C’était arrivé il y avait seulement deux jours. Un civil, un marchand, avait attrapé une de ses tomates, et l’avait trouée, pour y mettre une pierre, avant de la lancer sur la tête d’un milicien. Mais, visant mal, il avait touché un enfant derrière. Autre part, à Arcadia, toujours, il y avait eu, le même jour, deux voyous des bas fonds, trainant habituellement dans les ruelles, qui étaient sortis en plein jour, avec leur couteau à cran d’arrêt, pour poignarder un autre milicien. Un jour plus tard, c’était un enfant avec des ciseaux, et sa mère avec une canne, qui avaient tenté de battre à mort un troisième milicien. Et on pouvait encore en citer six. Tu étais devant le dossier en question, avec d’autres. Vous vous étiez proposés pour étudier la question, et il apparut bien vite qu’un chauve, d’environ deux mètres trente, se trouvait, au même moment, sur les lieux. Alors que vous étiez parvenus à cette conclusion, le rapport indiqua que les assaillants avaient été en quelques sortes hypnotisés, et pour tes « frères d’armes », il était désormais évident que le colosse y était pour quelque chose. Le chef intervint alors, désignant cinq membres pour le suivre. Il allait enquêter. Chef ! Je viens aussi ! Non. Je n’ai pas besoin d’un pion, retourne à tes rondes habituelles. Tu soupiras, alors qu’une main vint te toucher l’épaule, te souriant. Sam. T’inquiètes Nicky, ton heure viendra. Tu lui lanças un regard dénué de sentiments, mais il savait que tu étais nerveuse. Tu filas. Avant de te cacher et d’attendre que Sam et le dernier quittent la salle. Tu t’y infiltras alors, pour attraper tous les dossiers, et les étaler par terre. Puis tu les regroupais en fonction des faits. Le colosse était toujours là, mais comment pouvait il hypnotiser ses cibles ? Etait ce via cette magie rare, dont tu avais lu un jour qu’un mage, en Fiore, avait maitrisée, et qui consistait en la prise de contrôle d’une personne via des fils invisibles, comme une marionnette ? Etait ce par un regard ? Si oui, fallait il chercher tous ceux qui avaient regardé en l’air ? Car il était vraiment grand. Mais, était ce à cause d’une substance qu’ils avaient ingurgitée ?
Tu avais trop de question, et tu décidas d’aller voir les assaillants qui avaient repris leurs esprits. Bien sûr, ce faisant, tu violais un peu les ordres de ton chef, mais il ne le saurait jamais. Tu les interrogeas, et malheureusement ils ne se souvenaient pas des choses importantes. Sauf qu’ils n’avaient rien bu ou mangé depuis au moins deux bonnes heures pour la plupart, qu’ils n’avaient pas regardé le colosse, et même, qu’ils ne l’avaient pas vu. Ce qui te laissait la possibilité de l’art des marionnettistes. Mais tu n’étais toujours pas capable de trouver qui était l’hypnotiseur. En revanche, il était assez étrange que le colosse soit là au même endroit. Et là, tu eus un flash. Tu revins dans la salle, où tu étudias les différents lieux dans leur ordre chronologique… Et tu découvris un chemin, soit une idée du prochain endroit. Tu laissas la carte marquée dans le bureau, et tu entouras ton visage de cette écharpe rouge. Sam t’appelait « Red Scarf » à cause d’elle, et tu te demandais bien comment on pouvait s’amuser à créer des surnoms comme celui ci. Mais en quittant le Quartier Général, un des gardes sourit en lançant Hey ! Red Scarf ! Où vas tu ? J’ai besoin de décompresser. Okay. Mais reviens avant la nuit. Pourquoi ? Parce que tu es de garde cette nuit. Ah… Ok. Et tu sortis de l’enceinte de Silver Sword.
Tu étais habillée comme une milicienne, et tu courais, pour rejoindre au plus vite l’un des prochains points possible pour la fameuse attaque. Tu réussis à te retrouver devant l’un des sites des précédentes attaques, et tu soupiras, avant de t’accroupir derrière une caisse, en les écoutant. Chef ! On sait où le grand est allé. Par là ! Tu regardais la direction que ton « camarade » était en train de pointer, et cela concordait parfaitement avec le chemin que tu avais trouvé. Tu te lanças donc, faisant un détour, pour arriver enfin en vue du colosse. Et tu entendis un cri. Tu te dirigeas vers son origine, avant de trouver un milicien blessé. Tu utilisas alors la magie pour lancer un appel, les grains de rubis que tu produisais lançant comme un fumigène rouge, afin que les autres rappliquent. Tu es la nouvelle ? Oui, et je vais le capturer. Non ! Attends ! J’ai vu un colosse sur les lieux, et il semblait en train de chercher partout. Et je me suis rappelé de ce qu’il s’est dit hier. Je pense qu’il est innocent. Je le pense aussi, mais pas les autres. Autre chose ? Demande lui. Argh… Ma jambe… Il avait un poignard dans la jambe, et tu lui avouas qu’il fallait attendre que l’équipe médical le retire, car sinon, la plaie allait être exposée à plus de sources de contamination.
Tu te lanças alors à la poursuite de l’homme qui ressemblait à une montagne avec son profil, et lorsque tu le retrouvas, tu passas par un petit détour pour pouvoir sprinter. Essoufflée, tu arrivas avant lui devant une petite échoppe, et en t’y rendant, tu remarquas que tu étais la seule milicienne. Tu inspectas rapidement les lieux, en marchant, et en secrétant ta poudre lentement.
Et une femme se précipita vers toi, un couteau à la main. Elle te frappa, tu esquivas, et tu lui attrapas le poignet, avant de lui faucher les jambes pour lui faire perdre l’équilibre. Puis ta magie créa de petits bracelets en rubis, qui la maintinrent au sol, pendant que tu regardais aux alentours. Et le colosse t’apparut au loin. Mais il semblait chercher quelqu’un d’inversement proportionnel à sa taille… Un petit. Tu t ‘éloignas de la femme qui t’avait attaquée en lui couvrant les yeux avec de la poussière, pour masquer ta trace, avant d’interpeler le chauve. Monsieur ? Je fais partie de la milice de Silver Sword, et j’ai besoin de votre aide pour résoudre une affaire. Oui, bien sûr, je… ATTENTION ! Il attrapa ton épaule, et te poussa derrière lui, tout en plaquant contre le mur un homme âgé de la cinquantaine qui avait tenté de te planter un pieu en bois dans le dos. Félix… Félix ? Oui… C’est lui qui fait ça. Hein ? Expliquez moi. Je suis son oncle. Je possède une magie du gigantisme, et je l’use pour surmonter tout le monde et avoir l’espoir de le trouver. Il a profité de la porte ouverte pour sortir. Et il était rentré avant hier et hier, mais aujourd'hui, je l'ai puni, mais il s'est tout de même enfui... Il redevint alors, en démonstration de ses dires, d’une taille normale et tu lui souris, faussement. Normalement, je devrais vous coller un avertissement pour usage de la magie, mais j’ai besoin d’explications… Son père… Mon frère… Est un criminel. Il a été emmené par vos forces il y a une semaine, et Félix possède une magie de suggestion. Avec son visage et cette magie, il arrive à faire faire ce qu’il veut à une personne. Il est petit, et blond. Il a aussi des yeux bleus. Ok… Je vais vous aider à chercher. Savez vous où il pourrait vouloir aller ? Hmmm… Il a l’air de suivre un chemin… Pour aller chez sa tante ? Suivez moi. Tu le suivis, tout en inspectant les lieux. Et tu finis par avoir une idée. Tu te lanças par mi la foule, en enlevant ton blouson, le jetant par terre. Le chauve le ramassa. Tu froissas ta chemise, l’ouvrant un peu, pour paraître moins… milicienne. Et tu crias Félix ! Je cherche un certain Félix ! Son père est avec moi ! Et tu attendis. Avant d’entendre un PAPAAAAAA Et il courait vers toi, ayant entendu ta voix. Il courait, et lorsqu’il te vit, tu l’attrapas et le soulevas dans tes bras. Il devait avoir neuf-dix ans… Il touchait uniquement les non mages avec un esprit faible. Tu souris. Je tiens donc notre agresseur. MILICIENNE ELA LEONE !!! Chef… Ils arrivaient. Et évidemment, ta magie t’avait trahie tout à l’heure. Tu fus finalement ramenée, et Félix obtint une visite pour voir son père. Finalement, tu écopas d’une mise à l’arrêt pendant deux jours. Tu étais donc consignée dans ta chambre. Tu soupiras, tout en regardant le ciel de ta fenêtre. Lorsqu’Adrien sera roi… Tout ira enfin pour le mieux… En attendant, tu restais dans ta chambre, ne descendant que pour manger. Tu n'avais accès à aucune autre pièces que ta chambre; les douches, et le réfectoire...