" d.e.r.n.i.e.r. j.o.u.r."Regarde ce portrait de toi lors de tes cinq ans, arrives-tu à le voir cet éclat émeraude qui illumine ton regard et donne à tous cette impression de chaleur ? Ce sourire qui bien que froid laisse paraître ce semblant de bonheur, aujourd'hui oublié ? Ces flocons que l'on peut voir parsemer le portrait et qui autrefois étaient pour toi une source d'amusement. - Ce souvenir de la masse de neige dans laquelle tes empruntes apparaissent une à une pour finalement disparaître loin de ton village de naissance, pour les retrouver plusieurs mètres plus loin, aux pieds d'un bonhomme de neige que tu t'étais amusé à construire ? Autant d'impressions d'une enfance heureuse des plus classiques. Le sourire de cette mère dans le coin droit du portrait et la mine sérieuse qui définissait le caractère de ton père sur le côté gauche. Leurs bras t’enlaçant avec fierté, un cliché nostalgique appartenant aujourd'hui au passé. Puisque ta vie était heureuse, que sur ce flanc de montagne d'un village reculé d'Iceberg, tu évoluais dans cette plénitude presque trop parfaite, quel sort pourrait se jouer de toi ?
De quelle manière bouleversante et troublante, ce petit monde s’écroulerait pour laisser place à une anarchie personnelle si grande et si flagrante pour quiconque croiserait ton regard ? Je suis sûr qu'encore aujourd'hui, il t’arrive de sentir ce parfum, que cette fumée délicate et ses arômes de chocolat chaud peuvent encore et toujours pénétrer ta narine pour te plonger dans cette envie, cette envie de voir ta mère ouvrir la porte de ta chambre, tasse bouillante entre les mains, sourire aux lèvres et cette démarche féminine et réconfortante, jusqu'à venir s'asseoir aux pieds de ton lit pour te tendre cette boisson réalisée avec un amour maternel qui n'est plus qu'un lointain souvenir. Sais-tu encore ressentir ce pic de plaisance face à une scène comme celle-ci ? Tu sais cette forme d'extase qui parcourt ton corps et te donne envie de faire voler les draps pour saisir cette tasse ? Bien plus qu'une affaire de tasse, une affaire de bons sentiments. Une affaire de famille. Puisque finalement, maintenant, pourrais-tu ressentir cela à nouveau ? À travers ce gouffre de vide circulaire qui prend place au centre de ta poitrine ?
La réalité, c'est que sous cette forme de petit-enfant sage nullement perturbé par la vie, ce cache un héritage dont tu n'avais pas encore conscience, ce genre d'héritage qui marque une famille tout entière. Est-ce en raison de ce pseudo-fardeau que ces parents si bienveillants ont décidé de se reculer dans ce village perdu qui ne compte que si peu d'habitants ? Simplement dans l'idée d'y vivre une vie tranquille, sans travailler, simplement en profitant de ce que la nature pouvait offrir et ce que le ciel souhaitait leur léguer. Une admiration pour un guide spirituel particulier ? Non, si une croyance est bien primordiale pour ces parents à la vie simple, c'est celle de Zeref. Une contradiction face à un mode de vie comme était le leur et pourtant. Ni dans l'envie de rejoindre les rangs de cette légende, ni de souhaiter lui vouer leurs vies, ils croyaient tout simplement en ce qui ressortait de ce personnage, ce qui ressortait de livres tristement connus et appréciés uniquement des fidèles de ce dernier. Nullement besoin de préciser que c'est dans cet état d'esprit que ce jeune garçon au teint pâle et aux yeux émeraude grandit, grandit paisiblement ses premières années.
Jours qui passent, semaines qui suivent et années qui s'enchaînent, rien qui ne présage un chaos imminent. Tu ne t'attendais à rien, tu étais simplement là, suivant le fil d'une vie déjà presque tracée à l'avance. Ce matin-là, te souviens-tu de ce matin là où ce père aux allures froides venait te prendre à part pour te faire part de la chose ? Cette chose ravissante mais angoissante ? Peut-être que ce n'est qu’enfoui dans ta mémoire, ce récit qu'il te contait et que tu te plaisais d'entendre. Tu ne l'avais pas vraiment vu venir cette raison pour laquelle ces parents avaient dû s'écarter de la civilisation pour conserver ce secret enfui. Le diamant, symbole de raffinement, de dureté, d'invincibilité était le mot récurrent de ce récit. Plus qu'un simple conte, cette histoire était la sienne, celle du monarque de Diamant. Celle d'un père qui avait tout donné pour conserver cette légende urbaine, une magie qu'il avait hérité de sa mère, des années en arrière, pourtant la fin de l'histoire t'avais donnée ce frisson, ce pressentiment que l'image de ce père qui t’enlace tendrement, quitte à aller contre son propre caractère, allait bientôt s'envoler en poussière éclatante, tournoyant pour rejoindre les nuages.
Tel un rêve prémonitoire, ce pressentiment n’eut qu'à peine le temps d'être imaginé, tout autant que tu n'eus qu'à peine le temps de t'exercer pour hériter de ce secret qui avait fait la fierté de ta famille depuis plusieurs générations. Ils étaient là, la scène, tu ne peux que t'en rappeler pas vrai ? Les visages dans le crépuscule, les yeux orangés illuminés et contrôlés par cette envie de tuer. Une envie de tuer ou bien une envie d'arracher au jeune homme que tu étais, toute forme de repères. Est-ce que tu te revois cette scène ? Cette traînée de sang, qui se dessine sur les murs, cette projection de liquide rouge sombre qui prend naissance à la nuque de ce père qui agonise et qui vient finir sa course sur le sol, éclaboussant même par instants le visage de cette mère étalée sur le parquet en train de vivre ses dernières secondes. Les yeux maternels sont tournés vers toi, uniquement vers toi, elle affiche ce sourire en coin qui te poignarde le cœur. Devant une telle scène de chaos, ta simple réaction qui est de basculer la tête sur la droite en dit long sur l'incompréhension que tu es en train de vivre. Tel un blocage émotionnel que ton esprit ne parvient pas à assimiler, ni de larmes, ni de cris, même cette peur qui saisirait n'importe quel enfant ne remonte pas jusqu'à toi.
Tu es là, ici – Simplement assis accroupit sur le sol pendant que tu vois ces parents qui t'ont léguaient leurs vies se faire tuer sous tes yeux. Des yeux émeraudes qui cette nuit là perdirent tout éclat. Les corps languissent sur le sol de cette maison qui t'as vue grandir et atteindre maintenant le début de l’adolescence, une tranche de vie qui serait particulièrement épanouissante si à ce même moment, si à cette même soirée, l'un des hommes ne t'avait pas saisit sous les bras, jeté sur l'une de ses épaules pour quitter la demeure pendant que de tes yeux maintenant larmoyants et éteints, tu observais cette maison reculer au fur et à mesure que l'homme avançait. La dernière vision que tu avais conservé de ce lieu, c'est cette maison prendre feu, comme pour marquer la fin d'une vie, la fin d'un cycle de bonheur pour qu'un nouveau cycle commence à naître, une nouvelle vie pour un homme mort, mort intérieurement puisque le dernier jour où tu as réussi à te sentir vivant n'est autre que celui-ci." n.u.i.t & j.o.u.r."
L'atmosphère lourde, froide laisse aller ce présage d'années bien lourdes à porter. Ce n'est que noirceur qui vient teinter le paysage environnant au même instant que tes paupières s'ouvrent. Rien, un vide pourtant obscur que tu ne parviens pas à palper. Autour de toi, tu ne parviens à distinguer que le fait que tu te trouves dans une salle. Agitant les pieds, c'est le bruit de chaînes et de cadenas qui remontent à tes oreilles. Les lourds secrets de familles sont semblables à des bijoux, des pierres précieuses. Convoitées, convoitées et désirées bien plus qu'autre chose dans un monde contrôlé par l'intérêt et le pouvoir. Solitude poussée à l'extrême, pendant plusieurs jours, aucun visage n'apparaît dans ce noir oppressant, ces cris que tu accumules résonnent et ne semblent piquer la curiosité de personne. Est-ce qu'il y a quelqu'un pas vrai ? Ce genre de questions qui tournaient en boucle dans ton esprit sans ne jamais trouver de réponses. Les secondes, les minutes, le temps se déformait jusqu'à ce que tu ne trouves aucun repère, aucun point fixe sur lequel te fier et t'ancrer.
L'estomac grondait d'envie d'avaler enfin quelque chose, la gorge asséchée ne désirait que la présence d'une simple goutte d'eau alors que la crasse sur ton corps commençait à s'accumuler. Tu n'étais pas traité d'une mauvaise manière simplement, car tu n'étais nullement traité, tu étais simplement un cadavre encore vivant enfermé dans un endroit pour lequel il est impossible de donner un nom, de décrire. Pourtant – Ce visage familier d'il y a quelque temps réapparaît, ouvrant une porte dont tu ignorais la présence, s'agit-il de celui qui t'a arraché à ta famille ? Oui, c'est bien lui. La lumière pénètre alors la pièce au fur et à mesure que la porte s'entrouvre, de toi ne reste qu'un squelette aux yeux vidées qui fixes éternellement l'horizon, un regard kidnappé par le vide sous lequel il est possible de distinguer les larmes qui se frayaient un chemin dans la crasse de tes joues. Les lèvres séchées laissaient place à des crevasses. Une première claque – sortit de nul part et infligée par le nouveau protagoniste de la scène. Tes yeux dont la trajectoire n'a toujours pas dévié, sont intrigués par la moustache anormalement longue de l'homme qui t'inflige une seconde claque encore plus puissante.
L'homme que le pouvoir rongeait répéta à plusieurs reprises son souhait de te voir hériter des pouvoirs du diamant. Cette histoire que ton père contait assez souvent et l'héritage qu'il souhaitait te léguer une fois que la mort l'aurait surpris. Elle l'a surpris, elle l'a pris, sa vie. Le mot 'diamant' déclenchait en toi des instants de tristesse que tu ne parvenais pas à exprimer, peut-être que l'eau manquante dans ton corps ne te permettait plus de laisser tes larmes s'échapper. Alors intérieurement ton cœur souffrait, ton âme se faisait détruire pièce par pièce alors que les coups continuaient de s'enchaîner, jours après jours, nuits après nuits, afin de te forcer à confier des informations concernant cet héritage. Tu ne lâchas pas, tu ne lâcherai pas. Tu hurlais, tu hurlais jusqu'à faire saigner ton intérieur, jusqu'à ce que même les hurlements deviennent de plus en plus douloureux et que tu finisses par... te taire. Te taire et te laisser t'engouffrer dans un silence qui ne se découpait plus que par le son des coups qui venaient frapper chaque partie de ton corps, chaque centimètre...
Le sang s'ancre alors dans ton quotidien alors que petit à petit le teint de ta peau devient de plus en plus blanc, ce blanc de neige. Les journées de solitude continuent de filer sans qu'un mot ne sorte d'entre tes lèvres. Comme si à travers cette bouche bleutée par la dureté des coups, aucun son ne pouvait sortir. L'Homme de la torture n'était plus seul, plus le temps passait, plus le nombre d'individus augmentait. Continuant à pervertir la soumission, la souffrance et la douleur que même toi, tu finissais par oublier. Ce mal que tu pouvais subir au début n'était que quotidien maintenant, tu subissais et ne faisait que ça. « Donnes-nous les moyens d'extraire ton pouvoir. » ; « Dis-nous à quel moment tu vas hériter de la couronne. » Ce genre de phrases tournaient de manière incessantes. Dis-moi combien de semaines ? Combien de semaines tu es dans ce local ? Tu ne peux mesurer ce chiffre n'est-ce pas ? Quelques gouttes d'eau que l'ont t'obligeais à avaler pour ne pas te sécher, quelques morceaux de parures de viandes que l'ont te demandait de manger pour ne pas que tu sombres. Tu avais déjà sombré, ton esprit était dans un gouffre duquel remonter relevait de l'impossible.
En voilà des mois que tu appartiens à la pièce, enchaîné, aussi statique qu'un meuble. Le seul souvenir qu'il te reste en mémoire, c'est l'image de cette mère qui pénètre la chambre, la seule odeur qui s'imprime toujours dans tes pensées c'est ce chocolat qui ne demande qu'à être savouré. Tu le sens ton esprit se déchirer ? Se briser ? Ce puzzle qui se construit et dont les pièces s’espace de plus en plus ? Quitte à remettre en cause ta propre identité ? Tu étais bien trop jeune pour subir ça, bien trop jeune pour le subir sur autant de temps, sur des années maintenant. Des années sans progrès ou sans espoirs pour tes ravisseurs ? Non – Ce n'est que ce jour où une certaine partie de ta torture évolua. Ce jour où cette petite lucarne située sur le mur derrière toi, s'ouvrit pour laisser entrer ce rayon de soleil pour frapper ta nuque. Un rayon revigorant, rafraîchissant malgré la chaleur qu'il dégage, comme si il te rappelait un souvenir qui ne t'appartiens pas. Le tortionnaire présent ne fit qu'un tour, plissant les yeux comme intrigué. Passant derrière toi, le sourire sur son visage pouvait en dire long, tu ne le voyais pas mais tu pouvais le ressentir. Au même titre que l'odeur de la crasse se faisait tout à coup beaucoup moins subtile. Que la main de l'homme qui venait se déposer sèchement sur ton épaule était plus lourde que d'ordinaire ou que tes yeux pouvaient repérer les détails du mur qui se tient devant toi.
Veux-tu savoir ce qu'il ce passait à ce moment là ? Un scintillement, des petits éclats qui parsemaient ta nuque avec grâce et dont les lueurs faisaient place sur la saleté de ta peau, rendant ces éclats encore plus puissants. Tu n'entendis qu'une phrase, qu'une réalité dont tu étais conscient. « C'est lui. » que l'homme s'était exclamé avec fierté d'avoir trouvé la solution. « le diamant, c'est lui. » - Pendant que ton visage s'abaissait pour venir fixer le sol, comme tu pouvais le faire assez rarement, préférant la vue du mur. Tu avais compris, tu avais compris que ces derniers mois n'étaient que le prémisse de quelque chose de bien pire.
Tu avais raison. Bien trop raison sans doutes. Le jeu pouvait commencer plus sérieusement puisque qu'à compter de ce jour, la torture fut bien plus concrète et réelle. Les châtiments infligés étaient tout ce qu'il y a de plus atroce. Des morceaux de peau arrachés pour tenter d'extraire les éclats, le sang prélevé de manière immonde, des exercices et expérimentations toujours plus difficiles à vivre. Bien que la douleur faisait déjà partie de toi, certaines se révélaient insupportable pour l'être humain. Il le voulait – ce pouvoir, ils voulaient en prendre possession. Les années passent, sautant de la douleur à la souffrance, de l'ignorance à l'absolue solitude, de quelques mots évacués à un débit de paroles proche du zéro. Tout ça pouvait durer, encore très longtemps, un temps interminable mais puisque pour toi le temps n'était plus rien, alors la volonté d'en sortir n'était plus rien, elle non plus.
Les expérimentations, se réalisaient toujours au zénith du soleil, les têtes bien pensantes pensaient certainement que c'est là que tu étais le plus apte à être étudié. Une fausse vérité lorsqu'ils décidèrent de changer de plan et tester une expérimentation un peu plus tard dans la journée. Une nouvelle expérimentation qui marqua étrangement la fin de ce calvaire que tu avais subit nuit & jour." n.o.u.v.e.a.u. j.o.u.r."
Et alors que la porte de la salle réservée à l'expérimentation s'ouvre, ce n'est ni l'homme à la moustache étrange ou ces bandits lugubres qui en sortent mais toi – Dans cette démarche de mort-vivant, totalement nu, le sang découlant de plusieurs endroits de ton corps, debout pour la première fois depuis des années, tes pas sont d'une maladresse incroyable, t'appuyant sur les murs tu tentes de garder un équilibre que tu avais perdu. Ton regard circulaire perce les lieux alors que tu laisses derrière toi ces corps sans vies sur le sol, tous transpercés à des endroits divers. Nous pourrions penser que tu n'est plus qu'un homme libre, enfin libéré de ses chaînes qui étaient devenues comme une nouvelle partie de ton corps mais il n'en est rien. Si nous relevons le regard pour voir le haut de ton corps, nous pouvons apercevoir ce trou béas, qui nous laisse voir la scène sanglante qui appartient maintenant à un nouveau passé.
Alors tu avances – tu continues d'avancer mais tu es maintenant sans guides et sans repères, tu es cette carapace mouvante dont j'ai décrit les traits un peu plus tôt qui sors du bâtiment et tombes sur ce soleil qui éclot et qui vient illuminer ton corps de tout ces petits éclats. Le regard vide comme nouvelle expression, tu marches sans buts. Finalement, tu n'avances que par réflexe et c'est pendant plusieurs jours et par divers moyens que tu tentes de rejoindre ton foyer. Là-bas, c'est là-bas que nous te retrouvons. Tu avais pris le temps de te revêtir de quelques vêtements, parfois trop petits, parfois trop larges. Rien ne semble être cohérent dans cette façon de t'habiller. Les divers individus t'observent avec un intérêt égoïste. Ce n'est pas par l'ignorance que tu leurs réponds, ni tout autre forme de réponse puisque que concrètement tu ne réponds pas vraiment.
Voudrais-tu enlever la vie de ces gens qui t'observent ? Il n'en ai rien. Ton seul objectif dorénavant te tombes enfin sous le nez. Elle est là, cette maison en ruines recouverte par la neige, neige qui glace tes pieds nus et frigorifie ton sang, faisant chuter la température de ton corps. Les yeux émeraudes se baladent sur les différentes surfaces du lieu qui t'a vu grandir. Sans une expression qui remporte sur l'autre, sans qu'une émotion ne parvienne à te bouleverser. Comme si tu étais cette statue qui observe et ne fait que ça. Dans un coin est tombé un pot rempli d'un liquide noir qui t’intrigue et te pousses à y jeter un œil. Pourtant, arrivais-tu à être intrigué ? Te baissant, tes doigts viennent se plonger dans le pot pour finir par en ressortir cette matière épaisse et écœurante sur laquelle nous ne pouvons donner de nom tant elle est indescriptible. Comme un réflexe humain qu'il peut te rester, tu viens disposer tes deux indexes sous chacun de tes yeux pour laisser couler le liquide noir qui vient se perdre sur tes joues. Comme pour dessiner ces larmes octroyées dont tu as était privé, ces larmes en signe de tristesse éternelle.
Cet homme te rencontres – Vous vous rencontrés - Dans cette contrée de Fiore que tu as finalement décidé de rejoindre. Pourquoi ? Tenter de te venger ? N'en es-tu pas trop lassé ? Si – Bien trop. Tout simplement pour succomber à la colère ? Non – Tu ne le peu. Pour essayer de reprendre un nouveau chemin et accéder enfin au bonheur ? – Pourrais-tu l'atteindre ou même ne faire que le toucher ? Peut-être qu'il l'a vu cet homme aux longs cheveux et à la couleur abstraite, cet état dans lequel tu es plongé. Es-tu dans un quelconque état d'ailleurs ? Il discute – Réponds-tu ? Oui, par fragments. Poussé par des mots ou peut-être par des idées, ou tout simplement car c'est le seul homme qui te fait face et n'en démords pas. Tu le rejoins finalement – Tu les rejoins et empruntes un nouveau jour. Golden Crown.
Monarque de diamant - Cette magie fait partie d'un quatuor reposant sur les quatre pierres précieuses : le diamant, le rubis, le saphir et l'émeraude. D'autres magies se sont découlées de cette branche, bien que peu présentes dans le monde de la magie : celles reposant sur les pierres fines (telles que le lapis-lazuli ou le jaspe) et celles sur les pierres organiques (telles que l'ambre ou le nacre). Le quatuor de pierres précieuses pourraient être vu comme les clés d'or des constellationistes, tandis que les magies en découlant - pierres fines, pierres organiques - seraient comparables aux clés d'argent ou de bronze.
Le quatuor (diamant, rubis, saphir, émeraude) est aussi appelée « La Couronne » et leur détenteur sont les « Monarques ». Les mages reliés à la magie des pierres fines et organiques sont quant à eux nommés les « Cristallins » et leur magie a un nom propre à la pierre à laquelle elle est liée. Les Monarques ont la capacité de se reconnaître sans se connaître, comme une sensation de « déjà vu ». Les Cristallins, eux, ne se reconnaissent pas entre eux mais reconnaissent les Monarques. Celui qui a rencontré un des Monarques sait ainsi directement qu'il a à faire à l'un d'entre eux lorsqu'il fait de nouveau face à l'un des détenteurs à l'avenir.
Le quatuor de Monarques possède bien entendu, de base, prétendument une magie plus puissante que les Cristallins. Il est cependant bien loin d'être impossible qu'un Cristallin puisse dépasser un Monarque.
En tant que magie, les quatre Couronnes (diamant, rubis, saphir, émeraude) ne peuvent être apprises à travers un livre : il faut être lié par le sang au précédent détenteur, c'est ainsi une magie qui reste au sein d'une famille et qui se lègue d'une génération à une autre. Il ne peut y avoir qu'un seul détenteur à la fois. Une fois la magie léguée, le précédent détenteur trouve la mort. Ainsi, en cohérence avec l'histoire de Nïr, c'est son père qui plus tôt que prévu à légué la couronne en se faisant assassiné, réveillant les pouvoirs du mage par le biais de la 'torture' qu'il a subit par la suite.
Nïr le monarque de diamant - Plus la couronne est léguée à une autre génération, moins les cristaux sont visibles à œils nus. Le Monarque est en réalité le réceptacle, un peu comme le diamant, la pierre en elle-même, répartie par bribes, par poussière dans le sang ou dans la peau de l'héritier. Ainsi, il peut en matérialiser la matière. Cette magie repose sur les fonctions mêmes du diamant d'un point de vue physique.
La magie alterne entre le côté offensif et défensif. Par le biais de certains renforcements, Nïr parvient à utiliser cette matière comme bon lui semble et l'exploiter sous forme de bouclier, de couches qui viennent recouvrir son corps pour utiliser sa dureté dans des attaques physiques ou bien encore par l'utilisation du côté réfléchissant de la lumière pour ainsi éblouir, brûler ou même renvoyer des techniques (divergeant bien entendu en fonction de la puissance et des techniques utilisées). Là où Nïr se différencie des autres monarques, c'est l'instabilité de sa magie, acquise par la force, la maladresse s'infiltre assez régulièrement lors de combats...
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. Jeu 14 Jan - 6:31 | ||
Tout va bien ici? Si t'as besoin d'aide tu sais où me trouver |
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. Ven 15 Jan - 22:04 | ||
Tout va bien de mon côté, merci ! La fiche devrait être terminée dans le week-end. |
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. Sam 16 Jan - 14:21 | ||
Double poste. (Comment ça il est dans le staff lui ? Bref.) Simplement pour signaler que la fiche est terminée. Certains passages ne sont pas présents dans l'histoire, je garde quelques petits trucs pour IRP volontairement. J'espère que ça ne gênera pas trop. J'espère également que la magie est assez clair. M'enfin, je vous laisse en juger, bon courage ! |
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. Mar 19 Jan - 2:32 | ||
Psychologie : Personnage intéressant, mais cependant, malgré toute cette lassitude et cette exaspération, j'aimerais savoir ce qu'il pense du Roi et de la Reine? A-t-il un hobby, une habitude autre que de errer? Background : Wow ... ... c'est tout ce que j'ai à dire. Non c'est pas vrai, dans quelle partie de ton histoire arrive-t-il à manipuler sa magie? Est-ce entre le moment où ils l'utilisent comme expérimentation et celui où il tue tout le monde, soit ce moment plutôt « vague » entre les deux événements? Conclusion : Quelques corrections au niveau de la magie, mais la fiche en soi me fait un bien fou à lire! Merci beaucoup |
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. Sam 23 Jan - 21:24 | ||
Modifications apportées - Précisions : ¤ Concernant la psychologie, j'ai donc ajouté quelques détails, en quelques bouts de phrases. ¤ Pour l'histoire en fait, le moment 'flou' représente le moment où il prend conscience qu'il peut maîtriser le diamant présent en lui c'est en poursuivant son chemin ensuite qu'il apprend à l'utiliser. Comme précisé dans la magie cela reste instable puisqu'il en a hérité par force et ne le maîtrise pas encore tout à fait. ¤ Les deux techniques qui posaient problème ont étaient remplacées. Voilà, n'hésite pas si besoin d'autres précisions . |
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. Dim 24 Jan - 19:10 | ||
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. Dim 24 Jan - 22:16 | ||
Modifications apportées. |
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. Dim 24 Jan - 22:28 | ||
C'est bon t'es validééé! Ce sujet se verra très important, CLICK Ton membre ressource, est Adrien Campbell (tu le sais sûrement déjà!) Bon rp et tout et tout o/ |
Sujet: Re: Nïr. Δ. Valtteri. | ||