Sujet: Renouveau , ft Damian & Ori Mar 15 Déc - 23:20
Orihime Katsura
Click
Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
La nuit... Le jour... La nuit... Le jour... La nuit... Le jour... La nuit Depuis que tu avais revu Robin, tu ne les comptais plus, mais quatre nuits avaient passées.
Et l'homme qui était parti rejoindre Silver Sword avait changé ta façon de voir les choses. A la place de te culpabiliser, ou de repenser à Joya, tu avançais. A la place de te sentir nulle, et inutile, tu rigolais. Tu étais une autre personne, et c'était tant mieux.
Tu ne semblais pas sourire autant que celui ci l'avait imaginé, mais cela te suffisait amplement, et tu passais tes journées à éplucher tous les commissariats, tous les endroits où l'on aurait pu l'apercevoir... Elle.
L'autre partie du temps, tu affrontais des statues de foin et de pailles installées dans l'arrière cour de l'hôtel où tu résidais. Tu t'en trainais à remanier une arme autre que ta faux, car celle ci, beaucoup trop voyante, t'empêcher de passer inaperçue. Dès lors que tu marchais dans la rue, les regards se transformaient en regards de feu, et ton arme, et ton être étaient scrutés. Et t'aimais pas ça. Pas du tout.
Tes journées se résumaient à cela, et tes nuits s'en portaient mieux. Tu effectuais constamment un travail sur ta magie, pour pouvoir faire appel à elle plus facilement et plus souvent. Tu consumais généralement toutes tes forces en l'invocation de ton terrain de jeu, avant de te laisser tomber à terre et d'attendre que la nature fasse ce qu'elle fait, et te redonne accès à ton pouvoir.
Tu n'étais en soi, pas différente de d'habitude. Mais tu avais cette chose en toi, ce truc nouveau. Tu avais un visage. Oui. Expressif, beau. Tu avais ce regard, cette volonté de devenir plus forte. Tu avais envie d'accomplir des choses, et tu ne voulais pas tomber dans ce que Robin t'avait interdit... C'était d'ailleurs une motivation plus grande que tu ne l'aurais cru, car tu continuais à te battre, depuis ces derniers jours. Tu continuais, et tu allais vaincre les limites que tes pauvres réserves en arthernano t'imposaient.
Le quatrième jour, donc, tu sortis dehors. Et tu utilisa la partie de la vie, pour voir si tes compétences s'étaient améliorées. Mais ce ne fut pas assez bon, ce ne fut même pas vraiment bon. Pas du tout. Cependant, lorsque vont le moment de tester une partie d'échec, lorsque tu jouais contre les blancs, tu remarquais quelque chose.
Tu avais une carte en main - second degré -. Et tu allais la jouer. Lorsque l'adversaire te faucha un pion, tu sentis tes veines te brûler, comme si ce pion était relié à ton corps. Mais tu ne sentis aucune réelle soûler, juste une sensation de chaleur en toi. Alors le sort vint tout seul. Tu t'enveloppas d'une lueur orange, et, alors que ton tour venait, et que tu bougeais un cavalier, tu remarquais que tu avais un coup de plus. Et pas n'importe lequel : le coup de la Reine. En effet, tu soufflas, puis visa la destination dans ta ligne de mire, qui te permettait un échec au roi. Tu bougea, et grâce à ton cavalier que tu venais de déplacer, il ne put rien faire, perdit, et tu remportes la partie, par une nouvelle technique de triche.
Et alors que la magie s'estompait, tu ressenti une nouvelle vive douleur autour de toi, chaude. La réalité fut la suivante: Dans ton univers, tes règles étaient maîtresses, mais pas dans ce monde. Aussi le coup de la Reine sembla te faire muer, comme un serpent. Oui. Ta peau sembla se déchiqueter, alors que tu te retenais de crier. Et une nouvelle vint. Oui, Orihime... tu changeais. Le coup de la Reine était une révolte dans les règles, même de ta dimension. C'était un coup qui contrecarrait tous les plans possibles de l'adversaire, et, surtout, c'était un coup qui te permettait, avec « vers l'échec », de pouvoir jouer trois fois d'affilée dans une partie, dont tu étais alors la Reine incommensurable.
Et alors que ton nouveau corps, ou plutôt, l'image de la reine, finissait de t'envahir, tu tombais, inerte, au sol. Enveloppée de tes vêtements, tu ne sentais, dans tes derniers moments de lucidité, pas de sang, symbole que tout ce qui venait d'arriver était de nature magique.
ʕ •ᴥ•ʔ
hors rp:
En espérant que ça t'aille ^__^
Sujet: Re: Renouveau , ft Damian & Ori Mer 16 Déc - 3:51
Invité
Click
Sleeping Beauty
Avec Orihime Katsura
Alors que ton rire envahit la petite pièce, tes fesses rejoignent le sol alors que de ton tabouret, tu tombes à la renverse. Elle avait le sens de l’humour Mamie quand elle t’envoyait des lettres. C’était rare venant de cette vieille harpie mais ses derniers mots te firent rire. Elle en faisait voir des vertes et des pas mûres à cette pauvre Christie mais savoir qu’elle s’était refaite une place sur le marché depuis peu était plaisant à savoir. Peut-être que t’y retourneras un de ces quatre, les voir toutes les deux en pariant que Mamie étranglera Christie dans son sommeil bien avant que cette dernière n’ai eu le temps d’empoissonner le thé de l’ancienne. Elles étaient comme ça les femmes. Violentes, rancunières, agressives et perfides. Surtout ces deux-là.
Tu te souviens de Christie, la petite Christie, elle devait avoir un an de moins que toi quand elle est arrivée dans le commerce de Mamie. Elle venait de loin puis elle n’était pas jolie aussi. Elle ressemblait vraiment à rien avec ses cheveux en bataille et ses grands yeux noirs vous plongeant dans l’obscurité dès qu’elle pose les yeux sur vous. Pourtant, elle avait le coup de main. Un talent inné pour ce qu’elle faisait, ce que tu faisais. Elle était douée peut-être même trop. Combien de nuit vous avez passé à batifoler tous les deux ? Combien de nuits se sont écoulées depuis ce temps-là ? Christie et ses 16 ans. Christie la sauvage.
Tu relis une dernière fois le bout de papier jaunis et tu essuies les larmes perlant au coin de tes yeux. Mamie avait ouvert un nouveau bordel, encore un énième, décidément, elle mourra étouffée par sa cupidité et son désir celle-là. Elle t’a même joint plusieurs adresses de connaissances à elle à Fiore mais tu sais déjà que ce n’est pas pour aller prendre le thé avec les vieilles du coin…C’est plus pour travailler. Pour une fois que tu t’accordais un peu de bon temps voilà que la grand-mère arrive à te faire bosser même quand t’es à l’autre bout du pays.
Pliant la lettre, tu la glisse dans la poche arrière de ton pantalon, attrape ta veste et sort faire un tour. Arcadia, la belle Arcadia. Nouvelle capitale de Fiore. Nouveau piège à touriste. C’est différent de Clover où les fleurs règnent alors que là…y’a des soldats de partout. Y’a le palais royal aussi. Ah ! Si seulement tu pouvais rencontrer la jolie reine, un peu jeune, mais t’es certain qu’elle irait bien dans ton lit. Quoi que non…Les princesses, faut les dorloter et ce n’est pas vraiment ton truc, surtout pas depuis ta nuit avec Abigail et ce concours de drague avec LE Bacchus Groh. Tu te souviens d’Abigail, de ses courbes, de ses charmes. Tu te souviens de ses joues rosées, de son sourire coquin et de son corps se pliant tellement facilement. Elle était belle Abigail. Elle était douce Abigail…Mais elle était ennuyeuse Abigail. Dommage.
Te baladant à droite et à gauche entre les rues, t’as l’impression de faire du repérage alors que tu cherches juste une personne, peut-être même deux, t’as pas envie d’atterrir dans un de ces bordels dégueulasse dans lesquels on choppe toutes sortes de maladies mais faut croire que le devoir t’appelles ici…D’ailleurs, en y repensant, t’aurais bien accepté de traîner tes fesses avec ce petit Arzel plutôt que de les traîner là. Si t’avais su…T’aurais accepté son offre mais bon. On ne peut plus revenir en arrière.
Puis, entre deux ruelles, tu la vois. Juste là. Cette silhouette toute frêle, allongée par terre. Personne ne semble la remarquer. Pourtant, c’était visible comme un nez au milieu de la figure. Putain, encore de ces jeunes qu’a eu une mauvaise nuit et qu’a pas été foutue de rentrer à l’hôtel comme une grande. C’est malheureux. Faut pas essayer ce genre de jeu quand on n’en est pas capable.
Mains dans les poches, l’air de rien, tu t’approches. T’hésites entre la laisser là et l’aider. Ton instinct premier serait de la laisser là. T’es certain qu’elle va t’attirer que des emmerdes cette gamine et t’aimes pas te mêler de la vie des autres, t’aimes même pas y participer. T’as plus l’âge pour courir de partout. Plus depuis longtemps.
Tu t’agenouilles et tu commences à lui mettre des claques. Les ivrognes de nos jours…Je vous jure…
« - Eh oh ! Mademoiselle, il ne faut pas dormir ici. Aller on se lève… »
Et il y a des jours où tu maudis le fait d’être avant tout un homme avec un certain code et de ne pas pouvoir laisser traîner là, le cadavre de la clocharde du coin.
Sujet: Re: Renouveau , ft Damian & Ori Dim 20 Déc - 1:55
Orihime Katsura
Click
Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Avènement alcoolisé.
with Damian & Orihime
Complètement vidée, épuisée, tu te retrouvais presque à mordre la poussière, littéralement. Enfin, plutôt que de la mordre, tu la suçotais doucement, tes lèvres comme ton visage étant contre les dalles. Tu ne sentais pas l’alcool, mais, étant tombée près d’un bar, l’alcool et son odeur venaient à toi. Et c’est ainsi que lorsque Damian – bon, tu ne connais pas son nom, mais moi si – il te crut ivre morte. Mais les baffes te réveillèrent. C’était désagréable.
- ECHEC ET MATH !
Tu regardais le premier, et seul visage que tu pouvais voir, et tu rougis en te rendant compte de ce qu’il venait de se passer. Tu avais crié dans les oreilles du seul qui avait osé venir t’aider. Tu toussas, avant de te relever, et de manquer de retomber. Tu n’avais plus de forces, aussi restas tu assise.
- P… Pardonnez moi, je… je…
Tu commençais à sentir les effluves d’alcool se baladant tout autour de toi, de vous, et ton visage se renforça, tandis que tu grimaçais. Tes neurones se connectèrent, et tu compris, ou crus comprendre quelque chose.
- Vous ne pensez tout de même pas que…
Ta tête et ton cerveau étaient les seules parties de ton corps qui répondaient encore correctement, et tu faisais plusieurs liens. Soit cet homme t’avait prise pour une femme complètement ivre, et ne venait que satisfaire sa conscience en tentant de te faire émerger, soit il voulait juste éviter que tu ne dormes dans la rue, et surtout à côté d’un bar d’ivrognes. Mais lorsque ton esprit te cria de lui dire la vérité, pour ne pas faire penser qu’une femme telle que toi pouvait, en plus de tous ses défauts, s’enivrer jusqu'à la mort, tu te rappelas de deux choses : les mots d’Enya et ceux de Robin. L’une t’avait mise en garde : on n’aimait pas les mages, et si tu révélais que c’était un surplus de magies qui t’avait épuisée, sans savoir si l’homme bienfaiteur en face de toi était ou non un mage également, tu risquais les ennuis. L’autre t’avait obligée à faire la promesse de ne pas te dénigrer, de ne pas sombrer comme les mages terroristes dans de mauvaises pensées… En un mot, il t’avait forcée à devenir plus positive vis à vis de toi. Alors tu ne devais surtout pas penser que tu étais pitoyable… - enfin, en ce moment précis t’avais le droit hein -.
- Oups, pardonnez moi, j’en oublie toutes mes bonnes manières. Merci beaucoup monsieur… euh…
Tu attendis qu’il complète, et sinon, tu attendis le temps nécessaire, pour montrer que tu attendais qu’il le fasse. Puis, qu’il l’ait fait ou non, tu continuas.
- Pour ma part, je me nomme Orihime. Orihime Katsura… Je…
Tes membres tremblaient. Tu n’arrivais définitivement pas à te relever. Tentant de cacher cette faiblesse, tu souris, mais très vite il y eut un nouveau dilemme : Soit tu feintais, et il te laissait là, soit il t’aidait ( ou pas ) mais tu avouais.
Tu finis par choisir la seconde option.
- Pardonnez moi de vous déranger encore une fois, mais… p… pouvez vous juste m’aider à… me relever… enfin … s’il vous plait ?
Puis, comme pour le rassurer, tu ajoutas :
- Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas ivre…
Cependant, maintenant tu étais complètement à sa merci. Soit il t’aidait, soit il ne t’aidait pas. Et soit il te demandait et tu devrais alors lui dire que tu étais une mage, soit non. Ce genre de situations dans lesquelles tu n’avais aucun contrôle était vraiment ridicule, risible, embêtant… honteux.
Cela te rappela de nombreux moments avec Hinako, ta jumelle… Les moments où tu la menais en bateau, et surtout, ceux où tu étais complètement dépendante d’elle. Tu te rappelas en particulier d’une fois, où vous veniez d’achever votre entrainement quotidien, et vous étiez allé rejoindre votre « frère », le véritable fils de votre maitre et père adoptif. A l’époque, vous étiez en train de découvrir ce que l’adolescence voulait dire, et tu te souvins qu’Hinako, parfaitement consciente, et ayant parfaitement intégré le fait que vos parents biologiques n’étaient plus, et que Wellan, ce « frangin », n’était pas votre frère, était attirée par lui. Tu te souvins surtout de ce moment, où tu avais failli embrasser, par erreur, Wellan, et où tu t’étais retrouvée, par la suite, clouée au sol, la gueule de bois faisant son effet. A ce moment là, tu avais vu le visage de ta sœur en colère, et surtout, tu étais nue. Elle avait alors eu, comme Damian aujourd’hui, toutes les cartes en mains : la vérité sur la fameuse nuit que tu avais ou non passé en compagnie de Wellan, la possibilité de bouger (ah, ce jour là, tu pouvais plus du tout bouger) et de te ridiculiser en t’exhibant complètement à poil devant les autres, et surtout, la beauté en même temps…
Ainsi, en revoyant en Damian le rôle d’Hinako à l’époque, tes yeux semblèrent sourire, et tes lèvres aussi. Puis ton esprit se concentra sur cette nouvelle apparence. Tu la sentais sans le voir, et tu ne pouvais remarquer qu’un seul truc : ta peau semblait neuve. Douce, comme au premier jour.
En réalité, dans la transformation qui était arrivée peu avant que tu « t’endormes », tu avais reçu une « nouvelle peau », et un « nouveau visage ». Ils avaient été comme réinitialisé. Tu étais devenue « La Reine ». Ainsi, ton toucher était plus fin, mais semblait plus fragile, et tes yeux avaient surtout perdu quelque chose : leur verts habituel, perçant. Désormais, ce « vert émeraude » était divisé en deux : le « bleu profond de la nuit », et le « jaune pétillant du jour » - petit rappel : en couleur analogique, bleu + jaune = vert -. En effet, désormais, ta couleur habituelle était le jaune, mais lors de l’utilisation des techniques « de la Reine » - bon, t’en avais juste une pour le moment, certes -, utilisables uniquement si tes cibles se faisait blessées ou éliminées, le jaune d’or « se vidait » de tes pupilles, pour, à la fin, donner du bleu vide. (C’était, même si tu l’ignorais, le signe que tu ne pouvais plus utiliser une technique « de la Reine », et qu’il te fallait attendre avant d’en réutiliser). Bref, enfin une ressemblance de plus, lorsque tu étais épuisée comme là, avec Hinako, qui avait yeux bleus…
- Avant que vous vous décidiez, j’aimerais être la plus honnête avec vous, même si cela risque de me nuire, peut être : je suis une mage, et c’est parce que j’ai trop puisé dans mes ressources, je crois – je ne suis pas sûre - que j’ai perdu connaissance et que je suis aussi épuisée. M’aiderez vous tout de même ?
Tes yeux se plantèrent dans les siens.
- S’il vous plait.
electric bird.
•
Sujet: Re: Renouveau , ft Damian & Ori Sam 26 Déc - 10:55
Invité
Click
Spleeping Beauty
Le jour me fatigue et m'ennuie. Il est brutal et bruyant. Je me lève avec peine, je m'habille avec lassitude, je sors avec regret, et chaque pas, chaque mouvement, chaque geste, chaque parole, chaque pensée me fatigue comme si je soulevais un écrasant fardeau.
Tout s’enchaîne, vite. Trop vite. Elle parle. Les mots s’enchaînent, les phrases s’accumulent et tu ne comprends pas où elle veut en venir. Tu sais seulement que t’as trouvé une parfaite inconnue au milieu de nulle part. Ni belle. Ni moche. Elle se présente et elle attend que t’en fasses de même sauf que tu ne le fais pas. Tu le fais pas parce que t’aimes pas te présenter au premier venu, ça vaut pour les femmes…Même miniature. Rien que son squelette frêle et minuscule t’indique qu’elle n’est même pas en âge d’être une potentielle cliente. Rien en elle ne t’attire et c’est étrange. Peut-être que dans quelques années, la donne sera différente.
Tu gardes le silence et tu la vois se débattre avec son propre malheur. C’est presque marrant mais tu ne ris pas. Pas devant elle. Tu as beau avoir une dent contre les mages, tu avais de la peine pour celle qui venait de quérir ton aide.
« - Vous êtes un sacré moulin à parole non ? »
Et quelque part, t’aurais bien glissé que t’en avais rien à foutre de sa vie, si elle était ivre ou non, si c’était une mage ou non. Pourquoi est-ce qu’elle te disait tout ça ? Ça te servait à rien de le savoir, ce n’est pas comme si c’était l’info du siècle puis qu’est-ce qu’elle croit la gamine ? Que parce que c’est une mage tu vas l’abandonner ici, au milieu d’une ruelle, au milieu de nulle part ?
Alors tu t’approches d’elle, la levant sans grande difficulté en la tirant par le bras et lui donnant un vieux bout de bois pour s’appuyer dessus. Peu importe le pays, le comportement dingue des mages ne changent pas. Une fille, seule, qui s’entraîne ici ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle cherche à faire ou à prouver en laissant son cadavre traîner là ? Ces rues ne sont clairement pas commodes et tu le sais assez bien.
« - Si je vous aiderais ? Vous croyez que je suis raciste au point de refuser mon aide et cela même à une mage ? Je ne veux pas être inconvenant mais avant de juger les gens, vous devriez vous demandez si c’est le bon endroit pour pratiquer je ne sais quelle magie ici ? N’y avait-il pas plus confortable comme lieu qu’une pauvre ruelle vide ? Ces ruelles ne sont même pas fréquentables, qui sait ce qui aurait pu vous arrivez ou qui aurait pu vous réveillez à ma place ? Vous réfléchissez si peu à votre âge, ça en ai désolant pour la prochaine génération. »
Récemment, les mages étaient vus comme des parias, comme la peste qu’il fallait fuir. Les gens se plaignaient sans cesse de leur incapacité et tu pourrais partager ce point de vue mais pour toi, la magie est un don. Gâchée entre de telles mains que celles d’idiots comme cette fillette de bas âge mais certains, savaient parfaitement ce qu’ils faisaient et comment maîtriser des pouvoirs aussi incroyables. Certains s’efforçaient réellement d’aider la communauté alors que d’autres, laissaient, sans aucune mégarde, leur corps meurtri par l’effort traîner ici et là, comme si c’était un appel au viol ou pire encore.
Etre mage c’était beau, c’était mignon mais la notion de responsabilité manquait cruellement à certains.
« - Vous êtes à quel hôtel ? Je vous raccompagne. C’est la moindre des choses que je puisse faire. Non pas parce que je ne suis qu’un pauvre humain mais parce que j’aurais horreur de laisser une demoiselle en détresse dans un tel endroit. »
Alors tu restes à côté d’elle, tu jettes un coup d’œil ou deux de temps en temps mais il était hors de question que cela aille plus loin. Une fois à l’hôtel, tu t’en iras. Chacun avait sa vie. Chacun avait son boulot et tu te doutes que le sien ne se résume pas à "serpillière de ruelles".
Sujet: Re: Renouveau , ft Damian & Ori Dim 27 Déc - 23:28
Orihime Katsura
Click
Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Idiote ou malchanceuse.
with Damian & Orihime
Tu parlais, et il avait l'air de s'en foutre. Il fallait dire que tu étais, comme il le disait, un vrai moulin à parole. Pire que ça même... Un double moulin à parole. Tu t'emmêlais, et, en essayant de t'extirper du piège dans lequel tu te mettait en présupposant qu'il était raciste - Effectivement tu réfléchissais pas, en dehors d'un champ de bataille - tu t'empêtrais plus encore. Ce devait être marrant...
- Pardon je... Je ne voulais pas vous offenser...
Tu avais envie de te couvrir le visage et de te cacher, tu avais honte, tellement. Il ne fallait pas que tu abandonnes ton cerveau en quittant une bataille, vu que tu te retrouvais facilement dans cette situation.
L'homme en question était un homme. Tu n'étais même pas encore une femme. Il était canon, tu l'avouerais sans mal, mais il n'était pas ton genre... Enfin, tu aurais sans doute craquée s'il t'avais fait du charme, mais heureusement pour toi, il n'était qu'une bonne âme.
- C'est... Le "Thirty Poneys" à deux pâtés de maisons... Ou trois. Et... Je suis venue ici pour... je... on m'a dit récemment... que les mortels n'aimaient plus la magie. J'étais juste venue ici pour être tranquille mais effectivement, j'ai mal jugé.
Et dire que tu avais été stratège... Bravo... T'étais bien conne la, comme ça.
- Vous n'avez pas dit votre nom.
Tu marchais avec lui. Lui... Ce blond au cache œil... Tu te souvins alors en avoir déjà vu un de loin, un blond au cache œil. Mais ce n'était pas lui... une mode sans doute. Enfin... Tu l'analysais. Il n'était pas mage, il te l'avait confirmé... Enfin il l'avait sous entendu. Il devait avoir un œil fragile, et ses longs cheveux lui donnaient un aspect sauvage. Il était musclé (poilu au torse, c'était viril)... En tout cas, il était très en forme. Il devait avoir la trentaine... Il avait une voix chaude. C'était agréable. Tout comme c'était agréable de marcher à ses côtés.
- Vous faites quoi dans la vie monsieur ?
Tes yeux étaient toujours vides, et tes cheveux étaient en batailles. Tes habits étaient sales, plein de terre, tandis que les siens étaient cleans, bien propre, et beaux... Cela faisait tâche... Oui... Tu faisais tâche dans ce charmant tableau, mais tu t'en fichais. Tu n'avais aucune force, et marcher était dur pour toi. Mais ce n'était rien face à la honte qui te rongeait.
- Vous n'aimez pas parler n'est ce pas ? Enfin tant que vous ne tentez pas de me faire du mal je ne vais pas me plaindre mais, comme vous le savez, moi j'aime parler... C'est assez triste de converser seule quand quelqu'un nous accompagne. Vous venez de loin ? Cela n'a pas l'air d'être la première fois, que vous rencontrez un mage et lui parlez. Vous aimeriez faire de la magie ? Vous avez déjà pensé à acheter les objets magiques ?
Tu le faisais sûrement chier. Mais c'était plutôt compliqué pour toi de marcher, et tu voulais te concentrer sur autre chose... Donc tu parlais dans l'espoir qu'il se mette à parler aussi, pour te concentrer sur sa voix. Car la voix d'une personne était un excellent moyen de se concentrer.
Puis tu te tordis la cheville et on entendit tes os craquer. Tu crias, et tombais en avant, te tenant alors fermement au bras de Damian.
- AAAH mais c'est pas vrai ! Encore ! J'arrête pas de faire des gaffes cette semaines ! Surtout que la, ça fait super mal !
Avec son aide, tu t'assoit sur un banc, ravalant le plus possible tes larmes... Tu étais une guerrière ! Enfin tu l'espérais !
Puis tu retiras ta botte, et tentas de toucher ta cheville, mais c'était douloureux et tu ne tins pas longtemps. Alors tu tentas de la poser par terre, mais impossible sans larmes. Tu n'arrivais plus à marcher, ça faisait vraiment trop mal.
- Mais comment j'ai fait ?!
Et tu vis un trou. Une dalle manquante dans la route. Tu avais malencontreusement pose ton pied au mauvais endroit et... CRAC.
electric bird.
•
Sujet: Re: Renouveau , ft Damian & Ori Mar 29 Déc - 5:09
Invité
Click
Spleeping Beauty
Le jour me fatigue et m'ennuie. Il est brutal et bruyant. Je me lève avec peine, je m'habille avec lassitude, je sors avec regret, et chaque pas, chaque mouvement, chaque geste, chaque parole, chaque pensée me fatigue comme si je soulevais un écrasant fardeau.
Tu ne sais même pas dans quel ordre répondre à toutes les questions qui t’ensevelissent petit à petit. Ton nom, ta profession, la magie. Il y avait là tant de sujets que répondre à tous le temps d’une inspiration serait impossible. Alors tu la laisses parler parce qu’elle semble apprécier cela et tu n’y vois aucun inconvénients.
Elle te parle de la magie, des objets magiques et de toutes les possibilités que le monde avait à t’offrir si seulement tu prenais la peine de tendre la main, sauf que lever le bras, c’était trop fatiguant. D’ailleurs, rien que l’écouter, c’était fatiguant sur le long terme. Si tu voulais être mage, tu l’aurais fait depuis longtemps, peu importe la façon. Tu aurais saisis cette occasion comme Will l’a fait avant toi et tu te serais barré de cette putain de rue, de ce quartier pourri et du bordel de Liz. Pourtant, t’es resté parce que la vie de palace ça te plaisait bien. La vie où tous tes frais étaient payés, ça te plaisais que trop. T’es resté un gigolo parce que faire plaisir aux femmes, c’était amusant. Les connaître, jouer avec elle au jeu de la séduction, coucher avec elle, se réveiller à leurs côtés, les baiser dans toutes les pièces d’une chambre d’hôtel ou même dans une piscine vers minuit, c’était drôle. Tant que ça te plaisais, alors tu poursuivais sur cette voie. Pourquoi changer ? Pourquoi s’en détourner pour devenir mage et prendre soucis d’aller sauver Maurice, le petit chat de la voisine, coincé dans un arbre ? A quoi ça servait de se prendre super héros ou justicier ou qu’importe le nom ? Surtout au vue des récents évènements. C’est par des guerres comme ça que toi ta vie, elle fut foutue en l’air. Donc ça te fais chier d’imaginer que tu pourrais, un jour, être celui qui fou en l’air la vie d’un môme. T’as pas envie d’être ce genre de gars. Jamais. L’idée ne t’as même pas traversé l’esprit.
« - Damian. Appel-moi Damian. »
C’est tout ce que tu lui dis parce que l’entendre rabâcher « Monsieur » toutes les cinq secondes, te fais prendre 10 ans à chaque fois. T’es bien assez vieux comme ça alors qu’elle s’amuse à te vieillir à chaque fois qu’elle ouvre la bouche cette gamine, ça t’emmerde un peu. T’as envie de la faire taire, de l’assommer quelque part mais tu le fais pas. Ça ne se fait pas.
Alors elle se casse la gueule encore, à moitié. Elle se tort la cheville et tu l’aides parce que c’est un amas de malheur et que quelque part, ta prière a été entendue. Enfin un peu de silence, le temps de quelques secondes.
Pas très loin, y’a un marchand de poisson, tu demandes les restes de glaces et tu poses le seau à côté d’elle. Elle se débrouillera bien sans ton aide. Tu ne seras pas toujours-là. Tu t’assois sur le banc à ton tour et tu sors une clope de ta veste et l’air de rien tu regardes le temps, changeant à une vitesse presque ahurissant. Adieu beau soleil et bonjour ciel gris.
Tu soupires alors que tu vois ses yeux rouges gonflés. Décidemment…
« - Tout à l’heure tu m’as demandé ce que je faisais. Je suis gigolo. Par contre rends moi un service, ne me parle pas de magie. Ce n’est pas que je tiens la magie en horreur mais ça me gonfle d’en parler tout le temps à tout le monde…J’ai une opinion sur le sujet et ça m’intéresse pas de la partager. Donc évite de poser des questions sur le sujet. C’est chiant et j’ai pas envie d’être désagréable avec toi petite. On dirait que t’as déjà ton lot de malheurs. »
La fumée s’élève tout doucement et disparait au bout d’un moment. Putain, si ça se trouve, tu seras en retard à ton rendez-vous de ce soir…Manquerait plus que ça. Non, non, son hôtel devrait plus se trouver loin alors dès que vous y êtes, tu la laisse là-bas et tu repars.
Sujet: Re: Renouveau , ft Damian & Ori Mar 29 Déc - 9:43
Orihime Katsura
Click
Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Miroir miroir, qui de toutes, est la plus chanceuse ?
with Damian & Orihime
Une vraie catastrophe ambulante, tu t'attirais comme toujours des ennuis. Tu te blessais d'une façon tout à fait spectaculaire et ce n'était pas la première fois... T'avais jamais eu beaucoup de chances... Lorsqu'il te parla de tes malheurs, en appuyant sur le fait que tu en avais déjà beaucoup, tu te rappellas de la dernière fois où ta malchance insupportable avait frappé. C'était dans ce café, avec Robin. T'avais réussi l'inimaginable et tu t'étais étalée sur la table, couverte de café. T'avais eu honte à ce moment là. D'autant que tu étais même couverte d'un plat, avec de la moutarde et d'autres sauces, et que tes cheveux noirs étaient devenus ceux d'un clown au vu de toutes les couleurs...
Mais avant il se présenta. Enfin. Il s'appelait Damian, un joli prénom... Et un pas commun. Tu connaissais des Damien, mais Damian... Cela semblait plus poétique, magnifique...
- Enchantée Damian.
Tu savais, au fond de toi, que tu l'avais fait chier à parler et parler et parler... Surtout qu'il avait répondu s'appeler Damian a un énième "monsieur", il n'avait pas dû aimer. Gentil comme tout, il t'avait apporté de la glace - Comment il en avait trouvé si vite ? Bonne question - et tu avais pris, dans un foulard, quelques glaçons pour les coller à ta cheville souffrante, alors que tu essuyais les quelques larmes qui coulaient. Et il te parla de sa profession.
Tu faillis demander ce signerait un gigolo, avant de te rappeler la définition et tu détournas le regard. C'était comme parler avec une prostituée, mais en mec, et tu rougissais de honte... Parce que lui, sa profession était ce que toi, tu n'avais fait que deux fois, et tu trouvais cela gênant.
Puis il te parla de la magie, te répondant qu'il ne voulait pas en parler mais qu'il ne voulait plus que tu en parles. Alors tu souris, avant d'hocher la tête.
- Très bien Damian. Je n'en parlerais plus. Merci pour la glace au fait.
L'hôtel n'était plus très loin, mais tu attendais de pouvoir marcher. Le froid des glaçons te réparait doucement, bien que tu te crispais. T'aimais pas le froid, c'était désagréable. Très désagréable.
Lorsqu'enfin tu t'aperçus sur tu pouvais bouger les chevilles, doucement, tu souffles de soulagement, avant de te tourner vers lui.
- Désolée, mais je ne pouvais plus marcher. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, j'aimerais que vous m'aidiez à marcher jusqu'à l'hôtel, je ne voudrais pas vous accaparer de tout votre temps.
Tu étais toujours crispée, la blessure faisait mal, mais au moins, tu pouvais marcher et abréger ses souffrances : il avait l'air d'en baver à t'attendre et s'occuper de toi, alors autant que tu te soignes mieux une fois à l'hôtel que dans la rue.
Puis vint le moment de l'espoir. Tu le regardas avant de demander, innocemment
- Euh, je sais qu'il y a peu de chances mais, à tout hasard, avez vous déjà rencontré une personne du nom d'Hinako Katsura ? Elle a les cheveux noirs, et les yeux bleus.
C'était quasiment improbable, voire impossible... Mais l'espoir te faisait demander. L'espoir te guidait..
- C'est ma sœur voyez vous... Et je la recherche. Donc c'est pour ça que je vous demande...
Au fond de toi, tu savais que c'était impossible qu'il l'ai rencontrée... Les rencontres du destin et les miracles n'existaient pas... Mais savait on jamais... Après tout, par le passé, tu avais déjà vécu des coïncidences et des rencontres liées par le destin. Tu avais déjà rencontré la sœur d'Hana, par exemple, mais sans la petite... C'était une rencontre du hasard, mais le hasard avait bien fait les choses... Donc pourquoi pas ?
Pourquoi pas...
electric bird.
•
Sujet: Re: Renouveau , ft Damian & Ori Mer 30 Déc - 8:14
Invité
Click
Spleeping Beauty
Le jour me fatigue et m'ennuie. Il est brutal et bruyant. Je me lève avec peine, je m'habille avec lassitude, je sors avec regret, et chaque pas, chaque mouvement, chaque geste, chaque parole, chaque pensée me fatigue comme si je soulevais un écrasant fardeau.
Son mal de semble pas faiblir et tu la prends en pitié alors qu’elle te demande de l’aide pour aller jusqu’à son hôtel. T’y réfléchis en regardant ta montre. Tu vas être en retard. Vraiment. Pris entre deux feux, tu regardes bêtement autour de toi comme si la solution allait pointer le bout de son nez et attendre bien sagement que tu la remarque. Ainsi, pendant que tu cherches une échappatoire à cette interminable discussion, elle te parle de sa sœur. Tu savais bien que c’était le genre casse bonbon comme gamine mais de là à dépasser le stade de cette vieille bourrique, tu te dis que t’as vraiment pas eu de chance aujourd’hui.
« - Je ne fais pas dans la pédophilie. Je te l’ai dit, je suis un gigolo, je ne couche qu’avec des femmes et les enfants ne m’intéressent pas. De plus au vue de mes tarifs, je me souviens généralement de tous les noms et visages des femmes que j’ai dans mon lit…ou non. Désolé mais Hinako ne me dis rien. »
Elle grimace et toi aussi. Un mal pour un bien. Tu repenses à la lettre de Liz, à ces adresses qu’elle t’a données. Elle a certainement dû prévenir toutes ces vieilles chèvres de gérantes que tu devais passer chez elle, jeter un œil et ça te fais chier d’y aller mais tu ne pouvais pas y couper. A force de courir derrière Will, les finances commencent à être un peu raides.
« - J’ai un rendez-vous d’ordre professionnel à l’autre bout de la ville, je vais devoir t’abandonner petite. Je suis désolé mais je ne suis pas médecin, ni porteur. Désolé gamine ! »
Tu lui fais un léger sourire et tu te redresses de ton banc. Ça te fais chier, vraiment mais quand le travail appel…On ne peut pas y couper et tu sais que cela se saura si tu as le malheur d’arriver en retard. Tu es même certain que cette vieille peau de Liz serait capable de venir ici rien que pour te faire la fête et t’arracher la tête pour avoir jeté le déshonneur sur sa personne car malgré tout….Tu lui appartenais. Il ne fallait pas se leurrer, ce n’était qu’une liberté provisoire qu’elle t’avait accordé, à condition que tu retrouves Will et rien d’autre.
« - Bonne chance ! »
Mains dans les poches, tu t’en vas en la laissant. Après tous les mages résistent à tout, elle ne devrait pas faire exception à la règle cette petite. Si elle est capable de s’entraîner dans la rue, elle peut faire quelques mètres de plus. Ca ne la tuera pas.
Avant de passer à la première adresse que Liz t’as donné, tu repasses à ton hôtel et tu te changes avant de repartir dans la foulée. Plus qu’une vingtaine de minutes et t’as l’impression que même en petite foulée, ça t’arranges pas plus que ça.
Sujet: Re: Renouveau , ft Damian & Ori Mer 30 Déc - 19:03
Orihime Katsura
Click
Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Merci quand même
with Damian & Orihime
Une vraie chieuse, a l'en croire. Il te suffisait de le regarder pour comprendre qu'il en avait déjà marre de toi, mais il fallait dire que c'était normal, tu étais une pipelette, et en dehors d'un champs de bataille, tu étais aussi une idiote. T'avais presque honte, et si tu n'avais pas rencontré Robin il y avait de cela quelques jours, t'aurais sûrement eu honte. Heureusement qu'il avait réussi à faire en sorte que tu ne te dénigres pas... plus...
Lorsqu'il te répondit, tu gonfles tes joues... Tout de suite les grands mots. Surtout que tu n'avais pas dit l'âge d'Hinako, elle aurait très bien pu être plus âgée que toi. Il n'était donc pas nécessaire de parler de pedophilie. Mais bon. Il ne se souvenait de toutes façons pas d'une Hinako, ce qui ne t'étonnait pas. Avant de poser la question, tu savais que tu n'allais pas avoir la réponse rêvée...
Tu le vis ensuite regarder tout autour de vous, comme s'il y avait un chariot, ou même un brancard qui traînait dans la rue pour qu'il puisse te porter. Mais évidemment, vous n'étiez pas dans la bon et rue pour avoir le droit à un véhicule, ou à une aide au transport. Alors ils te révéla qu'il était très en retard et tu ne le retiens pas lorsqu'il partit en te disant bonne chance.
- Au revoir Damian. Merci pour tout.
C'était la moindre des choses que d'être polie. Il te laissa donc.
Alors tu soufflas. Tu n'avais plus d'énergie donc pas moyen de te télé porter et tu avais trop mal pour marcher. Tu n'avais pas ton arme non plus donc pas moyen de t'appuyer contre. Finalement, tu n'avais pas trente six mille solutions...
Tu te laisses tomber par terre, en maintenant ta cheville en l'air, et tu rampas. Et comme peu de monde passait par là où tu passais, tu rampas longtemps. Lorsqu'enfin tu arrivais au mur de l'autre côté de la rue, tu tentas de te lever, en t'agrippant aux rebords des fenêtres.puis tu sautas à cloche pieds, durant quelques mètres, quelque dizaines de mètres même. C'était douloureux, et tu crus que ta jambe saine allait lâcher.
Tu réussis tout de même à parcourir pas mal de distance de cette façon, bien que les muscles de ta jambe semblaient en train de mourir...
Tu faillis même tomber à plusieurs moments, mais heureusement pour toi, à chaque fois tu parviens à te rattraper à un rebord de fenêtre ou à un poteau...
Lorsqu'il ne te restas plus beaucoup d'espace entre ta position et ton hôtel, tu rassemblais tes forces pour une petite téléportation. Tu arrivais donc au hall d'entrée et le tenancier, te voyant ainsi, se précipita pour te faire monter dans ta chambre. Il prit la liberté d'appeler un médecin qui s'occupa de ta cheville
Lorsque ce fut fait, tu eu pour ordres de te reposer durant deux jours, tu avais un bandage au pied. Tu obéis.
Deux jours plus tard, tu arrivais à poser ton pied sans crier, mais tu décidas de rester à l'hôtel encore quelques temps, le temps que tu guérisses...