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Un retour en enfance
 MessageSujet: Un retour en enfance   Un retour en enfance EmptyLun 19 Oct - 20:07

Toki Di Cielo
Toki Di Cielo

Ishtar's Eye

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La disparition de ton présent
Training number one - Toki

Tout arrive à un point à qui sait attendre… Eh oui, Toki, te voilà dans un pays fantôme, désormais. Après ce qui est arrivé (tu n’as absolument pas bougé ton petit cul de ton lit douillet, dans ta chambre d’hôtel, alors que le monde se battait sous tes yeux, fainéant comme tu peux l’être), tu es parti. Quelqu’un semblait avoir découvert une autre de tes œuvres, qui plus est, et il ne faisait pas bon rester dans la même ville plus longtemps. Alors, embarquant ton carnet de croquis, tous aussi beaux qu’horribles, démontrant la fureur, et la folie dont ton esprit est prisonnier depuis tes huit ans, une veste en cuir, et de quoi survivre assez longtemps (en gros, quasiment le double de la fortune de n’importe qui, ta famille étant plutôt riche), tu t’engouffras dans le premier navire. Direction Bosco. Ah, la maison te manquait ? A toi ? A toi qui l’avait fuie des années auparavant ? Mais cela faisait longtemps, effectivement, et avec les récents évènements, et surtout l’histoire du palais royal, quelques mois auparavant, cela faisait plus de six ou sept ans que tu n’avais pas foulé le sol des Di Cielo.

Ravalant ta fierté le temps d’un voyage, à bord du ferry, tu t’autorisas quelques discussions, un peu, voire même beaucoup, coquines avec les belles passagères. Dont la femme d’un personnage un peu trop important. Et lors de l’amour, dans sa suite royale, à deux jours de Bosco, vous fûtes dérangés par le dit mari, sur les nerfs. Cette nuit resta d’ailleurs bien gravée dans ta mémoire, ce jour où, pris de sursaut, tu ne réfléchis pas et lança ta magie, espérant le rétrécir à l’âge d’un gamin. Mais dans la panique, c’est une chose incroyable qui se produisit à la place : il cria, il tenta de te frapper alors que tu étais nu, mais surtout trop sur le côté, puis il gesticula, avant de pleurnicher. Ah… Q…Que m’as tu fait, mage ? Je ne vois… Je ne te vois pas, mais je t’entends… Où sommes nous ? Qu’est ce que c’est que ça ? « Ti… Titaniche ? Le Navire ? Qu’as… Qu’as tu fait au navire ? MONSTRE ! Que racontes tu vieillard ? Je ne t’ai… OH ARRÊTE DE ME PRENDRE POUR UN IMBECILE ! OU ES TU ?

- BANG -


Aussitôt ton revolver avait craché sa balle meurtrière, que des soldats passèrent les portes de la chambre. Heureusement pour sa femme et toi, les gardes du vieillard n’étaient pas très nombreux, et assez longs à la détente, aussi aviez vous réussi à vous échapper, et vous cacher dans les cales du navire. Ce n’était pas le luxe, mais c’était tout de même assez excitant pour que tu la gardes contre toi la nuit, et l’abandonne à ses désirs le jour. Deux jours plus tard, tu la quittais pour sauter à terre, le plus vite et discrètement possible. Paré d’un long manteau, ayant laissé ton cuir empli du sang de ton meurtre près de la femme, tu traversais le port, tandis que la femme se faisait retrouvé par tes indications aux gardes. Et tandis que tu marchais tranquillement vers le taxi le plus proche, tu exerças une pression sur ton flingue caché dans ta ceinture, pour ensuite lui jeter un coup d’œil, rapide, discret, visant à le ramener à l’époque de ton paternel. Ainsi, ses munitions il retrouva.
Le voyage de la suite ne fut pas si long que cela, mais c’est lorsque tu traversas le portail rongé par la rouille, de l’ancienne demeure des Di Cielo, que tu sentis une pression sur ta poitrine : Le Manoir était détruit, et en ruines…

Il avait dû se passer quelque chose, mais la première personne la plus proche à qui demander venait de te laisser devant les portes. Aussi entras tu, en veillant à réinitialiser chaque parties du portail, pour lui rendre son ancienne gloire. Et une déformation crispante se figea sur ton visage alors que tu souriais, pensant que si ton père avait été là, il aurait été fier de toi…
Tu t’aventuras alors dans un amas de destructions… Les murs du manoir étaient brûlés, en miettes, sales, de la suie et de la terre, comme du sang de ta famille. Et au fur et à mesure que tu t’avançais, tu sentais la rage t’envahir, aussi bien que la tristesse. Tu aimais ta famille, tu aimais ton père, et l’une des raisons pour lesquelles tu avais fui était que ta soif d’art nouveau, et plus humain… enfin, dont la matière première était la chair humaine, grandissait beaucoup trop pour permettre à un garçon aussi instable que toi de rester ici. Aussi lorsque tu poussas les portes de ton ancienne chambre, tu tombas sur tes genoux, alors que les larmes ne sortaient pas, contrairement à tes sentiments. Ta mère était morte, sur ton lit, un papier brûlé dans sa main. Et quand tu touchas le papier, il redevint ce qu’il était seize ans auparavant : une photo de toi à ton anniversaire fatidique, avant que tout ne s’assombrisse…

Négligeant l’odeur du cadavre de ta mère qui avait été attaquée dans votre demeure, tu la portas, et allas dans le jardin, où tu te décidas à creuser une tombe. Et tu la déposas, en plaçant la photo restaurée dans ses mains, afin de lui dire au revoir d’une meilleure façon. Aussi replaças tu enfin la terre par dessus le corps…
Les jours qui suivirent, tu utilisas en surdose ton pouvoir, restaurant chaque partie de la maison comme elle avait toujours été. Et le dix septième jour, un grincement se fit entendre, alors que, dans ta version enfantine, tu te reposais. Alors tu te cachas, et observas, ton flingue à la main, et ton cache œil à sa place (le cache œil t’étant indispensable pour réussir à viser). L’intrus était un homme, dans un costume sur mesure. Blond, il avait tes cheveux. Ses yeux bleus se reflétèrent dans des larmes, alors qu’il poussa un gémissement de stupéfaction : Tu avais restauré tout le manoir, tous les objets, durant deux semaines. Et ton père, car c’était lui, était sidéré. Et toi, tu étais prêt à allumer la poudre de ton flingue. D’ailleurs, c’est à ce moment là que tu te montras.

Il n’y a pas de place pour les intrus ici… Pars ou meurs. Toki ? Mon Toki ? Non… Ce… Ce n’est qu’un sortilège, n’est-ce pas ? L’adulte blond dans son costume italien essuya des larmes. Même si mon fils avait été immortel, il est parti de la maison alors qu’il était adolescent… Alors gamin, je sais que tu es une illusion. Mais explique moi… Que se passe t il ? Comment mon manoir a-t-il pu être réparé alors qu’il y a un mois il était toujours en ruine ?
Tu t’étais approché, et, pointant ton arme vers ton père, tu l’examinas. Tu le reconnais ?, demandas tu en agitant le flingue. M… Mon vieux pistolet… Non… I…Imposs…
Il ne put terminer sa phrase, que tu redevenais adulte. Ton corps retrouva ses proportions normales, alors que tes vêtements redevinrent ceux d’un adulte. Ton cache œil retrouva son aspect normal, et, pieds nu, en tee shirt, armé d’un simple short, tu adressas un salut à ton père, dans la forme : Tu te jetas sur lui et l’enlaças. Ce furent de belles retrouvailles.
Par la suite, tu découvris que ton père avait été percé à jour, il y avait de cela cinq ans, et ils avaient attaqué la demeure. Il s’était battu, mais après avoir retrouvé sa femme morte, le père des Di Cielo, le grand parrain de la mafia, s’était retiré. Il n’avait pas eu le courage d’enterrer ta mère. Il t’assura en revanche que ta grande sœur était encore en vie, puis voulut t’amener dans sa nouvelle demeure, un appartement d’un grand luxe. Tu refusas.

N’oubliant plus son histoire après qu’il soit reparti, tu gardas une image plutôt positive de ton père, et tu repartis à l’assaut du Manoir. Le lendemain, ta chambre, la dernière pierre de l’édifice, avait rajeuni de seize ans. Et en te regardant dans le miroir, sentant ton œil fatigué, tu te le massas. Et il se passa un truc. Tu ne te vis plus dedans. Tu n’étais plus dans la pièce… Ou plutôt tu n’y étais pas encore. Tu n’avais que la vision d’un passé, d’un réel passé. En te concentrant, tu vis ta mère passer devant toi, ou plutôt derrière toi (cf le miroir), et en te retournant, tu vis ton corps d’avant. Tu vis ta sœur avant, ton père avant. Tu vis le passé. En marchant, cependant, tu ne pus voir la mallette que t’avais laissée ton père la veille, et tu trébuchas, ce qui annula le sort. Alors tu compris tout. Ce qu’il s’était passé dans le navire. Tu avais donné la vision du passé au vieillard, lui effaçant le présent des yeux, mais pas des oreilles. Aussi avait il été sûre que tu étais là, mais tu ne t’étais pas concentré, vu que lors de ta dernière et récente expérience, tu avais entendu les murmures du passé, ta mère annonçant que le dîner était prêt… Ainsi, 18 jours auparavant, le vieux s’était retrouvé avant la création du navire, et apparemment, seul le nom peint sur une plaque, « le Titaniche », avait été lisible.

Grandiose découverte d’un don caché, tu te juras de pratiquer la magie plus assidument pour pouvoir découvrir les autres possibilités magiques de ton pouvoir de dieu. Pour le moment, tu te replongeas dans ce nouveau sort, pour revoir ta famille, et ces heureux moments d’avant… Quelle Nostalgie Toki…

electric bird.




   
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