Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Shame on you
with Enya & Jacob
Prisonnier dans les grottes, prisonnier de ta cellule, prisonnier de ton destin - si le destin était et existait -, tu étais étendu par terre. Ton corps était dans un tee shirt sale, et un pantalon déchiré. Ta veste, ton chapeau, tes lames t'avaient été enlevées, bien évidemment. Tu étaient allongé par terre, la main sur ton front, les larmes sèches depuis de nombreux jours. Tout te revenait sans cesse en mémoire. Tu avais échoué. Lamentablement échoué. Tu avais fait souffrir Sybilia. Et Jellal t'avait emmené.
Mais quand tu l'avais vue, elle, sur le devant de la scène, proclamant des excuses qui te tailladaient le coeur, tu n'avais pas pu le supporter. Et tu avais frappé le sol, à de nombreuses reprises. D'où le sang séché sur tes mains.
Ton corps était étendu et ton âme vacillait. Tu n'avais plus de pouvoirs, plus de magie. Ton corps était celui d'un mage, et pourtant tu ne pouvais pas pratiquer. Tu n'avais qu'une seule chose pour t'occuper : ton corps. Durant des jours, tu avais exécuté le cliché de la musculation dans les prisons, même si la tienne était peu conventionnelle. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, tu ne voyais que rarement les mages de Crime Sorciere. En fait, tu ne voyais que Jellal, par moment. Tu ignorais tout des autres membres.
Depuis des jours, tu entraînais ton corps, tu te forgeais. Tu faisais de ton corps ton arme, à défaut de ne plus pouvoir faire autre chose. Cela était lassant, et sidérant. Tu n'avais que cela à faire, mais doucement, tu y prenais goût. Comme quoi, la prison c'était parfois cool.
Après une séance d'abdos, tu t'étais rhabillé - tu n'avais qu'un tee shirt, autant le préserver de la sueur - pour ensuite te reposer.
Les rugosités de la cave de pierre où l'on t'avais enfermé t'étaient familières mais tu ne savais pas en quoi. Tu n'avais en effet aucun souvenir d'avoir été dans la guilde Purple Bugloss, ni d'avoir entraîné sa fin. Car c'était tes meurtres voyants qui avait menés la guilde à sa perte. Akane avait combattu d'ailleurs, mais cela aussi, tu l'ignorais.
Le temps passait. Il filait. Tu te maudissais de plus en plus, mais tu ne bougeais jamais. Sybilia avait peut être réussi à intégrer une guilde et à refaire sa vie. Tu l'espérais. Tu ne voulais plus la revoir comme une femme fragile et faible, mais comme la guerrière qu'elle était supposée être.
Balo aussi te manquait. Ce loup était un véritable phénomène. Il paraissait dur, féroce. Mais il te suffisait de lui montrer ta main pour qu'il devienne, après l'avoir sentie, aussi docile qu'un toutou voulant jouer avec son maitre.
La vie dans la Foret te manquait. La présence de Sybilia à tes côtés, soirs comme matins, la présence de Balo, la présence de tous les réfugiés. Ce cours d'eau dans lequel la belle tigresse y avait dit qu'elle t'aimait, l'arbre contre lequel vous aviez fait votre première fois, Evie qui... Non ! Pas Evie. La supposée sœur de Jacob - pas de toi mais du corps que tu avais volé involontairement - ne t'avait pas manquée le moins du monde. Elle te ressemblait trop pour que tu l'aimes. Elle ressemblait trop à la Mort Noire. Elle tuait. Elle tuait sans distinction. Et si avant ta Redemption ne tenait qu'à Abigail, et si ensuite elle s'était accrochée à Sybilia, Evie était l'écran que tu voulais effacer, montrant une ancienne nature trop horrible.
Finalement, tu avais honte de toi.
Tu avais supprimé les vies de beaucoup de Fioriens, de beaucoup de gens pour une croyance dérisoire. Tu t'étais fait appelé La Mort Noire, pour te sentir plus important dans ta quête de M et de la terreur... Et de l'horreur. Tu étais un homme pitoyable, horripilant, que l'on ne voulait surtout pas regarder, même en peinture. Et tu te demandais comment Sybilia avait pu t'aimer... Et si elle t'aimait encore...
Tes nuits étaient agitées de ces pensées, tes journées étaient harcelées de ces questions...
Finalement, tu étais arrivé à une conclusion : tu voulais la Redemption pour elle, mais surtout pour toi... parce que tu avais honte de toi.
electric bird.
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Sujet: Re: changement - Enya Ven 25 Mar - 6:12
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Deal
Jacob Y. Frye & Enya Taylor
Plus j’y pense et plus je me dis que j’ai fait une énorme connerie sur le moment. Ça ne vous le fait jamais ? Sur le moment vous pensiez que c’était la meilleure idée que vous n’aviez jamais eu et une heure plus tard, vous avez l’impression d’avoir vendu votre âme au diable, chose littérale pour moi. Je ne sais pas encore ce que je cherchais à faire à ce moment-là quand je lui ai dit « Où est-ce que je signe ? ». Je ne sais pas ce que je cherche à prouver en lui démontrant que je le suis dans son délire de chasse aux sorcières et je ne sais pas ce que je fais ici. Pour faire partis de Crime Sorciere, il faut le vouloir non ? Il faut vouloir se racheter, effacer ses « pêchés », ce qui, pour moi n’est pas possible dans bien des sens et toutes ces choses…Je ne les souhaite pas. Je ne veux pas me racheter d’être qui je suis. Je ne veux pas être pardonné d’être qui je suis ou ce que je suis. Je n’ai pas besoin d’être excuser et je ne cherche plus d’excuses depuis longtemps maintenant. Il est juste arrivé un moment où il faut cesser de se mentir et se regarder en face.
Pourtant, je suis là, à errer ici et là parce que malgré tout, je lui ai promis. A lui et à d’autres. Je leur ai promis que j’essayerais, juste pour voir, de faire les choses à leurs façons. La fameuse « bonne » façon. Parfois, je me demande qui sommes-nous pour nous permettre de juger les crimes ou la vie d’un tel ?
Assise sur un tabouret, le regard dans le vide, j’en viens à penser à « Lui ». Ne me demandez pas pourquoi à cet instant précis mon esprit s’est égaré sur lui…C’est venu, tout seul, sans que je ne demande rien. Je repense à nos rencontres, à notre dernière rencontre, à ce pari contre la vie. Je me demande où il en est maintenant ? La Mort Noire…Ce surnom m’a toujours fait rire de par son ridicule. Et il espérait être pris au sérieux dans le monde dans lequel nous étions ?
Enfin, pour une meuf se faisant appeler « La Mandarine » quand elle était petite, je ne vais rien dire. Sur l’instant, ça sonnait cool…Mais c’est comme ce que je disais plus tôt.
Il y a eu bien des rumeurs au sujet de Yoite. De ce qu’il faisait, des endroits où il a été vu, aperçu. Certains disent qu’il est mort, ça m’étonnerait, s’il doit mourir cela sera forcément parce que je l’aurais décidé. Personne n’aura se privilège à part moi. D’autres disent qu’il est en prison. Oh ? La Milice aurait enfin fait quelque chose de bien pour une fois ? Non. Je ne pense pas.
Il s’est passé quelque chose pour que l’on entende plus parler de lui ou alors j’ai râté l’actualité du moment entre Luka et Fiore.
C’est peut-être dans l’optique de réponses au sujet de Yoite et de son devenir que j’étais venue trouver Jellal et qu’elle ne fut pas ma surprise quand on m’a annoncé que ce dernier était soit disant en prison juste sous nos pieds.
Eh bah enfin. La justice c’est comme un orgasme, ça ne vient jamais trop tard !
Descendant progressivement dans les prisons humides et noires de la guilde, le sourire étiré jusqu’aux oreilles, j’ai envie de lui rire au nez.
Et c’est ce que je fis. Je ne vais pas me priver après tout. Je ne dirais pas que Jellal m’a retiré une épine du pied, non…Mais un beau cactus sans doute.
« - Alors toi, vraiment, tu me vends du rêve. Tu changes d’apparence pour finir en prison. Il faudra que tu me donnes le secret de ta réussite ! Sinon comme va ton dieu de la mort ou de la peur là ? Ça boom ? C’était un type chouette ! Je l’aimais bien moi. »
Que c’est bon. Trop bon. Jubiler ainsi devant lui. C’est mieux que l’heure du goûter. Plus jouissif.
« - J’oubliais….COUCOU !!! Surprise ! T’as vu, moi aussi j’ai commis une folie, je me suis rangée. Halalala, qui l’aurait cru hein ? Toi en taule et moi…En toute liberté…Ou presque. »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Sujet: Re: changement - Enya Ven 25 Mar - 13:58
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
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with Enya & Jacob
Tu étais vraiment une belle pourriture en fin de compte. Tu avais une seule visite depuis ton enfermement, et cette dernière te riait au nez, éclatant en sanglots de joie, ou presque. Tu n'avais qu'elle comme visite depuis bien longtemps. Tu ne te redressas même pas, tu reconnaissais sa voix.
Enya... Enya Taylor. Par le passé, dans ta quête de noirceur, de mort, de funeste, tu l'avait affrontée. Quelle idiotie ! Tu avais rapidement fini avec une jambe en mins. Et depuis lors, chaque fois que tu la voyais, tu te sentais inférieur. Enfin... Tu l'étais. Assurément.
Enya, c'était celle que tu voyais comme folle. Tu ne devais pas être le seul dans cette optique, avec ce schéma de pensée. Mais Enya, c'était aussi la puissance. Elle avait une force inconsidérable et tu devais bien avouer avoir par moment chercher à la dépasser.
En pensant à cela, un rictus se plaça sur tes lèvres et tes yeux fixèrent l'arrivante qui se pliait surement de rire en te voyant ainsi. Comme si c'était possible. Battre Enya était quelque chose que tu ne pouvais, et que tu ne pourrais jamais faire.
Tu finis par te redresser, l'écoutant se pavaner. Auparavant, cela t'aurait tellement énervé que tu aurais sans doute voulu la provoquer, ou tenter encore et encore de casser la grille, ou peut être aurais tu tenté de lui faire des menaces. Des choses dans le vent quoi... Pourtant, là, tu te plaças derrière les barreaux posant les mains sur deux d'entre eux avant de sourire. Ses remarques t'atteignaient bien sûr, et tu rêvais du jour où tu pourrais lui répondre, mais tu n'avais pas envie de déclencher un massacre de ta personne alors que tu étais tout bonnement incapable de te défendre et de réfuter la vérité qui sortait pourtant de sa bouche. Je n'ai pas vraiment choisi de changer d'apparence... J'ai été placé dans un autre corps de force et mon dieu de la peur se trouve dans mon corps original en train, sûrement, de créer des veuves et des orphelins... Mais merci de me rendre visite Enya.
C'était vrai. Un mage, un fanatique de la Peur avait attrapé ton âme, ton esprit, et l'avait mis dans le corps que tu occupais actuellement, laissant à Kyofu le contrôle de ton enveloppe charnelle d'origine. Kyofu était Yoite Kyumizu et tu étais Jacob Frye. C'était ainsi. Tu avais donc une mission sur les bras : arrêter le dieu de la mort. C'était aussi sans doute la raison des rumeurs. On disait que Yoite était quelque part, et c'était vrai. Mais ce n'était plus toi.
Et donc tu es une membre de Crime Sorciere... Jellal étant un ex-criminel, j'imagine qu'il recrute chez les grands de ce monde... Tu vas pouvoir « expier tes péchés »... C'est drôle pour quelqu'un dont la magie se porte sur les péchés capitaux...
Parce que lorsque tu avais affronté Enya, elle en avait utilisé un. Tu n'avais pas bien compris la portée effarante de sa puissance magique, mais tu avais au moins saisi qu'elle avait une magie liée à ces péchés que le monde dénombre à sept.
Alors ça y est ? T'es clean ?
T'avais beau être un ancien meurtrier de masse, prétentieux et arrogant, tu avouais aisément qu'elle avait changé... et en bien. Elle était devenue une chasseuse de sorcières, une mage puissante au service du pays. Sans doute avait elle aussi quelque dessein caché, comme toujours, mais tu sentais qu'elle avait quelque chose de different.
Si t'es venu pour me tuer, tu ne trouveras jamais plus pareille occasion au fait. Je n'ai plus aucune magie. Je n'ai plus aucune arme. Tu pourrais me faire n'importe quoi, je ne serais même pas capable de me défendre, encore moins de contre attaquer. Quant à fuir... Haha... Comme si c'était possible.
Et c'était là que résidait ton plus grand regret. Tu étais incapable d'exercer la magie désormais, et pour un mage, c'était quelque chose d'extrêmement frustrant. Tu te sentais vide. Creux de l'intérieur. Tu t'imposais la rédemption mais t'étais de toutes façons incapable. Que pouvais tu faire dans ton état. Même si tu allais sans doutée être jugé pour les crimes de Jacob Frye, vu que « Yoite » était toujours libre, et même si tu allais peut être en prendre pour quelques années, une fois sorti, tu ne pourrais rien faire. Ni poursuivre M, ni poursuivre Kyofu, ni aider les gens. Enya était devenue une membre dès Crime Sorciere et faisait le bien... normalement... et tu avais envie de faire la même chose. Tu en étais incapable...
Ou alors t'es là pour te pavaner ?
En réalité, t'avais bien une idée pour retrouver la magie. T'avais entendu parler, à de nombreuses reprises, des méthodes illégales pour la magie. Cela pouvait prendre la forme de médicaments, ou d'opérations chirurgicales dans lesquelles on transférait un organe de mage dans un corps de civil pour tenter de lui transférer la magie. Il y avait aussi des artefacts permettant aux non mages d'utiliser les pouvoirs... Peut être qu'une fois sorti, tu irais te pencher sur ces méthodes...
Peut être que tu allais même avoir de la chance pour une fois...
Enfin... Seulement si tu sortais vivant de cette cage de pierre et d'acier...
electric bird.
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Sujet: Re: changement - Enya Dim 27 Mar - 2:58
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Deal
Jacob Y. Frye & Enya Taylor
Tu sais les gens comme nous n’ont jamais eu de chance et n’en auront probablement jamais. Il nous faut la provoquer et la défier mais il faut croire que le peu de chance qui puisse te rester est partis en même temps que ton dieu. Parce que tu pensais sérieusement que c’était aussi facile que de contrôler des entités bien plus vieilles et bien plus puissantes que nous ? Tu pensais sérieusement contrôler un dieu comme on contrôle un esprit ? Tu serais surpris du contraire mais je pense qu’à ce stade-là, je ne t’apprends plus rien.
Toi et moi faisons partis de ce petit pourcentage d’individus en ce bas monde, assez fous pour avoir contracté avec quelque chose qui est au-dessus de nous, de nos moyens. T’avais un dieu de la peur et t’as pas su le gérer, moi j’ai …Eh bah disons-le clairement, la fin du monde sur les bras mais tu sais, récemment j’ai fait une expérience bien plus terrible que la première fois que j’ai rencontré Pandora. Récemment, j’ai fait quelque chose au monde, à ce monde-là dans lequel vivent les personnes auxquelles nous croyons encore tenir…J’ai relâché quelque chose sur ce monde est le jour où il voudra s’en prendre à l’humanité…Je ne pense pas…Non…Je suis certaine qu’aucun d’entre nous ne sera en mesure de se dresser contre « ça ». Mais bon, ça, c’est une autre paire de manches et je m’en occuperais quand j’aurais le temps…Et l’envie. Et le courage. Surtout le courage je pense.
« - Si je suis « clean » ? On dirait que tu parles à une junkie. C’est drôle. Toute cette histoire est vraiment drôle. Je veux dire moi à Crime Sorcière à vouloir faire le bien et à vivre d’amour et d’eau fraîche et toi en prison. Je nous voyais plutôt morts chacun dans un coin. »
Parce que c’est ce qui nous attend, tu sais ? On mourra un jour, toi et moi. Peut-être moi avant toi ou toi avant moi, je n’en sais trop rien. Mais viendra un jour où tout le mal que l’on a fait, nous rattrapera une bonne fois pour toute. Faut pas se mentir, on le sait. C’est juste que mentalement, ça demande une sacrée préparation. Puis tu sais, si je devais mourir demain, je ne pense pas que cela changerait grand-chose au monde. Plus maintenant. Plus depuis longtemps. D’ailleurs, je ne sais même pas qui aura l’honneur et le privilège de mettre fin à ma vie…Va savoir. Je pencherais pour Senji, il en rêve secrètement quand il fait l’amour à sa nouvelle copine.
« - Ahahaha ! T’es drôle tu sais ? Je te connaissais pas ce trait-là. Si je devais te tuer…non, si je VOULAIS te tuer, je ne te taperais même pas la causette comme ça. Je le ferais, point barre. Bon, Jellal m’en voudra certainement mais ça lui passera. Il croit qu’on peut résoudre tellement de problèmes en discutant ou en regardant le « bon côté des choses »…Je me demande à quel point il est naïf. On va pas se mentir, tu le sais n’est-ce pas ? Que je n’ai pas changé. Certes, j’ai intégrée Crime Sorciere mais ce n’est pas pour aider la veuve et l’orphelin. Je me suis dit, sur l’instant, que ça semblait être une bonne idée mais il s’avère que c’est la plus grosse connerie de toute ma vie ahaha ! Je ne suis pas comme eux. Je ne suis pas capable de faire le « bien ». Je n’en serais jamais capable. J’en ai trop souffert tu sais ? Faire le bien, ça nous détruit plus qu’autre chose et je me suis juré que je ne recommencerais plus. Même pas pour certaines personnes. Mais ça, c’est un secret. »
Je ne le leur dirais jamais non plus. D’ailleurs, je ne me vois pas leur dire « Hey, salut, je vous ai mentis, j’aime tuer et j’adore avoir les mains plein de sang ». Comment ils me regarderaient alors ? Peut-être que tout compte fait, j’ai décidée de faire le « bien », juste pour changer cette façon qu’ils avaient de me regarder. Cette déception ou cette pitié qu’ils pouvaient avoir envers moi. Pourquoi ? Ce n’est pas une tare d’être un « méchant ». On fait partie intégrante de ce monde tout comme les autres et on est même devenus essentiels. Sans nous, il n’y aurait pas de sauveurs ou de héros. Sans nous, il n’y aurait rien à faire dans ce monde.
T’as peut-être été abandonné par ton esprit, mais la partie n’est finit que si tu le décides. Tu peux reprendre ta vie en main et devenir quelqu’un, ou tu peux rester enfermé ici-bas et moisir en prison. Je ne dis pas que je te porte dans mon cœur. Oula…non. Je ne t’aime clairement pas. Mais je ne te déteste pas pour autant. T’es chiant, mais tu m’amuses et te voir aller chatouiller certaines personnes, ça, ça m’éclate.
« - Il y a sept ans…Nos positions étaient certainement inversées. Je veux dire…j’étais en prison tout comme toi. Mais tu sais, là-bas, j’ai eu un déclic. J’ai compris deux ou trois trucs sur le système et ce monde pourri dans lequel nous vivons. Tu sais, j’ai eu un rêve, une fois…Quand j’étais petite. Je rêvais de pouvoir refaire le monde. De le changer. Je rêvais d’être une héroïne et de faire parler de moi comme on parle de tous ces autres…Et tu sais ? D’un certain côté, je me dis que j’ai atteint mon objectif. Je veux dire…Regarde ! Je suis là et tout le monde connait mon nom. Le seul détail gênant dans cette part de la célébrité c’est cet horrible portrait qui trône sur chaque pavé de chaque mur de chaque ville de ce foutu pays. La tronche de cake que j’ai dessus…Mon dieu. Enfin bref. Tout ça pour dire…Si tu ne veux pas rester ici…Cela ne dépend que de toi. Après je peux comprendre hein, t’as déjà dû faire ami-ami avec les rats du coin donc ça doit être dur de devoir les quitter. »
Mais tu sais...Malgré tout ça...Malgré tout ce que l’on peut dire de moi, je crois que j’ai compris dans quel domaine j’excellais…Là où personne ne pourra jamais me battre, pas même toi et ce n’est pas une question de puissance, de magie ou de tout ça, non. Le seul domaine qui reste mon terrain de jeu c’est celui où je fais chier le monde…Et je sais que t’aider à te libérer ou t’aider tout court, va faire chier pas mal de monde.
C’est surement pour cette raison, que tu n’es pas encore mort.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Sujet: Re: changement - Enya Dim 27 Mar - 8:12
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Deal
with Enya & Jacob
En fait, elle n'avait pas tort. Et tu étais étonné de penser ainsi. La première fois que tu l'avais rencontrée, tu avais voulu faire ton gros malin et tu t'étais dit qu'elle ne devait pas être si puissante, mais surtout, si mauvaise. T'avais même pensé pouvoir m'effrayer avec tes misérables compétences et ta folie naissante. Haha... Quel con tu faisais. Et lorsqu'elle t'avait écrasé, t'avais voulu te différencier des autres qu'elle avait écrasé... Et le pire, c'était que tu étais finalement entré dans la masse car tout le monde voulait se dresser contre Enya d'une quelconque manière que ce soit. Alors tu avais choisi la solution A... T'avais même pas cherché la B, t'avais pris celle que tout le monde prenait, et t'avais commencé à voir le monde d'une façon différente d'elle... Comme un fossé qui se veut en contradiction avec sa mère...
Alors penser qu'elle avait raison... C'était sans doute difficile à admettre pour Yoite... Heureusement pour toi, étant Jacob tu avais appris à voir autrement qu'auparavant et bien qu'il y avait une petite graine d'énervement germant dans tes tempes à ce moment, tu admettais aisément qu'elle avait raison. Vous auriez dû vous retrouver morts chacun dans un coin... Et tu aurais même dû être le premier vu ta passion débordante pour la mort, il y a sept ans...
Et elle continua sur cette lancée. À croire qu'en fait, tu avais toujours vu les choses de la même façon qu'elle, intérieurement. C'était flippant. Tu savais qu'elle n'était pas là pour te massacrer puisque tu avais eu le temps de poser la question. Enya, elle n'était pas celle qui attend de voir la supplique de l'autre... Enfin peut être avec quelque d'autre mais toi, elle t'écraserait sûrement sans poser une seule question... Et elle te provoquerait sûrement deux seconde avant que ton coeur cesse de battre... Ouais... Elle n'était pas là pour te tuer. Et elle te fit même sourire... sincèrement. Oui, Jellal était naïf. Toi même qui voulait ce que Crime Sorciere promettait sur un plateau d'argent, à savoir : la rédemption et l'expiation des péchés, tu savais très bien que l'on ne pouvait pas l'obtenir en discutant. Quant au « bon côté des choses »... C'était une tirade des héros ça... Et même si Jellal voulait aussi en devenir un, il en était loin. De vous trois, Jellal était sans doute celui qui en était le plus loin d'ailleurs. Il avait infiltré le conseil, et il avait tenté d'invoquer Zeref. Enya, elle, elle avait juste voulu ouvrir les yeux du monde... à sa manière... Quant à toi... Tu avais « juste » réduit la population... Ouais... Jellal voulait juste être le héros... Et les héros n'existaient que grâce aux méchants... Et tu te rangeais de ce côté de la population, probablement comme Enya.
Ta rédemption, celle que tu cherchais, n'avait en aucun cas pour but d'être un gentil toutou, un petit héros... Non... Toi tu voulais juste expier tes meurtres... Car un méchant n'était pas obligé de tuer... du moins il n'était pas obligé de supprimer n'importe quelle vie. Tu ne rechignais pas la mort. Tu aurais très bien pu tuer Evie d'ailleurs... Si tu en avais eu les compétences... Parce qu'au final, tu voulais être un méchant héroïque pour Elle... Pour Sybilia. Sans doute aurais tu voulu trancher la gorge d'Evie, clamant que tu étais obligé pour sauver la vie de Sybilia. Sans doute t'aurait elle pardonné... Ou pas. Mais tuer n'était pas, et ne devait pas être une tâche à prendre à la légère. Pour tuer, il ne fallait pas le vouloir, il fallait le devoir.
Alors oui... Enya avait raison. Faire le bien détruisait certaines vies. La tienne. La sienne. Il vous fallait, à vous, « méchants », faire le mal... et surtout, faire ce qui vous semblait être juste... Parce qu'il n'y avait pas que les héros qui avaient ce privilège de la justice. Un héros, un vrai héros, ça ne tuait pas. Et les salopards qui massacraient des villages entiers - comme toi avant -, ils ne les mettaient qu'en prison. Mais toi et Jiro avec Black Jack... Enya... Jellal... Vous saviez parfaitement que n'importe quelle prison ne peut retenir les plus sales, les plus cruels, les plus déterminés à vie. Alors que votre justice était plus vraie. Si quelqu'un faisait du mal à un innocent, vous n'aviez aucun remord à le supprimer, et ses méfaits resteraient alors enterrés avec lui...
En un sens, vous étiez la vraie justice mais les gens en avaient peur.
Tu as raison. Et je te comprends. On parle tous de toi. Dehors. Dedans. Ici. Là bas. Les gens ont peur, et tu peux trouver que tu es assez mal photographiée - enfin comparée à moi tu t'en sors bien de ce côté là -, mais je te comprends. C'est dingue non ? Moi, je suis d'accord avec toi. Est ce que c'est parce que tu ressembles à mon héroïne qui vient m'aider à comprendre ce déclic que tu as compris il y a sept ans ? Ou est ce que je commence à devenir fou d'une autre façon ? Haha...
Ouais, c'était difficile d'avouer à une personne deux fois - au moins - plus forte que toi, que tu n'avais jamais vraiment aimé - même si tu ne la haïssais pas -, que tu pensais qu'elle avait raison...
Et mes amis les rats m'ont quitté tu vois... Ils sont capables de partir eux, je les envie. Tu dis que cela ne dépend que de moi... Mais tu te ferais des ennemis ici bas si tu m'aidais.
Tes mains entourèrent les barreaux de la prison, tandis que ton visage se rapprochait comme pour pouvoir plus aisément parler tout bas.
Mais j'apprécie. Je ne sais pas ce que tu y gagnes - sans doute vas tu me le dire et sans doute ce sera une condition -, mais je suis partant. Rien ne peut être pire - je crois - que de passer le restant de mes jours privé de mes bons amis les rats, dans cette cellule pittoresque... Bien qu'elle me semble familière... Comme cet endroit d'ailleurs. Mais c'est la preuve que je suis resté trop longtemps, je débloque encore plus...
Purple Bugloss... Si seulement tu te souvenais. Tu aurais eu la conscience plus tranquille... peut être...
Mais comme je te l'ai dit, je n'ai aucune magie et aucune arme...
Sans doute devait elle rire, en elle. Elle te voyait complètement dépendant d'elle. Et si c'était un piège, si Jellal observait, alors tu allais sans doute passer un sale quart d'heure... Ou plutôt un sale quart de décennie... Ou de siècle. Enfin... Tu n'avais rien à perdre. Franchement.
Il était temps de découvrir ce qu'elle aurait à gagner à t'aider. Et il était temps d'évoquer la magie illégale. Tu ne pouvais pas participer, en cellule, aux opérations chirurgicales qui avaient pour but de greffer la magie dans un corps dénué de celle ci. Alors les pilules allaient être de mises. Tu ne connaissais pas énormément de choses sur elles. Tu savais juste que dans le milieu, on les appelait Pills. Tu ne savais pas qu'elles rendaient accro, même si tu t'en doutais. Tu ne savais pas non plus qu'il fallait que ton corps soit adapté et qu'en acceptant de te « soigner » de ce manque de magie, tu allais devoir au préalable prendre la première pilule... C'était la pilule rouge. Car les médecins illégaux qui vendaient ces trucs, ils parlaient de deux pilules généralement. Tu l'ignorais, mais il y avait la pilule rouge pour réveiller la « magie » et permettre à ton corps de s'adapter à Pills pour ainsi pouvoir se voir modifier selon celles ci, et la pilule bleue qui signifiait que l'on restât à jamais un civil sans magie. Bien que la pilule bleue, une fois la pilule rouge prise, servait à augmenter les capacités cognitives en échange de certains vertiges... Oui, tu ignorais que tu allais souffrir rien que pour être capable de prendre Pills, si elle acceptait. Et c'était sans doute pour ça que tu n'avais jamais croisé quelqu'un les utilisant...
Que te devrais-je si jamais je te demandais de passer à la première pharmacie illégale du coin pour me prendre un medoc nommé Pills supposé capable de me rendre une de mes deux magies perdues ? Haha... Qu'est ce que je raconte... Je veux dire, à part une dette à vie, que voudras tu de moi en échange ?
Parce qu'il était indispensable que tu sois capable de te défendre avant de te faire faire évader.
Et contre mon évasion ?
Tu avais chuchoté le dernier mot. Comme si d'un seul coup, tu avais cru que Jellal vous épiait.
Qu'allait elle répondre ? Tu la voyais bien te rire au nez, te faire un doigt d'honneur et partir, pour ne revenir que plus tard... ou jamais. Mais elle t'avait dit que rester ici ne tenait qu'à toi, et tu avais pensé que cela ne pourrait te faire plus de mal que tu en subissais de demander à la seule qui n'était pas une amie du « bien » de t'aider. Et qui savait ? Peut être allait elle même accepter...
electric bird.
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Sujet: Re: changement - Enya Dim 27 Mar - 9:42
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
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Jacob Y. Frye & Enya Taylor
« Héroïne ». J’ai envie de rire à l’entente de ce mot. Tu sais, je n’en suis pas une, je n’en serais jamais une, je te l’ai dit. Je ne sauve pas les gens, je ne les aide pas. Je n’ai rien de ce que ce titre pourrait apporter. Je ne suis pas vertueuse, non, non. Je ne suis pas gentille, je ne fais pas le bien, mais ça, tu le sais déjà. Alors, sois gentil, ne m’appelle comme ça. Je ne suis pas une héroïne, je ne le suis plus, plus depuis longtemps. Il n’y a qu’une seule personne dans ce monde à encore le croire et à encore me voir comme ça et tu sais, il est un peu bizarre. Il croit encore que tout peut changer, que tout peut être pardonné. Il me voit encore avec le regard qu’il y avait lorsqu’on avait 7 ans et que j’aidais les petits dans l’orphelinat. Il me regarde encore de cette façon qu’il a…si particulière de me regarder…C’est étrange mais je crois que tout bien réfléchit, il est sans doute le seul, maintenant, à me voir comme ça. La plus part des autres me regardent avec mépris, indifférence, admiration, comme toi, pitié, déception, haine..Mais aucun, ne me regarde comme lui.
« - Tu dis que je me ferais des ennemis ici-bas si je venais à t’aider hein ? Laisse-moi rire. On parle de moi là. J’ai une liste d’ennemis, encore plus longue que ma liste de Noël alors un de plus ou un de moins, je m’en fiche. Tu sais, je me considère chanceuse quand même…Je veux dire malgré cette liste plus longue que mon bras, aucun n’est venu encore. Ni les miliciens, ni les mages légaux, ni ajatar…Quoi que..Ajatar, je dirais qu’on est plutôt potes. Je suis arrivé à un stade où j’ai même des amitiés améliorées…C’est étrange non ? »
Et encore une fois, pour une énième fois, mon esprit se perd sur son image. Lui aussi, il avait un regard particulier. Ce n’était ni de la haine, ni de la déception, ni de la pitié. C’était juste un regard normal comme longtemps je n’en avais pas vu. C’était juste un gars qui m’a dit un jour « on est amis ». Peut-être même le premier à le dire…Et c’est peut-être pour ça que je l’ai aidé ce jour-là dans la neige à retrouver cette moitié perdue depuis trop longtemps.
Tu sais, tu le connais tout aussi bien que moi…ce leader déchu aux ailes brisées.
Je ne sais pas, si un jour je lui dirais la vérité. Si un jour je lui parlerais de Minstrel, de ma sœur…De mon demi-frère et de Samael. Je ne sais pas, si un jour, j’aurais le courage de lui parler de tout ça parce qu’il donne l’impression que tout nous échappe quand il est là. Il devient l’attention de tous et de tout le monde. C’est frustrant.
« - Je t’ai parlé de coup de pouce l’ami…Je ne suis pas ta bonne fée non plus. Ne profite pas de mes moments de bonté. Je veux bien aller faire les emplettes pour toi, mais c’est vrai, y’a un prix à payer pour ça. »
Saisissant les barreaux de la cellule, approchant mes lèvres de son oreille…
« - Le prix est….Qu’il n’y en a…Aucun. »
Et je m’écarte en rigolant.
Tu sais pourquoi je rigole ? Parce que ta simple évasion en rendra fou plus d’un…Même le petit poney aux ailes déchirées. Je l’ai vu dans son regard ce jour-là, quand nous y étions, j’ai vu cette haine et cette soif de vengeance qu’il avait. Cette soif de sang. Il finira comme nous s’il ne fait pas attention. Cela le ronge tellement à l’intérieur de lui, qu’il ne s’en rend même plus compte. Lui, il fait partis des héros et je lui laisse la place, je ne l’envie même pas. Mais un jour, il finira déchu, il perdra tout ce qu’il lui reste, le peu qu’il lui reste et il disparaitra dans les méandres du monde. Comme nous. Je ne sais pas encore ce qu’il se passera ce jour-là mais je n’aimerais pas me retrouver à côté quand ça arrivera. Cela ne risque pas d’être beau à voir.
« - Une question avant. Tu l’as trouvé n’est-ce pas ? Cette personne importante. Celle qui nous fait du mal et tant de bien en même temps ? Celle sur qui, tout notre petit monde fragile et instable repose ? Si tu l’as trouvé. Ne fais pas comme moi. Ne fais pas l’idiot et ne gâche pas la chance que la vivre t’offrira SI tu sors d’ici. Tu sais …J’ai fuis un leader pour m’enticher d’un autre, c’est assez paradoxale quand même comme situation mais dans le fond, je pense qu’ils finiront à la même enseigne. J’ai quitté l’un trop tard…Je quitterais l’autre avant qu’il ne soit trop tard. Parce que toi et moi savons…Qu’un jour, on mourra et tu sais quoi ? Ce jour n’est pas si lointain pour moi. Mais ça, ça reste un secret entre toi et moi l’ami. »
Je vais mourir. Je le sais. Pandora. Samael. La vie. Parfois le matin, je me lève et je m’étonne d’être encore en vie mais je sais que mes jours de répits sont comptés et c’est peut-être pour ça que je suis là devant toi. C’est peut-être en sachant que je ne finirais pas l’année que j’ai décidé de te libérer.
Profite..Après, il sera trop tard. Pour toi, comme pour moi.
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Sujet: Re: changement - Enya Dim 27 Mar - 10:36
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Deal
with Enya & Jacob
Tu l'écoutais. Elle parlait de sa liste d'ennemis, et il était vrai qu'elle devait être tellement longue. Tu ne devais être qu'un point sur la longue corde qu'elle constituait... si tu te considérais encore son ennemi. Parce que quel adversaire viendrait libérer son opposant ? Quel ennemi viendrait relâcher dans la nature celui qui est coincé comme un rat... bien qu'encore une fois, le rat pouvait sortir de là.
Non... Enya n'était plus une ennemie depuis longtemps. Elle restait une personne que tu ne portais pas spécialement dans ton coeur, mais les relations évoluaient, sur cette terre, dans ce pays. Finalement, celle qui t'avais arraché une jambe se retrouvait ton unique moyen de t'en sortir... D'autant qu'étant dans un nouveau corps, tu avais retrouvé une jambe, et c'était plutôt pas mal de pouvoir à nouveau ressentir les sensations que le muscle t'apportait. En tout cas, c'était mieux que de décor planquer un dieu de la peur au sein de la prothèse pour qu'elle puisse bouger selon une volonté.
Et puis... Ce n'était pas si étrange... Elle disait qu'elle avait des amitiés améliorées, des relations si compliquées qu'elle n'en étaient sûrement que plus simples.
Je ne sais pas si c'est étrange... C'est peut être quelque chose de normal. Haha, regarde nous. J'étais ton ennemi, je ne pense plus l'être, ni ton ami, ni ton rival... Peut être suis-je un ennemi amélioré.
Tu eus un rictus en prononçant ce terme. Ennemi amélioré... Qu'est ce que ça voulait dire ? T'en avais strictement aucune idée.
Mais tu n'eus en aucun cas le temps de chercher à trouver cette réponse car elle te cloua sur place avec une simple phrase. Aucun prix ? Vraiment ? Tu connaissais Enya. Du moins, tu connaissais en partie Enya. Tu savais que si le prix était nul pour les emplettes, alors il serait different pour l'évasion. Tu t'en doutais. Mais tu ne dis rien. Rien à part Tu veux dire que le prix viendra plus tard ? Ou alors veux tu que je te rende un service une fois sorti de prison ?
Quoiqu'il en fut, tu fus forcé d'admettre qu'elle te faisait la meilleure offre possible et en tant que client satisfait, tu finis par lui dire Enfin en tout cas... Merci. Vraiment.
Parce qu elle te sauvait. Parce qu'elle allait te rendre ta puissance. Peut être pas encore la grande puissance du dieu de la peur, mais une force qui te permettrait de survivre, qui te permettrait de combattre, et de trouver toi même la puissance que u voulais, celle qui te permettrait d'affronter quiconque se présenterait entre elle et son but. Parce que finalement, « méchants » et « gentils » ne désiraient qu'une chose : la force de protéger ceux qui leur étaient chers. Certains se tournaient vers le vol, le crime, d'autres vers les exploits, mais en soit, le bien comme le mal avaient une raison équivalente de se battre. Et seuls ceux qui n'avaient personne se retrouvaient à commettre des crimes sans raison valables... comme l'ancien toi. Comme Yoite.
Et là, elle te posa la question. Comme si elle avait lu dans tes pensées, mais sans doute ton expression était elle si visible que juste la voir sur ton visage avait suffi à l'intéresser.
Oui... Aussi dingue que cela puisse paraître, c'était celle à laquelle je ne me serais jamais attendu. J'avais focalisé mon attention sur la première que j'avais rencontré, celle pour qui je pensais vouloir expier mes péchés, mais LA personne était finalement celle pot qui je voudrais tout abandonner. La seule pouvant réellement me détruire. Parce que tu l'as dit toi même Enya... C'est la personne qui nous fait du mal en même temps qu'elle nous fait du bien. Mon corps pourra mourir, ma vie pourra fondre, mon coeur pourra s'arrêter, mon esprit pourra être détruit, mon être pourra se retrouver dissout, que mon âme restera intacte tant qu'elle ne me l'aura pas écrasé de ses mains... ou qu'elle ne sera pas morte.
Et tu notas encore une fois l'appellation « ami » entre les lèvres d'Enya... Parce que tu n'étais peut être plus un ennemi, même « amélioré »... Tu étais plutôt une sorte d'ami amélioré. Tu pensais que tu n'appréciais pas Enya mais au fur et à mesure de la conversation tu te surpris à penser le contraire. A sa façon, elle t'émerveillait. Comme si, même si ce n'était pas le cas, elle te ressemblait. En fait, elle avait d'autres buts, d'autres pouvoirs, d'autres pensées, et une puissance incroyable... Mais elle, comme toi, étiez analogues. Vous passiez par les mêmes épreuves. Et sans doute dans quelques années, tu te retrouveras comme elle. Et c'était peut être pour cette raison qu'elle te mettait en garde.
C'était un conseil d'ami finalement.
Alors tu souris, en assurant que tu ne faillirais pas. Et que tu ne gâcherait pas cette chance. Je ne la gâcherais pas. Compte sur moi. Même si je continue à penser que c'est étrange que de tels mots sortent de ma bouche en face de toi... Je pense qu'en même temps que mon dieu, ma folie est partie. Je ne suis plus le même homme. Encore heureux. Yoite était détestable.
Tu tendis la main au travers des barreaux, et tu lui souris en terminant le deal. Il n'y a peut être aucun prix pour les Pills mais pour l'évasion, si tu l'acceptes, j'aurais une dette envers toi. Et je le l'acquitterais en te rendant service. Alors ? Marché conclu ?
Tu ne savais pas comment cette femme faisait. Mais avant de devenir Jacob, tu aurais juré que jamais tu ne la supporterais et désormais, tu étais prêt à l'aider... Là était sa véritable force. Elle avait un pouvoir de persuasion incroyable.
electric bird.
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Sujet: Re: changement - Enya Lun 28 Mar - 4:42
Enya Taylor
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Deal
Jacob Y. Frye & Enya Taylor
« J’étais ton ennemi. » Non. Tu ne mérites même pas ce titre honorifique. Tu n’étais rien de plus qu’une nuisance, une mouche, un cafard. Quelque chose qui revient sans cesse nous casser les couilles dès qu’on pense s’en être débarrassé. J’ai des ennemis dans ce monde mais tu n’en fais malheureusement pas partis et tu n’en feras jamais partis et tu sais pourquoi ? T’en as pas le niveau. Je n’ai jamais eu cette haine envers toi que j’ai envers certaines personnes comme ….Fairy Tail. Natsu Dragneel. Il me doit toujours sept putains d’années de ma vie. Mais bon, j’ai décidée de laisser Fairy Tail tranquille pour l’instant, le temps qu’ils reprennent du poil de la bête car les sœurs m’ont toujours dis que dans une bagarre, c’était mal que de s’en prendre à des handicapés. C’est malheureusement leurs cas avec leur force réduits de moitié.
« - Je te dis qu’il n’y a pas de prix. C’est aussi simple que ça. Soit pas bouché. »
Et puis, je t’écoute parler d’elle. Tes paroles trouvent écho dans une part de moi aussi dingue que cela puisse paraître. A la seule différence que je suis partagée entre deux. Je trouve cela encore plus cruel et plus horrible. Etre titillé par l’un ou par l’autre. Etre éprise de deux personnes à la fois, les aimer de la même façon et différemment à la fois. C’est étrange. Si aujourd’hui, on venait à me demander de sauver la vie de l’un, en sacrifiant celle de l’autre, je ne sais pas si je serais en mesure de choisir. Je ne sais pas si je serais en mesure de sacrifier l’un ou l’autre parce que même quand j’y pense, même dans ces moments où je me résous à devoir faire un choix pour en épargner un de ma dépravation…Je ne choisis pas forcément le même à chaque fois. L’un peut m’arrêter si je dérape, l’autre ne le peut pas. L’un trouve toujours les mots justes, l’autre ne fait que me provoquer. Ils sont opposés sur bien des aspects tu sais…Mais c’est peut-être cette opposition qui m’attire le plus.
« - Ne tends pas ta patte comme un chien abattu. Je te l’ai dit non ? Je suis un coup de pouce à ta misérable existence. Je ne suis pas là pour te sortir de la merde dont tu es le seul responsable. Tu veux sortir de prison ? Eh bien, tu le feras tout seul comme un grand garçon. Notre « deal » s’arrête là. Je vais te chercher ta commande et notre marché s’arrête là. »
Je m’avance de nouveau, tout sourire parce que j’aime cette situation, il faut l’avouer. Je sais que si je le voulais, j’aurais les moyens de te faire sortir d’ici. Je pourrais le faire et d’une façon tellement simple que ça me fais rire que d’imaginer une telle chose se produire.
« - Il n’y a pas de prix, c’est vrai...Mais peut-être une condition ou deux. La première : Tu ne t’approcheras plus jamais de Weer Lopen, de Daryan Illunar et de toutes les personnes qui l’entourent.
La deuxième : Tu ne diras à personne ce qu’il vient de se passer aujourd’hui, parce que crois-moi que si tu dis la moindre information sur notre marché, je te trouverais et je te tuerais moi-même. Et tu sais que quand je mets du mien, ce n’est généralement pas beau à voir.
La troisième : Tu abandonneras l’idée de revoir cette personne importante. Tu détruiras sa vie plus que tu ne peux l’imaginer et tu n’as rien à lui offrir autre que des promesses en l’air.
Quitte Fiore, refaits ta vie ailleurs mais si j’apprends que t’as osé aller à l’encontre de ces trois conditions…Crois-moi…Même la prison paraitra pour une colonie de vacances comparer à ce que je te ferrais. Je ne suis peut-être pas une « bonne » personne…Mais je suis assez pourrie à l’intérieur pour te faire vivre l’enfer…Dans le sens propre du terme. »
Je tends alors la main à mon tour.
« - Maintenant si t’as compris, nous avons un deal. Ce sont MES règles. MON marché. MES conditions. Je n’en avais pas à la base mais comme t’as l’air d’insister…J’en soumets maintenant. »
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Sujet: Re: changement - Enya Lun 28 Mar - 8:07
Logan S. Crow
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Deal - Suffer
with Enya & Jacob
Tu trouvais cela plus correct. Un marché sans prix, sans condition était quelque chose d'abominable, d'impossible. Et pourtant, la troisième condition sembla te percuter de plein fouet. Elle sembla heurter ton coeur et le détruire. Elle sembla le frapper, et le réduire en poussière. Parce que la première condition, tu t'en foutais royalement. Chris n'était pas ton centre d'attention, ni Weer Lopen. Si lui te cherchait pour se venger de Legion, toi tu ne le cherchais pas. Alors oui, la première condition était acceptable. Parce que la deuxième condition était tout à fait logique. Elle t'aidait, il ne fallait pas le révéler. Elle t'aidait, toi, un prisonnier, un forçat, un criminel enfermé pour une bon'e cause. Alors évidemment, rien de ce qui avait été dit ne sortirait. Mais la troisième condition était la seule qui semblait te faire souffrir. Et pourtant tu la comprenais. Enya elle même devait avoir fui cette personne importante. Bien sûr, tu ignorais qu'elle en avait deux comme elle, mais tu pouvais voir dans ses yeux qu'elle ne faisait pas exception à la règle. Si les « méchants » s'éloignaient des personnes aimées, c'était pour le bien de ces dernières. Pourtant tu mis un temps à répondre. Ton coeur semblait complètement ravagé, et pour cause.
Tu n'avais pas vécu longtemps aux côtés de Sybilia, mais tu l'avais aimée passionnément. Ouais c'était ça le plus fort entre vous. La passion... La passion du moment. Sybilia avait sûrement trouvé en toi le réconfort qu'elle voulait, dont elle avait besoin, et tu avais trouvé en elle le pilier qui pouvait maintenir ta vie. Mais rester auprès d'elle était tout sauf bon pour elle. Pourtant, tu ne rêvais que du jour où tu la reverrais, depuis quelques temps. Tu ne pensais qu'à elle...
Mais avais tu besoin de la revoir pour atteindre ton but ? Tes buts ? Tu voulais M, tu voulais la rédemption, mais surtout, tu voulais la protéger. Alors tu allais la protéger. Pas directement, pas en l'enlaçant puis en partant, mais tu allais veiller sur elle. Tu n'allais pas l'abandonner, mais tu allais faire ton possible... pour éviter qu'elle te voie... Pour éviter que vous vous voyiez...
Et c'était cette condition qui rendait le marché viable. C'était cette condition qui rendait ta souffrance plus dure, mais c'était cette condition qui ferait de toi un homme nouveau. Un homme digne d'Elle... Tu fermes les yeux, pour te donner le courage d'accepter le marché. Puis au bout de quelques secondes tu serras sa main le temps de dire Marché conclu !
C'était sans aucun doute la décision la plus dure que tu n'avais jamais prise depuis un bon bout de temps... Ou même... La plus difficile tout simplement. Jamais, dans tes souvenirs, tu n'avais eu pareille chose à dire. Pareille chose à promettre. Pareille chose à accepter. Lorsque tu avais été Yoite, les promesses étaient du vent, tu ne les tenais pas. Et les personnes auxquelles tu tenais en ce temps là avaient disparues tellement tôt dans cette vie... Parce qu'en tant que Yoite, tu avais tenu à ta mère, à ton père, à Akane... Et à Abigail. Mais les deux premiers étaient morts, la troisième avait disparu sans laisser de trace, et la dernière avait finalement quitté tes pensées le jour où tu l'avis retrouvée et arrachée aux ombres qui l'envahissaient. Tu avais ensuite choisi de la laisser aux bons soins de la petite troupe - dont Enya faisait d'ailleurs partie - qui était venue pour elle... Donc oui, sous Yoite, tu n'avais jamais eu de problème... Enfin...
Tu te souvenais de Jiro. Mais ta mémoire était trafiquée. Tu le savais, car le dieu de la Peur t'avait montré. Jiro devait forcément être en vie quelque part, mais tu savais que le mieux était de le laisser tranquille. Après Legion, après Black Jack, il avait sûrement mieux à faire que de te revoir. Et puis, même si tu l'appelais « ami », même s'il te répondait du même nom, vous n'étiez pas du genre à vous enlacer après une longue absence avant de prendre des bières dans un frigo et de vous taper la discute. Non... Vous aviez changé, tous les deux, et c'était désormais un de tes nombreux souvenirs chaleureux. Jiro était forcément là où il serait le plus utile, le plus à sa place. Alors oui, toutes les personnes auxquelles Yoite tenait étaient toutes éloignées naturellement de sa personne... De ta personne.
Mais en tant que Jacob, tu avais appris à connaître tout un village dans la forêt. Tu avais appris à connaître un loup du nom de Balo qui te sautait dessus à longueur de journées pour aller jouer avec toi. Tu avais appris à connaître la véritable forme de l'amour. Parce que tu avais succombé à Sybilia... Tu te souvenais de cette rivière, où vous étiez au moment où tu lui avais avoué l'aimer... Au moment où - et c'était ton souvenir le plus cher à ton coeur - elle t'avais répondu qu'elle aussi t'aimait. Mais aussitôt vinrent se juxtaposer les images de la scène larmoyante, celle où Jellal te récupérait. Celle où Sybilia pleurait. Ce visage en pleurs, ces larmes, étaient comme le tranchant d'une épée qui s'enfonçait dans ton coeur. Tu te souvenais avoir glissé une lettre pour elle, dans son manteau, au moment où tu étais parti, où vous étiez partis, mais les sanglots de ta belle avaient réussi à te lacérer le coeur. Et tandis qu'une larme perlait dans tes yeux, tu compris finalement l'étendue des paroles d'Enya.
Parce que tu étais de « l'autre côté », tu serais forcé de la quitter à un moment ou à un autre. Mais tu ne voulais pas. Alors tu inspiras doucement, avant de songer à ta promesse, celle que tu lui avais faite. Mais comment la tenir sans lui faire mal ? Comment rester près d'elle ? Tu lui avais donné ta « deuxième chance », et cette dernière était devenue sa « troisième chance ». Alors oui, Enya avait raison. Oui, tu ne songerais plus à la revoir, mais tu allais veiller sur elle. À distance. Tu allais faire en sorte qu'elle soit heureuse.
Accepter le marché était facile, mais on le voyait dans tes yeux au moment où tu avais serré la main d'Enya. Accepter la troisième condition était la chose la plus difficile au monde...
Il fallait à présent qu'elle fasse sa part du contrat. Il fallait qu'elle te donne les Pills... Tu n'avais pas de doute. Tu savais qu'elle les trouverais. Tu espérais juste réussir à les utiliser. Et lorsque tu serais enfin sorti de prison, tu irais voir si Sybilia était heureuse. Tu ne t'approcherais pas suffisamment pour qu'elle te voie, mais tu irais vérifier que le sourire était présent sur son visage. Tu avais besoin de le voir. Ou au moins, tu irais payer quelqu'un pour aller voir. Parce que tu avais surtout besoin de la savoir heureuse, pas de la voir heureuse. Parce que c'était impossible que ton coeur ne pleure pas si tu la voyais sans l'approcher. Alors oui... Tu irais sans doute demander à un gamin des rues de te dire si elle souriait, si elle était heureuse. Et bien que tu ne sois pas « bon », tu offrirais à ce petit ta bourse en échange, et tu lui ébourifferais les cheveux avant de partir accomplir ta rédemption.
Parce qu'il fallait que tu te rattrapes de toutes ces années. Et la première personne que tu aurais à retrouver et à aider serait alors Ohatsu...
Tu attendis alors qu'Enya te les rapporte...
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Sujet: Re: changement - Enya Jeu 31 Mar - 10:09
Enya Taylor
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Jacob Y. Frye & Enya Taylor
Tu sais, je ne sais pas à quel point tu es naïf. Naïf de croire que je t’aiderais. Naïf de croire, encore une fois que malgré tous les bobards que j’ai pu te sortir, tu t’y es accroché sans la moindre hésitation. Je croyais que depuis le temps, tu aurais retenu la leçon, mais même pas. Tu as saisi ma main, sans attendre, l’espoir revenant peu à peu illuminé ce regarde de chien battu que tu avais jusqu’à lors. Rien ne m’empêche de t’aider tu sais ? Je veux dire, je pourrais vraiment aller dans ces pharmacies bizarres, faire peur à deux ou trois personnes et obtenir ce que tu veux, mais au fond de moi, malgré l’envie que j’aie de t’aider…Quelque chose bloque. Et bloquera sans doute à jamais.
Je ne sais pas ce que c’est. Je ne sais pas pourquoi je l’ai au fond de moi…Mais c’est là et ce n’est pas comme si je pouvais détourner le regard et poursuivre. Non.
« - Halalalala….C’était presque trop facile cette fois encore»
Ça me rappelle cette fois sur la plage. Cette fois où j’ai pratiquement convaincu ton dieu de la peur de t’abandonner, de te consumer de l’intérieur parce que tu es un être faible et tu ne pourras jamais me convaincre du contraire. Les gens comme toi font du mal, autant à eux, qu’aux autres et c’est ça qui les rends dangereux, je le sais, parce que j’ai été longtemps comme toi, comme ça. Mais maintenant, j’ai appris à faire avec. J’ai appris que rien ne changera et ne changera jamais. Pourtant, toi t’es là, dans une cellule, à t’entêter. Tu devrais accepter la réalité. Ce n’est pas parce qu’une entité t’as abandonné qu’une autre ne viendra pas prendre sa place et faire de toi le parfait dindon de la farce. T’es tellement….
Pourtant, malgré tout…Malgré tout ce que je ressens que ce soit pour toi ou vis-à-vis de toi, choisis le mot qui te plaira le plus, je vais les faire ces emplettes.
Et je reviens…Les mains pleines. Du coup je sais plus lequel est le sac que tu veux et lequel est mon sac de bonbon…Tout se ressemble de nos jours, c’est horrible.
« - Sinon ? Dis-moi, tu m’as vraiment pris au sérieux ? Genre, vraiment, vraiment ? T’as vraiment cru que je t’aiderais ? Je veux dire, c’est quand même vachement tentant de te laisser mourir ici quand on y pense. Parce que c’est vrai…Avec tout ce que t’as dit, j’y ai réfléchis en sortant mais..Tu ne sers à rien. Que ce soit pour la société ou pour moi. Ce n’est pas comme si je pouvais t’utiliser à des fins personnelles et tout le tralala…Tu me fais un penser à une fille de ma guilde…ou de feu ma guilde. Elle était comme toi. Inutile. Par contre je trouve que derrière les barreaux, ça rajoute une touche kitch au décor et j’aime beaucoup. Ça améliore l’endroit que je trouvais sinistre de base. Parce que tu sais, malgré tout, je me rends compte que je prends vachement de risques pour toi alors que t’as jamais rien fait pour moi. Alors c’est vrai, on a parlé de prix à payer pour tout ça et j’ai dit que y’en aurait aucun parce que c’est le cas. Mais là tu vois, en allant prendre l’air, mon cerveau il a été touché par la lumière divine et je me demande….Si je ne devrais pas te tuer sur place. »
N’est-ce pas ? Tu sais je le pourrais. Vraiment. Te tuer. Je pourrais le faire et je devrais le faire. Je rendrais service à un paquet de gens sans qu’ils ne soient vraiment au courant que j’ai mis fin à tes jours…Parce que…Qui s’en soucie ? Qu’est-ce que ça pourrait changer que tu sois en liberté ou mort ici même ? Jellal me fera une crise mais en fin de compte, je le libère de la charge de surveillance. Il me remercierait sans doute tiens.
C’est vrai. Je devrais de tuer. Maintenant. Sans faire le moindre bruit.
« - Tu vois…Finalement, on a vraiment rien en commun. »