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Tels chiens égarés [PV Alice]
 MessageSujet: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyLun 19 Oct - 2:56

Drake Fulgur
Drake Fulgur

Indépendant Légal

Click

Assis, je ne peux supporter d'être ainsi plus longtemps. Ma poigne se referme sur les bandages qui entourent ma main droite et je suis fatigué de ne rien pouvoir faire de mes journées. Je veux partir, voyager maintenant que Blue Pegasus est fermée. Ma première semaine s'achève à l'auberge et il me faut une première destination pour décider de mon objectif principal. Trouver une guilde sans doute, mais laquelle ? Il n'y en a que trop peu dorénavant, Fairy Tail, Sabertooth, Quatro Cerberus, ... Je pense que je vais prendre ma retraite.

Je ris, car je n'ai qu'à peine dix sept... Dix huit ans maintenant. Mon rire s'achève aussi rapidement qu'il a débuté. J'aurais aimé fêté mon premier anniversaire avec la guilde mais ce ne sera pas le cas. Mais il est temps de reprendre ma vie d'avant : bars, musique, fête, missions. C'était ça mon quotidien mais j'ai peur qu'en ayant progressé chez Blue Pegasus, ce ne soit plus la même chose. C'était presque mon rêve d'y accéder, et maintenant qu'elle est fermée, j'ai la sensation de ne plus avoir aucune flamme dans les yeux. Je suis comme... vide.

Je me mets à descendre les escaliers de l'auberge avec un peu de mal, enfile un manteau d'hiver par dessus ma chemise blanche alors que mon bras droit n'arrive pas à entrer à cause des bandages. Je le pose alors simplement sur mon épaule en gardant mon bras contre mon ventre. Dure dure, la vie de blessé. La porte de sortie est alors franchie et je ne reconnais absolument pas la ville. Je n'ai pas voyagé depuis Yselin et tant de choses ont changé que même Hosenka ne ressemble plus à celle que j'ai connue, et pourtant j'ai grandi là-bas. D'ailleurs, je devrais y passer un jour pour revoir mes parents et demander à mon père qui est forgeron de me faire une épée pour remplacer l'ancienne que Damaz a cassée. Et dire qu'il fait partie d'Ajatar Virke maintenant... C'est fou, c'est comme si n'importe qui de mon entourage pouvait potentiellement faire partie de cette guilde. Alors qu'avant, tous ceux que je connaissais n'étaient que racaille du village ou simple marchand de la ville. Il y a eu du changement dans ma vie, plus rapidement que je ne l'aurai imaginé, et je veux profiter aujourd'hui pour mon anniversaire, retourner à cette vieille époque où je ne me souciais de rien parce que je pouvais surpasser n'importe quelle situation. Je lève les bras au ciel et crie avec enthousiasme.

"Tournée des bars !"

La rue est presque vide car les gens sont plutot tendus, même si la bombe n'a pas explosé ici. Je m'avance alors dans celle-ci, à la recherche de musique et d'odeur d'alcool. Quelques mètres plus loin, je vois un homme à terre regardant le ciel dans un état larvaire et je me dis que je suis arrivé au bon endroit. C'est ici que je veux passer ma soirée. J'entre et me présente au bar et demande à un mec assis sur un des tabourets.

"Hey, tu peux m'enlever ce manteau ? J'ai vraiment du mal avec cette fichue écharpe autour du bras."

Il me regarde en fronçant les sourcils et reste assis.

"Allez quoi ! Je te paye un verre en échange"

Il sourit puis descend de son tabouret pour finalement m'aider à retirer mon manteau. Je souris et commande deux verres en hurlant presque à l'oreille du barman, l'habitude de traîner dans des bars beaucoup plus bruyants que celui-ci.

"La même chose qu'il a, en deux. "

Je reçois alors mon verre et trinque avec mon nouvel auxiliaire de vie. Je m'étonne de la sensation étrange de boire de la main gauche et je souris lorsque je me dis que je n'ai plus à penser à mes problèmes. Je tape alors sur l'épaule de l'homme en lui disant.

"Ce soir, mon plus gros problème c'est de boire de la main gauche. "

Un sourire creusé dans la tristesse se forme sur mon visage et je me dis que j'ai pas encore assez bu pour oublier. Je vide alors mon verre d'une traite et me lève de mon tabouret pour rejoindre des sièges bien plus confortables. Je fais un clin d'oeil au mec qui m'a aidé toute à l'heure.

"Gardes ma veste, compris ?"

A la recherche d'une table, je me rends compte qu'elles sont toutes vides. Je me dirige alors vers la seule chose qui attise mon intérêt, le jeu de fléchettes. Je saisis les projectiles de la main gauche et les lance avec la précision d'un archer débutant, aucune des trois ne touche la cible. Démotivé, j'abandonne très vite le jeu et sors du bar.

"L'ambiance craint ici."

Je tourne la tête vers la gauche et aperçois une silhouette qui m'est familière, Alice. Il y a tant de fois où j'aurais aimé lui demander pourquoi mais je n'ai pas pu à chaque fois. Pourquoi quoi ? Pourquoi tout. Pourquoi s'est-elle attaquée à nous lorsque nous étions à la recherche d'Ajatar, pourquoi ce baiser ? Pourquoi cette indifférence après ces évènements ? J'aimerais avoir ces réponses mais à chaque fois ce n'est pas la bonne occasion. Elle s'en était allée lorsqu'elle a appris la mort de Bob et j'imagine que cela l'avait fortement touchée. Je ne peux pas non plus ce soir l'embêter avec le passé mais je juge bon de la retrouver pour entreprendre une discussion entre ex-camarades. Un signe de la main est envoyé vers la fille accompagné d'un "hey" aussi sexy que stylé.

"Hey !"

Je m'approche alors et la vois en compagnie de deux animaux que je pense être des chiots au début.

"Alors, tu fais un élevage d'animaux maintenant ?"

La question est accompagnée d'un sourire, car il y a toujours une occasion de trouver de la joie dans la tristesse et puis j'ai toujours été comme ça, sourire pour plaire aux gens, pour les réconforter, pour les saluer, pour exprimer le plaisir de les voir à nouveau, tant d'occasions de sourire que ce dernier semble des plus sincères.

"Je passais dans le coin, à vrai dire je ne sais pas vraiment quoi faire depuis la fermeture de la guilde alors... Alors je pensais voyager un peu avant de me relancer dans quoique ce soit. Et toi, qu'est-ce qui t'amène ici ?"
 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyLun 19 Oct - 13:11

Alice Claria Féamor
Alice Claria Féamor

Sabertooth

Click



Tout est calme, mais l'atmosphère est pesante. La ville semble avoir été épargnée de la destruction, et pourtant l'air que je respirais semblait empoisonné. Empoisonné par cette tristesse, cette douleur. Même ceux qui n'avaient rien vu, ceux qui avaient pu se cacher et attendre que tout passe, même eux semblaient avoir eu le cœur fendu en deux parties inégales. La tristesse et la peur résonnaient en échos sur chaque visage que je croisais. Les louveteaux, sentant cette tension, marchaient la queue entre les jambes, le regard soucieux et méfiants. Ils me collaient, cherchant la protection de leur aînée. Et, à vrai dire, ils me collaient tellement que j'avais peur de finir par leur marcher dessus … Je faisais attention à chacun de mes mouvements.

Je ne savais pas trop pourquoi je m'étais dirigée en cette direction. Mais ce n'était pas plus mal, j'avais grand besoin de refaire ma garde robe, et de prendre une douche digne de ce nom … J'étais frileuse, et rien que l'idée de devoir replonger mon corps dans une rivière puis de me sécher face au vent me donnait froid. Je rêvais d'un bon bain chaud, d'eaux thermales … C'est tout ce que je pouvais espérer de mieux ces temps-ci. Ma colère s'était apaisée depuis la soirée dernière. Ma rencontre avec ce mage d'Ajatar Virke, Maël, m'avait apaisée l'esprit, m'avait apaisée. Cela m'avait permis de me découvrir et de détendre mes muscles : cela m'avait divertie, mais aussi permis de ne plus faire route seule, voilà tout.

La plupart des magasins étaient fermés, d'autres, sombres, semblaient ouverts parce que leurs propriétaires avaient seulement besoin de se nourrir. Regardant à travers les vitrines ce que proposaient ces derniers, je tombai alors sur quelques vêtements intéressants, aux couleurs alliant crème, sobriété, et féminité. Avec une touche de provocation pour certains. A ce mot, je souris. Provocation.

"Hey !"

Mes yeux roulèrent alors que je ne tournais que légèrement la tête. C'était Drake, Drake Fulgur, ancien membre de Blue Pegasus, devant qui je m'étais un jour suicidée. Enfin, ce n'était pas vraiment moi, mais au fond, je m'en souvenais comme si je l'avais vécu, donc qu'importe, puisque ma magie avait lié cette Alice à moi et que nous étions donc qu'une seule et même personne … Et puis, il y avait eu ce baiser échangé, que j'avais prémédité. Mon premier baiser, soit-dit en passant. Accordé à un pur inconnu, que je voyais alors comme un ennemi à déstabiliser, et qui avait fini par devenir mon camarade de guilde. Il y a quelques jours encore, rien que penser à cette scène m'aurait fait rougir, mais désormais, j'y accordais moins d'importance.

"Alors, tu fais un élevage d'animaux maintenant ?"

Baissant la tête sur les deux louveteaux, ces deux derniers se précipitèrent pour se cacher derrière mes mollets. Je me contentai de ne pas répondre. Je n'avais pas encore daigné tourner mon regard sur Drake, je ne l'avais qu'entre-aperçu en tournant légèrement la tête vers lui. Juste assez pour connaître l'identité de celui qui était venu à ma rencontre, mais sans plus.

"Je passais dans le coin, à vrai dire je ne sais pas vraiment quoi faire depuis la fermeture de la guilde alors... Alors je pensais voyager un peu avant de me relancer dans quoique ce soit. Et toi, qu'est-ce qui t'amène ici ?"

Relevant la tête, mes yeux se plantèrent dans les siens, sans les lâcher. Plus durs qu'avant, moins fragiles, plus catégoriques. Plus provocants. Je ne décrochais pas.
L'attrapant sans répondre par le poignet de son bras intact, j'ouvris grand les portes du magasin de vêtements qui m'avait tapé dans l’œil.

« Puisque tu es là, tu pourrais peut-être m'aider ? »

Dis-je haut et fort, avec cette voix qui n'était plus celle d'autrefois. Celle qui semblait se casser, qui n'osait pas se faire entendre. J'avais véritablement changé, jusqu'au plus profond de moi.
Me tournant brusquement, je me positionnais face à lui, assez prêt, les yeux dans les yeux.

« J'ai besoin d'un regard extérieur... »

Virevoltant à travers tout le magasin, j'attrapai quelques vêtements, les louveteaux sur les talons, et me faufilai dans une cabine d'essayage, laissant les rideaux ouverts. Après tout, la journée d'hier m'avait bien prouvé que je n'étais pas pudique ! Et cela me fit sourire. Sans une once d'attention sur ce qui se passait à l'extérieur de la cabine, j'enlevais mes vêtements pour me retrouver en dessous, puis croisant mes bras sur la poitrine, je réfléchissais à comment accorder les vêtements pour créer une tenue. Il me semblait entendre le gérant se plaindre auprès de Drake au loin, me qualifiant comme étant sa « petite amie », ce qui me fit d'avantage sourire. Comme il devait être mal à l'aise ! Ce n'était pas comme s'il n'y avait pas de quoi se rincer l’œil …

« Drake ! Que penses-tu de ça ? »

Fis-je alors en allant à sa rencontre dans le magasin, des étiquettes sortant des vêtements. J'avais décidé d'allier un corset blanc coupé sur la ligne du milieu, et ne tenant que par des lacets noirs. La coupe entre ma poitrine déchirait littéralement le vêtement jusqu'au nombril où les deux bouts de tissus ne reformaient plus qu'un, puis il se séparait de nouveau, et deux grandes bandes noires annonçaient cette coupure. Il était aussi dentelé de noir sur tous les contours supérieurs. Il tombait sur mes hanches, les moulant, et une ceinture couleur or y reposait pour les marquer. Un short noir et légèrement bouffant sculptait mes fesses et mes cuisses, alors que de grandes bottes noires en cuir remontaient jusqu'au milieu de ma cuisse. Je tenais une grande cape noire et blanche dans mes mains, et usant de ma magie, elle se leva pour venir couvrir l'intégralité de la tenue, tombant sous mes genoux. L'intérieur semblait magique, comme s'il s'adaptait à la température extérieure pour me garder soit au chaud, soit au frais, voilà qui était intéressant !

« Monsieur, combien pour cette tenue ? »

Fis-je en un sourire charmeur et des yeux transcendant son être … Le but était bien entendu de baisser le prix, vu qu'il ne me restait plus beaucoup d'argent. Et je devais encore nous nourrir.



HRP : Pour te donner une meilleure idée de la tenue :

Le haut (sans les trucs aux épaules et les gants) :
Spoiler:

Le bas :
Spoiler:

La veste :
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 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyLun 19 Oct - 15:38

Drake Fulgur
Drake Fulgur

Indépendant Légal

Click

La jeune femme a l'air intéressée par quelque chose que nous, les hommes, ne comprendront jamais : une vitrine. Il m'arrive de faire quelques courses comme ça pour m'acheter quelques habits, mais ce regard qu'elle ne détache pas de son objectif, c'est bien plus pervers. J'hésite entre l'adoration ou la totale vénération avec un petit côté de malice que toutes les femmes possèdent. Elle se tourne finalement pour s'approcher et répondre à ma question, même si j'avais très bien compris pourquoi elle était là en croisant son regard.

« Puisque tu es là, tu pourrais peut-être m'aider ? »

- Oui bien sûr !

A peine la réponse est lancée qu'elle me prend par le poignet et m'emmène dans son antre. Je me demande si j'avais vraiment le choix lorsque j'ai répondu à sa question mais soit, cela me fait plaisir d'accompagner Alice car je au fond nous sommes comme de vieilles connaissances et je n'ai pas de raison de la laisser faire seule. Je la suis et souris alors qu'elle se justifie en se retournant.

Très bien, je serai ton jury pour ce soir.


Je la laisse alors se promener dans le magasin tandis que je m'arrête devant les sous-vêtements pour femme et je ne peux m'empêcher de pouffer de rire devant un bout de tissu aussi troué que du gruyère, chacun s'occupe à sa manière. Puis j'avance, regarde les robes que j'apprécie particulièrement chez les femmes, je trouve que ça met en valeur leurs formes, leur élégance et les couleurs et motifs sont beaucoup plus travaillés. Plus loin il y a les chaussures, choses auxquelles je n'y connais absolument rien et dont je préfère ne pas m'aventurer alors je décide de faire demi-tour et de revenir chez Alice. Le vendeur me sermonne alors pour le comportement de ma compagne, de ma...

Quoi ?! Elle est nue ?!

Je me retourne et la vois en train de cacher sa poitrine tandis qu'elle essaye plusieurs tenues rapidement en les posant simplement sur son corps. Je vais chez elle pour transmettre le message du gérant de manière subtile et m'accroche au panneau de la cabine en regardant le rideau en l'air. En vrai je fais semblant puis je retourne à mes petites excursions le temps qu'elle finisse d'enfiler sa tenue. C'est alors qu'elle arrive me trouver, vêtue de ces vêtements que l'on ne voit jamais et pourtant que j'apprécie fortement. La plupart des femmes ne les portent pas car les corsets serrent beaucoup me semblent-ils et qu'ils sont difficiles à mettre, c'est sans doute pour cela qu'elle a mis pas mal de temps à s'habiller. Mais le résultat est efficace, ça me plait. Son bas quant à lui ne me fait pas le même effet puisqu'il dissimule ses formes sous ses plis amples. Un sourire est alors délivré, c'est plaisant de la voir arriver toute fraîche et déterminée.

Le jury vous accorde un 8/10 pour l'ensemble.


La phrase est suivie d'un clin d'oeil tandis qu'elle se poursuit.

Mais en tant que petit copain je te dirais que tu es à ravir. J'ai même un petit coup de coeur pour la cape.


Elle demande le prix et je fais en même temps une petite estimation. Je n'ai aucune idée de combien coûte les habits magiques mais cela allait être cher, très cher je pense. Je me dis qu'il est temps de la jouer gentleman de Blue Pegasus et lui offrir mais je ne sais même pas si je possède l'argent. Je pose alors mon bras en écharpe sur la caisse puis sors une bourse de jewels de ma poche.

Je vous achète l'ensemble.

Le vendeur remarque mon état et comprends très rapidement que j'ai participé à la défense du pays. Il réfléchit et saisit l'argent en comptant. Il grimace puis sourit.

Très bien, très bien. Désirez-vous autre chose ? Il y en a bien plus qu'assez !

Je sais qu'il ment mais profitons de l'occasion, c'est rare de se faire remercier si gentiment par le peuple de Fiore. Je lui retourne le sourire puis attends qu'Alice fasse son choix. En la laissant réfléchir, je continue la discussion avec le vendeur.

Par simple curiosité, où vous procurez-vous ces vêtements magiques ? Je suis vraiment curieux de toutes ces choses qui apparaissent petit à petit.

Oh, ce sont des guildes de marchands qui font des foires de temps en temps et je m'y rends moi-même pour refaire les stocks. Je n'en sais pas plus sur l'origine de ces habits, je devrais me renseigner la prochaine fois. Je vous en ferai part si vous revenez, la prochaine foire est dans deux mois.

Je vois, merci bien dans ce cas. Je ne sais pas si je serai dans le coin d'ici deux mois, je compte beaucoup voyager mais c'est avec plaisir que je repasserai.

Je dis cela mais je me rends compte que cela parait tout à fait étrange de dire ça, je suis... un homme dans un magasin de vêtements pour femme, je ne vais pas revenir de moi-même, c'est idiot. Mon visage rougit petit à petit et je me tourne vers Alice pour savoir ce qu'elle décide de faire.
 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyLun 19 Oct - 16:40

Alice Claria Féamor
Alice Claria Féamor

Sabertooth

Click



"Le jury vous accorde un 8/10 pour l'ensemble."

J'avais bien remarqué que le short ne lui plaisait pas. En revanche, le corset semblait tout à son goût, s'il n'y avait que le corset … Il ponctua sa phrase d'un clin d’œil.

"Mais en tant que petit copain je te dirais que tu es à ravir. J'ai même un petit coup de cœur pour la cape. "

Petit … copain ? Il se prenait donc véritablement au jeu ! Voilà qui pourrait s'avérer intéressant pour la suite !
Si le short ne lui plaisait pas, il me fallait le changer ! S'il aimait le corset … Cela voulait dire qu'il aimait voir les formes des femmes, il aimait que celles-ci dévoilent leurs atout féminins ! Comme beaucoup d'hommes d'ailleurs, si l'on y pensait. L'homme ne répondant pas à ma question quant à l'argent et Drake n'étant pas emballé par le bas que je portais, autant en changer. J'enlevai alors la cape que je posais sur le comptoir du magasin, ainsi que le short, que je posais sur la tête de Drake, me promenant cette fois-ci ainsi dans tout le magasin, à la recherche d'un bas plus élégant et moulant. Le but était de plaire tout en provocant et en attirant l'attention de regards envieux. Voilà qui pouvait en déstabiliser plus d'un en plein combat !
Jupe, ou short ? Ou encore de simples collants ? C'était là un choix difficile.

« Qu'en penses-tu mon chéri ? »

J'entrais moi aussi véritablement dans le jeu, lui lançant ce regard pouvant éveiller le désir d'un homme, me présentant en simples dentelles couvrant le bas de mon corps.

« Plutôt collant, short, ou jupe ? »

Lui fis-je en les enfilant et les enlevant l'un après l'autre.

« Je serais plutôt d'avis de prendre le short, plus facile à porter en combat, non ? »

Ce short en question, noir, était fait d'un tissu qui semblait très élastique et s'adaptant aux morphologies. Il moulait discrètement et galbait à merveille mon petit fessier. Il me plaisait plutôt bien !

Ce short reste bien dans l'esprit que vous donnez à la tenue, personnellement, en tant que vendeur mon avis est que c'est là une bonne composition ! Aussi, comme je disais précédemment à votre petit ami, il y a assez avec l'argent pour vous offrir autre chose. Une robe de soirée peut-être ?

A ces trois mots, robe de soirée, mes yeux s'ouvrent grand d'émerveillement. Je n'avais eu qu'une seule robe de soirée que je m'étais moi-même offerte pour le bal au palais royal … Avant que l'on ne soit plus que des marionnettes pour Ajatar Virke. Le gérant du magasin m'emmena alors vers le rayon qui convenait. Les deux petits loups ne me quittaient pas. Le vendeur, les ayant vu, fit comme si de rien n'était. Les animaux ne devaient pas être tolérés habituellement dans le magasin, et il devait faire une exception, voilà qui était sympathique de sa part !
De nombreuses robes n'attendaient que moi, suspendues à leur cintre … Mais l'une d'elles attira particulièrement mon attention. Aussi tôt pensé, aussi tôt fait … les vêtements que je portais actuellement furent très vite retirés pour faire place à la splendide robe aux couleurs rosées et mauves, qui n'attendait que moi pour la porter !



HRP :

Voici pour le short noir :
Spoiler:

Et pour la robe :
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 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyMar 20 Oct - 17:34

Drake Fulgur
Drake Fulgur

Indépendant Légal

Click

C'est un couvre-chef qui vient s'installer sur ma tête, Alice l'ayant posé en s'en allant trouver un nouveau short pour le remplacer. Je comprends aussitôt le message : c'est à moi de le ranger. Je le retire aussitôt car j'imagine bien l'air ridicule que je dois avoir avec ce vêtement sur la tête puis le donne au vendeur qui n'a rien d'autre à faire que de rester derrière son comptoir.

S'il vous plaît.

J'incline légèrement ma tête pour le remercier puis pars en direction d'Alice, je m'arrête devant une des cabines d'essaye qui est vide et je croise mon reflet dans le miroir. La vue de mon bras blessé m'attriste légèrement, moi qui ait toujours pris soin de mon image et de mon corps. Je me dis que je n'étais pas à Blue Pegasus pour rien au vu de la réputation qu'elle avait. Ma main apte vient caresser mon bras doucement puis je souris pour effacer la tristesse sur mon visage. Je n'aime pas ça du tout, mais c'est comme ça, tant que l'on ne m'annonce pas que la blessure est irréparable, je posséderai toujours l'espoir d'aller mieux.

Je continue mon avancée vers Alice qui en profite alors pour me demander à nouveau mon avis. Je la regarde enfiler un à un les différents habits, mes yeux s'envolant discrètement vers le plafond lorsque sa culotte devenait visible puis je réfléchis quelques instants avant de répondre. J'aime bien les trois mais les shorts et jupes sont bien plus faciles à retirer, j'opterai pour l'un des deux. Surpris cependant qu'elle souhaite porter ces habits en combat, je lui expose mon avis.

Oh, si c'est une tenue de combat que tu cherches je pense que des cuissardes et une cotte de maille seraient bien plus efficaces.

Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je sais très bien que la majorité des mages préfèrent le côté léger au côté résistant.

Mais pour d'autres occasions... C'est parfait.

Un sous entendu dissimulé dans le mystère de mes réponses, un regard qui va depuis ses cuisses jusqu'à ses yeux pour acquiescer finalement et exprimer mon accord. Le sourire s'intensifie lorsque le vendeur me considère à nouveau comme le petit ami d'Alice mais je ne réplique pas, je ne fais que la suivre du regard lorsqu'elle s'en va chercher une robe. Je m'étonne tout de même de la générosité du vendeur qui va jusqu'à nous offrir une robe, je n'avais très clairement pas assez pour en payer une avec ce que je lui ai donné. La mage se dévêtit à peine arrivée devant la multitude de robe et je suis plus ou moins étonné, la plupart des femmes sont connues pour mettre du temps à faire du shopping mais là c'est amusant, on ne s'ennuie pas, même si l'on n'y connait rien à la mode. C'est une robe aux allures majestueuses qu'elle enfile et qui lui sied à merveille, mes yeux restent figés sur son visage puis parcourent chacun de ses membres de haut en bas.

Tu es très belle, Alice. Tu es comme la princesse de mes contes de fées dans cette robe.

Cette fois ce n'était pas un sourire enjôleur qui accompagne le compliment mais un pincement de lèvres tirant vers l'admiration. Elle est vraiment magnifique, et rares sont les fois où j'ai vu de si belles femmes dans de si belles robes. Je ne pouvais rester sur cette phrase cependant, de peur qu'elle pense que je prenne trop au sérieux mon rôle de petit copain. Je m'agenouille alors devant elle en exagérant la scène puis relève mon visage pour l'inviter à danser.

M'accorderiez-vous cette danse ?

Le bras se tend et la main n'attend plus qu'à être saisie pour engager une valse sur la musique d'ambiance que propose le magasin. En réalité j'espère qu'elle refuse car je me verrais mal danser avec un seul bras mais ce sera comme elle le souhaite, je saurai improviser.
 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyMar 20 Oct - 20:13

Alice Claria Féamor
Alice Claria Féamor

Sabertooth

Click



"Tu es très belle, Alice. Tu es comme la princesse de mes contes de fées dans cette robe."

Je ne peux m'empêcher de sourire face aux compliments de beaux garçons, aussi mes yeux se figèrent dans ceux des Drake alors que mes lèvres s'étirèrent en un sourire qui se voulait plein de victoire. Plaire était une de ces choses que j'attendais dorénavant. Surtout de certaines personnes. Drake se pinçait les lèvres alors qu'il me contemplait, comme si je venais d'apparaître sous ses yeux, moi, la princesse de ses contes de fées ! Alors que j'allais voler près de lui comme je l'avais fait lors de notre première rencontre, il me coupa de court en s'agenouillant devant moi. Mon regard se fit perçant et pendant quelques instants, je ne compris pas vraiment pourquoi il s'agenouillait ainsi. J'eus un léger mouvement de recul, surprise. Puis cette posture qu'il avait pris se mit à me plaire, et ce d'avantage lorsqu'il m'invita à danser. Sa main s'éleva vers moi, je n'avais plus qu'à la prendre. Gracieusement, mes doigts vinrent trouver leur chemin dans les siens, longs et fins. Tels ceux d'un prince charmant. Mon sourire s'étire doucement, malicieux. Reculant, j'invitai à mon tour mon camarade à entamer cette danse qu'il avait su proposer. Il était temps qu'il donne vie à ses paroles !

Faisant attention à son bras fracturé, je viens poser ma seconde main sur son épaule, délicatement. Et oui, un peu de délicatesse ne me ferait tout de même pas de mal ! Alors que nous entamions une valse sur le rythme des pas que je donnais, la musique s'éleva. Elle n'était pas forte ! Et un brin de magie pour l'aider à être plus audible n'était pas un crime …
Il y avait longtemps que je n'avais pas dansé, pas depuis le bal au palais royal, avant que je ne m'endorme pour six ans. Je me sentais un peu rouillée, mais je faisais comme je pouvais pour devenir cette représentation de princesse de contes de fées que Drake imaginait. Mes yeux ne décrochaient plus des siens. Et la musique se faisait douce à mes oreilles. Dans un élan de magie, la porte du magasin s'ouvrit, et un sourire plein de malice et de sous-entendus s'offrit à Drake. Virevoltant, je l'emmenais danser en pleine rue, montant encore d'avantage le volume de la musique pour que tous puissent discerner ses paroles et cette douce mélodie mélancolique.


Et sur cet air, nous dansions, sous les yeux ébahis des habitants d'Oak Town. Ils avaient besoin de voir et d'avoir l'occasion de vivre de nouveaux beaux jours, de nouveaux beaux instants. Voilà un instant que je voulais leur offrir, j'étais de bonne humeur et je ne voyais pas pourquoi je les priverais de ce doux instant. Et sur cet air, nous dansions, alors que des enfants se joignaient à nous, prenant part à cet élan de fraîcheur. De jeunes couples grossirent notre petite assemblée, et sur cet air, nous dansions …

J'ai traversé des océans de tristesse
Mais je sais que sur l'autre rive, je te rencontrerai sûrement. 


Dans ces sombres jours, on pouvait toujours trouver un brin de soleil.

Le chemin semble long et interminable, mais je peux, de ces deux bras, étreindre la lumière. 

… ou d'un, pour Drake.

Mon corps vide et silencieux tend l'oreille vers le monde
Le merveilleux de la vie, le merveilleux de la mort
Les fleurs, le vent et les villes
Participent du même merveilleux. 


Pendant un instant, je sentais la ville reprendre vie : les gens autour de nous, pour la plupart ils souriaient, un éclat renaissaient dans leurs yeux.

A travers la fenêtre paisible du premier matin
Mon corps vide et silencieux va s'emplir d'une vie nouvelle
Plus besoin de chercher au-delà des mers
L'étincelle du bonheur est là, tout près
Je l'ai enfin trouvée. 


Les paroles étaient aussi belles que la musique qui étreignait mon cœur. C'était cette symbolique dont le Royaume avait besoin, ces paroles que tous devaient entendre. Réunies en une seule et même chanson.

Au-dessus du miroir brisé en mille morceaux
Des milliers de nouveaux paysages sont maintenant reflétés. 


La chanson prenant fin, je baissai doucement le volume pour que la musique disparaisse en se fondant dans le silence de cet après-midi qui ne semblait pas vouloir se terminer. Mes yeux restaient accrochés dans ceux de Drake. Pas un instant je ne les avais décroché, ni même n'avais posé ma tête sur mon épaule comme la plupart des couples autour de nous l'avaient fait. La musique résonnait toujours dans mes oreilles et me berçait.

« Tu sais, Drake … Je ne suis peut-être plus la Alice que tu aurais pu connaître il y a encore quelques semaines, ni même celle que tu as rencontré … Peut-être que la Alice que je suis ne te plaira pas, mais j'ai décidé de ne plus me retenir pour quoi que ce soit et de ne seulement suivre que mon instinct. Au dessus de ce miroir brisé en mille morceaux, de nouveaux paysages se sont reflétés. Je ne pourrais plus être la personne que j'étais, et je ne serai pas celle que j'aurais pu être. Ce que je veux dire … C'est que je pourrais un jour te blesser. Tant physiquement que psychologiquement, en le voulant ou non. Ne t'attache pas trop à moi: un miroir recollé peut toujours se fissurer. Je ne suis pas une personne mauvaise … Ce que je veux dire … C'est que je ne suis pas un ange mais je ne suis pas un démon. Je suis les deux à la fois. Je suis l'ange déchu qui pourrait un jour t'apparaître comme le diable. Donc ne t'attache pas à moi. S'il-te-plaît. »

J'avais débité cela de manière si spontanée, et si naturelle, sans décrocher une seule fois mon regard du sien, sans fléchir, que cela allait sûrement le déstabiliser. Mais ce n'était que la pure vérité ; je n'avais fait que mettre des mots sur qui j'étais, sur qui j'aurais pu être et sur qui je pouvais devenir. Cela ne me touchait pas, ces paroles ne me blessaient pas ; ces mots n'étaient pas pour moi, ils étaient pour lui. Certains méritaient de ne pas être averti et de se lancer dans la gueule du loup sans préventions, d'autres non. Je sentais juste que je n'étais sûrement pas celle qu'il croyait et qu'il avait tout intérêt à se préparer mentalement s'il voulait continuer sur ce chemin pentu.

« Si je le voulais, je pourrais tuer tous ceux qui se trouvent autour de nous. En une fraction de seconde. »

Mon regard s'était assombri. Est-ce que je cherchais à l'éloigner de moi pour le protéger ? Peut-être bien. Mon expression s'adoucit alors que je lâchais naturellement :

« Je suis comme une bombe à retardement, tu vois. »

Toujours sans décrocher ce regard d'un bleu dont la pureté semblait vraisemblablement pervertie.

Monsieur ! Vous avez oublié les vêtements que vous venez de m'acheter au magasin ! Les voici, je vous les ai plié et mis dans ce sac.


 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyMar 20 Oct - 22:38

Drake Fulgur
Drake Fulgur

Indépendant Légal

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Je me lève en saisissant sa main qui vient frôler la mienne, l'envelopper avec douceur et fermeté à la fois tandis que mon deuxième bras reste contre mon ventre. La musique s'élève comme par magie et Alice me guide vers l'extérieur. Mes sourcils s'haussent légèrement, comme surpris, mais je suis le pas sans m'opposer au mouvement. Je ne m'attends pas à voir autant de monde d'ailleurs dehors car des gens s'amassent autour de nous et se mettent à danser eux aussi. Je suis content, vraiment, de pouvoir partager ce moment avec une personne que je trouve bonne. C'est comme si cela m'avait manqué et me faisait défaut depuis si longtemps. Mes oreilles perçoivent les sons et paroles de la musique qui me provoquent un léger sourire, tant l'optimisme et le bonheur sont présents, tandis que mon regard est entièrement plongé dans celui d'Alice et inversement. Dans ce sourire que j'affiche, il y a aussi de l'ironie à vrai dire. Jamais je n'aurais pensé danser une valse aujourd'hui, je m'imaginais plutôt en train de me saoûler et remuer mon derrière sur des musiques un peu plus contemporaine jusqu'au bout de la nuit mais c'était même mieux de passer ce moment ainsi. Je me dis que je ne connaissais pas vraiment Alice jusque là et que cette virée dans le magasin s'est faite entre bon copains de guilde mais il y a peut-être du potentiel à cette relation. Autant la solitude me pousse à croire à une relation amoureuse mais je pense qu'il est bien trop tôt pour penser à cela, nous nous amusons bien et c'est signe d'une bonne amitié, rien de plus.

La musique s'arrête et sa voix vient me présenter ses réponses quant aux questions que je n'ai même pas eu le temps de poser. Elle dit qu'elle ne se retiendra plus désormais et évoque un miroir brisé. A ce moment là, j'hésite. S'était-elle retenue lors de ce baiser ? Lors de cette pluie de fragments de vitre brisée ? Je ne sais pas trop comment interpréter ce qu'elle me dit mais il semble qu'elle veuille être bien plus franche dans ses choix. Mais pourquoi a-t-elle peur de me blesser ? Pourquoi elle me dit tout cela ? Je lui réponds alors sur un air étourdi.

Je ne t'en demande pas tant, je ne m'attends pas à ce que tu sois parfaite, tout comme n'importe qui d'autre. Surtout pas quand je sais que moi-même je ne suis pas parfait...

Mon regard perd de son intensité car il cherche à comprendre ce qu'elle essaie de dire mais il maintient toujours un contact avec le sien. Soudain au mot "tuer", je prends du recul brusquement en la fixant, le regard alerte.

Tu pourrais mais tu ne le ferais pas. Cela ne t'amènerait rien de commettre un tel acte. Les femmes n'agissent que par appât du gain.

Je souris pour réchauffer l'atmosphère, me convaincre moi-même qu'il n'y a pas de raison à prendre peur dans cette situation. Et comme un sauveur, le vendeur s'approche et m'interpelle en me tendant les habits que j'ai achetés pour Alice.

En parlant de ça...

Je tends le bras et saisis le sachet dans lequel sont enfouis les habits achetés ainsi que ceux d'Alice en plus de la cape emballée dans une espèce de pochette en papier. Je pose alors le sachet à terre et me gratte l'arrière crâne avant de reprendre notre discussion. Hésitant d'abord à poser ma question, je lui demande si elle souhaite m'accompagner plus loin dans la journée.

La soirée s'apprête à commencer alors... Est-ce que ça te plairait de me parler de tes pulsions meurtrières plus en détail lors d'un repas ? Je peux te cuisiner quelque chose ou bien on peut aller quelque part si tu préfères.

Je souhaite vraiment savoir pourquoi elle m'a dit ça, est-elle vraiment capable de s'en prendre à des innocents juste pour le plaisir ou cherche-t-elle à me faire peur ? Après tout, ce sourire provocateur n'avait toujours pas quitté son visage et mon petit doigt me dit qu'elle cherchait à se donner une image de méchante fille pour compenser avec la "Alice d'avant".
 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyMer 21 Oct - 14:47

Alice Claria Féamor
Alice Claria Féamor

Sabertooth

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"Tu pourrais mais tu ne le ferais pas. Cela ne t'amènerait rien de commettre un tel acte. Les femmes n'agissent que par appât du gain."

Je le regardais toujours, sans trop savoir quoi penser. Pour lui les femmes n'étaient donc que des créatures cherchant toujours à gagner quelque chose au delà de leurs actions ou de leurs paroles ?

Le blondinet attrapa alors le sachet que lui présentait le vendeur. C'est alors que je compris ce qui s'était passé. Comme j'étais bête ! Même si Blue Pegasus n'existait plus, le charme et tout l'attirail qui faisait d'un mage de Blue Pegasus un mage de Blue Pegasus ne le quitteraient pas. Au plus profond de lui, il resterait ce mage qui aspirait à se comporter à la manière d'un gentleman. Ce mage de Blue Pegasus resterait-il donc ce que cette guilde attendait alors de lui ? Ou allait il changer en s'écartant des convictions de sa guilde mère ? Drake n'était pas comme moi. Alors que j'étais déchue, il était fidèle à lui même. Il savait garder le cap. N'était ce pas non plus une faiblesse que de ne pas changer, pour le meilleur comme pour le pire ? En signe de remerciement, je fis un bisous sur la joue du vendeur, et un grand sourire illumina mon visage alors que je décidais de suivre Drake.

Il partit dans une direction et, sans regarder vraiment par où il allait, je lui emboitai le pas, mes deux louveteaux sur les talons. Les réconfortant, je leur promis que nous n'étions pas loin et que bientôt, une bonne nuit de sommeil les attendrait, ébouriffant de ma main droite le haut de leur crâne duveteux.

« Tu as raison, ça ne m'apporterait rien. Mais si cela s'avérait nécessaire dans quelque situation que cela soit, je le ferais. Je ne suis pas comme toi. »

Lui répondis-je, un peu tardivement, fixant droit devant moi, comme si je ne parlais qu'à moi-même.

Comme nous arrivions près d'un hôtel, je levai les yeux au ciel.

« Comment comptes tu cuisiner dans une chambre d'hôtel ? »

Lui demandai-je sur un ton amusé. Il me proposait de me préparer un petit repas, mais il n'avait pas de maison. Les hôtels bénéficiant de restaurants, je ne comprenais pas vraiment comment il pouvait cuisiner quelque chose avec une table, peut être un canapé, une douche, un lit ... Un ... Lit ?

« Avoue, tu n'as qu'un seul lit dans cette chambre n'est ce pas ? A moins que tu attendes quelqu'un ? »

Ponctuant cette observation avec un petit sourire des plus amusés et un regard ampli de sous-entendus, j'entrai dans l'hôtel avant lui, lui montrant que, de toute façon, j'étais prête à le suivre dans cette petite soirée improvisée. Et que l'accueil ne refuse pas Loki et Freya, où ils allaient tâter de mon mécontentement.
Prenant des airs de dame de haute société, je me tournai pour faire un clin d'œil à Drake. Dans ma robe de princesse, je fis quelques pas jusque l'accueil, tendant une main disciplinée et gracieuse vers Drake. J'attendais qu'il la tienne comme un couple royal le ferait. Comme il me tardait de voir la tête des employés et des clients ! Ils allaient nous prendre pour des fous, mais il fallait bien s'amuser un peu parfois.

 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyDim 25 Oct - 23:00

Drake Fulgur
Drake Fulgur

Indépendant Légal

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La brune me suit alors que j'engage la marche vers l'hôtel non loin d'ici, je me rappelle avoir oublié ma veste dans un des bars sur le chemin et en passant à côté je me dis que je devrai peut-être y faire un tour. L'embêtement me pousse à sourire alors qu'Alice répond à peine maintenant à ma légère provocation, sa réponse ne rassurant mon image d'elle. Je pensais qu'elle accordait plus d'importance à la vie puisque celle-ci était rare et sacrée et que pour moi personne ne devrait s'accorder le droit d'y toucher. Damaz, Yoite, Enya, et toutes ces personnes que j'ai rencontrées et qui méprisent la vie, sont-elles semblables à Alice ? Je ne sais vraiment et je n'ai le temps de réfléchir puisque je vais rater le bar avec l'allure où on marche si je ne fais rien. Une question posée, une réponse envoyée très rapidement avant que ma magie ne s'active.

Surprise.

Le mot est relâché au même moment que mon corps en dehors de mon image, marchant aux côtés de la mage un simple double de lumière pendant que moi, invisible, j'entre dans le bar et me dirige vers le serveur pour reprendre mon apparence normale. Je lui tends quelques jewels en payant les deux verres impayés puis en commande un dernier pour la route.

Un whisky pour moi.

Je me dirige vers un des tabourets du bar pour récupérer ma veste, délaissée par l'homme qui devait la garder puis la range dans le sachet de courses. Je récupère mon verre, le bois d'une traite puis cours vers Alice, cette fois de nouveau vêtu de mon invisibilité pour me poster à ses côtés, là où marche tranquillement le clone de lumière, disparaissant au moment où je prends sa place. Une nouvelle question est posée de la part d'Alice et je ne peux que répondre en souriant, ne sachant vraiment si j'ai manqué une grosse conversation.

Je ne m'attendais pas à tomber sur toi à vrai dire donc non je n'ai qu'un seul lit, mais il y a deux places, ne t'en fais pas.

Je ne sais pas si elle craignait que cela se passe ainsi, si elle redoutait de dormir avec un homme mais vu qu'elle se déshabillait sans gêne dans le magasin, j'ai fort à penser que non. De mon côté je nous considère comme camarades même si la guilde est fermée alors je n'ai aucun souci avec ca. Mais son sourire m'inconforte légèrement et laisse s'échapper une lueur rose sur mes joues. Pense-t-elle vraiment à ça ?

Nous arrivons à l'hôtel très rapidement et je ne comprends pas très rapidement pourquoi elle lève le bras de cette manière. Les mains dans les poches pour ma part, je lui demande de me suivre pour que l'on aille directement dans ma chambre. Je jette un coup d'oeil aux cuisines pour voir s'il y a beaucoup de monde encore mais malheureusement oui, nous attendrons pour manger je pense. Je monte alors les escaliers puis arrive devant une porte où est inscrit le numéro "115" dessus. Je sors ma clé et l'ouvre en souriant.

Bienvenu dans mon chez-moi depuis une semaine.

Je laisse entrer Alice puis la suis en refermant la porte. Me dirigeant vers la fenêtre, j'en profite pour l'ouvrir en entier car je préfère l'air pur de l'extérieur aux chambres bien trop parfumées de cet hôtel. Il y a alors un canapé sur lequel j'invite Alice à installer ses louveteaux puis elle me demande si ma douche est prête à l'accueillir. Je lui réponds que oui puis elle se déshabille sans gêne encore une fois pour aller se laver. Cela ne me dérange pas, j'ai en quelque sorte l'habitude maintenant. Je lui tends alors le sachet d'habits en y sortant ma veste, ainsi elle aura quelques habits de rechange.

Bonne douche.

Je souris puis profite de son absence pour lui voler un peu d'intimité à ses loups, j'ai toujours aimé les animaux, c'est pourquoi je m'approche du canapé et caresse de ma main apte les deux têtes à tour de rôle et chacune pousse un léger râle aigu pour montrer leur mécontentement quant à mon approche trop brusque.

Tssss, si vous saviez combien de personnes rêverait que je les caresse comme ça.

Je me tourne alors vers la fenêtre et observe le soleil se coucher. Je lui fais un clin d'oeil, même si cela peut sembler ridicule je me suis toujours senti proche des astres et j'aime leur dire au revoir ou encore bonjour le matin car c'est un peu comme si ma magie se nourrissait de leur inspiration, alors pour les remercier, je les salue. Soudain mon estomac grogne et je me demande comment je vais faire pour m'approprier la cuisine. La dernière fois un des cuisiniers m'avait laissé à disposition la cuisine parce que j'étais descendu trop tard et que le restaurant était fermé alors je me demandais si je pouvais y retourner, du moins c'était ce que j'espérais. Ma main frôle l'air puis sous mes yeux apparaît une femme à la chevelure blonde et au regard de glace : Corona. A genoux, elle se relève et me salue.

Bonjour Seigneur Drake, pourquoi m'appelles-tu alors que ton coeur semble bien heureux aujourd'hui ?

Un souci mineur, j'aimerais que tu me réserves la cuisine pour ce soir.

Très bien.


Elle se retourne et prend l'apparence d'un homme aux cheveux sombres et bouclés, celle du dit cuisinier m'ayant autorisé à rester manger la dernière fois. Je m'installe alors sur le lit puis attends qu'Alice en finisse avec sa douche, prenant en main un magazine d'agence touristique et le feuilletant en pensant à ma prochaine destination après Oak Town.


 MessageSujet: Re: Tels chiens égarés [PV Alice]   Tels chiens égarés [PV Alice] EmptyLun 26 Oct - 7:17

Alice Claria Féamor
Alice Claria Féamor

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"Bonne douche."

Je me contentais d’ôter rapidement mes vêtements, me promenant dans la chambre de Drake en dessous. Je pris ceux qu'il me tendait en souriant, filant profiter de l'eau chaude et relaxante.

J'avais l'impression que cela faisait des lustres que je n'avais pas pu me doucher comme une personne civilisée ! Je mis d'abord l'eau à chauffer, actionnant la robinetterie, passant mes doigts sous l'eau pour contrôler la température. Plaçant une serviette à un endroit accessible et les vêtements sur un meuble pour qu'ils ne prennent pas l'eau, je rentrai sous la douche, frémissant alors que l'eau dégoulinait en cascade de mes cheveux. Ces derniers se teintaient d'une couleur plus foncée alors qu'ils s'imbibaient de ce liquide. M’asseyant, je pris la forme d'un fœtus, repliée sur moi-même, laissant l'eau ruisseler dans mon dos. Je sentais mon corps se réchauffer, au point que j'en eus un frisson. J'avais presque oublié ce que cela faisait de prendre une douche chaude, de se prélasser sous cette dernière dans la chaleur que donnait la vapeur à la pièce.

Me laissant glisser de tout mon long, j'aspirais et expirais lentement l'air, profitant de cet instant. J'étais comme un lézard qui ressentait le besoin de se blottir sur un rocher bien chaud, placé sous un soleil réconfortant. Ou un serpent. Ouvrant les yeux, je regardai mes mains : elles ne semblaient pas tâchées de sang, car en réalité, elles ne l'étaient pas. J'avais compris quelque chose. Parfois, il fallait que le liquide rougeâtre qui coule dans nos veines soit versé. Une vie pour une autre. Un mort ou plusieurs contre d'autres vies. Je devais juste faire ce que j'avais à faire, protéger ceux que j'avais à protéger, les autres, ou moi-même. Personne ne méritait de mourir, mais certains plus que d'autres tout de même. Et de toute façon, dorénavant, je me contrôlais, rien ne serait laissé au hasard et ce ne serait pas ma magie qui prendrait contrôle de mon corps pour me protéger comme elle l'avait déjà fait, me faisant faire les choses instinctivement. J'avais plein contrôle sur elle, même si j'avais d'avantage à en apprendre. Bientôt il allait falloir que j'aille rendre visite à mes consœurs, pour qu'elle me guide une fois de plus. Les deux Alice avaient décidé de ne plus m'interrompre sauf besoin urgent, de rester dans notre monde et d'attendre patiemment ma venue. J'essayais d'y aller assez souvent, de ne pas les délaisser, mais ces derniers temps ça avait été compliqué. Elle savait déjà que j'avais changé, que les derniers événements m'avaient endurcie et qu'on ne ferait plus machine arrière. Je savais dorénavant de quoi j'étais capable, rien qu'en l'imaginant, et que d'une certaine façon, je devais me servir de tout ce que je pouvais pour survivre. On ne savait pas encore ce qui nous attendait dans le futur.

Drake devait me prendre pour un monstre mais, gentleman comme il était, il préférait ne rien en dire et rester stoïque, passer cette petite soirée et vite dévier nos chemins. Cela me fit légèrement rire. Mais cela me concerta aussi dans l'idée que dorénavant, je serais vue comme un monstre, peut-être, pour certains. C'était mieux comme ça. Tous ceux que j'avais côtoyé avaient disparu. On n'avait plus de nouvelles d'eux. Tous ceux qui entraient dans ma vie plongeaient pour ne plus sortir de l'eau, et on les oubliait. J'étais peut-être plus dangereuse que ce que je faisais croire, ou alors bien moins. Cela dépendait de la personne. Avec Drake, je n'avais pas de raison pour être dangereuse, mais je préférais éviter tout grand contact, ni grande amitié. Je me donnais peut-être un air carnassier avec lui pour le protéger après tout, et c'était mieux comme ça. Il fallait qu'au final, je marche seule.

Fermant le robinet, j'essorai mes cheveux à la main, les laissant ensuite tomber dans mon dos. Attrapant la serviette, je m'y enroulai, tremblant un peu. J'avais froid.
Puis j'entrepris de me sécher, mes dents claquaient, aussi, je fis au plus vite. Les vêtements trouvèrent leur place sur mon corps. Grimaçant, le corset me donna du mal pour faire les lacets, alors que dans le magasin, c'était fait du premier coup … Mais je n'y voyais presque rien dans la salle de bain ! La vapeur ne voulait pas s'estomper … L'eau sous laquelle je m'étais douchée était bouillante, ça avait donné l'effet d'un sauna. Et pourtant, j'avais froid …

Ouvrant la porte, je me ruai à l'extérieur, et toute la vapeur entra dans la chambre, attirée par les fenêtres ouvertes, elle s'y engouffra pour ne bientôt devenir qu'un simple souvenir. Je sautai sur le lit de face, bousculant Drake et me laissant tomber sur les draps alors que les louveteaux jappaient à mon arrivée, réclamant de la tendresse. Affichant un sourire désolé, je lui pris le journal des mains, le feuilletant avec intérêt.

« Ici il fait chaud ! »

Fis-je, admirative devant Akane Resort et ses paysages et villages présentés autour. Je n'étais jamais allée dans ce parc d'attraction, je n'avais jamais profité de la mer et du soleil. Des étoiles plein les yeux, je regardais cette destination avec intérêt. Étant nulle en géographie, je tournai la tête vers Drake, posant mes yeux dans les siens pour lui demander :

« C'est loin ? »

Avec la naïveté de l'enfant que je n'étais plus.

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