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Camelot | Entraînement
 MessageSujet: Camelot | Entraînement   Camelot | Entraînement EmptyMar 8 Déc - 8:49

Robin Marshall
Robin Marshall

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Camelot - Partie 1
Avec - Lui-même





Des fois, tu te demandes si elle regarde le même ciel étoilé que toi. Si les étoiles lui sont familières et si elle se rappel, qu’un jour, tous bas, tu lui avais dit que vos parents étaient parmi elles. Des fois, tu te demandes si elle regarde la lune et si elle croit toujours à cette vie là-haut, quelque part. Petite, elle rêvait d’y aller parce que la lune, même le soir elle brillait. Même le soir, on pouvait compter sur sa lumière pour retrouver son chemin lorsque l’on s’était perdu. Et Mia se perdait tout le temps. Elles s’égarait sur des voies et des chemins que toi-même tu n’oses arpenter. Elle s’égare sur ses voies que tu es incapable de franchir au nom d’une cause que tu crois juste. Elle se perd, elle-même, quand elle s’engouffre dans l’ombre.

Et puis, il y a ces autres fois, où tu te demandes, si un jour, tu as été sincère envers elle. Si un jour, tu aurais dû lui dire la vérité au lieu de lui mentir continuellement. Peut-être aurait-elle comprit. Peut-être aurait-elle pardonné. Ou peut-être aurait-elle plongée dans cette voie sombre et noire bien avant. Tu ne saurais le dire. Ta sœur était imprévisible. Une femme était imprévisible. Même une femme miniature.

« - Monsieur ? Nous allons fermer. »

La voix et la faible lueur de la bougie te font comprendre que tu es resté assis par terre depuis bien trop longtemps maintenant.

« - Il est si tard que ça ? Pardonnez-moi, je n’ai pas vue le temps passé.
- Quel livre lisiez-vous ? »

Alors ton regard se pose naturellement sur tes jambes étalées au milieu de deux rayons quand tu remarques la couverture en cuir et les lettres d’or du titre du livre.

« - La légende du Roi Arthur…apparemment…
- Très bon choix, vous pouvez l’emprunter si vous le désirez.
- Je vous remercie. Je le ramènerais demain sans faute. »

A Arcadia, il y avait cette grande bibliothèque non loin de la place centrale. Il y avait des étages comptant d’innombrables ouvrages et tu viens t’y perdre depuis que tu es arrivé dans cette ville. Tu t’y perds et tu t’y noies tandis que chaque soir, la douce voix de la bibliothécaire te réveille de tes pensées. Cela fait deux jours que tu es avec ce livre et que tu ne l’as toujours pas terminé car tu n’y arrives pas. Ta concentration s’envole, tes yeux se perdent dans le vide et tu restes des heures, planté là, à réfléchir.

Tu te relèves en prenant appuie sur une étagère et tu attrapes ta chemise, laissée là, sur le dos d’une chaise en bois, le livre sous le coude.
Une fois à l’hôtel, tu poses le livre sur ta table de chevet et tu te diriges vers la salle d’eau. Ton reflet pourrait même faire peur à un enfant. Depuis combien de temps n’as-tu pas dormis ? Depuis combien de temps, tes rêves ne sont que les cauchemars te rappelant ce jour, où l’impuissant que tu es, a dû faire face à la dur réalité de la vie ? Depuis ce jour où tes yeux se sont posés sur ta sœur, plus si jeune et fragile qu’elle n’y paraissait.

Sans retenue, ton corps s’affale sur le matelas et ta tête, manquant de se heurter au rebord du lit, vient trouver l’oreiller.

« - Est-ce un endroit où dormir que le lit d’une femme ? »

Tu ne réponds pas dans le doute que l’on puisse te parler et puis, quand tu ouvres un œil, tu la vois, poings sur les hanches, l’air amusé. Elle semble te regarder et à tout bien regarder, le décor en lui-même semble avoir changé.
Précipitamment, tu comprends que tu n’es plus dans ta chambre d’hôtel et que cette femme, n’était pas sortie du fruit de ton imagination.

« - Qui…Qui êtes-vous ?! Qu’est-ce que je fais ici ?
- La question n’est-elle pas plutôt, où êtes-vous ? Si ce n’est autre que mon lit. Je ne me rappel pas avoir passé la nuit avec un inconnu.
- Donc…Où suis-je ?
- A ce que je sache, dans ma tour qui n’est normalement pas faite pour les gens comme vous. »

Son visage s’approche dangereusement du tiens tandis qu’elle semble t’examiner de plus près, sa poigne te tirant les joues. Elle en va même jusqu’à regarder à l’intérieure de ta bouche. Sait-on jamais quel monstre on pourrait y trouver.

« - Fascinant…Vous êtes bien réel…Je ne m’attendais pas à votre visite de sitôt. Arthur sera certainement heureux de vous rencontrer.
- D’accord mais vous n’avez pas répondu à ma question. Qui êtes-vous et où suis-je ? Et veuillez laisser mes trous de nez tranquille !
- Je suis Merlin…Et à ma connaissance, vous êtes à Camelot
- Merlin…Genre comme dans Merlin l’Enchanteur ? Enfin c’est plutôt l’Enchanteresse dans votre cas mais je ne…Camelot ?
- Voyons mon petit, vous êtes un magicien tout comme moi, cela ne devrait plus vous surprendre pour le coup. Veuillez-vous habillez, Arthur ne devrait pas tarder. »

Merlin…Camelot…Arthur…Comme le roi Arthur ? Sur l’instant tout semble précipité, soudain, brusque et tu en oublies les vêtements qu’elle te balance vulgairement à la figure. Merlin, elle était belle. Vraiment belle. Elle avait cette longue chevelure noire à peine ondulée et puis ses bas dévoilaient chaque parcelle de peau, ses longues et fines jambes. Ses yeux brillant comme un diamant exposé à la lumière du soleil.

« - MERLIN ! »

La porte s’ouvre brusquement et tu tombes à la renverse en essayant tant bien que mal d’enfiler la chemise que Merlin t’as jeté dessus tandis qu’un grand blond fait son entrée dans la pièce. De loin, il a le même air débile que Noah. C’est drôle. Peut-être un ancêtre.

« - Votre Altesse….Que puis-je pour vous en cette belle matinée ?
- Tu me dois des excuses ! Ta dernière potion a complètement ruiné l’état de santé de mes hommes.
- Oh ? J’ai dû confondre deux ou trois ingrédients mais ne vous en faites pas Sir…D’ici demain, ils péteront la forme vos chevaliers !
- La dernière fois que tu m’as dit ça, tu les as transformés en lapin pendant 2 semaines. J’ai failli tuer Lancelot a une partie de chasse !
- Il va vous piquez votre femme…Ce n’est pas comme si c’était grave.
»

Et quand les deux se retournent vers toi, tu comprends que ta pensée t’a malheureusement échappée et que, sans le vouloir, tu venais d’énoncer un fait de la vie d’Arthur à voix haute, devant lui-même.

« - Et…A qui ai-je l’honneur ?
- Oh lui ? C’est mon nouvel assistant ! Un cousin d’une cousine de la grand-mère qui est la tante d’une de mes nièces ! Enfin ce n’est pas important.
- Tu ne m’as jamais dit que tu avais de la famille.
- Comme je viens de le dire Sir..Ce n’est qu’un détail. Ne prêtez pas attention à lui.
- Pourtant son visage me semble familier….Nous sommes nous déjà rencontrés ?
- Non.
- T’ai-je déjà menacé ?
- Absolument pas.
- De quelle région viens-tu, ton accent est étrange ?
- Oh ! Oh ! Vous savez c’est une région vraiment, vraiment, vraiment lointaine Sir. Je ne suis pas certain que le nom vous dise quelque chose.
- Insinuerais-tu que je suis un idiot ?
- Oh non, je n’oserais point.
- Alors doutes-tu de mes connaissances ?
- Pas du tout, je dis seulement que …
- Que quoi ?
- Oh Sir ! Regardez ! Un dragon !
»

A peine Merlin venait-elle de distraire l’attention d’Arthur qu’elle le figea complètement tandis que son air mécontent plongea dans le blanc de tes yeux.

« - Vous n’avez pas honte de faire ça au Roi ?
- Oh bon sang, il n’est même pas roi encore, il n’est que le Prince Arthur et toi, tu vas gâcher des années d’efforts si tu dis encore quelque chose. Alors maintenant tu la boucle. Tu es muet.
- Attendez…C’est le Prince Arthur ? Donc il ne connait même pas…
- Guenièvre ?
- Comment vous savez son nom si ce n’est même pas arrivé ?
- Je suis Merlin chéri, ne me sous-estime pas, tout comme je savais que tu viendrais un jour mais je ne pensais pas aussi tôt. Bref. Ne mentionne pas Guenièvre, ici, ce n’est que la fille du maréchal ferrant et ils ne se connaissent pas plus que ça.
- Je ferais de mon mieux.
- Merci pour ta compréhension. Maintenant, je vais m’occuper d’Arthur…Plus un mot !
»

Dans tes souvenirs et pour ce que tu savais de la Légende sur le monde du Roi Arthur, tu étais loin d’imaginer que leur monde était ainsi. Qu’eux-mêmes étaient ainsi. Tu étais loin de tout savoir à vrai dire.
Merlin était une femme. Arthur un idiot de première et la belle et douce Guenièvre n’existait que dans tes seules pensées.

D’un geste de la main, Arthur semble reprendre vie tandis qu’il continue à regarder par la fenêtre comme un débile et cela t’étonnes que cet homme, soit un jour, le Roi auquel tant de gens ont confiés leurs vies.

« - Merlin, j’aimerais que tu me parles un peu plus de la quête.
- Je vous l’ai dit monseigneur, ce n’est pas le moment. Pas encore.
- Alors pourquoi m’en avoir parlé ? Pourquoi l’avoir mentionné ?
- Parce qu’il fallait que vous le sachiez…Mais vous n’êtes pas prêt pour l’instant.
- Quand le serais-je ?
- Quand je le déciderais.
- Et cela sera quand ?
- Quand je vous le dirais.
- Oui mais plus précisément ?
- Voyons ! Quel âge avez-vous pour me faire un tel caprice ? J’ai dit « non » point !
- Parfois Merlin, je me demande vraiment si vous servez à quelque chose !
»

Et un jour, il comprendra que cette femme qui lui parlait et le rembarrait tel un enfant de bas âge, sera et restera à jamais, sa plus grande alliée. L’histoire d’Arthur était célèbre mais il n’est pas devenu Roi tout seul et grâce à sa seule force. Tu le savais et sans doute Merlin, savait elle également ce que le futur leur réservait comme surprise.

Arthur finit par disparaître en claquant la porte et la jeune femme s’affale sur son tabouret en soupirant et en passant une main dans ses cheveux.

« - Que suis-je venu faire ici ? Vous le savez n’est-ce pas ? »

Bien-sûr qu’elle le savait. Elle avait les réponses à toutes tes questions. C’est certainement pour cela qu’elle souriait en regardant ta mine contrarié.

« - Tu vas aider Arthur à devenir le Roi qu’il doit être. »

Rien que ça. C’est un jeu d’enfant ! UN JEU D’ENFANT !










 MessageSujet: Re: Camelot | Entraînement   Camelot | Entraînement EmptyLun 28 Déc - 3:40

Robin Marshall
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Camelot - Partie 2
Avec - Lui-même





Merlin t’as envoyé à la poursuite d’Arthur à travers le château, prétextant devoir lui donner deux ou trois remèdes pour ses chevaliers et quelque part, tu abordes, sans trop savoir pourquoi, cette démarche et allure louche. Tu regardes partout autour de toi, à gauche, à droite. Tu regardes chaque servante qui te souris et sans grand mal que tu devines que dès que tu les dépasses, elles jettent non sans gêne un coup d’œil à ton fessier. Tu les entends ricaner aussi parfois. Les plus téméraires s’arrêtent et te demande ton nom. Elles savent que tu n’es pas du château ou que tu es nouveau, elles le devinent à cet air d’enfant perdu que tu as sur ton visage, celui qui veut retrouver son chemin mais qui continue de s’enfoncer encore et encore sur une pente glissante.

Alors que tu tournes, sans faire attention, tu percutes quelque chose, quelqu’un. Ça tombe par terre et ça a pour réflexe de t’attraper par le col de cette chemise mille fois trop grande pour toi. Tu tombes sur elle.

Littéralement. Tu le devines à cette main posé sur sa poitrine. Vous êtes tous les deux-là, à vous regarder dans le blanc des yeux alors que son visage vire au rouge et qu’elle te gifle sans se ménager.

« - Rustre que vous êtes ! Ne savez-vous pas qui je suis ? Bas les pattes !
- Excusez-moi…C’est que, c’est vous qui m’avez entraîné par terre. Donc par conséquent c’est de votre faute si ma main a…
- Assez ! C’est de votre faute si je suis tombé la première. Ne pouvez-vous pas regarder où vous marchez ?
- Et vous alors ? Vous auriez pu facilement m’éviter si vous m’aviez vu venir encore aurait-il fallu que vous me voyez venir n’est-ce pas ?
- Comment osez-vous ?!
- Voyons, voyons, ne vous fâchez pas, je ne cherche pas les ennuis…A vrai dire, je suis perdu et j’aurais espéré qu’une demoiselle comme vous puisse m’aider à retrouver mon chemin ?
- Je n’ai pas de temps à perdre avec vous !
»

Elle fait mine de bouder en gardant un œil ouvert sur toi alors que le temps semble s’être arrêter sur vous.

« - Où devez-vous aller ? Et puis puis-je savoir qui vous êtes ? Il ne me semble pas vous avoir déjà vu à l’intérieur de ces murs.
- Mon nom est Robin…Je suis l’assistant de Merlin, je viens d’arriver.
- D’où venez-vous ?
- D’une province très lointaine. A votre tour maintenant ! A qui ai-je l’honneur ?
- Comment….
- N’est-ce pas la moindre des choses que je sache le prénom de la jeune fille que j’ai malencontreusement renversé pour me faire pardonner ?
- MORGANE !!!!!
»

Tu sursautes sans le vouloir dès que le cri résonne dans le couloir. Un bruit lourd se fait entendre, un bruit de métal et d’acier et tu croises alors les grands yeux bleus de celui a l’égo plus gros que son château.

« - Ah bah te voilà ! Je te cherchais partout ! Et avec lui en plus ! Que fais-tu là ?
- Ahahaha Arthur…Euh votre majesté….Voyez-vous Merlin m’a lancé à votre poursuite pour vous donner ceci, un remède pour vos chevaliers apparemment.
- Oh ! Nous sommes sauvés. Eh bah tant que je t'ai sous la main, tu vas m’aider à m’entraîner n’est-ce pas ?
- Ah ! Mais euh, je ne suis pas certain que…
- Mais si, mais si ! Je suis sûr que Merlin ne verra aucun souci à ce que tu m’aides. Tu es là pour ça n’est-ce pas ?
»

Oui. Mais pas dans ce sens-là.

Arthur t’entraîne à travers le château alors que tu salues Morgane de loin, cette dernière repartant immédiatement après votre départ. En quelques minutes, vous rejoignez les jardins où tout un camp semble s’être monté. Il y avait là des cibles, des épouvantails, des armes aussi diverses et variées.

« - Tu vas me servir à…hm….disons….Oh ! Mon entraînement à l’épée.
- Votre altesse avec tout le respect que je vous dois, je ne suis pas l’homme de la situation, vraiment. Regardez mes bras sont tous mous et flasques, je n’ai pratiquement aucune force !
- Justement c’est idéal ! Tu pourras te muscler de la sorte. Je te rends un fier service en fait…Disons que c’est ma bonne action de la journée !
- Non vraiment je…
- Prépare-toi apprenti de Merlin !!!
»

A peine tu eus le temps d’attraper un bouclier qu’il te frappa de toutes ses forces et que tu finis sur les fesses, devant tout le monde. Le duel ne faisant que commencer, les curieux amusés s’approchaient de plus en plus pour voir leur futur roi, mettre une déculotté, à un pauvre type venu pour lui.

« - Défends-toi au moins ! Ce n’est pas drôle sinon !
- Parce que vous trouvez ça drôle vous de persécutez le bas peuple ?
- Roh ! Arrête de râler aller ! En garde !
- Non, non non !!!
- Bouge, ne reste pas planter là.
- Pour que vous me tiriez dessus dès que j’ai le dos tourné ? Non merci.
- En fait, tu ne fais que fuir. Tu sais, fuir ne résous pas tous les problèmes, tu devrais faire face un peu, ça te changeras la vie.
»

Sur cette remarque, tu t’arrêtas. Comme si tout ton corps refusa de bouger. Comme si ton cerveau avait cessé de fonctionner. Il avait raison.

Tu te rappelles encore de cette journée passé avec le Major. Tu te rappelles encore de cette semaine à Pergand. Tu te rappelles de ta sœur, des larmes de Cassandra. Tu te souviens de cette inutilité profonde que tu as ressentie.
Tu te souviens de toutes ces choses qui petit à petit, te rongent.

Tandis qu’Arthur s’approche et t’assène un grand coup dans le dos, tu arrives à parer avec une épée attrapée à la volée et toi-même, ton geste t’étonnes.

« - Bien !!! J’aime cette lueur qui brille dans tes yeux. Aller le mou du genou, on va te réveiller un peu.
- Sans façon…
»

Le combat prend une tournure étrange, dangereuse. Arthur a accepté de s’arrêter au premier sans versé mais cela va plus loin, vous êtes plus violents, plus forts, plus précis dans les coups. Plus vicieux et fourbes dans les tactiques. Vous êtes différents et les rires et acclamations de la foule ont disparus pour laisser place à un silence palpable.

Au bout de ce qui semblait être des heures, tu finis par acculer Arthur qui tombe à la renverse alors que tu pointes ton épée sous sa gorge, essoufflé. S’il n’était pas tombé, tu aurais perdu.

« - Alors votre altesse….Vous vous rendez ?
- Je dois avouer que tu es assez surprenant comme garçon. Cela ne m’étonne pas que tu sois de la famille de Merlin.
- Messire ! Dame Merlin vous fait quérir en urgence !
»

Vous vous regardez un bref instant avant de jeter par terre toutes vos armes et de partir en courant à travers les murs du château. Une fois dans la tour de Merlin, vous retrouvez cette dernière, tout sourire, poings sur les hanches, l’air fier.

« - Qu’est-ce qu’il se passe Merlin ? Quelle est l’urgence ?
- Monseigneur…J’ai une bonne nouvelle ! Vous allez partir pour cette quête. J’ai eu une vision, cela semble être le bon moment.
- Quoi ? Mais tout à l’heure tu semblais dire que….
- Je ne décide pas de mes visions Arthur ! Mais je te préviens, c’est une quête périlleuse et longue…Tu devras partir avec le plus brave de tes chevaliers. Que penses-tu de Lancelot ? Ou Perceval ? Il semble fort et costaud !
- Non.
- Non ?
- Je veux lui !
»

Son doigt indique ta direction et sur l’instant tu as cru que ton cœur allait s’arrêter. Quant à Merlin, elle te regarde avec ce léger sourire que précédemment. Elle savait. Elle savait que c’était toi qui partirais avec Arthur. Elle le savait depuis le début.

« - Très bien, je te le prête mais ne me l’abîme pas trop. Il faut que vous soyez partit dans l’heure !
- Mais où allons-nous ?
- Sur l’île d’Avalon !
»

Tandis qu’Arthur sort préparer ses effets pour le voyage, Merlin t’attrape par le bras, son souffle se rapprochant de ta nuque.

« - Fais attention à toi…Là-bas, il y aura plus d’un ennemi.
- Que vas-t-on faire là-bas ?
- A ton avis ? C’est toi le visiteur étranger et le magicien ici.
- J’ai ma petite idée.
- Un dernier conseil avant de partir….Evite la forêt de la mort.
- Pourquoi ?
- Elle porte son nom. C’est un raccourci bien connu, il y a bien plus d’un brigands qui y règne en maître des lieux, sans compter des druides farfelus et des plantes et animaux étranges. Peu de gens sont revenus sains…ou saufs de cette forêt.
- Je tâcherais de m’en souvenir.
- Va ! Et accomplit la quête qui est la tienne.
»

Faire d’Arthur Pendragon, le futur roi de toute une nation.











   
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