Sujets similaires

Sujet: Lumières Noctambules (Pv Harker) Mer 26 Jan - 19:37

Ce soir là, l’astre de la nuit était si beau, si claire dans ce ciel d’encre. Seuls les fades rayons de son regard cru éclairait les quelques arbres aux branches quasiment nues qui se mouvaient au rythme mélodique qu’imposait le vent. Les rares feuilles encore suspendues aux branches s’envolaient quand le souffle de l’air devenait trop fort. Tout était clair dans l'air léger, depuis les planètes jusqu'aux becs de gaz flamboyant dans la ville. Tant de feux brillaient là-haut et dans la ville que les ténèbres en semblaient lumineuses. Les nuits luisantes étaient plus joyeuses que les grands jours de soleil. A l’horizon une ombre svelte se dessina, la chevelure d’or se mourrait dans l’obscur lorsque ses cheveux ne se voyait pas éclairé par la lumière des réverbères. D’une démarche altière et légère, elle parcourait sinueusement les ruelles de la ville en se délectant du calme qui y régnait. Sur la ruelle principale, les bars flamboyaient ; on riait, on buvait. Elle gagna ainsi une autre rue ou un bar semblait être un foyer d’incendie dans les feuillages. D’un coup, un bruissement, un grincement sourd dans les feuillages. Elle pivota la tête mécaniquement et plissa légèrement les sourcils. D’un haussement d’épaule, elle s’engouffra dans le bar et s’assit à une table, elle commanda une liqueur en examinant les quelques mages qui s’y trouvaient, elle empoigna avec fermeté sa boisson et la bu assez rapidement, sans prendre le temps de la déguster. A travers la vitre du bar, elle contempla le scintillement factice du lustre énorme de cristal. Et les réverbères, pareils à des lunes éclatantes et pâles, à des œufs de lune tombés du ciel, à des perles monstrueuses, vivantes, faisaient pâlir sous leur clarté nacrée, mystérieuse et royale.

Elle paya l’addition et sortit de l’avenue, quelque chose avait changé et troubla ses sens qui se mirent soudainement en alerte. Un frisson singulier l’avait saisit, commençant son périple du bas de son bassin pour venir terminer sa course à la naissance de sa nuque. Une émotion imprévue et puissante, une exaltation de sa pensée qui touchait à la folie. L’avenue pourtant si flamboyante était désormais déserte, seuls deux mages lui passèrent à côté sans lui accorder ne serait-ce que l’once d’un regard. Une importante masse de nuée dissimula l’astre de la nuit. Une voûte de nuages, épaisse comme l'immensité avait noyé les étoiles, et semblait s'abaisser sur la terre pour l'anéantir. Abigail leva la tête, il faisait sombre et froid désormais, elle avait l’impression d’être la seule lueur vivante encore présente dans la ville. Elle entendit de nouveau un bruit retentir à ses oreilles, elle débuta une démarche peu assurée, on pouvait pressentir sa nervosité.

Ses pas résonnèrent lorsqu’elle percutait avec anxiété les dalle, Abigail s'engouffra dans une allée située à quelques mètres à gauche d‘une modeste maison. C'était une ruelle véritablement isolée, l'espace y était vraiment restreint et limité. Ce lieu était si propice, si adéquat pour un moment de solitude. Un rictus en guise de sourire s’afficha sur ce visage de porcelaine. Elle entendit subitement un bruit à sa droite, les ténèbres caressaient avec envie sa peau laiteuse. Elle se redressa et fit ressortir ses halos verts, histoire d’y voir plus clair dans cette ruelle plongée dans l’obscurité. Elle plissa ses yeux opaque et une silhouette abstraite se dessina dans son champs de vision, elle recula de quelques pas. Lorsque la silhouette apparut face à elle. Elle regarda avec un peu plus détail l'homme, il n’avait pas l’air bien méchant. Les traits crispés de son visage se détendirent et elle se sourit à elle-même pour s’être inquiété pour rien. Ne valait mieux pas s’attarder en ce lieu. Lorsque son regard limpide se posa lumineux de nouveau sur lui, elle se trouva légèrement…troublée ? Sans plus attendre, elle lâcha un :

"Qui es-tu ?"

La nuit avait était des plus....reposante l'on va dire, surtout quand l'on passe plusieurs semaine à dormir à la belle étoile et que le sol est remplit de branche qui te labour le dos. Yarrick était tranquillement entrain de roupillé dans son lit, la fenêtre ouverte laisser passer un vent frai. Le soleil avait à peine pointé que la ville reprenait son activité, les gens partait déjà au travaille, les soldats découvraient quelque cadavres dans les ruelles sombre de Crocus, bien sur le cadavre d'un certain bourgeois ne fessait pas abstraction à la règle. Quelque nuage étaient parce-met un peu partout dans le ciel qui se teinté doucement du bleu azur que tout le monde connait. Notre Mage ouvrit les yeux peut de temps après l'arrivé de l'aurore, s'asseyant sur son lit il s'étira nonchalamment, se levant, Yarrick s'approcha de la table de la chambre, dessus l'on pouvait voir un grand pichet contenant de l'eau et une petite bassine. Notre homme versa un peu d'eau dans le récipient et son servit pour se nettoyer le visage et pour se réveiller un peu. Une fois son brin de toilette terminé, notre homme s'essuya avec un morceau de tissu quoi lui servait de torchant et s'assit sur la seul chaise pour regardé son butin.

Après quelque minute à compté son or, Yarrick parut satisfait, avec l'argent que lui avait donner le barman pour son petit contrat il y avait pour une petite fortune d'économie, il était temps de faire quelque achats! Le Mage noir se leva, s'habilla, endossant son manteau, ses armes et son chapeau, il allait sortir quand on frappa à la porte. Stoppant tout mouvement Yarrick tendit l'oreille, au bruit des armes il dirait qu'il y avait qu'une personne. S'approchant le plus silencieusement possible de la porte il osa posait une question.

-C'est pourquoi?
-Un contrat.

Au simple mot Yarrick ouvrit la porte.

****

Drôle de contrat, voilà le premier mot qui était venu à l'esprit du bandit quand en lui avait proposé se travaille. Après avoir ouvert la porte il était tombé nez à nez avec un homme à l'allure des plus inhabituelle, après s'être présenté rapidement l'inconnue lui avait demandé si il pouvait entré. Yarrick l'avait donc laissé entré non sans avoir regardé son arme, se tenant près à réagir à la moindre action suspect il l'avait écouté. Quand on lui avait parler de faire un tour chez un mage pour lui apprendre les bonne manière, l'homme s'était dit qu'il pourrait en profité pour fouiller sa demeure et prendre quelque objets pour lui, mais avait vite renoncé, ces truc de mage légal était dur à vendre car les gens qui les vendait avait de forte chance de se retrouvé avec la garde à ses trousses. Yarrick avait finalement accepté non sans avoir d'abord demandé la somme qu'il allait gagné, quel ne fut pas sa surprise quand il entendit le nombre de pièce qu'il aller se faire pour un seul contrat! Sa bouche s'était légèrement ouverte et ses yeux étaient devenu rond comme des billes, encore plus lorsqu'on lui dit qu'il devait faire se travaille avant demain matin! Il ne devait donc pas s'attardé!

****

L’homme courait.
La nuit pouvait percevoir sa respiration haletante, sa frayeur palpable. Pourtant, il continuait de courir. De courir pour sa vie.
Son regard croisa celui qui le traquait alors qu’il avait osé jeter un coup d’œil derrière son dos. Il avait beau courir, tourner à gauche ou à droite…il était toujours là, à l’attendre. Il allait mourir et le seul moyen qui le retenait en vie était de courir. Cependant, il savait que même s’il avait beau courir, il le rattraperait facilement. C’était un mage noir. Un voleur de vie qui venait durant votre sommeil extirper la vie de votre cœur. Il avait été en contact avec un guilde noirs pour une affaire strictement personnelle. Il s’était cru plus rusé qu’eux et avait voulu au dernier instant, leur tourner le dos. Cependant, il aurait dû savoir que la guilde ne le lâcherait pas d’une semelle tant qu’il lui était redevable. C’est pour cela qu’il lui avait envoyé leur ange de la mort personnel. Un ange dont les mains étaient souillées par le sang.
L’homme se retourna. Il l’affronterait. Il dégaina son sabre et scruta le noir qui l’enveloppait peu à peu. Futile. Le chant d’un tire de pistole assoiffé de sang lui parvint. Trop tard. Il reçut la balle dans l’épaule droit et tomba sous l’impact. Il n’était pas mort. Pas encore…mais la douleur était atroce. Il le paralysait et l’enflammait de l’intérieur. L’homme laissa échapper un râlement qui s’évanouit dans sa gorge lorsqu’il vit son meurtrier se dessiner peu à peu dans l’obscurité.Son regard rouge étrangement…vide. Celui d’un tueur. Il le dominait de toute sa hauteur, alors que lui, pauvre lâche, se tortillait comme un ver sur le sol. Il était prêt à recevoir son châtiment.

-Allez! Tue-moi!!! C’est pour ça que t’es venue!!!

Le jeune homme pencha la tête sur le côté en posant sur lui un regard de mépris? Tristesse? Pitié? Il n’aurait su le dire.

-Je vais te confier un secret…

Le monde sembla arrêter de tourner pour l’homme. Pourtant, il était sûr de deux choses; il allait mourir et se sera la mort la plus douloureuse possible.

-…ne jamais sous-estimer la Legion, souffla son meurtrier comme une vague de fraîcheur dans toute cette douleur.

Il lui porta le dernier coup.
Il n’eut pas le temps de crier.
Un travail parfait.
Un travail signé par le Chaos.

Plus tard, Alors qu'Harker marché dans les rues sombre, laissant derrière lui son contrat, il était en pleine réflexion lorsqu'il vit de la lumière vert devant lui, notre homme leva la tête et découvrit une jeune fille, à sa tête l'on pouvait deviné d'elle était un peu stresse, mais bon, il la pardonné, après tout, il était normale d'avoir peur d'un prédateur! Elle lui demanda qui il était et c'est avec un sourire carnassier qu'il se présenta, lui fessait une révérence et en enlevant son chapeau, dévoilant sa chevelure il lui dit d'une voix charmeuse.

-Harker Yarrick, tout simplement.Mais je ne pense pas que nous nous soyons connu auparavant, puis-je savoir notre nom Mademoiselle?

(HRP, Je suis vraiment désolée pour l'attente ! :/ Si y a un soucis au niveau des réponses, mp moi ^^)

[ Flash Back ]

Le premier cauchemar d’ Abigail marqua l'ouverture d'une macabre pièce, qui la projeta au devant de la scène en tant que personnage secondaire. Les songes se succédaient d’une manière affolante.

- Les journées et les soirées défilèrent, la notion de bien et de mal n’existaient plus. Une prairie verdâtre s’étendaient à perte de vue, une praire baignant dans la flore, des fleurs immaculées d’un blanc éclatant. Dans ce paradis, une jeune fille parcourait la verdure en écartant les bras, elle inhaler la brise qui s’était levée et qui s’était engouffrée dans ses organes respiratoires. Un sourire illumina son visage auparavant plongé dans les ténèbres. Cependant, cette partie de ce songe n’est pas plus intéressant que la suite, subitement, le paradis se trouva enclin à une menace. Une importante masse de nuée étouffa l’astre solaire, il semblait suffoquait. Une importante voûte de nuage masqua la limpidité du ciel. Soudainement, elle perçut des pas qui se rapprochait d’elle, des pas qui se fracassaient avec fureur lorsqu’ils percutaient avec fureur le sol. Par pur instinct de survie, elle courut... elle courut jusqu’à sentir tous ses muscles la brûler, jusqu’à sentir dans ses veines de l’acide sulfurique à la place du sang. Puis, elle courut encore. Les pétales auparavant d’un blanc immaculé se teintèrent à présent d’une liqueur rougeâtre. Elles se détachèrent et formèrent une espèce de barrage. Dans cet amas de rouge, Abigail aperçut un personnage se dessiner. Un camaïeu de rouge le consistait, tout ce dont elle se souvient, c’est de sourire carnassier…qui se mélangea à la douceur de son regard.-

Elle émergea du monde de Morphée en sursautant violemment. Sa peau laiteuse était sillonnée de frissons désagréables, elle se la frictionna avec rapidité et se dressa avec vitesse. Elle s’était posée la question de qui était cette personne qu’elle avait rencontré en rêve. Peut-être n’était-ce qu’un personnage issu du fruit de son imagination, pourtant, un drôle de pressentiment l’occupait…

[Fin du Flash Back]

…Et il semblait qu’elle avait raison. Car l’homme de son rêve était similaire à cet homme qui se tenait face à elle. Elle le reconnut à ce sourire carnassier qu‘elle aimait guère. Il lui rappelait celui de son frère, lorsqu’il changea d’un coup de facette pour laisser son cœur se faire envahir par la soif de pouvoir et de ténèbres. Ce sourire qui ressemblait à celui d’un prédateur. Abigail fronça légèrement les sourcils, cet homme…il ne l’inspirait réellement pas. Il dégageait une aura qui lui était antipathique.

- Harker Yarrick, tout simplement. Mais je ne pense pas que nous nous soyons connu auparavant, puis-je savoir notre nom Mademoiselle?"

Ses pensées était totalement en contradiction avec ce soit disant Harker, elle pouvait enfin mettre un nom sur cet homme, cet homme dont elle avait songé la nuit d’avant. Elle pensa un inaudible : "Oh, crois-moi, je te connais." Puis elle reprit, à voix audible :

" - Effectivement on ne se connaît pas, je m’appelle Abigail. Ravie."

Abigail était dressé devant Harker. Elle se tenait droite, les bras las et les jambes hésitantes. Elle feintait d’être placide et sereine, mais ce n’était pas vraiment le cas. Mais elle était bonne comédienne et savait qu’Harker ne remarquerait rien.

"- Je suis navrée de vous avoir posé cette question, mais la nuit fait sortir les prédateurs. Et je voulais m’assurer que vous n’en étiez pas un."

Elle appuya exprès sur le dernier mot, puisque ça ne l’étonnerait en aucuns cas qu’Harker en soit un. Elle le scruta, elle pouvait enfin donner un nom à cet homme qu’elle avait aperçut en songe. Bien sûr, ce n’était qu’une coïncidence, n’est-ce pas ? Elle lança de nouveau à voix audible. Puis un sourire éclaira son visage angélique, elle s’approcha d’Harker.

" Il fait vraiment sombre, il ne faudrait pas trop tarder à rentrer. N’est-ce pas ? "

Yarrick avait pourtant tout préparait, lorsqu'il avait vu l'affiche du contrat sur le mur, il s'était dit que se serai rapide et facile, il était déjà vu arriver dans la ville, trouvé l'homme, le faire courir un peu et enfin l'achever avec toute la finesse dont t'il était capable. Mais voilà, le destin avait prévu autre chose, alors qu'il venait de tuer sa victime et qu'il se voyait déjà chez lui a dépensé son argent si durement gagné en femmes et en boissons alcoolisé, il fit une rencontre à la quel il ne s'attendait pas. Une jeune femme se tenait entre lui et son plaisir préférait. Il lui avait répondu avec son habituelle sourire carnassier et elle venait à son tours de répondre à sa question, Abigail, en effet, il ne l'avait jamais rencontré au par avant. La jeune demoiselle se tenait droit et semblait attendre quelque chose, mais notre mage devait se trompé car Abigail lui reposa une question, une question qui lui tira un nouveau sourire carnassier.

-Je suis flatté que vous vous soucier d'un inconnu.

Il enleva doucement son chapeau et continua sur un ton plus glacial.

-Et pour se qui est de savoir si je suis un prédateur.

Il plongea son regard rouge sang dans ceux de la femme, son sourire avait disparut, l'air semblait devenir plus lourd.

"Tu ne peut pas savoir à quel point"

Pensa t'il.Il s'avança un peu et lorsqu'elle lui posa une autre question Harker lui répondit.

-Oui vous avait raison, se genre d'endroit n'est pas fréquentable, vous devriez rentré ou vous risqué de rencontré l'un de ses prédateurs.

C'est sur ses mots qu'il s'avança lentement vers elle, son aura noir se dégagent doucement de lui. Finalement il aller peut-être pouvoir s'amusé un peu avec elle.
(désolé pas d'inspiration et pas le temps là =/)

Con le mani colme di fiori raccolti,
Li lascio su questo lago.
La luce, nel buio, si specchia nell' acqua,
E le lune, ecco, son due.
Se offro tanti fiori rosa alla luna che brilla
inizierà il viaggio.

Parfois, les mots s’échappent, ils s’envolent et se percutent. L’esprit ne l’assimile pas. Les mots peuvent-ils parler ? Les mots peuvent-ils ressentir des émotions ? Peuvent-ils pleurer ? Ils sont comme le scintillement factice de l’astre de la nuit, qui brille sur la toile noire. Beaux, éphémères, mystérieux. Elle releva la tête et scruta l’homme avec intérêt. L’air semblait suffoquant, il l’était devenu lorsque le camaïeu de ce rouge si profond, si déstabilisant se plongea dans ce regard de biche. Néanmoins, elle ne ressentit aucunement l’émotion que l’on pourrait définir de peur. Tentait-il de l’impressionner juste avec un regard de la sorte? Hm, c’était loupé si c’était le cas. En soutenant ce regard sanguinolent, elle tentait de percevoir ses pensées. Ses prunelles étaient si expressives qu’on pouvait le comprendre rien qu’en les regardant.

Sale il vento, il bosco canta
La luce della luna mi guida, sicura,
verso il prossimo mondo,
Ma anche se cancellerà.
tutto di bianco,
non ho paura,
perché qui sono.

Elle devient nettement plus sérieuse et son regarda s’assombrit à la phrase de l’homme qui retentissait plus à une menace qu’à autre choses à ses oreilles :

" - Oui vous avez raison, ce genre d'endroit n'est pas fréquentable, vous devriez rentrer ou vous risquez de rencontrer l'un de ces prédateurs. "

Une fois ses paroles achevées, ses pas hasardeux la conduisirent avec lenteur jusqu’à elle. C’est alors à ce moment-là que ses sens se mirent immédiatement en alerte, sa peau laiteuse était sillonnée de frisson. La distance devint exigu entre Abigail et Harker. Soudainement, elle ressentit l’aura lourde et noire qui émanait de l’homme teintait de rouge, elle eut un rictus. Pourtant, elle ne semblait pas être perturbée par cette aura, similaire et mauvaise comme celle de son frère. Elle se contenta juste de faire jaillir de façon spectaculaire ses halos verts. Elle eut l’illusion de revenir quelques années en arrière, sauf que c’était ce mage qui avait prit la place de son jumeau. Mage qui, elle supposait être son ennemi au vu de cette aura malsaine. Avant qu’il ne parvienne à l’approcher dangereusement, Abigail émit une légère impulsion et prit son envol pour ainsi se réceptionner sur le toit d’une modeste demeure. Elle plissa les genoux et s’accroupit, elle posa son menton sur l’une des paumes de ses mains.

"- Mage noir, n’est-ce pas ? Ca ne m’étonne pas, je savais depuis le début que tu étais louche."

Elle marqua une légère pause, les rayons cru de la lunes réchauffait son dos. Elle se contenta d’arquer ses épaules vers le haut, elle leva son regard vers la lune. Un sourire éclaira son visage.

"La nuit est si belle ce soir, je n’ai pas envie de me battre. Tu devrais partir, allez, file."

Le ton employé était naturellement autoritaire, c’était un avertissement avant de passer à l’offensive. C’était plus une chance qu’autre chose pour Harker de s’enfuir. Après, serait-il capable de la saisir ? Ca ne tenait qu’à lui…

Alors qu'Harker s'apprêtait à l'attaqué la jeune femme fut plus rapide que lui et utilisa sa magie, elle se propulsa vers les hauteurs des bâtiments, la mage s'accroupit pour mieux le regardé d'en haut et lui dit qu'elle se douté bien que notre homme était un mage noir, puis elle continua après une courte pause, disant qu'elle n'avait pas envie de se battre et qu'elle le laissé partir. Un rictus de haine barra le visage de notre Tuer qui leva la tête pour admiré sa proie. Il réfléchie et comprit rapidement qu'il n'avait pas l'avantage du terrain, il devait prendre de la hauteur...ou la faire descendre. C'est sur cette pensé qu'une idée malsaine se mit à germé dans son esprit, sa haine disparut pour laissé place à un rire mauvais, Harker ouvrit ses bras et regarda sa nouvelle victime.

-Ha! Voila longtemps que je n'avais pas autant rie! Voyant si tu arrive à me faire passer le temps petite mage !

Sur ses mots 3 nuages noirs apparurent devant lui qui se matérialisèrent en chien noir, aux ranger de cros aguissé comme des rasoir, ils renifler un cours instant le sol avant de lever les yeux vers Abigail, ils se mirent à grogné et s'élancèrent...sur le mur! Avant même que la femme se pose de question, les chiens se mirent à courir sur le mur comme s'ils étaient sur le sol! Ils furent rapidement sur elle! Pendant se temps, notre mage noir se mit à chercher un moyen de monté la rejoindre sur le toit. Laissant ses chiens faire mu-muse avec elle, Harker entra dans le bâtiment, il devait forcément y avoir un escalier qui permettait d'atteindre le toit. Il fini par trouvé se qu'il cherchait et se mit à les monté doucement, fredonnant une musique, un sourire presque jovial sur les lèvres. Lorsqu'il atteignit la porte qui menait au toit, il l'ouvrit et découvrit avec surprise que son dernier chiens venait d'être abattue. Poussant un sifflement d'amiration et l'applaudissant il lui dit en s'approchant un peu.

-Bravo! Là tu attire vraiment mon attention! Je vais peut-être me mettre à fond pour savoir de quel gout et ton sang!

♪

Les prunelles rouges de son interlocuteur la sondait. Il semblait réfléchir à sa prochaine action, lorsqu’un horrible rictus vint tordre ses lèvres. Abigail se releva avec frénésie, un frisson avait parcouru son bassin pour venir se nicher jusqu’au creux de sa nuque. Quelque chose se passerait sous le scintillement factice de l’Astre de la nuit, quelque chose qui, elle le sentait, n'allait pas être sans conséquences. Un bruit. Une respiration. Un froissement de tissu lorsqu’il pointa ses deux bras vers le haut. Un voile épais de fumée opaque s‘esquissa devant son regard neutre. Comme une photo ratée. Gris, brun, noir, blanc, lumière, ombre, ténèbres. Tableau impressionniste mal agencé. C’est ce qu’elle scrutait Abigail. Tout s’assemblait pour venir structurer une forme animalière familière. Des chiens beaucoup plus imposants que la normale. De longues pattes élancées mais puissantes terminées par des griffes effilées les aidant à prendre de la vitesse que ce soit pour des courses contre le vent, ou pour venir débusquer une proie. En outre, la proie à ce moment-même, c’était elle-même.

L'ombre d'un sourire flotta quelques instants sur les lèvres de la jeune mage avançant à pas lents mais réguliers au bord de la corniche. Les chiens s’étaient élancés contre le mur, prêts à la débusquer, à la dévorer. Le premier des chiens ayant gravit avec agilité le mur, leva la pate pour fendre l’air et lui assener un coup. Elle esquiva aisément l’offensive en faisant un salto arrière accompagné de plusieurs soubresauts. Démarche gracieuse, empreinte d'une fluidité captivante. Mouvements souples, presque reptiliens. Cheveux d'or flottant doucement derrière son dos, retombant sur ses reins pour certains. Les autres chiens avaient eut le temps de monter.

Les coups fissurait le temps, écartelait les secondes. Mais ce n’était pas le monde qui s’était arrêté, le monde lui, ne s’arrête jamais de tourner ; c’est Abigail. C’est Abigail qui s’est suspendu. Elle vacille. C’était le déclin. La lumière qui s’éteignait. Les ténèbres enivrantes s’était accaparé son esprit.
Tu ne voulais pas te battre, n’est-ce pas? Pourtant. Tu n’avais pas le choix. Tu mourras, si tu ne te défends pas. Alors. Que faire, que choisir ? Lorsque tu ne choisis pas, tout reste possible, mais tu n’évolues pas. Les chiens t’ont entourés. Ils te tueront, si tu ne bouges pas. Un chien fonce vers toi, si tu ne veux pas être tuée….il faut tuer en premier. C’Est-ce que te disait Nathaniel. Tu te souviens?

D’un coup, des halos lumineux possédaient ses chevilles et elle s’élança avec aisance entre les chiens. Son pied s’enfonça dans la carcasse d’un d’entre eux, entamant son flanc comme si elle tranchait une motte de beurre. L’étreinte de sa main sur la nuque d’un chien qui se brisait. Elle les avaient annihilés avec facilité. Abigail, et si toi aussi, tu étais comme lui? Comme cette moitié que tu t’étais juré d’oublier. Si tu étais victime de cette rage? Ta vie n’est qu'un immense théâtre dans lequel déséquilibre et démence sont les principaux acteurs, après tout.

Ses yeux se fermèrent, et elle s'immobilisa un instant. Des perles sanguinolentes fuyaient le long de sa joue, avec lenteur. Caressant chaque pores de sa peau avant de les enjamber. Traçant petit à petit un chemin sinueux jusqu‘à ses lèvres. Son esprit tenta de les suivre. Elle sentit un courant d'air dans son dos, et inspira profondément. Mais ses muscles ne se relâchaient pas.

Il était là.

Bientôt, Abigail put entendre les pas du mage noir sur le toit. Faibles. Presque inaudibles. Mais pas pour elle. Elle ne fit aucun geste lorsqu'ils ralentirent. Pas même pour donner un indice de sa présence. Elle savait qu'il devinerait aisément où elle se trouvait. Il aurait été inutile de tenter de le surprendre. Aussi inutile que de tenter d'effleurer l'intangible. Elle resta donc là, immobile, un léger sourire flottant sur ses lèvres humides, attendant patiemment qu’il franchisse les derniers pas avant de venir la rejoindre. Étrangement, l'endroit semblait se calmer. Contrastant violemment avecl’état d’esprit dans lesquels ils se trouvaient tous les deux. D’un coup, un bruit. Deux mains qui se fracassent violemment l’une contre l’autre. Un sourire haineux, une parole acide.

" ▬ Bravo! Là tu attire vraiment mon attention! Je vais peut-être me mettre à fond pour savoir de quel gout et ton sang!"

Cette phrase eut l’immense plaisir d’adresser une sorte de grimace à notre jeune mage, elle devait réfléchir à une stratégie offensive ou défensive, cela dépendant dans quel rôle se mettait l’ennemi. Durant ce laps de temps que s’était accordé notre chère blonde, son opposant avait levé les bras comme il le put et semblait tramer autre chose. Elle se positionna sur la pointe des pieds. Elle avait acquit une souplesse et une habileté adéquate certes. Mais face à la force de l'homme, ce serait plus délicat d‘en faire usage. Puis elle fixa de nouveau son assaillant. Sous quelle forme avait-t-il déguisé l’horreur qu’il est aujourd’hui ? Quelle mascarade allait-t-il encore créer pour propager l’abomination qui suinte par tous ses pores ?

Leurs regards se sont croisés. Une fraction de seconde.

Puis, Abigail s’élança.

Analyse de la gestuelle de l’ennemi, ses mouvements devenaient prévisible. Alors, avec ta rapidité travaillée et adéquate, tu tentas de le mettre hors d’état de nuire. Parce que si tu ne faisais rien pour le neutraliser, il commettrait d’autres incidents, voir des meurtres. Et ça se mélangeait encore. Ça cognait dans ta poitrine, ça cognait encore dans tes tympans, ça cognait encore sous tes tempes. Sous ta boite crânienne. Sous ta peau. Sous tes poings. A moins que ce n’était des réminiscences, juste des coups fantômes dont tu ne te souvenais même plus à qui tu les avais offerts. La seule chose dont tu es sure qu’elle était réelle, c’était le sourire de ton assaillant. Ce rictus monstrueusement splendide, comme une percée sur son âme.
Harker était celui qui se plaisait à vous effrayer, à vous hanter. Il était la disgrâce personnifié. Celui que vous ne parvenez pas à regarder dans les yeux sans ressentir une profonde terreur.

Puis, il se leva. Plongea dans le vide. Néant. Abigail tendit son bras, tu n‘attrapas que le vide entre tes doigts. Plus rien. Silence profond bercé par le son de la nuit. Tu as tenté de l’arrêter, mais il a disparu. Comme un mirage, comme un voile de fumée. Tu as tendu la main pour le rattraper, mais il s’est échappé. Tu jouais avec de la fumée.

Sujet: Re: Lumières Noctambules (Pv Harker)

» La ville des lumières (PV Isaiah)

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée