Monde sur les Étoiles × Acquisition seconde magie.
Sujet: Monde sur les Étoiles × Acquisition seconde magie. Mer 21 Oct - 16:26
Maël Selesta
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Titre : LimoTeubé Crédit : moé. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13800/35000) Mérite: (430/800)
MONDE SUR LES ETOILES × Acquisition seconde Magie
Avancer – Un terme bien simple pour la plupart des gens mais difficile pour quelqu'un comme moi dont les talents atteignent déjà le nirvana.
Rafiki roulait dans l'herbe, comme un enfant trop gâté, de mes esprits, c'est sans doutes celui avec lequel j'ai le plus de ressemblances. Je le pense mais ne me compare pas au singe qu'il représente, je parle de caractère, de personnalité, d'ambitions et de talents. J'avais laissé cette étrange bout de femme derrière moi, cette étrange petite brune aux formes plaisantes. Assis contre mon arbre, j'observais le singe s'entraîner et s'épuiser pendant que je sirotais une limonade, retrouvée par bonheur au fond de mon sac. Pietro, le louveteau que je venais de recueillir était quant à lui posé tranquillement sur mes jambes, léchant mon pantalon comme si c'était une glace saveur chocolat. Je le regarde, il me regarde, nous nous regardons. Je soupire et lui termine de me lécher pour finir par mordiller mon genou, comme si il s'agissait d'une branche pour faire ses dents cette fois. Je sursaute alors, le faisant tomber sur le sol, comme une crêpe.
Il affiche une petite mine triste et je ne peu le laisser comme ça, je le récupère dans mes bras et le caresse en faisant des grimaces pour qu'il s'amuse. J'oublie parfois que contrairement à mes esprits, les capacités de ce louveteau sont nettement diminuées. Il ne parle pas, exprime encore très mal ses émotions, enfin si il est capable d'en éprouver. En tout cas il est mignon, j'aime les animaux mignons. Je le relâche afin qu'il gambade dans la prairie. Pour ma part, j'observe l'horizon, là où les plaines viennent croiser le ciel d'un bleu azur. L'ensemble est poétique, beau, charnel, puis d'un coup d'un seul, je fini par m'écrouler sur le sol, repliant mes bras comme pour bouder. Rafiki s'interrompt et viens me rejoindre en prenant appuie sur ma tête. Il m'observe avec attention.
« Alors Maëllou, une mauvais phase ? » dit-il tout sourire avec son air de sournois, il est malin ce singe, il a le mérite de me faire rire au moins. Chose assez rare, ne jugeant que mes blagues comme étant les plus drôles du pays.
« Pas vraiment monkey, je me demandais seulement comment passer l'étape supérieur tu vois ? Que je t’invoque ou en invoque un autre est une bonne chose mais comme tu peu le voir, même tes entraînements aussi étranges qu'ils puissent êtres ne t'aident pas vraiment pas vrai ? » Je reste le regard en l'air, je médite un petit peu, je réfléchis à comment utiliser ces esprits d'une manière encore plus efficace, les faire progresser d'avantage. Une manière, une aide, un appuie me permettant de voler toujours plus haut et de pouvoir me pointer un jour chez nos très chers fées en hurlant « Surprise Motherfucker ! »
« C'est toi qui le dit blondinet, je te rappel que j'ai bien progressé depuis que je t'ai rencontré avec ta tête de jeunot, quand tu étais encore imberbe comme un enfant de cinq ans et que tu... » Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase et dispose un doigt sur sa bouche afin qu'il fasse silence. Ce singe est mon plus fidèle compagnon, présent depuis longtemps à mes côtés, c'est même lui qui m'a inspiré ma manière de combattre mais il parle parfois beaucoup trop, beaucoup trop et surtout pour ne rien dire les trois-quarts du temps.
Il sautille alors avec sa rapidité habituelle pour venir s'agripper à mon épaule. « Puisque tu le prends comme ça je retourne chez moi, je peux avoir ma banane ? » Du coin de l’œil je l'observe, me faire retourner jusqu'à mon sac pour une telle chose, franchement. Je me redresse, le gardant sur mon épaule, je piétine l'herbe en gardant ma posture du boudeur avant de m'arrêter sèchement à mi-chemin entre l'endroit où j'étais et le sac. « Rafi' chérie. Répètes-moi ce que tu viens de me dire s'il-te plaît. » Mes yeux sont lumineux, écarquillés, comme si je venais d'avoir mon cadeau de Noël. Un pur éclair de génie, quelque chose de fantastique.
Le singe tousse un bon coup, approche de mon oreille et se met à hurler : « JE RETOURNE CHEZ MOI ! » C'est ça ! Fantastique, je suis fantastique, cerveau que je suis, divinité exquise qu'est mon intelligence. J'attrape le petit singe pour le poser dans l'herbe, un sourire long jusqu'aux oreilles.
« Bien. Tu veux rentrer chez toi pas vrai ? Et pourquoi pour une fois ce n'est pas moi et ma belle gueule qui viendrions chez toi hein ? Par où tu passes pour venir jusqu'ici ? » dis-je très excité, sautillant sur moi-même comme un gamin pendant que Rafiki arque un sourcil d'incompréhension, malin le singe, mais il n’interprète pas toujours tout de la bonne manière. Il soupire comme si la réponse qu'il allait me pondre était logique et finalement, elle l'est.
« Laisse moi réfléchir... La porte ? » Je ris, je hurle de rire, me pliant en deux. C'est ça ! Si le singe comme n'importe lequel de mes esprits emprunte la porte tout naturellement pour venir ici alors, qu'est-ce qu'il y a de moins normal que de ne pas pouvoir ouvrir cette porte ? Je ne dit rien, je continue de rire pendant que Rafiki m'observe étrangement, me prenant pour un fou. Je rejoins impatiemment l'arbre contre lequel j'étais assis précédemment, la bouteille de limonade traînant à son pieds. Je sors la clé de rafiki de ma poche en la faisant tourner entre mes doigts, la montrant également à Rafiki qui se doute bien à quoi ressemble sa propre clé. J'approche alors l'extrémité de la clé à quelques centimètres de l'arbre, un arbre mais cela aurait pût être tout à fait autre chose, un mur, un puit ou même le vide. Je patiente, patiente encore un peu tout en me concentrant avant qu'une porte aux éclats de jade apparaisse contre l'arbre.
« Cette porte ? » dis-je d'un petit ton supérieur semblable à celui que j'utilise assez souvent. Puis machinalement, j'insère la clé dans la serrure de la porte, comme quelque chose de tout à fait normal, comme si j'ouvrais la porte de ma chambre. Alors la porte éclate en morceaux, me faisant reculer d'un pas. Rien ne se passe sur le coup mais une odeur assez inhabituelle parvient à mes narines. Ce n'est pas une odeur que l'ont retrouve en plaine de Drôma, loin de là. Le temps pour moi de faire un petit rot en réaction aux bulles de limonade et sans que je n'en comprenne l'origine, d'immenses herbes sauvages commencent à se matérialisées de partout. Elles viennent se fondre avec le décor actuel, alors que des bruits d'insectes se font entendre à leurs tours. Des arbres d'une hauteur vertigineuse qui me donnent le vertige viennent faire contraste avec les quelques arbres minuscules déjà présents. Enfin, le décor qu'était les plaines disparaît petit à petit. Le tout s'est fait à une rapidité incroyable. Me voilà, sous une chaleur insoutenable dans une jungle immense, là où mon regard ne sait plus où se poser. J'entends simplement des bruits qui prennent naissances dans les arbres.
Levant les yeux j’aperçois avec difficulté le corps de Rafiki se déplacer de branches en branches jusqu'à ce qu'il atterrisse de nouveau sur mon épaule. Il utilisait une vitesse incroyable, je n'avais jamais vu ce petit bout de bestiole aller si vite. « Tu as ramené mon chez moi chez toi en fait petit malin ? » dit-il alors que je comprend enfin que je ne me suis pas rendu dans son monde comme je l'espérais mais que en fait ouvrir la porte me permettait d'amener son monde ici. Je m'apprête à lui répondre alors que j'entends un petit bruit, un petit bruit de bébé... Louveteau ? Oui, c'est Pietro ce petit loup sauvage qui est perdue dans la faune, je me dirige vers lui mais je sens mes pas plus légers, je me sent plus souple et agile, j'arrive très proche de lui assez rapidement. Une fois le louveteau en face de moi, je l'attrape pour le prendre dans mes bras une nouvelle fois avant de me mettre à rire dans sa fourrure pourtant si courte. Je suis essoufflé, mes muscles sont contractés, je me sens très épuisé sans doutes car non-habitué cependant...