Franchement avoir un litige avec une fille alors qu’on vient d’arriver à Fiore, ça ne me gêne pas. Je suis même content qu’on me traite de le sorte et qu’on me montre de l’intention à ce point mais ce que je ne supporte pas, c’est que l’on me fasse porter le chapeau pour quelque chose que je n’ai pas fait. Quand je commets un délit, j’aime y apposer ma signature, c’est un peu comme un artiste faisant une œuvre d’art, or là, je n’aimerais pas à avoir la milice fiorienne au cul si c’est pour une histoire d’apéricube qui a mal tournée.
« - Donc ? J’attends tu sais. J’ai certes toute la journée devant moi mais si on pouvait abréger, ça serait cool. »
Elle me regarde comme si je n’étais rien, avec cette lueur de haine et de dégoût brûlant dans ses yeux. Je suis choqué. Attristé. D’habitude je suis le gentleman du groupe et je traite avec les dames mieux que ce que l’autre face de babouin ne pourra jamais faire dans sa vie.
Mais là…Elle me regarde comme si son état était dû à un quelconque fait de ma part.
« - Navré chérie mais tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Je me serais bien envoyer en l’air avec toi comme tu l’as fait avec mon pote mais étrangement là, je ne suis pas d’humeur. - Va te faire foutre connard ! - Haaaaaaannnn un gros mot ! Ta mère t’as jamais dit que c’est sale pour une fille de parler avec tant de vulgarité ? Tu me choques. - Je t'ai déjà tout dit ! Va crever ! - Théoriquement, faut bien mourir un jour, je te l’accorde mais là tu vois, c’est TOI qui te vides de ton sang donc je peux gentiment attendre que tu t’évanouisses ou alors, je peux avoir mon info et je verrais ce que l’on peut faire pour toi. Avoue que t'en sais plus ? - Comme si j’avais besoin de ton aide enculé ! - Mais arrête d’être vulgaire bon sang ! Mais bon…Vue que tu veux rien me dire, bouge pas…J’ai une autre carte dans la main. »
Je prends une grande inspiration en gonflant les poumons avant de hurler à travers la rue :
« - BACCCCKKKKKKKYYYYYYY !!!!! Vient là petit kiki, la dame aimerait s’entretenir avec toi. Elle en redemande la vilaine. »
Alors ses yeux changent, son insolence s’abats et s’efface et on verrait presque une lueur de pitié.
« - Désolé. Ton temps est écoulé. Je ne me fatigue pas avec les gens comme toi. Lui par contre…Bon je vous laisse, je vais m’asseoir une caisse là-bas, à l’ombre. Je regarde de loin. Quand tu seras prête à parler n’hésite surtout pas à me faire signe…S’il te reste quelque chose d’ici cinq dix minutes. »
Tapotant l’épaule de Backy kiki, je lui fais la passe de la sale besogne.
Déjà que tirer sur une dame, ça me fais mal au cœur mais lui faire d’autant plus mal…Ah non, non. Je suis pour la violence sous la couette et sous diverses positions uniquement.
Le reste, je laisse ce genre de jeu aux adultes. Enfants ne pas regarder.
Je vois et j'entends ce qui se passe et c'est carrément jouissif. On dirait qu'elle fait exprès de ne pas être à la hauteur de ce que Jay veut entendre. Elle veut que je m'en charge c'est ça? Elle a qu'à le dire que c'est moi qu'elle veut. Elle a l'air d'apprécier la violence, le sang, l'impolitesse. Elle est sauvage, j'aime ça mais pas comme vous le pensez. Je suis dénué de toute affection envers qui que ce soit, je suis né avec un coeur de pierre et une folie sans limite. Même si elle finit par bien aimer le supplice que je lui réserve, je ne ressentirai jamais quoi que ce soit pour qui que ce soit. Je suis un monstre, un vrai, pas question de détourner la règle. Tous ces faux méchants que vous avez vus jusqu'à présent sont des tapettes comparé à ce que je réserve au reste du monde.
« HA! HA! HA! HA! HA! HA! HA! Excellent... »
Jay m'a appelé. C'est mon tour de jouer. Sa main sur mon épaule me fait sourire sadiquement, me fait poser ma main sur un des manches d'épée que je tiens à ma ceinture pour la dégager de son fourreau. Je fais passer ma langue sur la lame avant de la pointer vers le bas. J'ai cinq-dix minutes pour la faire parler à ma manière, cinq-dix minutes pour montrer au monde de quoi une vraie torture peut avoir l'air et je remercie cette femme de nous avoir amenés dans une ruelle. Comme ça, on est loin des regards indiscrets et il n'y a même pas de fenêtre pour n'importe quel con de nous filmer pendant l'acte... bande de pervers, vous pensez vraiment que je vais la baiser? Allons allons... on voit bien qu'elle ne reconnaît pas les vrais charmeurs...
« Alors comme ça, tu ne comptes pas parler... Bein dans ce cas, t'auras pas besoin de ça... »
Je la frappe au visage de toutes mes forces juste pour bien la sonner avant de forcer l'entrée de mes doigts dans sa bouche pour en sortir sa langue. Le pied appuyé contre son torse, tenant fermement sa langue, je la menace une dernière fois. « T'es vraiment certaine là? » Elle ne cède pas. Elle est bornée... Sa haine contre les hommes l'aveugle d'un jugement intelligent. C'est sans me retenir que j'y plante ma lame à partir du haut et la fait descendre jusqu'en bas... en toute lenteur pour que son sang se répande sur tout son acier. Quelques secondes plus tard, la largeur de la lame a raison de sa langue de femme et la langue se voit tranchée en deux. Elle crie, je frappe pour la faire taire, mais elle recommence, alors je recommence.
« Chuuuut! Tu vas réveiller le voisinage! »
Elle s'en fout, sa douleur est TELLEMENT plus importante que l'interrogatoire... Je soupire. « Est-ce que je continue? » Sa réponse? Un crachat sanglant au visage. Je me mets à rigoler avant d'essuyer sa merde du pouce et de me le mettre dans la bouche pour y goûter. Je dégaine une deuxième épée et cette fois, je m'amuse à l'entailler ici-et-là à deux mains, sans m'arrêter en rigolant et chantonnant. Frappant à coups de poings et à coups de pieds avant de coincer sa main en plantant mon épée en son centre avant de prononcer : « LES OS D'IDÉFIX! » Puis je me donne à coeur joie de détruire les os de sa main à coups de pied. Je retire mon épée de sa plaie en toute lenteur avant de lui asséner un violent coup de pied à la mâchoire la faisant tourner sur elle-même et tomber parterre comme une marionnette. Essoufflé de m'être amusé pendant dix minutes, je range mes épées et pose mes mains sur mes hanches pour admirer mon oeuvre.
« Putain Jay, ça vient de m'ouvrir l'appétit! Dis-moi que je peux me servir et que c'est buffet ouvert? »
Même s'il reste pas beaucoup de sang à grignoter de ses plaies, il y a toujours moyen de trouver une solution aux problèmes mineurs... La main encore en bon état de la fille se met à bouger légèrement, montrant signe de vie. Si elle craque pas après ça, alors il ne nous reste plus aucune raison de la laisser en vie...
Ft. Back GammonFuck Them All Si je n’avais pas l’habitude d’une telle scène, je pense que ça ferait longtemps que j’aurais recraché mon petit déjeuner. En fait, avec Back, il ne faut pas s’attendre à la moindre compassion ou à la moindre retenue de sa part. Une fois lancé, il est impossible à retenir et encore maintenant, je le constate.
On se croirait, vous savez, dans l’un de ces vieux films d’horreur où le sang gicle de partout comme une vulgaire sauce tomate que l’on passerait au mixeur sans prendre soin de mettre le couvercle. Y’en a partout. C’est sale.
Alors, non tout fier de lui, il revient vers moi, me demandant mon éternel autorisation tandis que je fume ma troisième clope depuis le début de cette matinée.
« - Ecoute, fais ce que tu veux. Au point où on en est, t’aurais dû te poser la question avant…Maintenant c’est trop tard, finit le boulot et nettoie moi tout ça. Franchement, tu pourrais, pour une fois dans ta vie, faire les choses proprement non ? »
Y’en a partout et même si la fille semble être encore en vie, par je ne sais quel miracle, je me dis qu’au point où on en est, il vaudrait mieux l’achever. Autant pour elle, que pour nous.
Je me relève de mon trône improvisé et cherche une idée d’occupation. De toute façon, ça ne servait à rien de s’acharner…Pourquoi on a été pris pour cible ? Pourquoi ça a fini comme ça ? On ne le saura sans doute jamais.
« - Je retourne à la chambre chercher nos affaires, toi, tu finis ici. On se rejoint au coin de la rue et on se tire d’ici en vitesse. T’as compris ? Et tâche de manger proprement… »
Faudrait que je lui achète l’un de ces bavoirs pour bébé pour son anniversaire. Vous savez, ceux qui ont comme une gouttière intégré et qui récupère les restes. Back c’est un bon gros bébé…Il vomit pareil, mange pareil, donc comme un cochon et passe le plus clair de son temps…A dormir. Tout pareil.
Lui il dort et moi je m’envoie en l’air ! Chacun son petit plaisir.
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