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Une soumission dominatrice. [PV Toki]
 MessageSujet: Une soumission dominatrice. [PV Toki]   Une soumission dominatrice. [PV Toki] EmptyJeu 7 Avr - 15:22

Leïla Echovald
Leïla Echovald

Ishtar's Eye

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 Une soumission dominatrice




Une ombre se faufilait dans les rues, une ombre au visage de femme et à la crinière de lionne. Allure flamboyante tenant d'une marche modérée, ajustée, calculée pour que jamais l'on ne fut attiré par sa présence. Une démarche vive que l'on croirait la déranger si l'on interrompait son court et qui se justifiait lorsque quelqu'un de trop curieux voudrait s'avancer. Une capuche aurait pu couvrir son visage mais là n'était pas le but. Elle voulait se cacher sans faire savoir le fait même qu'elle veuille se cacher. Oubliée depuis des mois maintenant, disparue, elle avait rejoint une guilde bâtarde, fille de mages et non-mages, et s'était faite passée pour une simple mortelle. S'approchant de sa destination, le facies de l'ombre changeait du tout au tout, imitant celui de ceux qui l'entouraient, alchimie impure de la population, la transformant en l'enfant fruit d'une famille chimérique. Et quand elle avançait, son visage mutait, ses parents devenant hors de portée du sortilège. Sa bouche s'étirait, ses yeux virèrent au brun, sa chevelure se teintait de blond et sa musculature devenait bien plus forte, Leïla devenait une toute autre personne et ce pour une seule raison : la discrétion.

Elle s'approchait petit à petit du lieu qui retenait tout son secret : son double jeu. Elle avait un rapport à faire, non très copieux, mais elle le devait, par simple régularité. Elle s'attendait même à ce qu'on l'oublie à Ishtar car personne ne connaissait sa véritable apparence. Elle se faisait passer pour d'autres, d'inconnus qu'on croirait innocents et victimes du charme de certains des membres de la guilde car elle savait bien jouer la comédie et avait mis de côté son orgueil depuis bien longtemps. Oui, elle n'hésitait pas à faire semblant de subir tours et entourloupes, les suivre jusque dans leur lit pour les satisfaire. Il y avait bien longtemps qu'elle avait considéré ses vertus comme insignifiantes lorsqu'elles étaient cédées de la sorte. Elle était maître, c'était toujours elle qui décidait et cela n'était fait que pour mener une mission à bien. Pour elle, l'essentiel était que personne ne sache qui elle était.

   
Lorsque la lumière sur son visage fut remplacée par un trait d’ombre, sa crinière devenue touffe s’élança vers son bassin et son regard n’avait plus rien de féminin. L’homme qu’elle devint toqua à la porte, quatre coups espacés d’un temps qu’on pourrait qualifier de lourd. La porte résonna sous l’action de chaque secousse et par delà le vitrail elle put apercevoir un visage. Sourire se fit quand elle reconnut un visage familier. La porte s’ouvrit, et elle se retrouvait face à elle-même, une copie conforme de ce à quoi elle ressemblait, ou plutôt l’original conforme de la copie qu’elle s’était forgée. L’homme sourit à son tour, proposa une poignée de main non refusée par Leïla qui s’élança dans le domaine de la guilde en traversant le portique d’entrée. Sous ses airs faux et déguisés, elle fit mine d’écouter ce que l’homme racontait pour l’accueillir mais les nouvelles concernant l’actualité ne l’intéressaient guère. La seule pensée occupant son esprit était qu’elle se sentait en péril tant que quelqu’un savait que son apparence n’était pas la vraie. Elle s’arrêta sur le coup et prononça ces quelques mots pour annoncer à l’homme qu’elle avait besoin de se soulager.

Je dois… me vider.

Va donc derrière un arbre, fais comme chez toi.

Elle hésitait, elle se disait qu’il allait forcément la suivre où qu’elle aille car c’était un membre d’Ishtar et qu’il voudrait sûrement profiter d’elle à la première occasion où elle libèrerait son engin à l’air libre. Elle pouvait lire en lui son fantasme de caresser sa propre peau, effleurer ses propres lèvres sans ressentir le plaisir d’une autosatisfaction.  Sur ses lèvres s’afficha un sourire de gêne qui fit rougir le mage.

Désolé mais je ne peux pas.

Elle baissa les yeux et son corps se transforma, en celui d’une femme certes mais pas le sien. Tromperies posées bout à bout pour semer le doute, elle fit croire que cette apparence était la sienne et se sentait rassurée davantage lorsque son entourage pensait qu’il s’agissait de son véritable corps. Une déception teintée d’espoir se fit sentir chez l’homme qui la laissa alors à sa solitude. Libérée d’un fardeau et d’une ambiance pesante car elle consacrait une lourde attention à tout ce qu’elle disait, elle put enfin atteindre le lieu du rendez-vous. Une main furtive vint tirer sur la capuche pour la mettre en place, cachant partiellement son visage qui reprit sa véritable apparence. Sa magie avait besoin de repos et elle se cachait donc par nécessité cette fois.

Elle s’adossa contre un mur, et tête baissée, elle scrutait les environs par méfiance. Elle se doutait qu’elle ne serait pas reconnue en tant que mage de Mermaid Heel ou Iratus Orationnis car jusque là elle avait fait profil bas et avait rencontré peu de gens. C’était rare pour un espion d’être aussi discret mais c’était en partie lié à sa magie. Elle avait accès à de nombreuses informations juste en observant dans l’ombre sans même marquer de présence. Une dernière pensée fut celle de sa dernière rencontre avant l’attaque d’Ajatar Virke, Pia, cette femme qu’elle aurait bien voulu connaître davantage au musée de Crocus. Elle se disait qu’il y avait forcément d’autres personnes tout aussi intéressantes qu’elle dans ce monde mais rare était de les rencontrer. Elle se basait souvent sur ses premières impressions, sur les premières pensées qu’elle pouvait apercevoir dans l’esprit de ces gens et restait bloquée sur celles-ci mais jusque-là, toutes ces personnes sans exception étaient ennuyantes aux premiers abords et c’était la surprise qui les rendait intéressantes. Mais depuis qu’elle jouait les doubles jeux, elle s’était interdit tout rapprochement avec quiconque. C’était trop dangereux car le secret serait trop fragile si elle baissait sa garde, et cela que ce soit à Ishtar ou à Iratus.  C’est alors qu’un homme passa et sa tête se baissa davantage pour éviter toute discussion. Il semblait se rapprocher et vouloir converser, son visage se transforma sur l’instant alors qu’elle releva la tête, un sourire aux lèvres.

Alors mon tout beau, tu t’es perdu ?

Spoiler:
© Halloween





 MessageSujet: Re: Une soumission dominatrice. [PV Toki]   Une soumission dominatrice. [PV Toki] EmptyJeu 7 Avr - 21:03

Toki Di Cielo
Toki Di Cielo

Ishtar's Eye

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charming
with Leila & Toki

La tentation était telle que tu n'étais pas taillé pour y résister. Tu regardais, et tu approchais. Tu avais envie. C'était normal, une créature de ce genre là ne se refusait pas, encore moins lorsqu'une poitrine de ce bonnet là te tombait sous le nez. Cette femme, elle cherchait quelque chose. Etait ce l'adultère ? Son mari ne semblait pas un bon parti, surement était ce un mariage d'argent. Le gros monsieur etait atta le avec une douzaine de créatures toutes plus belles que les autres, en train de discuter monnaie. Les prostituées l'intéressaient, et il conversait avec elles sous le regard de sa dulcinée, qui elle aussi voulait vengeance. Leur couple ne devait pas être si heureux.
Le restaurant organisait un merveilleux banquet en l'honneur de ce même mari, homme de peu de foi qui adorait les femmes entretenues. Et toi, tu l'observait de ton seul œil visible. Et c'était comme cela que sa femme avait trouvé jouet de son acabit...
Comment diantre un homme pouvait il préférer ces donzelles aux corps bafouées par tant de porcs aux courbes délicieuses de celle qui portait son alliance. Alliance qui allait être retirée par cette douce brise tentatrice. Tu posas alors vivement les mains sur l'annulaire de la douce qui ne voulait que t'attirer dans son lit par vengeance, et, amenant tes lèvres auprès de son oreille ornée d'une magnifique boucle d'oreille, tu lui assurais que c'était bien plus excitant qu'elle la garde.
Votre mari n'en sera que plus outré, et je n'en serais que plus excité...
Alors, tendrement, tu l'écartas de ce maudit festin, et, doucement, elle eut les orgasmes qu'elle désirait, et la vengeance qui la hantait...
Cela dura presque tout le repas, et quand elle reparut, elle n'avait plus son alliance. Tu l'avais. Tu arrivas, chemise froissée, odeur mélangée au parfum de la dame, et tu passas entre les tables pour te pencher vers l'individu grossier qui se faisait appeler son mari. Tu lui murmurais doucement Il est dommage que vous ne sachiez mieux dissimuler votre penchant pour les gourdes « votre altesse »., en déposant sur le bord de sa table la dite alliance...
Et tu quittas l'établissement, avec la douce sensation d'un projet accompli. Doublement accompli.
Parce que maintenant, tu avais un rapport à faire.

Elle était située parmi les chaînes de montagnes sud de Fiore, et il te fallait prendre le train pour cela. Tu restas un long moment, sur ton siège, regardant le paysage défiler, alors que tes yeux se noyait entre le passé et le présent. Ton regard hanté par une vieille malédiction se dispersait, et tu avais du mal à te concentrer, mais c'était tellement plus apaisant de te laisser combler par ce trouble magique.
Tu détestais la magie. En vrai. Tu détestais les mages. De façon générale. Tu haïssais ce que la magie de Fiore t'avait fait, ce que le temps avait voulu de toi. Tu détestais les mages, mais comble de l'ironie, tu en étais un toi-même. Et cela, tu ne pouvais y échapper.
Le problème était donc simple. Tu étais un criminel, et tu détestais la magie. Elle était une criminelle et elle détestait les non mages. Tu étais d'Ishtar, et elle était d'Ajatar. Tu étais son frère et elle était ta sœur. Tu lui en voulais. Profondément.
Ce problème se résolvait de la façon suivante : tu allais la retirer d'Ajatar Virke, et tu allais la forcer à collaborer avec Ishtar, ou au moins, à laisser tomber le terrorisme... Tu allais chercher Rui...
Un jour...
En attendant, tu faisais de ton mieux pour permettre à ta guilde, à ta « faction », de remporter la guerre de contrôle avec Ajatar. Aussi, lorsque tu vis les douces montagnes empoigner l'horizon, et se rapprocher de toi, tu sus que tu allais bientôt passer une nouvelle étape.
Même si en réalité, cela ne faisait que la troisième fois que tu passais au quartier général de la guilde...

Il y avait une sorte de mauvaise atmosphère dans les parages. Comme si tout le monde pouvait deviner qu'il se tramait un truc. Mais personne ne pouvait savoir quoi, excepté ceux qui appartenait à l'œil.
Tu te dirigeas avec une hâte modérée, passant du temps sur chacun de tes mouvements, comme si tu ne voulais pas vraiment entrer. Mais lorsque ce fut fait, lorsqu'on t'ouvrit en re reconnaissant, tu allas déposer ton information. Ton rapport était important pour toi, mais il n'était pas aussi bon que le dernier. Tu le terminas le plus rapidement possible, avant de te reposer un peu dans le canapé. Toute cette route t'avait épuisée bordel.
Tu y restas juste assez longtemps pour te requinquer, mais évidemment, pour fumer, il allait falloir que tu te bouges le cil et qu'elle tu sortes à l'extérieur. Aussi, ce fut avec peine que tu laissas ta place à un autre et que tu te lanças dans la conquête de ta cigarette qui n'attendait dès lors plus que tes lèvres...
En sortant, ton briquet l'embrasa et elle se fit alors un plaisir de relâcher toute sa nicotine en toi, t'abreuvant.
Tu soufflas alors doucement la fumée, et regardant cette dernière, tu remarquas, par delà, une femme encapuchonnée. Et un homme.

L'air était plutôt bon, et les deux tourtereaux semblaient en profiter. Tu eus un rictus et t'avanças doucement vers eux... Lorsque tu parvins à leur niveau, ce fut avec joie que tu découvris la nature de leur relation : le vide. Ils ne se connaissaient pas.
La jeune demoiselle lui demanda sur un ton sarcastique s'il était perdu, et, arrivant par derrière ce jeunot, tu posas ta main sur son épaule et tu le poussas. Lui peut être, mais moi non.
Il tenta de te donner un coup de poing, et tu lui plaquas ta cigarette sur le front, le lui brûlant d'une petite marque.
Couché Médor.
Il hurla, et partit.
Alors tu dis une révérence envers la blondinette.
Toki Di Cielo, pour vous servir...

Appartenait elle à L'Oeil ? Oui, sans aucun doute. Seuls ses membres pouvaient se permettre de connaître cet endroit. Mais tu ne l'avais jamais vue. Alors la question que tu te posas et que tu lui posas fut tout naturellement : Aurais je le plaisir de connaître votre nom ?
Malheureusement, elle ne semblait pas dotée d'une poitrine alléchante, mais ce n'était pas le seul moteur à tes envies, aussi rechignas tu ton instinct et restas tu devant elle... Mais tu repris une pose normale et exhalas la fumée du tabac qui t'attaquait les poumons. Ton cache œil était en place. Tu n'avais que ton œil bleu pour admirer le visage de la jolie demoiselle...

electric bird.




- Tu remarqueras que chaque lettre au début des paragraphes forment le mot "L E I L A" °w°
 MessageSujet: Re: Une soumission dominatrice. [PV Toki]   Une soumission dominatrice. [PV Toki] EmptyJeu 7 Avr - 22:34

Leïla Echovald
Leïla Echovald

Ishtar's Eye

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 Une soumission dominatrice




Une facilité toucha l’homme se présentant en face d’elle, une aisance dans ses mouvements, dans son esquive, tout semblait si simple lorsqu’elle le regardait. Elle cligna des yeux et aperçut un fragment de la personnalité de l’homme. Répugnante. Mais il n’y avait que de ça ici. Un sourire vint cacher ses pensées alors qu’elle inventa un nom de toute pièce sans donner de réponse pour autant. Elle se préparait simplement.

Un nom, que le ciel me prenne pour une sotte si je me présente si facilement à un inconnu aussi violent.


La capuche fut retirée pour exhiber le masque, ancrer l’image de la jeune femme blonde qu’elle reflétait dans l’esprit des deux hommes. Elle passa sa jambe droite devant sa jambe gauche, collant ses deux pieds l’un contre l’autre puis revint à sa position initiale. Ce petit étirement ne la fit pas détacher son regard de son interlocuteur.

Je ne vais cependant pas disserter pour savoir si je dois ou non te donner un nom. Appelle-moi Evy, c’est comme ça qu’on m’appelle par ici. Après tout c’est pas comme si je te donnais toute ma sacoche.


Sa main vint tapoter sa fesse gauche, là où une sacoche était accrochée à sa ceinture. Elle attirait sans doute la curiosité des deux hommes mais Leïla changea aussitôt de sujet.

Et toi, j’t’ai jamais vu par ici, pourtant t’as pas l’air d’être un p’tit nouveau ?


Elle pinça ses lèvres, plissa les yeux en tentant de déchiffrer un nom ou peut-être même lui trouver un pseudo mais rien ne lui vint à l’esprit. Néanmoins l’étrange grimace sur le visage de la jeune femme devait sûrement lui faire comprendre qu’elle s’intéressait à son prénom. Par politesse, mais elle pensait avoir affaire à quelqu’un de plus ou moins influent d’après la facilité avec laquelle il s’est occupé de l’homme de l’entrée.

C’est quoi ton p’tit nom du coup, boucle d’or ?


Elle pensait provoquer quelque chose cette fois-ci car elle aimait tester les limites des gens qu’elle rencontrait, mais ne cherchait pas la bagarre pour autant. Elle recula d’un pas, collée contre le mur du bâtiment pour montrer que son intention n’était pas de se battre et sur un air presque trop osé, elle ajouta :

C’est pas bien de fumer. Ca nuit à la santé.


Elle tentait de fuir la conversation en se rendant la plus inintéressante possible car après tout elle ne voulait pas subir la suite de son interrogatoire et encore moins finir dans son lit. Car si ce n'était pas l'un, c'était l'autre, et le pire c'était quand il s'agissait des deux.
© Halloween





 MessageSujet: Re: Une soumission dominatrice. [PV Toki]   Une soumission dominatrice. [PV Toki] EmptySam 16 Avr - 22:53

Toki Di Cielo
Toki Di Cielo

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with Leila & Toki

Pliant en deux la morte entre tes doigts, la retirant du champ de vision de cette jolie poupée blonde, de cette charmante mais non moins idiote petite prunelle couleur d’orges, tu chasses le cadavre en l’écrasant sous ta semelle, laissant les restes de la fin de ta cigarette parfumer les alentours. Tu souris alors, relevant la tête, ne t’étant même pas occupé en regardant la cible du doux nom de « Evy ». Et alors qu’elle te reprochait tes mauvaises habitudes, tu te demandais pourquoi la question ressortait alors que tu lui avais donné la réponse quelques instants plus tôt… Tu t’étais présenté, avant qu’elle ne fasse tout ton cinéma. Aussi tes dents se sentir grincer, tandis que le secret de son charme venait de t’effleurer l’esprit, te laissant un certain goût amer dans la bouche.
Alors qu’elle te laissait le plaisir d’une frustration plus qu’adéquate, tu retiras l’unique tissu noir d’ébène qui cachait ton œil maudit, ta pupille brune… Et tu te plongeas dans le ros pâle des siens…

Aussitôt, tout l’univers autour de vous deux seulement, sembla s’écouler en un fluide, et fondre sous vos pupilles écarquillées. Et l’arbre redevint graine, et la montagne redevint source de malheur, et la guilde s’effaça. Et le noir, les ténèbres, s’emparèrent de vos mémoires tandis que l’instant d’après, tu te retrouvais, à terre, au même endroit…
Vos esprits, la nature, le lieu, la place, la ville, la guilde, la montagne, les arbres, et même l’herbe et les murs… Tout redevint comme avant, comme en cette fameuse nuit de décembre, le vingt-quatrième jour du mois… Tout redevint comme en X776. La beauté de la neige recouvrait ce paysage dont les effluves malodorantes de l’homme avait cessé depuis bien longtemps de saccager. Et au milieu de ce charmant paysage, aussi pur, aussi beau, aussi sacré que ta malédiction était infernale, se trouvèrent deux corps. Vos deux corps.
Tu sentais le froid s’engouffrer dans tes narines, tu sentais tes petits membres de gamin se rafraîchir, et, alors que tu n’étais vêtu que d’une veste et d’un t-shirt à manches longues, ainsi que d’un pantalon noir, tu remarquas une fillette à quelques pas de toi.
Tu ne savais pas qui elle était, mais elle portait un roux incroyable. Dans la neige aux allures blanches, elle était comme une flamme vive dansant dans la lumière, et tu fus irrémédiablement attiré vers elle… D’autant que vous n’étiez que deux dans cet univers de verglas…

Surtout que… dans ce monde du passé, dans l’ivresse hivernale de cette année là, aucun de vous n’avait le souvenir de son arrivée ici. Vous étiez piégés dans une cage de blanc, sans aucune échappatoire. Etiez vous perdus ? Vos parents vous aviez t ils abandonnés ? Les larmes commençaient doucement à perler dans tes charmants yeux vairons, mais aussitôt une petite voix dans un coin de ta tête te rassura, et te montras « une blondinette » - qui était en réalité rousse – devant toi. Tu clignas des yeux, pensant avoir rêvé la chevelure orangée, mais alors que tu te les frottais, tu dus te rendre à l’évidence que tu n’étais pas daltonien… La voix devait se tromper. Mais tu continuas ton chemin jusqu’au petit bout de chou devant toi.
La fumée s’échappait de ta bouche, au caractère vaporeux, signe que tu commençais vraiment à avoir froid. Mais tu n’étais pas un bougre Toki… Au contraire, tu avais le cœur sur la main – d’autant que tu venais d’avoir huit ans -, et tu t’accroupis devant la fillette haute comme trois pommes. Tu lui fis ton plus grand sourire, laissant briller la splendeur d’un rire dans cet univers sans couleurs. Et tu te présentas.
Coucou toi. Qu’est ce que tu fais là ? Ne t’en fais pas, je suis un super héros, et si tu es perdue, je vais te ramener à tes parents. Sais tu ce qu’il s’est passé ? Sais tu où ils sont ? Comment tu t’appelles ? Moi je suis Toki. Toki Di Cielo.

Tout dans cette technique que tu avais lancée seize ans plus tard, était destiné à vous faire vous rencontrer en ce jour. Tu commençais – sans savoir l’origine de tout cela – à penser que le destin t’avait conduit en cette terre de blanc pour secourir la petite fille à l’écrin de roux. Après tout, une gentille – tu espérais – petite créature d’à peine deux ans ne devait pas rester longtemps aussi exposée au froid t’engourdissant. L’hiver n’était pas rude, mais ce n’était pas cela qui allait l’empêcher de vous effacer de cette toile blanche… Des flocons commencèrent alors à tomber, comme si « Mister Winter » prévoyait déjà votre prochaine disparition.
Alors tu tendis la main à cette choupette aux cheveux de feu, et tu attendis patiemment qu’elle ait ce courage de la prendre… Parce que pour une petite fille, ce ne devait pas être facile d’accorder sa confiance à un inconnu. Heureusement que tu étais un enfant plein de bontés en toi… heureusement que tu n’étais pas encore la crapule de dix-huit ans que – tu l’ignorais, pour ton plus grand bien – allais devenir…



electric bird.



 MessageSujet: Re: Une soumission dominatrice. [PV Toki]   Une soumission dominatrice. [PV Toki] EmptyMer 20 Avr - 9:52

Leïla Echovald
Leïla Echovald

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 Une soumission dominatrice






Conte d’une princesse


Une tromperie teintée d’espièglerie, douce idiotie exhibée comme le poitrail d’une bête abrutie. Quand soudain son regard, quand soudain l’inertie. Un voyage alors que peu à peu les pensées se laissaient à de moindres soucis, aucun mot ne sortait, juste le silence des années qui défilaient. Doucement, un reflet souriait sur les côtés, ne bougeait pas malgré le fondu enchaîné de tous ces paysages vus par la rouquine. Tous ces souvenirs, elle les oubliait à chaque fois qu’elle les voyait, seul ce spectre à l’œil de saphir étincelant restait dans l’ombre pour l’avertir. Un clignement d’œil, un message qui fut laissé à la mage qui possédait alors le même visage que le fantôme.

« Ne dis mot, si ce n’est pour acquiescer ou renoncer, seule ta volonté est là pour te guider. »

Tel un renard roux dans la neige, la petite s’était recroquevillée sur elle-même afin de garder un peu de chaleur. Ses moufles de laine mauve protégeaient ses doigts dont seul le pouce était perceptible, une écharpe entourait son cou pour protéger sa fragile gorge d’enfant et sous ses cheveux de flamme, un cerceau entourait sa fine tête pour épargner du froid ses toutes petites oreilles. L’esquimau ne bougeait pas et se serait bien réfugiée dans un igloo pour se réchauffer, même le plus petit lui aurait semblé être un château, cependant il n’y avait rien. Elle ne pensait à rien, car elle savait que c’était un rêve. Elle attendait que la nuit passe en effaçant ses tourments que seul le sommeil pouvait créer. Comment le savait-elle ? Leïla aimait beaucoup les histoires que sa mère racontait et chacun de ses livres la faisaient voyager selon son imagination, car sur cette île où elle vivait, il n’y avait rien de bien passionnant. On y voyait parfois des enfants jouer à la balle, son père ivre mort au bar, sa mère étendant le doux linge aux quatre vents pour qu’il sèche, puis tricotant jusqu’à ne plus dormir en espérant le retour infortuné de son mari. La dure vérité était déjà admise dans la petite tête de Leïla, son père était une ordure et sa mère bien trop naïve de croire qu’il était un prince charmant.

Les pas se firent entendre, elle se disait que c’était sans doute son prince qui arrivait et comme une princesse docile respectant les morales de chaque histoire, elle suivait les consignes de son rêve à la lettre pour espérer obtenir un simple bisou qui lui permettrait de se réveiller. Sans cesse la phrase se répétait dans sa petite tête. Elle se releva, laissant flotter sous l’effet des vents montagnards ses cheveux rougeoyants, et de son simple sourire elle accueillit le nouveau venu. Surprise dans son regard quand elle le reconnut, c’était le Maître du Rêve. Il se présentait alors comme un super-héros, ce devait être l’équivalent au Maître du Rêve dans son monde car elle ne savait pas vraiment ce que c’était. Toutefois il ne pouvait être le prince s’il était le Maître du Rêve, c’était la loi. Des principes bien connus par Leïla et bien respectés par tout ses rêves jusque là. Et dans ce visage pourtant si commun elle pouvait reconnaître le spectre : il avait le même œil bleu. A sa présentation elle ne put que lui offrir son sourire, ses mots l’ayant abandonné pour qu’elle puisse trouver son prince charmant.

Son regard se dirigea vers le sol quand elle se rendait compte qu’elle ne put répondre à aucune de ses questions. Alors comme une idiote qui avait à nouveau rien compris, comme un enfant mal éduqué laissé dans l’ignorance. Elle lui dit simplement.

« Oui. »

Elle était d’accord pour qu’il la guide, après tout c’était le Maître du Rêve mais en général ils ne restaient là pas très longtemps pour que la princesse accomplisse son devoir. Elle se frotta les bras pour lui faire comprendre qu’elle avait froid et qu’elle aurait aimé rêver d’un endroit un peu plus chaleureux. Elle inspira puis expira et cela la fit sourire, elle se sentait comme un dragon, ou plutôt comme un mage capable de créer de la brume, un rire niais et enfantin naquit puis aussitôt fut coupé car elle se souvenait des consignes du rêve. Bizarrement elle n’aimait pas ce rêve, elle avait froid, le prince n’était toujours pas là et les consignes étaient bien ennuyantes mais par simple peur que cela finisse en cauchemar, elle continuait de suivre les règles comme il le fallait…


Conte d’un fantôme


Fièrement, tu te mirais de la plus extravagante des manières. Comme une bête mise en cage tu te collais à la vitre pour observer de plus près l’objet de tes convoitises. Animal sauvage en soif de connaissance, peu à peu tu te nourris de cette essence, qui te parfumes, qui fait de toi une copie encore plus conforme de toi-même. Tu grandis intérieurement, tu ressens et t’enivres de cette magie qui nait, à peine l’œil est dévoilé que le tien se teinte de la même couleur. Bien d’autres parties ne sont que sculptures mais les voir te suffit à les graver en finition. Tel un pervers, tu observes et dévisages ton idole alors qu’à la simple cellule naissante tu t’affoles. Ressembler n’est pas ton simple objectif, tu veux plus, toujours plus, tu veux plus que l’imiter, tu veux être lui. Et sa magie qui doucement te nourrit, tu l’absorbes, l’imites. Seule la paroi du miroir t’empêche de progresser pour accomplir le simple désir de le toucher. Un sourire dément, tordu alors que ton regard est encore plus malsain, tu ne fais que transparaître à travers ce pendentif au cou de la rousse le simple reflet de sa personne mais tu es bien pire, tu es avide, tu es obsédé et ses intentions deviennent les tiennes.  

Tu es libéré au moment même ou les esprits s’envolent, que le mage reste seul présent physiquement et que les esprits disparaissent vers une autre dimension, tu vois cette petite distorsion dans l’espace qu’il te serait facile de poursuivre mais tu profites de l’absence de ta maîtresse pour désobéir à ses ordres, renoncer aux principes fondamentaux qu’elle t’a enseignés. Perversement, ton doigt vient frôler la joue de ton original et cela te procure une telle extase que tu bondis en arrière. Et dans cet élan tu tombes dans le portail, retrouves la jeune fille  à qui tu dois enseigner une seule doctrine malgré tes ambitions. Tu aurais aimé ressembler davantage à ton idole en répétant la phrase qu’il a enseignée à son soi du passé mais tu ne peux désobéir cette fois car ta maîtresse est bel et bien là, tu la vois vêtir le corps de l’enfant qui rajeunit petit à petit et tu jouis du prix qu’elle a payé pour te faire sortir.

« Ne dis mot, si ce n’est pour acquiescer ou renoncer, seule ta volonté est là pour te guider. »

Tu sais où elle se cache mais ne dis rien à ton original, car malgré ton désir de ressembler, tu souhaites aussi qu’il ressemble à toi, lui faire savoir tout ce que tu sais, lui apprendre tout ce que tu connais mais ta maîtresse est là pour te surveiller et au moindre faux pas, tu sais que ton existence disparaîtra en un claquement de doigt. Parmi les flux et reflux du temps, géante constellation dont un seul chemin t’est connu, tu retournes au point de départ, piégé dans cette prison de métal en attendant que ta maîtresse te libère une nouvelle fois. Et en attendant que ses faveurs t’autorisent à approcher ta convoitise, tu le mires sans relâche, le visage collé contre la paroi comme pour adorer ton roi.



Conte d’une sorcière



Tu nais dans les ombres d’un bracelet porté par le poignet de ta chère compère, commère tu es et tu seras, car ta tâche aujourd’hui est de porter les mots d’une rumeur assez tendre et amère. Guides la princesse que tu jalouses, que tu connais tant, son apparence est bien plus belle selon le miroir mais tu ignores même l’essence de ton existence. Tu es une copie, tu le sais. Mais tu vaux bien mieux, tu le penses. La sauver tu le dois car sinon c’en est fini de toi. Cachée dans les ombres d’un reflet, tu n’attends qu’à te montrer. Mais tu ne peux sans que quelqu’un prenne ta place dans cette prison de glace. Blonde au regard cinglant, ton apparence change quand la fille exerce ses tours de passe-passe et tu n’admires que les sculptures de l’original alors que le dégoût d’une usurpatrice de papier glacé, étrangère à ta vue, t’empêches de sortir d’ici. Tu es le premier reflet, l’original te doit sa vie depuis le premier de ses pas et ta fierté est bien la seule chose qui dépasse ton orgueil. Sauras-tu sauver la belle de son enchantement, un baiser demandera-t-elle mais est-ce vraiment ce qui l’aidera ? Guides la, et tu vivras. Ou bien tu pourriras comme le cadavre de ta chère amie dont le crâne fracassé n’a fait que l’enlaidir dans sa mort. Vous cherchez à vivre et mourir dans une beauté intemporelle, vous, créatures éthérées et pourtant vous finirez tous par faner. L’espoir fait vivre et c’est sans doute ce côté humain que vous copiez qui vous rend plein de cette vertu. Mais l’espoir sans pouvoir fait de toi une simple image avec le rôle de spectatrice. Cela t’insupporte à même titre que si Leïla avait été incapable de faire quelque chose car tu te sens faible dans cette position et ne réclame qu’une seule chose : sortir d’ici.

Tu sens la magie, celle de Toki mais aussi celle de Leïla qui s’insuffle en toi. Tu fais naître un fantôme aux allures du blond lorsque les esprits s’en vont, nouvelle créature assoiffée de connaissance sur son modèle et qui n’a qu’une seule ressemblance : la voix et l’apparence. Petit à petit il se nourrit, ressens lui aussi cette magie, celle de Toki, qu’il apprend au premier coup d’œil. Expert en l’art d’imiter, il vous transporte et suit après, lorsque tu le reconnais à travers ce bracelet. Tu observes tant de souvenir que tu arrives à te remémorer, ne ressens aucunement l’effet du voyage vers le passé, et finalement observes la neige entourer la petite silhouette que tu étais. Discrète, tu observes, tu n’as plus de pouvoir si ce n’est apparaître rousse comme le reflet de cet enfant. Dépourvue de magie tu n’es là que pour la suivre, simple reflet, simple ombre héritant de ses sentiments. Etonnée d’une telle innocence affirmant sa beauté, ta jalousie renaît avec une pointe de vanité.

© Halloween





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