Tu regardes la liste une nouvelle fois. Puis le sac. Puis une nouvelle fois la liste. Et encore une fois le sac. On dirait qu’il y a tout cette fois. Tu vérifies des yeux mais rien ne semble manquer et quand tu penses qu’elle a osé t’envoyer à Arcadia pour trouver des épices rares mais comment refuser alors qu’elle te regardait avec ses petits yeux suppliant ? Comment refuser de voir Yukino tenter une seconde intoxication sur l’ensemble de la guilde ? D’ailleurs, ça te rends curieux de savoir comment elle se débrouille en cuisine car même toi qui ne connais que les bases de survie comme faire cuire des œufs ou du riz, tu t’en sors mieux qu’elle. Un jour, tu regarderas ce qu’elle fait quand elle vous dit de ne pas vous approcher de la porte pour la journée.
Alors que tu sembles repartir en direction de la gare, un cri d’alerte te retient.
« - Au voleur !!!! »
Non. Non.Non. Tu ne t’en mêleras pas. L’endroit grouille certainement de miliciens et il finira bien par se faire attraper. Ne t’en mêle pas. C’est trop de soucis après. Reste..
« - AU VOLEUUURRR !!!!! - Oups ! »
Par reflex ou juste par envie, juste au moment où tu aperçois la silhouette arrivé vers toi, tu lèves légèrement le pied vers l’avant et provoque la chute de l’individu, lâchant le sac de la vieille femme dans sa chute. Cette dernière finie par arrivée, suivie par les miliciens.
« - Je crois que c’est à vous… - Oh merci ! Merci mille fois ! »
Faut pas en faire tout un plat non plus. Tu lui rends son sac et reprends le tiens, sur le dos en regardant d’un œil l’arrestation de l’individu.
Franchement ? Voler une vieille dame ? Y’a aucun honneur là-dedans…C’est facile et même un enfant pourrait faire ça. Toi, tu l’as déjà fait. Quand tu errais encore dans les rues de Seven. Pieds nus, le ventre imitant le cri d’un dragon. Le vol à l’étalage ça te connais bien mais quand tu te revois le faire…Tu rigoles parce que tu étais pris plus souvent que tu ne prenais quelque chose. Il fallait dire qu’on te voyait venir à des kilomètres. Même Martha t’as essayé de la voler…Voler ses tartes et tous les déserts qu’elle faisait pour que Jo’ n’ai plus rien en revenant de la caserne..Mais elle était plus maline que toi la vieille. Quand elle a compris ce que tu faisais, elle piéger les gâteaux. Certains étaient à la myrtille et d’autres à la moutarde et plusieurs fois, t’as crû cracher du feu sous son regard amusé.
Depuis, le temps où tu n’étais un petit voleur de rien du tout semble lointain.
En descendant la rue, tu te retrouves dans les bidonvilles, croisant le regard de tous ces gens, malheureux, affamés…Certains avaient de ces yeux qui dénonçaient tous les crimes du monde. Certains avaient de ces yeux pleins de haine et de colère…Envers les gens comme toi. Envers les mages. Comment ne pas vous haïr quand on voit encore comment certains vivent ? Ces bidonvilles tu n’as que trop connu. Ce regard aussi. C’est ce regard qui t’as entraîné dans cette bagarre ce jour-là et c’est cette bagarre qui a fait qu’un général passant par-là, t’as ramassé comme s’il ramassait un vieil objet.
Il t’a lavé. Il t’a adopté. Il t’a baptisé. Caleb. Et tu as mis 2 ans à t’habituer au prénom. C’est devenu le tiens sans l’être vraiment.
Certains étaient fiers de cette vie, arrivaient à s’en contenter et d’autres…D’autres n’attendait que le fait d’être la mèche qui allumera le feu aux poudres du pays.
Alors quand tu te retournes pour retourner vers la gare, tu percutes quelqu’un sans le vouloir, sans avoir fait attention, perdu dans tes pensées devant le spectacle.
« - Désolé. »
Tiens, encore un uniforme. Quand on disait qu’ils étaient partout. Partout en ville, nulle part ailleurs.
Nicky ! Occupe toi des bidonvilles ! _ Bien chef ! Tu courais. Depuis ce matin, tout allait mal. Des manifestants, des voleurs à chaque coin de rue. Non pas qu'ils étaient durs à repousser ou à appréhender, mais il y en avait tellement que la milice se divisait, et vous soupçonniez quelque chose de plus important, et de plus dangereux, caché sous ces crimes néfastes. Tu courais. Sans même perdre un instant. Tu passais beaucoup de temps dans les bidonvilles, tu avais demandé pour cette zone. Parce que tu te souvenais de ton séjour dans ceux, identiques, d'une autre ville dévastée désormais. Quand ta mère était morte, quand ton père était absent, quand la petite maison ne put même plus être payée. Tu avais erré dans ce type de logements, de rues, de vies, et si ton père n'était pas miraculeusement revenu vers toi, sans doute aurais tu eu la même vie que ces pauvres gens. Tu courais. Tu étais généralement froide et passive, même dans ton rôle de milicienne. Que ce soit à la maison ou dans ta chambre, que ce soit au réfectoire ou dans la cuisine d'Aiden. Après tout, celui ci avait juré de t'arracher un sourire avec l'un de ses plats qu'il adorait créer pot le roi et ses convives. Tu courais. Parce que tu devais arriver rapidement pour être le plus efficace possible. Et alors que ton dos se faisait lentement de plus en plus petits pour ton supérieur, bien à l'aise dans un quartier plus luxueux de la cité, ce dernier entendit la voix de Léo à ses côtés. Avouez... Vous n'avez pas envie d'aller dans les bidonvilles vous. _ Parce que vous vous avez envie ? _ Bien sûr que non. Il n'y a qu'elle et une poignée d'autres miliciens qui y vont de bon coeur. _ Après si l'on m'en donnait l'ordre, j'irais. Après tout, nous incarnons la justice, et cette dernière doit être rendue, même dans ces bas-fonds... Tu courais. Ignorant, n'ayant aucune connaissance des dires inacceptables de tes supérieurs. Et lorsque tu arrivas au milieu de ces tôles ondulées, tu posas tes mains sur tes genoux pour reprendre ton souffle. Et tu levas la tête avant d'entendre une vieille dame crier. Tu te dirigeas dans sa direction, mais alors même que tu allais quitter les quartiers, une fillette se mit à pleurer derrière toi et tu modifias alors ton sourire figé en un gracieux et charmant sourire, afin de ne pas lui faire peur. Tu te retournas alors, pour t'accroupir devant elle.
Hey. Hey. Chut... Dis moi... Comment tu t'appelles ? Que fais tu ici toute seule ? Elle est où ta maman ? Ou ton papa ? La petite aux cheveux blonds et aux yeux d'un vert profond s'arrêta de sangloter, pour se frotter les yeux et te regarder, tandis qu'elle murmura les réponses tant attendues. Je... Je m'appelle... L... Lorelei. Et ma maman elle est morte. Et mon papa il est parti. Et mon grand frère il m'a dit d'attendre ici... Mais il a dit qu'il reviendrait vite et... Et... Et je le trouve pas. Cette histoire te serras le coeur. Maman morte. Papa parti. Frère introuvable. C'était exactement le même schéma que pour toi, bien que ton frère avait été kidnappé et qu'il avait été plus jeune que toi. Tu serras les points, tandis que pour une fois, une de tes émotions n'était pas contrôlée. Tu lâchas une larme, re rappelant ce que tu avais ressenti, avant de cligner des yeux. Non. Non ! Plus jamais ! Tu te l'étais promis. Plus jamais tu ne lâcheras une seule larme. Aussi, cette dernière n'avait pas encore quitté ton œil lorsque tu fermas les yeux, la stoppant net.
Alors tu tendis la main à la fillette. Tu as quel âge ? _ Sept ans. Elle attrapa ta main et tu la soulevas dans tes bras alors que tu lui chuchotais Eh bien Lorelei, nous allons chercher ton frère ensemble. D'accord ? _ D'accord. _ Je m'appelle Nicky au fait. Alors vous marchâtes. Enfin... Tu marchas en la portant dans tes bras. Vous passâtes devant de multiples tentes, plusieurs personnes en train de passer le temps d'une quelconque façon. Évidemment, ils te regardaient presque tous avec des yeux dévorants, accusateurs. Ils n'aimaient pas Silver Sword. Soudain, la petite cria Attenti !, mais tu ne réagis pas assez vite et un homme à la chevelure foncée - et bleue ? - te rentra dedans avant de s'excuser. Ce n'est rien. Enfin... C'est moi. J'aurais dû regarder devant moi. Enchantée. La petite dans tes bras, tu ne pus tendre qu'une main à Caleb - tu ignorais bien évidemment son nom -, en lui souriant et disant Je m'appelle Nicky. Et vous ? _ Monsieur ? Tu vas aussi m'aider à trouver mon grand frère ? Tu eus un sourire gêné, avant de t'apercevoir que sans l'uniforme, personne n'aurait pu deviner que tu appartenais à la milice. Étant donné que tu avais une fillette dans les bras et que tu te présentais comme une passante normale. Il s'appelle Jefferson.
electric bird.
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Sujet: Re: Voleur d'une vie | Nicky Mer 11 Mai - 6:46
Tu saisis la main tendue avant que tes yeux ne se portent sur la petite fille te regardant avec de grands yeux pleins d’espoirs. A son âge toi aussi tu cherchais quelqu’un. Continuellement. A son âge, toi aussi tu vivais dans ce genre d’endroit où tu y es allé fréquemment en espérant que quelqu’un vienne pour toi. Que quelqu’un te dise « viens » en te tendant une main. Mais personne n’est venu. Jamais. Tu as continué à y aller mais moins fréquemment et au bout du compte, tu as oublié. Tu as oublié cette rue, ce quartier. Tu as tourné le dos et tu as couru dans la direction où une main, s’est finalement tendue bien malgré toi.
« - Caleb. »
Elle n’est pas seule. Elle est avec « Nicky ». Pourquoi t’en mêler ? Les bidonvilles d’Arcadia sont beaucoup moins grands que ceux où tu as grandis et retrouver son chemin paraît facile à première vue. De plus, il y a des miliciens ici et là…
Là juste devant toi. Il n’est pas difficile d’en reconnaître un même sans la tenue. Mais autant ne pas le mentionner.
«- Pourquoi pas. »
Tu n’es pas pressé et même si Yukino venait à te tirer les oreilles, tu lui raconteras l’histoire de cette petite fille égarée ayant perdue son grand-frère. Même si Yukino venait à te tirer les oreilles, tu lui raconteras l’histoire d’une petite fille ayant retrouvé son grand-frère grâce à toi et à cette jeune fille la tenant dans ses bras.
Si Sybilia ou Dorian te voyais, ils rigoleraient. Beaucoup. Des enfants tu en as gardé à la caserne et certains revenaient le lendemain rien que pour jouer avec toi. Le rôle du grand-frère, tu l’a toujours tenu, même maintenant donc cela ne te changes pas beaucoup de la guilde. Il y aurait même un air de déjà vu entre cette petite fille cherchant son frère et Dorian, venant te voir, l’air abattu, déclarant qu’il a perdu une de ces chaussures. Chaussures que tu finis toujours par retrouver dans la chambre de quelqu’un d’autre. On se demande pourquoi et comment elle fait pour se rendre jusque là-bas d’ailleurs.
Alors tu marches, à leurs côtés, silencieux, la tête dans les nuages parce que tu n’as rien à dire. Rien à raconter. Tu n’aimes pas vraiment parler de toi, mais tu réponds aux questions. Tu n’aimes pas leur dire d’où tu viens, sauf à une certaine personne. En fait, tu aimais les autres, tant qu’ils respectaient ton choix de ne pas raconter « pourquoi j’en suis arrivé là. » Tout le monde aimait les histoires, c’est vrai, mais certaines histoires n’étaient tout simplement pas faites pour être racontées.
Tu n'étais pas une femme bavarde, c'était le moins que l'on pouvait dire à ton sujet. Que ce soit ton rôle de milicienne que tu arrivais à jouer pour le moment à un certain niveau d'expérience, ou dans ta véritable vie. Tu n'étais jamais bavarde, car tu savais qu'adopter un comportement en rien similaire à ton caractère habituel n'était pas simple, et risquait de te mener vers des impasses. Et puis... même les miliciens patriotes et avides de rédemptions ou de promesses avaient leur défauts. Lorelei dans tes bras, tu marchais aux côtés de l'inconnu nommé Caleb. Il était agréable à accompagner, son manque de parole le rendait aussi inintéressant qu'amusant, et si le côté inintéressant venait par moment titiller tes paupières, c'était finalement un choix qu'il avait fait comme toi tu faisais les tiens, et tu étais réellement la dernière personne pouvant le critiquer sur un « manque » de conversation.
En revanche, tu te retenais de rire. La petite Lorelei - elle était adorable - venait d'attraper une mèche de cheveux de Caleb, et tirait dessus. Tu faisais semblant de ne rien voir, souriant de bon coeur. La vie de milicienne n'était pas si mal. Tu arpentais les rues en quête d'opportunités pour aider la population, tu recherchais les crimes pour les empêcher, et tu rassurais les villageois et citadins. Ta magie ne ressortais généralement pas beaucoup durant les rondes, si bien que personne ne te repoussait, et vu ta carrière militaire, on pouvait presque t'admirer... Enfin... Presque. Les mages de passage vous dévisageaient tous toujours lentement, comme s'ils attendaient de vous voir tourner le dos pour vous planter un couteau dans le coeur.
En pensant à la magie, tu tournas la tête vers ton compagnon de route et de fortune, prêt à aider cette pauvre petite fillette trognonne à retrouver son frangin Jefferson, et tu demandas doucement : Je suis désolée je ne suis pas de bonnes compagnie, j'ai du mal à parler. Je suis une milicienne depuis peu et une page depuis quasiment aussi longtemps. Et vous ? Pratiquez vous la magie ? Aussitôt eus tu posé la question que Lorelei sembla agrandir ses yeux à l'aide d'une loupe géante. Tu fais de la magie Nicky ? Et toi aussi Caleb ? Moi j'aimerais bien mais Jefferson il veut pas. Il dit que c'est mal. Il dit que c'est à cause de sa magie qu'il a tout le temps des problèmes. Parce que Jefferson il est aussi un mage vous savez. Il fait briller le bout de ses doigts et ensuite... BOOM ! Il y a un trait bleu qui sort de chacun de ses doigt et qui attaque le mur pour s'y planter. Et après il peut grimper au murs ou se balancer partout. Et puis... Et puis il les contrôlent ses fils, il peut faire pleiiiiiin de trucs il m'a dit. Tu souris, avant de rétorquer à la petite Ton frère est déjà plus fort que moi on dirait... Mais... De quels genres de problèmes parles tu ? Et au fait, où devait il aller Lorelei ? _ Il a dit qu'il allait chercher des pièces pour qu'on puisse acheter à manger aujourd'hui. Tu serras les dents. Tu comprenais parfaitement que deux gosses comme eux doivent voler pour leur survie, mais tu espérais de tout cœur que ce Jefferson ne se soit pas mis dans de sales pétrins juste pour quelques piécettes. Tu pressais donc le pas, tandis que Lorelei pointait du doigt Caleb T'as pas répondu, euh ! Tu fais de la magie, euh ? tout en faisant des grosses joues comme pour montrer un "caca nerveux". Lorelei, dis moi... Est ce que tu as une idée de ce que ton frère voulait faire pour avoir ces pièces ? La petite sembla hésiter un instant. Un gros instant. Avant de demander d'une toute petite voix Je dois dire la version pour les « gugus de Silver Prout » ou celle pour les « super cool » ? _ Pour les « super cool »... Tu n'avais pas hésité un seul instant. Tu te doutais que Jefferson ne voulait pas que sa petite sœur parle de ses activités pseudo criminelles aux membres de la milice. Tu notas par ailleurs que la petite ne semblait pas savoir que « milicienne » signifiait « membre de Silver Sword (ou Prout pour elle) ». Il a dit qu'il connaissait Malick. Et qu'il allait faire un truc pour lui. J'sais pas qui c'est Malick. _ Et mer...(tu te rendis compte qu'il ne valait mieux pas prononcer un « gros mot » en présence de l'enfant)...credi ! Caleb ! Si tu veux toujours aider, je pense qu'on se dirige vers les problèmes ! Malick, c'était le caïd des bidonvilles. Il possédait des hommes de partout, il était malin. Un petit connard dans toute sa splendeur, exploitant les faibles et les pauvres gens de ce quartier. Il était difficile de l'attraper car les hautes sphères s'en fichait complètement, et les miliciens lambdas étaient corrompus avec lui. Toi, tu ne l'avais jamais vu, tu l'avais pourtant cherché un jour, mais on t'avait ensuite envoyé en mission et tu n'avais pas pu mettre la main sur lui.
Mais si comme tu pensais, Malick retenait Jefferson, alors la petite risquait de ne plus jamais voir sa dernière famille.
electric bird.
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Sujet: Re: Voleur d'une vie | Nicky Lun 16 Mai - 8:18
Quelque part, il y avait un air de « déjà vu » ici. Un air qui te rappel Seven et tes années passées dans un endroit semblable. Un air de « maison ». Alors tandis que tu accompagnes la milicienne dans sa quête, tu entends les questions portées à ton attention. Nous y voilà hein ? Ce genre de banalité te fais sourire. Il y a toujours un moment maintenant où l’on te demande « Et toi ? Tu es mage ? » Qu’est-ce que ça peut bien faire ? En quoi ça importe ? « Etre mage » ça veut dire quoi ? Est-ce qu’on a le droit à un titre honorifique, parce que oui, on a un certain don dans un certain domaine ? Aujourd’hui être mage c’est avoir la peste, c’est porter une tare et il n’y a plus grand monde pour s’en vanter.
Alors tu regardes les deux filles qui t’ont posés la même question avant de soupirer.
« - Pratiquer la magie…C’est vite dit. Disons juste que je me débrouille dans ce que je fais. »
Et si vraiment ce n’était que ça, tu ne serais pas à Sabertooth. Tu ne serais pas là, à errer sur ce canapé ou en mission de temps en temps pour le compte d’un maître croulant sous la paperasse. Si vraiment tu te « débrouillais » dans ce que tu faisais, tu aurais rejoint une guilde lambda. Une de celles qui n’ont pas ce critère « d’excellence » inscrit sur leurs murs.
Une qui n’est pas comme Sabertooth. Pourtant à Sting et à Sabertooth, tu leur doit tout. Ta vie.
Tu écoutes vaguement les propos de la petite, concentré et absorbé par ces regards sur le visage des passants que vous croisiez.
« - Dis Nicky…Tu permets que je te tutoie hein ? T’es de la milice donc c’est ça ? Etant milicienne, ce genre d’endroit ne te chagrine pas ? Je veux dire que les attentats sont passés maintenant et que le pays se reconstruit depuis des mois et pourtant, des gens sont entassés ici. Pourquoi personne ne fait rien pour eux ? »
Pourquoi personne ne vient les chercher eux aussi ? Pourquoi ils n’auraient pas le droit à cette chance à laquelle toi tu as eu le droit ? Le Royaume de la seconde chance hein ?
Puis soudain vient les ennuis. On parle d’aider ou de chose comme ça et tu ne comprends pas trop pourquoi.
« - Je te suis ! Tant qu’à faire, si je peux aider… »
Si c’est pour aider cette petite fille à retrouver son sourire, à retrouver son frère, sa famille…Alors oui, tu suivras. Parce que des gens pour l’aider, il n’y en aura pas toute sa vie.
Il pratiquait la magie. Il se débrouillait. C'était déjà bien. En ton sens, la magie ne servait pas dans la vie de tous les jours, et même si la tienne te venait de ta mère, tu ne voyais pas en elle une importance absolue. Beaucoup de mages faisaient attention à maîtriser la leur de le boy des doigts, toi tu savais faire des tours de passe-passe, tu les maîtrisais, mais si l'on te demandait de vaincre un magicien, tu n'utiliserais la magie qu'au dernier moment. La magie, ce n'était pas ton premier atout.
Alors que vous continuiez à marcher, avant que la petiote ne parle de Malick, il te posa ces questions dont tu connaissais les réponses. Tu ne devais pas oublier qui tu étais, et qui tu devais être. En ce moment, c'était la milicienne qui parlait. Le tutoiement me va. Et oui, je suis milicienne. J'ai intégré la milice il y a peu. Tu regardas autour de toi. J'ai vécu dans de pareilles demeures étant petite, donc oui cela me touche, et me chagrine. Mais même si certains ne semblent pas beaucoup aider, même si plusieurs personnes, pour ne pas dire beaucoup, ne s'approchent pas des bidonvilles, tu ne peux pas dire que l'on ne fait rien. La Reine a bien ouvert plusieurs ailes de son palais pour les plus démunis, et chaque jours de nouvelles familles sont invitées à se rendre dans les villes les plus proches qui ont de la place pour elles. C'était vrai. Tu ne l'aurais jamais cru si tu n'avais pas été dans la milice toi même, mais tu avais bien vu les choses se faire. Tu avais aidé par moments. Tu étais plutôt du genre à rester dans les bidonvilles pour aider plutôt que pour inviter, mais tu savais que d'autres membres de Silver Sword étaient là pour conduire les familles les plus malchanceuses dans des lieux plus sûrs et confortables.
Et alors que la perte faisait fermer le « problème Malick », et que Caleb acceptait de t'aider à l'aider, tu déposas Lorelei par terre en lui prenant la main délicatement, et tu te mis à réfléchir à voix haute. Après tout tu avais un coéquipier sur ce coup, il fallait que vos pensées soient communes pour aider l'enfant. Malick ne sort jamais. Il dirige tout dans l'ombre, et on ne l'a aperçu qu'une ou deux fois. On sait qu'il possède plusieurs voyous dans ces quartiers, dont un qu'on appelle « La Montagne », pour sa carrure très spéciale - il fait au moins deux mètres je te jure, c'est pas croyable d'être aussi grand. Cette dernière portion de phrase, tu l'avais murmurée en mettant ta main devant ta bouche comme pour ne pas avertir Lorelei qu'un géant était leur meilleure chance de trouver son frère. Etant donné qu'on a aucune autre info, il va falloir se contenter de ça. Je sais que La Montagne possède une cicatrice dans le cou mais je n'ai jamais vu son visage. Ils sont dangereux par contre, il faudra faire attention aux civils. Ton poing droit - Lorelei te tenait la main gauche - était fermé et serré. Et Lorelei s'en apercevant, elle tenta d'attraper la main droite de Caleb pour ensuite dire gaiement On dirait qu'on forme une famille. Tu la regardas, avant de t'accroupir près d'elle. Lorelei, il est possible que ton frère Jefferson soit prisonnier de Malick, tout comme il est possible qu'il soit en train de faire quelque chose de mal pour lui, ou qu'il soit ailleurs. Si tu ne t'es pas trompée, Malick reste notre plus grande chance de le trouver, mais il va falloir trouver Malick avant. Tu as une idée ? _ Non. _ Bon... Pas grave. Ne t'en fais pas, on va s'en sortir. _ Mais Malick il est vraiment méchant méchant méchant ? Où il est quand même un tout petit peu gentil ? Elle avait demandé cela avec un tel visage. De grands yeux tout ronds, mignons comme tout, te regardant comme si sa vie en dépendait. Tu te sentis mal en voyant ce regard, et pourtant il était rare que tu soit perturbée. Il est méchant méchant méchant. _ J'ai peur. _ Ne t'en fais pas, je suis là. _ Ce n'est pas rassurant. Tu levas un sourcil. Elle avait du répondant et de l'audace cette petite. Tu aurais pu partir sur cette perche qu'elle tendait, mais tu choisis plutôt de miser sur la sécurité. Tu posas ta main libre sur son épaule et tu ajoutas Mais Caleb sera là aussi. _ Il a intérêt. dit elle avec un grand sourire à l'attention du grand gaillard - pour elle Caleb était super grand - à ses côtés. Lorelei, on cherche La Montagne. C'est quelqu'un de très grand. _ Plus grand que Caleb ? _ Oh oui. Si on le trouve, on pourra trouver Malick. Et si on trouve Malick, on pourra sûrement trouver Jefferson. Et même si on le trouve pas, Malick sait généralement tout dans les bidonvilles. Donc il saura sûrement où il est. _ Plus grand que toi aussi Nicky ? Tu te demandas si elle avait écouté. Oui. Tu as entendu ? _ Plus grand que Malick ? Tu soupiras, avant d'hocher la tête et de demander Attends... Tu as déjà vu Malick ? Tu sais à quoi il ressemble ? _ Non. _ Ah... Tu te relevas finalement, et tu cherchas du regard, tout en sachant que Caleb ferait sûrement de même. Il fallait trouver La Montagne pour trouver Malick et Jefferson.
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Sujet: Re: Voleur d'une vie | Nicky Mer 18 Mai - 7:40
Tu écoutes d’une oreille les indications que tu pouvais avoir de Nicky. Elle semblait bien informée, presque sûre d’elle également. Rechercher quelqu’un avec une carrure imposante n’est pas chose aisée mais ce n’est pas impossible non plus étant donné que ce genre d’individus ne court pas les rues. Il suffisait de te voir pour en avoir la preuve. Sting est plus petit que toi, ne mentionnons même pas Dorian qui doit à peine t’arriver au torse quand il se donne la peine de se mettre sur la pointe des pieds. Etre grand est à la fois une malédiction et à la fois une bénédiction.
Tu cherches déjà dans la foule tandis que tu sens une petite main agrippée la tienne.
Lorelei hein ?
« - Je suis là oui, ne t’inquiète pas »
Ratisser la zone des bidonvilles avec une fillette et une femme n’est pas évident. Le terrain est grand et vous n’êtes qu’un et demi si l’on compte la milicienne. Milicienne depuis peu à en juger parce ce qu’elle venait de dire.
Vous continuez votre marche quand devant, vous un individu correspondant exactement à la description apparait. Quel hasard dit donc. Vos regards se croisent et c’est comme s’il avait compris qui vous étiez…
« - Je te confie la petite ! Prends-en soin ! Laisse-moi celui-là ! »
Tu pars devant, lâchant la main de Lorelei et attrapant ta lance. C’est le moment que t’aimes le plus…Celui où ils pensent tous qu’ils ont une chance de t’avoir à la course à pied. Comme si c’était possible. Plus t’es grand, plus tu cours lentement.
« - Phoebus ! »
Changeant la forme de ta lance, tu attends qu’il tourne dans une ruelle pour la lancée comme un javelot olympique l’atteignant à hauteur des jambes. L’impact et la décharge magique à l’intérieur de la lame le cloue au sol dans un fracas incroyable. Loin des regards indiscrets.
« - Alors c’est toi qu’à un surnom stupide hein ? Dis-moi il est où ton boss ? - Va crever connard ! - Je ne poserais ma question qu’une seule fois. Dis-moi ce que je veux savoir et j’abrège tes souffrances. - Pourquoi je te dirais quoi que ce soit bouffon ?! T’es qui toi d’abord ? - Un mage itinérant passant dans le coin….Mage de Sabertooth aussi également à mes heures perdues. »
Il eut un léger silence quand le nom de la guilde fut sifflé entre tes dents.
« - Donc ? Je cherche un certain…Malick, tu ne saurais pas où je peux le trouver par hasard ? - Très bien ! Fous-moi la paix, ça fait mal ton truc ! Il est en affaire à l’extérieur de la ville. Il a une maison à deux ou trois pâtés de maison d’ici. - Eh bah ce n’était pas si dur ! Tu vois quand tu veux, on peut s’entendre. »
Les miliciens en patrouille dans le coin arrivent enfin dans la ruelle et tu t’en éloignes, laissant l’homme à terre et au bout de la rue, tu vois Nicky et la fillette arrivées à leurs tours. Tu t’approches tout sourire, l’air de rien.
« - On dirait qu’on va retrouver ton frère Lorelei ! »
Tu pars devant, la lance sur l’épaule alors qu’une légère fumée s’évapore de cette dernière. Si ça c’était une bagarre, va falloir revoir la notion de « méchant méchant méchant » parce que même les membres de Sabertooth sont plus hargneux que ce bandit de bas étage.
Tu penses notamment à deux personnes en particulier...
Caleb onii-san ! C'est lui ! C'est sûr ! Vous aviez parlé en même temps, alors que Caleb se lançait déjà à la poursuite de La Montagne. Tu te demandais s'il était fort, ou si sa carrure n'était pas la seule chose qu'il possédait. Tu te demandais aussi si le lancier allait le rattraper, tandis que tu attrapais la petite pour la porter dans tes bras, trottinant dans leur direction à tous les deux.
Alors que dans la ruelle se déroulait la petite conversation, Lorelei s'agrippait de ses petits membres chétifs à ton cou, tandis que tu menais les quelques miliciens que tu trouvais sur ton passage à la poursuite des deux hommes, spécifiant bien que La Montagne avait été vue. Et lorsque vous arrivâtes, après Silver Sword qui n'avait pas le petit fardeau blond dans leur bras, et qui donc pouvaient courir plus vite, Caleb donna un chaleureux sourire et un espoir immense à cette petite qui se rua hors de tes bras pour enlacer le vaillant héros. T'es trop fort Caleb onii-san ! Je suis sûre que tu l'as battu en un seul coup ! Et ça a fait "boom !" Tu souris en les laissant tous les deux, le temps que tu ailles régler quelques affaires avec les autres de ta guilde, et alors que tu approchais, Mike te salua. Hey ! Nicky ! T'es devenue grosse dis moi ! Hahahahaha, tu vas écraser Peina la prochaine fois que tu monteras dessus. _ Il a dit quelque chose ?, demandas tu à ton collègue, ignorant ses piques comme à ton habitude. Pas grand chose. Il n'arrête juste pas de dire un truc en boucle à propos de Malick sans doute. _ Allez voir ! Allez voir ! Il habite pas loin ! M'arrêtez pas ! Croyez moi ! _ Voila... Comme tu peux l'entendre il... _ Allez voir, moi je reste avec la petite. Dès que vous trouvez la maison de Malick, envoie un signal, on t'y rejoint. _ Genre Yume donnés des ordres toi main... _ DISCUTE PAS ! _ Bien bien... Espèce de demon... Tu le toisas, avant de voir les soldats partir pour aller fouiller les différentes maisons. Comme ils avaient La Montagne avec eux, ils ne tarderaient sûrement pas à la trouver. Tu retrouvas Caleb et Lorelei, et cette dernière avait un grand sourire. Elle devait beaucoup aimer Caleb, il représentait sûrement une sorte de héros pour elle.
Nicky ! C'est qui Peina ? _ Vous avez entendu ? _ Oui. C'est qui Peina ? _ C'est une jument dressée pour les zones de combats, et endurante. Elle est mon amie. _ C'est quoi une jument ? _ Euh... La femme du cheval. _ Comment tu vois que c'est une femme ? Chez les humains, c'est quand on a un zizi ou pas de zizi qu'on peut savoir. Les chevals ils ont aussi des zizis ? _ On dit "un cheval", mais "des chevaux" Lorelei. Et... Comment t'expliquer... Il n'y a pas qu'avec le zizi qu'on peut savoir si tu es une fille ou un garçon. _ Ben non, il y a les cheveux mais les chev... les chevaux ils ont tous les mêmes cheveux... _ Oui, c'est une crinière. Mais il y a d'autres façons encore. Un garçon peut avoir des cheveux longs, regarde La Montagne. _ Il y a les lolos aussi. Mais moi j'en ai pas encore, et toi ils sont pas gros, et les chevaux ils en ont pas. _ Hum... Certes certes... Mais comment as tu su que Caleb était un garçon ? _ Ben c'est un chevalier lui. Comme les princes charmants. _ D'aaaaaccooooord. Euh... Ah ! Le signal ! La conversation devenant gênante fut interrompue par un trait de lumière bleue dans le ciel, et tu emmènes Caleb et Lorelei dans cette direction juste avant de tomber sur les soldats de Silver Sword, tous miliciens, donc de rang D et de faible puissance magiques, paralysés au sol, enlacés et saucissonnés par des fils bleus. Devant la maison, il y avait Mike, en train de se faire étrangler par un des fils magiques, il avait encore sa main fumantes après avoir lancé le signal. Et sur le palier de la porte, il y avait un jeune garçon. Jefferson ! Jefferson... Jefferson venait, à lui seul, de mettre tout le monde à terre, les cinq venus avec La Montagne. Ce dernier était derrière lui, et à ses côtés se trouvait Malick. Bien Jefferson. Tu vois ? Tuer est facile. Montagne, tu les as mené jusqu'ici, donc je vais devoir me séparer de toi. _ Hein !? B... Boss n... Non s'il vous plaît je... ARGH ! _ Ma décision est irrévocable. Jefferson, il en reste trois. La Montagne venait de se faire planter un poignard dans le coeur, de la main de Malick. Tu restais un peu figée, gardant Lorelei contre toi et lui couvrant les yeux, ne voulant pas qu'elle voit ça. M... Malick... _ Oh ? On me connaît bien dites donc. Jefferson, tue ! _ Mais... Monsieur, ma sœur c'est elle. _ Jefferson ! _ Bien Monsieur ! Et les fils bougèrent pour foncer sur vous. Nicky, tu rendis ton dos aussi dur et aussi rouge que la pierre qui incombait ton pouvoir, et tu montras à Malick et Jefferson ce dernier en protégeant Lorelei. Les autres fils tentèrent de vous enlacer, ou de s'en prendre à Caleb. Je... Jefferson... _ Chut... Ne t'inquiètes pas Lorelei. Je te protège. On va juste arrêter Jefferson et emprisonner Malick. On ne lui fera pas de mal. Tu tentais de la rassurer, de la consoler, mais les larmes habitaient ses petits yeux de biche, et tes poings étaient serrés par une certaine colère. Ton dos se faisait abîmer, des fissures survenaient sur la pierre précieuse, mais tu devais protéger la fillette. Caleb allait devoir se débrouiller le temps que la menace ne pèse plus autant sur Lorelei, car tu ne te permettrais pas qu'il lui arrive malheur.
electric bird.
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En espérant que la reponse te plaise ^__^
Sujet: Re: Voleur d'une vie | Nicky Mer 1 Juin - 8:09
Tu souris à la mention du Prince Charmant. Si seulement elle pouvait avoir une idée d’où tu venais, c’est loin mais vraiment loin de l’image d’un palais immense avec des serviteurs dont hérite les princes en général. Tu viens de la rue. Enfant des pavés de pierre et de la violence n’écoutant que la loi du plus fort. Ce qu’elle vit, où est-ce qu’elle vit, tu connais et parfois quand tu essayes de t’en souvenir, tu as l’impression de faire appel à une autre vie.
« - Tu sais Lorelei…Tu ne devrais pas idéaliser les gens. L’être humain est imparfait et plein de défaut…Mais c’est l’ensemble de ces défauts et de ces imperfections qui font qu’on est humain. »
Sans avoir fait mention de ta guilde une seule fois, tu continues d’avancer. Les gens sont pleins de préjugés quand il est mention des guildes et des mages et tu t’en passerais bien pour ta journée…Surtout quand il est question de Sabertooth « Ouais vous êtes un peu arrogant là-bas non ? » « On dit que le maître est impitoyable ? » « C’est pas ce dragon jumeau-là qui dirige ? » « Ouais celui qu’a perdu lors des attentats hein ? Pitoyable ». Pour critiquer y’a tout le monde mais pour saluer l’effort de ceux qui se sortent le doigt des fesses pour défendre le pays, là y’a plus personne. Tout le monde le savait…Qu’il avait perdu ce jour-là.
Comme beaucoup de monde.
On dit que Fiore a été sauvée mais tous le pensent…Au fond…Fiore a perdue contre Ajatar Virke.
Tu suivis Nicky tu-ne-sais-trop-où n’ayant pas suivie sa discussion avec Lorelei jusqu’à voir la scène se présentant à vous. Au centre se tenait un enfant avec un homme au regard sombre. C’est lui « Malick » hein ? Quelle sale tronche.
« - Franchement t’as pas un peu honte de laisser un enfant faire le sale boulot à ta place ? Si t’as tant envie que ça de te débarrasser de nous, viens le faire par toi-même. Je t’attends. »
A son âge être capable de maitriser des soldats de la milice ce n’est pas rien mais utiliser ces capacités pour faire de telles choses…
Les files émanant de Jefferson ne t’atteignent pas. Pas une seule fois. Que vaut une magie pareille quand en face, il y a de quoi couper ces maudits fils en question ? Détournant le regard vers Nicky et la voyant prise par la protection de Lorelei, tu t’interposes entre elle et la magie du petit gars. La prenant elle et Lorelei sous les bras et les emmenant plus loin derrière un muret.
« - Restez là…Ça ne sert à rien de participer si vous ne pouvez pas vous battre. C’est un sacrifice inutile. Protège Lorelei en restant avec elle. »
Tu ramasses ta lance avec ton pied tandis que tu remarques les coupures sur ta veste. Aaaaah tsss….Diana va te défoncer quand elle va voir ça. Elle avait passé des heures à la recoudre la dernière fois et ce ne fut pas un service gratuit.
« - M’en prendre à un enfant, je n’aime pas trop ça alors…Pour être dans le thème de la journée, je vais directement aller à celui qui tire les ficelles ! »
Utilisant ta lance comme appuie pour survoler le petit, tu le pousses du pied au passage pour qu’il s’écrase par terre, changeant la forme de ton arme au passage, passant d’une lance à deux plus petites, pointant la lame sous la gorge de Malick et l’autre au niveau de ses parties intimes.
« - Rends-toi. Je n’aime pas me donner en spectacle et te donner une correction, même si j’en meurs d’envie, me ferais perdre mon temps - Qu’est-ce que tu crois faire ? Tu sais à qui tu t’adresses ? Je dirige ces bidonvilles !! - Quelque chose me laisse à penser que tu vas diriger depuis ta cellule maintenant. - Essaye donc de me faire mal. Jefferson lève-toi espèce de bon à rien ! - Laisse le petit en dehors de ça. T’es déjà assez ridicule comme ça. Ne tombe pas plus bas. - De quoi tu parles ? - Regarde…on dirait que ta ceinture ne tient plus »
En changeant la forme, tu as délicatement coupé sa ceinture, laissant son pantalon tombant à hauteur de ses chevilles.
« - QUOI ?! Mais quand …. ? - Ne me sous-estime pas …Je ne suis pas milicien même s’ils ont tout mon respect mais des gars comme toi, j’en ai vue des tas dans ma vie. Donc sois sage avant de perdre ton caleçon »
Levant les bras en l’air, signe de reddition, tu interpelles les autres miliciens du coin qui s’occupent de lui tandis que tu retournes vers Jefferson en l’aidant à se relever.
« - Désolé…T’as été courageux pour un petit gars ! C’est cool ! Mais tu sais, y’a quelqu’un qui s’est vraiment fait beaucoup de souci pour toi. Tu devrais aller la voir maintenant. Elle est là-bas. »
Tu indiques du doigt la position de Nicky et de Lorelei tandis que ton arme se retransforme en sa forme initiale.
Une histoire en moins à régler. Vue l’heure…Yukino va définitivement te tirer les oreilles quand tu vas rentrer.
Alors que tu protégeais l'enfant par ton dos de rubis, ne pouvant rien faire d'autre que l'écouter pleurer, tu rageais. Tu n'étais pas assez puissante pour t'occuper de mettre une raclée à Malick, tout en protégeant la petite, et alors que tu étais prête à tout de même essayer, Caleb vous escorta jusqu'à un endroit plus sûr, et alors que tu tenais dans tes bras Lorelei, tu la retins de justesse lorsqu'elle tenta de courir vers Jefferson. Lorelei ! Attention ! _ Caleb onii-san, s'il te plait, ne lui fait pas de mal... Elle avait chuchoté ces derniers mots, et n'était absolument pas sûre que le lancier intriguant qu'elle voyait comme un prince charmant les aie entendus. Elle espérait, bien évidemment. Elle se disait qu'il avait une oreille absolue, parce que c'était un héros. Elle joignit ses deux mains ensemble, et lorsqu'elle vit Jefferson mis à terre et Malick dans le mal, ses yeux s'illuminèrent. Finalement, Malick se rendit, et Nicky put voir l'arrestation du « baron des bidonvilles » en direct, n'y participant pas. Après tout, c'était à Caleb que revenait tout le mérite, elle n'allait pas tenter de lui en prendre en dirigeant l'arrestation. Alors elle le regarda, se disant qu'il pouvait vraiment y avoir de bonnes personnes partout en ce monde, et non seulement dans les contes de fées. Tu te demandas même si Adrien et Caleb s'entendrait, mais bien entendu, tu ne sauras jamais car il ne fallait pas que le tigre entende parler du Roi. Lorsque Caleb montra à Jefferson sa sœur, tu lâchas l'enfant et la laissa courir vers son frère, tout en rejoignant Caleb. Je sais qu'il ne devait pas être difficile à vaincre pour quelqu'un d'aussi fort, mais tu étais impressionnant. Tu as réussi à éviter au petit de se faire avoir, c'était beau à voir. Cela m'encourage à plus pratiquer la magie et gagner de l'expérience pour pouvoir avoir cette capacité d'action. En tant que guerrière, tu étais impressionnée par la façon dont Caleb s'en était tiré. Et en tant que mage, tu pouvais lui montrer qu'il avait tout ton respect. Tu ne lui demandas cependant pas s'il était dans une guilde ou quoi que ce soit d'autre concernant sa magie. Ce n'était pas parce qu'il était fort qu'il avait besoin d'être catégorisé, et pour toi il resterait ce praticien de la magie mystérieux et amical. Nul besoin de l'imager avec une étiquette. Tu regardas alors Jefferson et Lorelei, qui s'enlaçaient, le garçon s'excusant mille fois auprès de sa petite soeur, et cette dernière, après avoir revu et enlacer son frangin, se tourna vers Caleb pour lui faire un gros câlin. Merci Caleb onii-san. Puis tu te remémoras les dires de Lorelei et tu t'agenouillas devant elle et Jefferson. Ce n'est peut être pas l'idéal, mais j'ai peut être une solution pour vous deux. Je veux dire, ce n'est pas comme si je pouvais accueillir tous les orphelins, mais si vous voulez une place pour dormir, être au chaud, avoir des repas... enfin ce que je veux dire c'est que je peux... vous offrir un toit. Leurs yeux s'écarquillèrent. Je sais ce que vous vivez. J'ai moi aussi vécu dans des bidonvilles. Ce n'est pas rose tous les jours. Alors... enfin voila. Si vous ne voulez pas on peut aussi faire comme si je n'avais rien dit hein... _ Tu m'accepterais vraiment après ce que j'ai fait ? _ Contrôlé par la mauvaise personne, n'importe qui peut faire n'importe quoi. Et puis ça vous empêchera de voler encore, et de vous faire avoir une nouvelle fois. Qu'en dites vous ? _ Moi je veux habiter avec Caleb onii-san. Il est mon prince charmant et je veux être sa princesse. Comme ça on se mariera. Même si je ne dois pas catégoriser les humains comme il dit, il reste mon prince à moi. Tu éclatas de rire. Caleb avait une jolie petite amoureuse de sept ans, il devait être fier. Je ne sais pas comment vous remercier... euh... _ Nicky. _ Nicky. Je vais réfléchir à votre proposition. Et... Je vais peut être éloigner Lorelei de Monsieur Caleb. Pas pour la protéger elle, mais plutôt pour le protéger lui. Tu souris, et hochas la tête d'un signe approbatif. Lorelei quant à elle faisait de jolis yeux à Caleb, ne prenant pas du tout en compte la différence d'âge. Après tout, il lui avait sauvé la vie et celle de son frère, il était normal qu'elle tombe amoureuse non ? Caleb... Euh... Du coup, tu veux de l'aide pour tes courses ? Je veux dire... On t'a un peu interrompu et tu avais un sac de course au début non ? Tu souris, ne sachant pas comment le remercier autrement. Après tout, sans lui vous seriez peut être encore dans une impasse, un grand frère tentant à cause d'une mauvaise influence de faire du mal à sa petite soeur sans réellement le vouloir. En ce jour, ce n'était peut être rien pour lui, mais il était le héros à l'unanimité, et le prince charmant à une voix comptant triple - au moins -.
electric bird.
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En espérant que la reponse te plaise ^__^ Tu peux conclure d'ailleurs ~ "prince charmant" (je t'ai trouvé ta future épouse, content ? )
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