Alors tout d'abord pour la psycho vous avez deux choix : (voir plus bas), : Doux - Boudeur - Drôle - Calme - Attentionné - Un peu naïf - Enragé/violent - Vengeur - Autodestructeur - Sauvage - Colérique - Manipulateur

¤ Julio est originaire d'une petite île de Midi, un village tranquille vivant majoritairement de la pêche et de la chasse, assez coupé du reste du monde. Il y est né et y a grandi jusqu'à ses 17 ans, jour où tout a basculé. Dans cette période de sa vie Julio était bien entouré, membre d'un groupe inséparable de 5 amis se connaissant depuis l'enfance :
- Théo l'ainé de la bande et son chef en quelque sorte, 18 ans, le faux adulte responsable un peu macho sur les bords, le grand frère.
- Mélisandre 16 ans, la joie de vivre du groupe avec un sourire qui ne se fanait presque jamais, une machine à joie malgré ses cotés garce et aguicheurs, un peu provocante.
- Lui, le beau gosse charmeur un peu crétin, le clown du groupe qui malgré ses 17 ans se comportait très souvent comme un gamin.
- Loelia 17 ans, la force tranquille, la sérieuse et studieuse sachant ce qu'elle veut et se donnant les moyens d'y parvenir.
- Soledad 16 ans, l'impulsive émotive, un peu lunatique, celle qui fait tout tourner à la rigolade.

¤ Enfin tout ça c'était avant, avant cette journée de mai, comme toujours ils s'étaient rejoints sur la plage, l'adolescence suivant sa vie et son train, hors du monde, dans leur monde. Ils étaient trop loin, ils n'ont pas entendu l'alarme du village retentir avant l'attaque. Tout s'est terminé ce jour là, la vie telle qu'il la connaissait et sa liberté alors que poursuivant leur traque les esclavagistes de Bosco les ont trouvés. Loelia et Théo sont morts ce jour là, quand aux autres il ne les a jamais revus. (plus d'infos sur cette journée dans la fiche de Soledad)

¤ La solitude et les chaînes, voilà le destin qu'a connu le si enfantin Julio, un Julio dont l'immaturité naïve n'était pas prête à encaisser l'horreur de l'esclavage et les chaînes, Julio était certainement au final le plus fragile psychologiquement des cinq, naïf et immature, blagueur et charmeur, un enfant adulte retrouvé propulsé dans un monde de violence et de sévices, qu'ils viennent de leurs maîtres ou de leurs propres camarades. Julio a souffert, il a été ce souffre douleur, ce corps d'adulte au comportement un peu enfantin dont on ne fait qu'une bouchée, une cible facile. Durant ces années de captivité Julio il s'est renfermé.

¤ Première possibilité : Julio il s'est surtout construit une carapace, plus que ça pour protéger cette naïveté et cette bonté qu'il incarnait, Julio s'est scindé, son esprit se créant un alter égo, un protecteur puissant et féroce capable de terrasser les autres sans remords, un gardien terrible animé par la rage et la haine, manipulateur et violent.
¤ Deuxième possibilité : Alors face à tout ça l'esprit de Julio s'est fermé, se brisant comme pour se dissocier, le rendant instable, allant bien, puis étant soudainement pris de coup de folies ravageurs quand on s'en prenait à lui, parfois il ne suffisait d'un rien, pour que le gentil Julio disparaisse au profit d'une bête enragée, violente et assoiffée de sang.  

¤ Un mécanisme de défense le précipitant plus en avant en enfer, alors que très vite face au comportement de Julio il apparut clair que malgré ses airs naïfs et gentils il serait un combattant féroce et redoutable capable de gagner dans l'arène. Tel fut la pensée du maître de Julio qui assista en direct à l'un de ces changements du jeune homme lors de la vente. C'est comme ça que Julio finit gladiateur, le jeune et naïf Julio devenant l'adversaire terrible ne laissant aucune chance à ses adversaires une fois le premier coup reçu. Et c'est dans l'arène que Julio découvrit, qu'il apprit la magie.

¤ Un Julio double, bien différent de celui que Bosco avait enchainé il y a des années, respecté de ses paires, un Julio qui finalement fut capable de racheter sa liberté. Mais que faire après tant d'années ? Quel sens donner à sa vie ? Julio a décidé de chercher Mélisandre et Soledad, sans succès, aucune piste, se résignant il quitta définitivement Bosco pour Fiore laissant derrière lui le nom que l'arène lui avait donné : La Bête. (il quitte Bosco pour Fiore juste avant les événements de destruction centrale)