The only thing I ever wanted, the only thing I ever needed Is my own way - I gotta have it all I don't want your opinion, I don't need your ideas Say the fuck 'em up off my face, stay away from me I am my own god - I do as I please
Cela paraissait être une évidence. Tu n’étais pas née idiote et tu comprenais parfaitement que l’espace d’une micro seconde, le temps s’est arrêté. L’espace d’une micro seconde, certains visages se sont figés. Ils ont compris eux aussi. Ils ont compris qui tu étais et le tailleur paraissait avoir fait un arrêt cardiaque tandis qu’Adrien reste là, de marbre. Il est là, droit et fier, te regardant et son visage lui, ne change pas. Il est certainement un de ceux qui n’osent pas mettre le pied dans le plat. Il est certainement un de ceux trop prudent pour se permettre un écart. Combien de fois sa route a-t-elle croisée celle d’Enya ? Se sont-ils déjà rencontrés ? Sont-ils amis ou pire ?
Qu’avait a gagné cet homme pour t’aider de la sorte ? Qu’espérait-il accomplir outre qu’un acte de charité envers une femme qui paraissait si démunie comparer à lui ?
Il t’entraîne vers la cabine, il t’entraîne devant le miroir et malgré ses dires, tu n’arrives plus à sourire.
Sa question t’interpelle, comme une gifle en plein visage. Que voyais-tu dans le miroir Sara ? Quel reflet ? Le tien ou le sien ? Qui voyais-tu là, dans cette robe, ainsi vêtue et coiffée ? Qui voyais-tu se tenant à ses côtés dans cette boutique ? Elle ou toi ? Un jour peut-être, tu y arriveras, à surmonter cette épreuve. Peut-être que tu t’accepteras. Peut-être que tu arriveras à vivre pour toi malgré tous les mensonges que tu peux te servir pour essayer de te convaincre.
« - Ai-je le droit de mentir ou me dois-je de vous dire la vérité ? »
Tes yeux ne s’arrêtent même pas sur l’image. Tu sais ce que tu vois, ce que tu as toujours vu. Tu sais à quoi te fais penser ton reflet. Tous les jours, on te le répète assez. La sœur du diable ou du démon. La sœur d’Enya. La cadette. Jumelle ou pas, y’a toujours eu un ordre.
« - Je me vois. Je la vois. Disons que je nous vois. Cela serait plus juste à dire. Vous savez qui je suis n’est-ce pas ? Comment ne pas savoir en fait…. »
Faisant volte-face, tu te retournes vers Adrien et malgré sa taille plus importante que la tienne, tu le regardes droit dans les yeux avec cet air contrarié.
« - Nous sommes un. C’est inéluctable alors oui mon reflet me fais forcément penser à elle et je ne vois pas où vous voulez en venir. Mais sachez, Monsieur, avec ma plus grande considération, que le fantôme de mon aînée, un jour, cessera de me hanter. Je la chasserais, moi-même. De ma vie et de mon esprit. Mais c’est un des combats de ma vie que malheureusement je me dois de faire seule. »
Alors tu t’écartes et tu retournes au milieu de la pièce, croisant les bras et prenant un de ces airs mi boudeur, mi joyeux parce que malgré tout, cet homme, il t’amusait et aujourd’hui, il avait fait plus que n’importe qui aurait fait pour toi en une vie.
« - Je voudrais rembourser cette dette que j’ai envers vous. Dites-moi, sans détour, qui vous êtes ? »
Depuis le premier regard, depuis les premiers mots échangés, tu le savais. Cet homme n’était pas n’importe qui. Des manières raffinées, des hommes de main, une certaine distinction dans le comportement forçant à l’admiration. Il était temps pour vous deux, de jouer carte sur table car autant tu as accepté de baisser ce vulgaire déguisement, autant tu attendais de sa part, un minimum de franchise.
The only thing I ever wanted, the only thing I ever needed Is my own way - I gotta have it all I don't want your opinion, I don't need your ideas Say the fuck 'em up off my face, stay away from me I am my own god - I do as I please
Tu le suis sous la pluie, sous l’orage. Tu le suis là où personne d’autre n’oserait s’aventurer seul, avec lui. Tu le suis parce qu’encore une fois dans ta vie, tu as cédé à la tentation, à la curiosité. Cette soif de tout savoir, d’en apprendre toujours un peu plus sur les autres, de dépoussiérer cette part d’ombre que chacun porte en soi. Tu as envie de comprendre le monde, le fonctionnement de ceux qui naissent et grandissent dans ce milieu bercé par l’obscurité. Tu as envie de comprendre et d’en apprendre plus parce que dans leurs réponses, tu trouveras certainement un écho de la réponse que tu apporteras à Enya un jour ou l’autre.
Ce fut par un temps aussi désastreux que celui-ci que tu l’as rencontré. Au détour d’un orphelinat, du sien. Tu te rappelles de cette femme à la chevelure rousse, au regard de braise, à l’aura enflammé. Cette femme avait vécue des choses que tu ne pourrais imaginer et tu as essayé et essayé d’ouvrir la porte de sa vie, le cadenas de son cœur mais ce fut un échec. Forcément. Pendant six ans tu as rêvé de retrouver la seule famille qu’il te reste au monde, pendant six ans, tu t’étais imaginé ce moment avec tous les scénarios possible et inimaginables mais pas celui-ci. Pas celui où elle t’insulterait, te traînerait dans la boue toi et tes rêves. A combien de personne avait-elle ainsi brisé le cœur, les rêves et les espoirs ? Combien de personne a-t-elle jamais repoussé dans sa vie pour en arriver à être cette femme aigrie n’aimant personne d’autre qu’elle-même ? Combien s’y sont risqués en pensant établir un quelconque lien ? Combien comprendront que cette femme n’est que la personnification des flammes de l’Enfer ?
Alors tu la suivis, cet homme. Celui qui t’intrigues, celui qui semble te traiter avec plus d’humanité que n’importe quel habitant de cette ville. Et quand la vérité éclate, tu lui souris et lui tends ta main.
« - Enchanté ! Je suis Sara Emma Taylor, sœur jumelle d’Enya Taylor ou du diable, ça dépend du point de vue, fugitive d’un pays voisin. »
Tu lui souris avec une certaine tendresse parce que la vérité, il n’y a que ça que tu demandais. Cela ne t’importait guère qu’il soit un cannibale, un fétichiste des pieds ou qu’importe. Il pourrait être le premier psychopathe du pays que cela ne te faisais ni chaud ni froid. Pour un ancien monstre, il a plus d’humanité et de sentiments que tous ceux que tu as croisé jusqu’à aujourd’hui. Naturellement tu en viens à penser à tous ceux t’agressant au détour d’une ruelle, tous ceux t’insultant, aux aubergistes te claquant la porte au nez alors qu’ils pensaient tous avoir à faire à elle. Puis il t’invite à Golden Crown. Une guilde. Tu connaissais le principe de base des guildes mais cela ne t’as jamais vraiment intéressé…Pourquoi faire ? A quoi cela pourrait-il bien te servir ? Les guildes ne sont qu’un regroupement d’attardés mentaux. Des gens étant capables du pire comme du meilleur même si la plus part s’illustre dans le pire. Tu ne veux pas avoir à faire à des gens comme ça. Des gens ne servant que leurs intérêts. Cela ne t’intéresse pas. Tu n’en as que trop souffert en servant la Papauté à Minstrel. Dés que tu eus le dos tourné, tu y as perdu un ami et un père. Dés qu’ils n’eurent plus besoin de toi, tu t’es retrouvé traqué à travers tout un pays. Fuyant et priant pour ta vie…Pour un jour de plus.
« - Vous vous êtes présenté comme le futur Roi de Fiore et cela semble tellement irréaliste mais je ne suis pas recommandable, je veux dire..Moi ? Dans une guilde ? Et puis j’ai des soucis avec l’autorité vous voyez… »
Cela t’intéresserait bien de faire partie de son rêve à lui, parce que t’as envie de l’aider à le réaliser après ce qu’il venait de faire pour toi et parce qu’il en fera certainement plus un jour lointain….mais t’imaginer devoir te soumettre à des ordres, devoir suivre telle ou telle personne sans que ces personnes n’aient eu le mérite de gagner ta confiance. Non. Tu ne peux pas.
Alors tu lui souris et tu t’écartes légèrement ton visage du parapluie, laissant la pluie effacée ces débuts de larmes, cette tristesse qui ronge ton cœur et ton âme.
The only thing I ever wanted, the only thing I ever needed Is my own way - I gotta have it all I don't want your opinion, I don't need your ideas Say the fuck 'em up off my face, stay away from me I am my own god - I do as I please
Son étreinte a l’effet d’un calmant. C’est comme si toutes les pensées néfastes qui, jusqu’à présent, t’habitait, venait soudainement de disparaître. Envolées. Balayées par la pluie, par l’orage, par lui. Dans ses mots, tu cherches une promesse à laquelle te raccrocher comme si tu ne vivais que de ça, des promesses des gens. D’abords, il y avait eu Zadig, puis Enya…Puis maintenant lui. Adrien. Roi d’un royaume imaginaire et à moitié tout autant brisé que certains habitants.
Tu t’éloignes de lui, essuyant ton visage tu revers de ta main.
« - Ça va aller. Il faut que ça aille. Je vous remercie, pour tout. »
Mais les mots ne suffisent plus depuis longtemps à décrire ce que tu ressentais à cet instant. Une certaine admiration, une envie soudaine de vouloir lui rembourser cette dette que tu venais d’avoir. Alors tu reconsidères tout ce qu’il venait de se dire entre lui et toi, entre vous deux. Toutes ces choses et tous ces choix qui s’offraient de nouveau à toi. Certes, tu avais promis à Zadig que tu reviendrais pour lui, que tu le remettrais sur le droit chemin mais quelque chose te laisse à penser qu’avant de le revoir, tu vas devoir te détourner de ce chemin que tu t’étais fixé et tu y ferras certainement quelques écarts.
Tu te claques les joues pour reprendre du poil de la bête et te remotiver. Tu n’es pas elle c’est vrai mais tu n’es pas non plus cette personne que tout le monde pense que tu es. Tu n’es pas heureuse mais tu n’es pas malheureuse non plus. Certains ont vécus bien pires qu’une famille brisée et qu’une chasse aux sorcières à travers tout un pays. Après tout, même si les habitants de Fiore ne t’avais pas ouvert leurs cœurs, il n’en restait pas moins que vivre ici, était et restait plus agréable que de vivre à Minstrel. Devoir rendre des comptes à un Roi et beaucoup plus appréciable que de devoir obéir comme un chien aux ordres d’un pseudo-prêtre.
« - Je suis certaine que votre Reine a beaucoup de chance de vous avoir. Après tout…Vous êtes Roi donc cela paraît normal qu’il y ait une Reine ahahah ! »
Lui balançant ça sur le ton de l’humour, tu ris en imaginant la future Reine de ce pays. Etait-elle aussi belle que celle actuelle ? Aussi généreuse et compatissante que son Roi ? T’en viens à t’imaginer quel genre de couple royal, ces deux-là forment. Forcément un beau couple…Après tout, n’est pas Roi et Reine qui veut.
« - Je veux vous aider, vraiment. Je ne suis pas aussi forte et impressionnante que mon aînée, je le sais mais j’ai mes propres forces et cela ne me dérangerait pas que cela puisse vous servir à conquérir ce pays et le cœur des habitants. Peu importe votre passé…ou le mien. Tant que l’on fait de notre mieux ! »
Alors tu lui tends la main, prête à le suivre, prête à écrire un nouveau chapitre de ta vie, prête à aller jusqu’au bout du monde et à faire n’importe quoi pour que le dessin de cet homme se réaliste. Juste parce que tu lui devais bien. Juste parce que tout compte fait, tu l’aimais bien. Juste parce qu’il t’avait proposé ce que personne n’a jamais osé te proposer.
The only thing I ever wanted, the only thing I ever needed Is my own way - I gotta have it all I don't want your opinion, I don't need your ideas Say the fuck 'em up off my face, stay away from me I am my own god - I do as I please
Il te parle de sa Reine et il y a dans son regard, une lueur douce et apaisante qui semble s’allumer. La Reine hein ? Tu l’imagines un peu, physiquement parlant. Tu imagines une femme comme lui, raffinée et élégante. Tu imagines une femme autoritaire aussi étrangement, tu ne sais pas pourquoi…Peut-être parce que les Reines dirigent toujours avec une certaine poigne que les Rois n’ont pas et n’auront jamais.
Quand il mentionne ta bonté, tu souris, ironiquement parce qu’au fond de toi, tu n’es pas ce genre de fille. Gentille, douce et docile. La bonté est une chose que tu ne connais pas ou que peu. D’ailleurs, certaines personnes en sont furieuses à l’idée mais cela reste entre elles et toi.
Ton attention se rapporte sur la proposition qu’il te fait. Soit aller vers cette nouvelle vie et croquer dedans à pleine dent, soit continué un peu plus avec lui. Aller vers le Nord. Qu’est-ce qu’il y a au Nord ? Quelques guildes par-ci ou par-là mais il n’y a jamais rien eu de plus intéressant que cela.
Et encore…Au sommet d’une petite dune, non loin de là, trône la grande Sabertooth. Vestige d’une ère révolue. Les guildes ne sont plus ce qu’elles sont et ne le seront jamais plus. Il s’est passé trop de choses dans le cœur et dans la tête des gens pour que les évènements reviennent à la normale. Trop de choses pour que l’on fasse comme si rien de tout ça, rien, n’était arrivé. Les habitants des villes ne peuvent plus se cacher dans l’ombre des guildes.
« - L’idée d’un nouveau chez-moi est plaisante je dois dire…Mais, si cela ne vous dérange pas, je préfère céder à ma curiosité et vous suivre. Je tournerais vite en rond si je devais partir maintenant. Permettez donc que je vous suive encore un peu plus longtemps ? »
Tu rigoles en oubliant cette infime douleur sur ta poitrine en le suivant jusqu’à l’auberge sous un parapluie menaçant de céder.
« - J’y réfléchissais depuis un moment mais vous étant présenté comme un Roi…Il y a-t-il une façon particulière de vous appeler ? Monseigneur peut-être ? Ou votre altesse ? »
A ces codes ridicules, tu y es habitué. Tu te rappelles de Minstrel. Tu te rappelles de la façon dont il fallait se comporter avec les cardinaux. Avec le Pape. Tu ne l’as jamais aimé le Pape de Minstrel et tu es bien contente que Crimson Hounds soit passée par-là. Leur action, à ce moment précis, avait donné envie à des groupes de rebelles voulant renverser la papauté.
Pourquoi pas ? Peut-être qu’un jour, elle tombera vraiment, entraînant une horrible et sanguinaire guerre civile avec elle dans la tombe.
Peut-être était-ce le geste que tu reconnaissais chez Enya. D’avoir participer à ça. D’avoir fait ça. Pour le pays. Peut-être était-elle différente à cet instant ? Bien loin de cette personne que tu as rencontrée à Rhynal. Bien loin de ce triste reflet d’elle-même.
« - Si on m’avais dit, ce matin en me levant, que je finirais par tomber sur un Roi me proposant de monter dans un carrosse pour rejoindre un Palais…Je ne l’aurais certainement pas cru. Ahaha, cela aurait presque de faux airs de conte de fée vous ne trouvez pas ? Il ne me manque plus que le Prince Charmant et mon histoire pourra avoir une fin heureuse. Elle en aura une du moins. C’est tout ce que je souhaite ! »
Le Prince Charmant. Ce n’était certainement Toki que tu as croisé au détour d’un lac ou Zadig, croisé au détour d’un bar et promettant une aventure qui ne viendra peut-être jamais. Non. Le Prince Charmant allait être quelqu’un de différent. Tu l’espères. Quelqu’un qui saura voir en toi, comme il a vu, plus que ce simple déguisement de princesse en danger. Quelqu’un qui saura voir la guerrière.
The only thing I ever wanted, the only thing I ever needed Is my own way - I gotta have it all I don't want your opinion, I don't need your ideas Say the fuck 'em up off my face, stay away from me I am my own god - I do as I please
Altesse, Maître, Monsieur. Ces mots avaient une consonance étrange pour toi et pourtant, il n’y avait que comme ça que l’on pourrait qualifier cet homme : Adrien. Silencieusement, tu te répètes plusieurs fois son nom comme pour le retenir, pour t’entraîner à le dire à haute voix. Adrien. Tu pouffes de rire en imaginant devoir t’agenouiller devant lui et l’appelant « Monsieur ». On aurait dit une vieille scène de film érotique. Il n’y avait pas moyen pour toi de l’appeler comme ça, pas constamment même si tu avais un profond respect pour lui. Tu t’arrêtes sur son prénom. Sur ce qui qualifié le mieux l’être à côté de toi. Altesse, Maître et Monsieur n’était que pour ce qu’il était mais Adrien définissait QUI il était et tu voulais t’arrêter sur ça. Tu t’en fou du reste.
Sa remarque sur le Prince Charmant t’amuse. C’est vrai..Peut-être que…Aller savoir ce qu’il se passera dans un avenir aussi proche que lointain ? Peut-être que tu tomberas sur quelqu’un..Ou peut-être pas. Peut-être seras-tu seule toute ta vie, sans vraiment l’être. Après tout, malgré tout ce que tu pourrais te dire, tu en as fait des rencontres, toutes aussi surprenantes les unes que les autres. Toutes intrigantes et ennuyeuses à la fois.
Vous entrez dans l’auberge ayant regagnée une certaine tranquillité et dès que tu franchis le seuil de la porte, ton regard se pose naturellement sur le canapé dans lequel tu avais été séquestrée plus tôt. Les deux vieilles ne sont plus-là. Elles ont dû repartir dans leurs chambres respectives…Comme beaucoup de monde. Il n’y avait que vous d’assez fous pour essayer de braver la tempête et pour vous aventurez dehors.
Il t’annonce qu’il compte se retirer dans sa chambre et laisse un sous-entendu en suspens sur une possible invitation ce qui ne manque pas de te faire rougir en poursuivant par une marque d’affection.
" - Bonne nuit...Adrien..."
Quand il disparait dans les escaliers, tu regardes l’homme resté droit comme un piquet se tenir légèrement plus en retrait derrière vous. Ses yeux croisent brièvement les tiens et l’espace de quelques secondes, tu te sens comme une personne importante.
« - Excusez-moi mais…Quel est votre nom ? - Terence madame ! - Ah non..Pas de madame ! Je n’en suis pas une. Moi c’est Sara…Dites-moi Terence, vous n’êtes pas fatigué à rester dans cette position toute la journée ? - Non Mad…Je veux dire nous sommes entraînés pour et c’est un plaisir que de servir un tel homme. - Oh je vois…Eh bien Terence, on dirait que vous allez me tenir compagnie. Vous savez jouer au poker ? Je peux vous apprendre les bases sinon. - Ne désirez-vous pas aller vous couchez également ? Demain risque d’être une journée éprouvante. - Non, ça va. Je vous remercie. Et puis il fut un temps…C’était moi à votre place alors…Moi aussi je suis entraînée ! Ahahaha !! »
Tu rigoles en sortant un paquet de cartes d’un des tiroirs du petit salon de l’auberge. Bientôt, la nuit emporte tout le monde et vous vous retrouvez seulement tous les deux à jouer au poker même s’il semblerait que Terence est un talent naturel pour le bluff est donc…Le mensonge.