Absolution
 MessageSujet: Absolution    Absolution  EmptyJeu 28 Avr - 16:22

Altiel Rudraksha
Altiel Rudraksha

Indépendant Légal

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Inhumaine Anathème

Solo


" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"


Dans le creux de la vie où l'écorce palpite une silhouette brille faiblement. Enfermée sans en avoir conscience, faiblement son coeur bat en de lentes pulsations, comme si l'ombre de la mort planait sur sa silhouette paisible où veille le sceptre d'une déesse évanouie.

Dans le cocon de l'intolérance et du dénis faiblement elle respire, un esprit en sommeil qui n'a pas conscience de son état, qui ignore tout du temps qui passe et de cet espace où on lui a violemment arraché sa place. Embrumé et inconscient de la traitrise de sa chaire, patiemment elle semble attendre un jour la venue du prince charmant, tel ces figures de contes plongé dans un sommeil éternel que seul un baisé pourra un jour briser.
Une paix de l'esprit alors que le lien a été endoloris, endormie en même temps que son corps et son esprit.

A des milliers de kilomètres de là, ce n'est pas la douceur de l'inconscience qui gangrène, c'est la douleur agonisante de la conscience qui assaille les âmes et l'esprit. La douleur d'une fracture, d'une rupture alors seul le silence règne.

Dans le sillon des ruisseaux l'anathème a été jeté, dans son esprit seul réside le silence de cette solitude que l'on conspue, attise cette haine millénaire dans cette souffrance perpétuelle qu'on lui inflige. Ses yeux d'opales clos qui tentent de réunir ses forces, de retrouver la trace.

Dans l'écorce des géants millénaires l'anathème a été jeté. Comme une brûlure venant lentement consumer le bois de la vie, le bois de cette faible lucidité qui pouvait subsister. Au coeur de l'écorce le silence est agonie alors que le bosquet dort pour se restaurer, accumule la vie millénaire que la sève caresse.

Dans les miasmes toxiques des Mangroves l'anathème a été jeté. Comme le coup du grâce d'une démence centenaire, la privation brutale et soudaine de tout ce qu'elle possède, le fil d'une vie violemment coupé. Dans le silence glaciale des eaux croupies elles semblent s'être retirées, attendant leur heure.

Dans l'écho des récifs l'anathème a été craché. Le vent s'engouffre dans un silence de mort, comme si toute mélodie s'était éteinte à tout jamais, comme si cette harmonie sauvage que la nature elle-même avait créé c'était soudainement tue, comme le présage funeste d'une mort imminente. Dans les rocks acérés que les vagues lèchent la mélodie du vent s'engouffre pour se taire, un souffle que l'on retient jusqu'à l’apogée, jusqu'au hurlement terrible de toute sa force relâchée brutalement.

Au coeur de la roche l'anathème a été jeté. Et c'est comme si soudainement toute la richesse minérale avait perdu son éclat, comme si toute la beauté du rubis et du saphir s'étaient vue ensevelir dans une ignoble bouillasse. Comme si elles dormaient, attendant l'heure où elles pourraient de nouveau briller.

Dans les profondeurs de la terre l'anathème a été jeté. Un silence puissant et inquiétant alors que le volcan semble a jamais éteint, que sa chaleur semble avoir soudainement cessé de calciné la terre à ses pieds. Un présage de mort alors que c'est comme si toute sa fureur était retenue pour mieux se déverser une fois l'heure arrivé.

Dans les sillons tortueux de la vie l'anathème a été jeté. Comme si toute la vie verdoyante avait soudainement cessé de s'étendre, que ses racines s'étaient crispées pour simplement survivre. Comme si la végétation avait soudainement été emprisonné dans un temps donné, comme figée a jamais dans une croissance violemment stoppée.

Au coeur des eaux s'unissant l'anathème a été jeté. Comme un flot interrompu brutalement à la jonction, un calme angoissant que les deltas ne connaissent pas, comme si la vivacité de l'eau leur avait été arraché, comme si soudainement ils se contentaient simplement de s'écouler, terne et sans vigueur parce qu'ils ne peuvent faire autrement, comme si ils attendaient que le fleuve et l'océan se réveillent brutalement dans une fureur impérieuse.

Des jours.
Des semaines.
Des mois.

Puis brutalement tout s'était relâché comme si la nature elle-même s'était réveillée.

Au coeur de l'arbre de vie le corps a tressauté, son aura se réveillant dans une décharge de magie aux couleurs de sève alors que brutalement l'écorce semble avoir brisé sa léthargique quiétude dans un cri.

Un seconde spasme pour le traverser alors que la décharge s'est intensifiée dans une aura putride. Qu'au coeur des mangroves les eaux croupies semblent s'être réveillées dans un tourbillon empoisonné s'élevant à leur surface.,

Un troisième lui a succédé dans une aura violacée alors que brutalement les récifs semblent avoir à l'unisson hurlé se vent sourd qu'ils avaient gardé. Pour la première fois l'arbre de vie semble avoir frémit alors qu'autour de la silhouette une fissure est venue déchirer le cocon.

Un quatrième prenant sa suite alors qu'elles ont commencé à se répandre lentement dans une aura argenté au moment où brutalement la richesse minérale semble s'être réveillée pour luire de tout son éclat.

Un cinquième alors qu'il se craquelle sous l'aura verdoyante alors que brutalement les racines se sont éveillées, que la vie semble avoir supplanté la survie.

Un sixième alors que le poing fracasse le cocon à l'agonie dans une aura ardente et écarlate alors que violemment se volcan s'est réveiller pour abattre sa colère calcinant la terre dans l’éruption de sa fureur contenue.

Un septième alors que le buste se redresse violemment dans une aura d'un bleu profond, que dans l'union des fleuves et des océans les eaux se sont soudainement agitées dans un fracas de vagues et d'écume.

Les yeux écarlates s'ouvrent dans une aura azurée alors qu'a des milliers de kilomètres l'opale les a imité. Une profonde inspiration alors que la silhouette masculine se redresse lentement, s'extirpant de l'arbre de vie comme un serpent de sa tanière alors que le flux des ruisseaux s'est violemment accéléré dans son écoulement d'habitude si paisible.

Un pas, puis l'autre que la nudité se révèle au clair de lune, l'esprit sortant d'une étrange léthargie alors que lentement la conscience émerge et que le lien se rétablit dans une succession de flashs.
Ceux d'une nature reprenant ses droits entremêlés de la vision d'un homme en portant un autre, d'un homme portant son reflet pour l'enfermer au coeur de l'inconscience.

Une fissure béante pour déchirer le coeur alors que lentement il reprend ses esprits, que l'aura vibrante aux couleurs d'azur disparait.
Une plaie qui commence à saigner alors qu'une larme se fracasse sur la terre meule avant que les pieds nues n’entament une course effrénée.

La conscience brutale et perforante de la trahison.

Spoiler:

© Bebebe ♠ FTRPG
   
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