire à la hauteur de la fourberie dont tu peux faire preuve. Tu t’élances à la poursuite de ton Roi avec une seule idée en tête, t’amuser et faire taire ce fichu murmure qui réclame toujours plus d’adrénaline et de danger. Tu en oublies même le publique autour de vous, dans la cour. Tout ce qui compte pour toi, c’est le mouvement qui anime Adrien, en plongeant dans la moindre de ses failles et la plus profondes de ses faiblesses. Azariel s’agite dans ton dos. Il a compris que tu allais encore déchainer le chao, et il semble plus enclin à t’en dissuader qu’à t’y encourager. Il se colle à toi, son poids contre ta jambe te sortant brutalement de tes pensées d’assassin rodé à l’exécution pure et non plus au combat simple, sans prise de tête et à la loyale. Un ronronnement satisfait te répond lorsque ta main tapote le sommet de son crâne. Maintenant, pour lui, tu es prête à faire un malheur et non plus un meurtre. Bien qu’il sache éperdument qu’Adrien vendra chèrement sa peau, le lion n’avait confiance qu’en toi et toi seule. Cette simple constatation te met du baume au cœur, chassant l’espèce de monstre qui sommeille en toi à la lisière de ton esprit. Il n’y a bien qu’Azariel pour savoir te dompter, toi, la fille qui tutoie les démons et botte le cul des anges.
« Je ne vous promets pas de tenir sur la longueur, mais je devrais pouvoir utiliser quelques tours de passe-passe que tout Bouffon se doit d’avoir dans ses poches . » Tu avises la foule autour de toi, puis fait demi-tour et trace une ligne au sol juste devant eux. Un regard équivoque et une menace plus tard, tu abandonnes les spectateurs derrière ta limite de sureté pour te concentrer sur ce qui va venir. Ca, pour ne pas tenir sur le long terme, tu pouvais en être sûre. Tu estimes ta marge à trois invocations. Quatre, peut-être, parce que tu aimes te surestimer, mais guère plus. Il fallait au moins reconnaitre quelque chose à Marguerite : il t’avait obligée à sortir l’artillerie lourde, ce dragonnet. L’autre intérêt à ce combat, si ce n’est continuer à amuser la galerie, était peut être aussi la possibilité de faire montre de ta puissance mais aussi de celle du Roi. Adrien est malin, assurément. C’est sans doute pour ça, qu’il souhaite croiser le fer avec toi. Et te savoir utilisée en guise de faire valoir ne te gêne pas outre mesure. Aussi prends-tu la situation à la rigolade. Ce n’est pas un véritable combat, juste une présentation de cinéma pour un public curieux. Tu coules un regard lourd de sens à Azariel et tu te mets en place, face à Sa Majesté.
« Si j’étais toi, j’enlèverais la chemise. La flanelle coûte cher en ce moment et elle te va bien. Ce serait dommage de la gâcher . » Dis-tu sans gêne, jaugeant sa stature et sa façon de préparer l’assaut. Le lion se positionne instinctivement près de toi, à quelque pas. Tu sais que s’il comprend ton manège, certaines des jeunes servantes de l’assemblée en auront pour leurs nuits solitaires. « Le premier qui a les fesses parterre a perdu. Je te laisse l’initiative . » Immobile dans ta zone, tu l’attends lui et son attaque. Quoi qu’il te prépare, une dizaine de possibilités pour la parer te viennent en tête en un battement de cil. Une invocation ? Une élimination simple et directe si elle est dangereuse. Si c’est Marguerite, tu sais que tu vas prendre un malin plaisir à monter sur le dragon pour le rendre fou. Si c’est cette étrange magie des ténèbres, il faudra ruser pour atteindre ton but mais tu sais que tu vas redoubler d’ingéniosité par simple envie de le mettre le nez dans la poussière en rigolant comme une sale gamine. D’un geste vif, tu fais sortir ton dernier beignet à la banane de ta manche et le fait tourner entre tes doigts avant de l’avaler tout rond. Aussitôt, tu décides que si tu te prends une raclée, tu mangeras pour six au dîner. Après tout, il fallait bien faire le spectacle.
Sujet: Re: Cimetière réveillé [ Oméa ] Dim 19 Juin - 13:55
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Sujet: Re: Cimetière réveillé [ Oméa ] Jeu 23 Juin - 9:45
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Un sourire insolent répond à Diego. Tu n’as pas peur et tu dois avouer que, s’il se permettait de te ménager, tu le prendrais mal. Très mal. Aussi bouges-tu à peine lorsqu’il s’approche de toi à vive allure. Tu veux voir ce qu’il peut faire. Tu veux l’entendre bouger, jusqu’à y percevoir le rythme qui pourra te donner l’ascendant temporaire dont tu as besoin. Tu t’empares de deux poignées de sable, que tu envoies en l’air, comme une enfant. Tu ne dois pas faire un pas. Pas un seul. Tes yeux se ferment et tu écoutes ton environnement. Il y a des dizaines de gens qui vous observent, tu sens leur respiration plus ou moins sifflante et la tension de leur attente dans l’air. Tu entends Adrien qui modifie ses appuis, faisant crisser le sable sous ses pas. Tu sens un mouvement à ta gauche. Pas le genre de mouvement amical, mais bien quelque chose de rapide et dangereux. Tes deux mains s’ouvrent et, sous les yeux de la salle tout entière, tu te mets à danser. D’un pas de côté, tu fais volteface en levant une main et en baissant l’autre pour faire onduler une robe imaginaire dans un tango aussi surprenant qu’inattendu. Tu recommences la manœuvre, une fois, deux fois, trois fois, sentant l’une des épées du Vampire tracer quelques lignes de feu sur tes bras et ton dos. Tu ne l’auras pas plus, avec cette manœuvre de théâtre. Il est temps de sortir les crocs, toi aussi.
« Luxury’s Gift. » Ta tenue disparait dans l’arsenal pour se remplacer par l’armure de tissu d’Asmodée. Dans un dernier mouvement de danse, tu tapes dans tes mains et tu relâches la bride de celui qui rugit dans ton cœur. Lorsque tu rouvres les paupières, tes pupilles brillent d’une lueur animale et sauvage. Tu cherches à suivre l’invocation du regard mais abandonne presque aussitôt. Trop rapide, il ne fait que t’induire en erreur à chaque pas. Naturellement, tu te tournes alors vers ton seul atout dans cette situation. Ta voix claque sèchement dans la serre. « Azariel, c’est quand tu veux . »
Une nouvelle estafilade s’ouvre sur ton bras et tu remarques le reflet de l’or apparaitre un peu plus loin. Le lion se met à rugir, fonçant sur l’invocation, toutes griffes dehors. Il la traque, jusqu’à finalement la trouver. Ni une ni deux, vous foncer vers lui dans un ensemble parfaitement coordonné, fauve devant, femme derrière, et vous vous jeter sur lui de tout votre poids. Vous vous mettez à rouler dans le sable, au mépris de tout esthétisme, ta grosse boule de fourrure câlinant allègrement le pauvre Diego et s’accrochant à lui comme un koala, griffes comprises. Tu attrapes la jambe du vampire et y dépose un sceau sur son pantalon avant de te sortir de ce joyeux méli-mélo de poil et de chaire pas fraiche. Tu t’éloignes doucement, regardant Azariel s’envoler et atterrir un peu plus loin grâce au vampire, ce que tu ne peux t’empêcher de siffler, vu la performance.
«Ce n’est pas très gentil de repousser les câlins comme ça. Tu vas lui briser le cœur, à cette pauvre peluche de deux cent kilos . » L’invocation réagit à peine à la boutade et tu secoues la tête. Il va falloir que tu inculques l’humour à tout ce beau monde, c’est une mission capitale. Il en va de ta survie. Le vampire se soustrait à nouveau à tes pauvres yeux d’humaine et tu soupires. « Cours Forrest, cours, disait-elle hein… » D’un claquement de doigt, le pantalon de Diego prend vie et glisse négligemment sur ses chevilles. Tu ignores si cela le ralentira et pour le moment, ce n’est pas ta préoccupation principale. Tu réfléchis à ton prochain coup, hésitante sur l’arme qu’il te faut. Belzébuth ou Satan ? Telle est la question que tu chasses pour te concentrer à nouveau sur le combat.
Sujet: Re: Cimetière réveillé [ Oméa ] Sam 25 Juin - 23:14
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La Boom du Cimetière
« Azariel ! Sharp Trick. »
Le hurlement traverse la zone avec une puissance inattendue alors que ta main se referme sur le stylet invisible. Tu retrouves ta pose de garde dans un soupir résolu. Tes yeux se ferment et tu cesses de respirer. Tu l’attends, tu l’entends. Tu sais que son pantalon git quelque part et certainement pas sur lui, mais ça ne t’inquiètes pas. Un mouvement d’air tout proche te fait sursauter. Il va vite. Plus vite que tu ne l’aurais souhaité. Tu te frappes le torse de ta main libre puis claque des doigts, à nouveau. L’armure se met à danser sur ta peau, faisant apparaitre négligemment tes sous-vêtements alors que tu cherches toujours à savoir d’où viendra la prochaine attaque de Diego. Tu sens le sang chaud, tu sens la gêne de certaine de tes blessures mais pas une seule réaction de douleur ne perce sur ton visage. Un autre mouvement d’air et tu le sens sur toi. Tu ne bouges pas d’un pouce alors que, face à toi, il plonge ses crocs dans ta gorge. Un sourire apparait sur ton visage et tes yeux se rouvrent. Cette fois, ce n’est plus la narquoiserie qui défie Adrien du regard mais de la sauvagerie. Tes deux mains se mettent à danser. La première se plaque sur le cou de l’invocation alors que tu t’en rapproches délibérément. La seconde s’engouffre dans le mince espace entre vous, lame pointée en avant. Vos deux corps entre en collision, enfonçant Baal jusqu’à la garde dans sa poitrine en te coupant le souffle au passage. Mais tu ne t’arrêtes pas là. Maintenant le vampire contre toi, tu claque des doigts pour la dernière fois et les vêtements s’enroulent autour de l’invocation qui était restée cul nu jusqu’à présent. Vos rôles s’inversent et ta voix traverse le silence de plomb de la salle.
« Chain of Envy. »
Les chaines se précipitent hors du cercle, enserrant le lion qui te dépasse à vive allure en même temps que le cou de ta victime. Sans sommation, le mort vivant quitte le sol et se retrouve pendu dans les airs, le poignard entre les côtés et un bout de ta peau dans les crocs. Azariel continue à courir droit vers Adrien. Il fait un écart, se préparant à jeter son poids dans la bataille. Ce n’est que lorsqu’il s’élance qu’on entend le claquement de la chaine du Leviathan retentir dans le silence respectueux de la serre. Le lion s’arrête en plein vol à une poignée de centimètre de sa cible, ses griffes raclant l’air pour tenter de le toucher malgré tout avant qu’il ne s’écrase. A nouveau, tu claques des doigts et le pantalon de Diego prend vie. Il gambade gaiement jusqu’à toi, quittant le buisson, et s’enroule autour de la plaie. Ton bandage fait, tu laisses tout ce que tu viens de faire retourner à l’Arsenal et tu fais face à ton Roi avec dignité, malgré ton accoutrement plus que léger. Un courant d’air te fait frissonner, te rappelant que te promener en petite culotte et soutien-gorge de dentelle fushia n’était pas une si bonne idée que ça.
« Flute Azariel, on a été trop court. » Grommelles-tu à voix haute en réponse au grognement de frustration de ton compagnon. « Tant pis. Allez debout boule de poil, on recommence. » Tu fais un pas et tu sens la terre tourner autour de toi. Tu perçois le tremblement de ta main gauche avant de le voir. Pourtant, tu restes droite face à la foule, l’expression de quelqu’un qui est toujours prêt à en découdre. La faiblesse te gagne, mais tu dois encore bouger, le combat n’est pas à son terme. Aussi tends-tu ton bras tremblant dans les airs pour appeler la dernière arme avant de tomber à sec et de révéler ta vraie apparence à tous.
« Morbid Gluttony. » Le naginata tombe dans ta paume et tes doigts se referment dessus sans que tu y songes. Ton corps bouge tout seul et tu te retrouves en garde à gauche, bien que ce ne soit pas ta main de prédilection. « Dernier Round, Adrien. » Annonces-tu d’une voix sans émotion alors que la moindre parcelle de ton être se bat contre la fatigue provoquée par la perte abondante de sang que tu t’es toi-même infligée.