On disait souvent, pour se rassurer, qu'il y avait des jours sans. Des jours où il y aurait mieux fallut rester au fond de son lit, sous sa couette et ne pas oser sortir pour ne pas affronter ce que nous réservait la journée à venir. Des jours où certains se lèvent du pied gauche. Des jours où quoi que l'on puisse dire et penser, la journée était horriblement longue.
Ce genre de journée, on en a tous vécu quelques unes dans notre vie et t'as bien l'impression, qu'aujourd'hui, ne fait pas exception à ce genre de journée. Il y avait pourtant eu des signes ce matin, des signes du "destin" ou peut importe comment tu l'appelles. Des signes qui te disaient déjà de ne pas t'aventurer dehors et pourtant...
Te voilà. Dehors.
Tu avais renversé ton café sur ton sweat préféré, marché sur son lacet ce qui avait entraîné ta chute dans les escaliers de l'auberge, tu t'étais pris une baie vitrée dans la tronche en pensant qu'en réalité, la fenêtre était grande ouverte ce qui t'as laissé une magnifique trace rouge entre les deux yeux. Tu pourrais presque ressembler à une licorne, de loin.
Oui, il y avait juste des jours comme ça et t'as l'impression que ta malchance n'était pas un hasard, ça n'en était jamais un en fait. Cela faisait plusieurs jours que tu avais déserté de la guilde, sans prévenir personne et tu jurais qu'Enya est tout à fait capable de ce genre de petit tour malicieux rien que pour te faire revenir.
Pourtant, tu ne le voulais pas. Revenir. Du moins pas tout de suite. Tu voulais prendre l'air, réfléchir, poser le pour et le contre de ton aventure parmi Echoic Roar, te demandant sans cesse si tu as pris la bonne décision, toi qui n'es ni un criminel, ni un voleur, ni un assassin et qui se rapproche plus du bon à rien et de la mascotte plutôt que du véritable membre à part entière.
Enfin de tous les membres, tu avais le mérite d'avoir le rôle de médiateur par moment. Après tout, tu étais le seul à ne pas avoir des envies de meurtres et à ne pas être un vampire assoiffé de sang.
Toi et Jasper mais ce dernier s'était fait la malle pour quelques temps à ce que l'on disait.
Le soleil réchauffait à peine ta peau blanche tandis que tu étais tout bêtement, assis là, sur ce banc, face au lac.
L'endroit était habituellement agité, empli de cris de joies, de rires d'enfants mais tout était silencieux. Un silence presque religieux. Les derniers événements ne poussaient pas vraiment les gens en dehors de chez eux et tu ne pouvais que comprendre cela.
Il y avait bien quelques passants, ici et là, venus certainement pour le cadre, la beauté du paysage..Mais toi, t'étais là seulement pour le calme, livre à la main, marque page entre deux feuilles.
Finalement, tu te décides, à te lever, à faire quelque pas pour te dégourdir les jambes et c'est là, que tu la vis, cette jeune femme. De dos, elle semblait avoir une silhouette sculptée pratiquement sur mesure, fine et élégante, quelque chose sortant de l'ordinaire, elle était au milieu de la nature comme si la voir faisait d'elle déjà une oeuvre.
Tu restes un moment là, à la contempler, te demandant si elle te remarquera, tu n'en seras que gêné. Pourtant, tu restes là.
"- Magnifique journée, n'est-ce pas ?"
Tes habitudes ne te poussais pas à aller vers les gens, bien au contraire, tu les fuyais, tu n'étais pas très doué pour le contact humain mais depuis Oméa, depuis Echoic...Quelque chose avait changé en toi. Quelque chose qui te poussais vers ce genre d'initiative personnelle.
Et aussi..Parce qu'elle était là, tout simplement. Cela t'intriguais.
Je ne savais pas comment j'étais arrivé à ce lac, j'errais sans but depuis l'incendie qui avait ravagé ma demeure qui se trouvait non loin de ces affreux événements. Ce lac était particulier pour moi, c'est à cet endroit que je me baladais et faisais des pique-niques où je montrais mes progrès au violon.
Cet endroit était toujours festif et plein de vie maintenant il ne reste que quelques âmes errantes telle que moi. Tui me regardait et tournoyait autour de moi, en piaillant joyeusement il me fit sortir de mes sombres pensées. Je posais la malle contenant mon violon, j'allais m'apprêter à jouer lorsqu'un garçon aux cheveux noirs vint me voir et me dit :"Magnifique journée, n'est-ce pas ?"
Je me retournai, à sa vue je fus horrifiée, il était là juste à coté de moi, j’attrapai alors Tui, le serrait fort au point de l'étouffer s'il avait été vrai et le cacha derrière mon visage : "-Emy, me serre pas si fort ! Tu vas casser me mécanisme!"
Je rouvris les yeux, et relâcha mon etreinte, mon petit ami se dégagea et se mit à me crier dessus de maniere aigue, je reculai pour éviter de devenir sourde. Plus je reculai, plus il se ravançait, je finis par sentir mon pied glisser, et ce qui devait arriver arrive en moins d'un quart de secondes je me sentis partir, et me retrouva à terre enfin à mer si je peux dire. Ce fut maintenant au tour de Tui de se cacher derrière quelque chose, il choisit de se mettre derrière le garcon qui etait venu me voir tout à l'heure. Il me regardait bizarrement, on dirait qu'il cherchait à se mettre d'accord avec lui-même de ce qu'il devait faire. Je rougissais je crois que c'était le moment le plus humiliant de ma vie.
Il finit par tendre la main pour m'aider, je la refusais question de fierté ou simplement parce que c'est un garcon je parvins à me relever et fit un pas et de nouveau une chose me fiat glisser. Et me revoila à la case départ encore plus mouillée et encore plus frigorifiée, il continuait de me tendre la main, cette fois je la saisis, à ma grande surprise elle était chaude et forte, je ne ressentais aucune méchanceté dans cette main.
C'est étrange car tous les hommes qui m'avaient touché, excepté mon père, n'avaient été que des monstres, peut etre est ce que le masque faisait effet et rendait réellement beau? Ou alors serait-ce parce qu'il était mieux que tous les hommes qui avait croise ma route?
Je me remis les idées en place, et me retira de son emprise, plus que de la gêne je voulais disparaître, on s'echangea un regard. Bizarrement je ris pour la premiere fois avec un garcon.
Il y avait quelque chose de commun à toutes les femmes du monde : la contradiction. Les femmes n'étaient que contradictions. Les rencontrer était aussi brutal que l'explosion d'une étoile, aussi violent qu'un volcan, aussi fort que la marée. Les femmes faisaient tourner le monde et la tête des hommes par la même occasion. Parce qu'elles étaient comme ça. Fragile mais forte. Courageuse mais peureuse. Colérique mais bienveillante. Douce mais agressive. Les femmes étaient sauvages et tu le savais, pour en avoir éduquer une, aussi miniature soit-elle. Aussi capricieuse qu'il est possible de l'être.
Ce fut ce genre de pensée qui te traversa l'esprit quand, au deuxième essai, elle accepta enfin de prendre ta main.
Tu ne souhaitais que l'aider. Rien de plus, rien de moins. Elle était là, hésitante voir méfiante, pensant certainement à ta vue, que tu es un de ces gars louche venu pour la drague mais....Cette pensée, tu la chassa à grand coup de balai.
"- Ça va aller ? L'eau n'est pas très chaude en ce moment, vous risquez d'attraper froid."
Par reflex et par courtoisie principalement, tu enlèves ton pull pour lui passer. Elle pouvait s'en servir en serviette si tel était son désir mais devant un tel spectacle, tu ne pouvais rester impassible et la laisser dans cet état-là.
Si cela avait été Oméa, elle t'aurait certainement traîné à l'eau avec elle dés que tu aurais tendu ta main vers elle...Mais il ne s'agissait pas de la Princesse. Seulement d'une jeune femme apeurée à la vue d'un homme.
Tu regardes les alentours et peu de gens semblent avoir prêter attention à la scène. Certains détournèrent déjà le regard.
"- Ce qu'il vient de se passer, restera un secret entre nous ! Promis."
Dans un clin d’œil discret et un sourire amusé devant un tel comportement, tu la détailles un peu plus sans vraiment t'attarder mais seulement pour t'assurer que tout allait bien.
Si ELLE allait bien. Il était parfois tellement difficile de comprendre l'environnement...Il était tellement difficile de percevoir ne serait-ce qu'une infime partie des pensées des femmes.
Parce qu'elles sont comme ça...A portée de main mais pourtant inaccessibles...Comme les étoiles.
Il me tendit son pull, il me regardait bizarrement, j'avais l'impression que quelque chose n'allait pas, il avait un regard triste, je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions. Pourquoi était il triste? Etait-ce à cause de ma longue hésitation à accepter son aide? Je ne savais pas trop quoi faire il était le premier garçon qui ne me faisait pas peur.
"-Euh, tout va bien?" dis-je toute hésitante. Il me regarda bizarrement, je fermais les yeux j'avais peur qu'il me fasse quelque chose.
Il se rapprocha, un peu, et là ce fut Tui qui mit son grain de sel :"-Ne t'approche d'Emy comme ça, weirdo! -Tui, ce n'est pas très gentil il m'a aidé quand même -Et alors, ça ne l'empêche pas d'être un weirdo, ce weirdo. -Tui! m'énervai-je en attrapant l'oiseau mécanique. -Emy, tu m'étouffes... -C'est ta méchanceté qui t'étouffes, pas moi. dis-je avec un petit sourire.
Le garçon nous regardait nous disputer, il avait l'air amusé, il esquissait un sourire,j'étais contente. J'eus soudain une idée, j'ouvris mon étui à violon, sortit l'instrument et me mis à jouer, pour le remercier. Mon père disait tout le temps que la musique rend les gens heureux ce qui l'écoute, je voulais le rendre heureux. Il m'écoutait avec attention puis je fermais les yeux pour me concentrer sur les notes, je sentis les larmes couler derrière mon loup noir, les premières larmes de joie depuis les terribles événements de mon passé.
Sa chute, aussi disgracieuse soit-elle, avait eu le don de te rappeler ô combien ta soeur pouvait être maladroite également. Petite, elle ne faisait que de tomber dans les étangs ou dans toutes sortes de choses, comme si sa place était à ras le sol. Mia était une petite fille quand tu l'avais quitté, peut-être avait-elle grandit.
Peut-être qu'elle t'en voulais. Tout simplement.
Sa voix te sortit de tes pensées, tandis que tu vis son regard figé, affichant cet air mi inquiet, mi inquisiteur. Elle était là, trempée, à s'en faire pour quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas et ta seule réponse fut un bref sourire timide.
L'esprit, ou l'animé si l'on pouvait le définir ainsi, se mit entre vous, hurlant quelques paroles qui devinrent très vite un débat. Très protecteur apparemment. Tu ne pus t'empêcher de sourire en voyant les deux êtres se battre pour quelque chose que tu eus de la peine à cerner. Était-ce parce qu'elle se rapprochait de toi? Ou toi d'elle ? Ou tout simplement parce que le contact avait été établit entre deux maladroits handicapés des relations sociales. Parce qu'il en était ainsi. Tu étais ainsi. Ce fut ce sentiment commun que tu retrouvas chez elle.
Chez Emy.
Son nom fut répété tellement de fois, qu'il était dur de ne pas y prêter attention. Emy. C'est jolie. Cela te rappelle "Emilie". Emilie jolie. Emy hein ? Maintenant que tu y penses, tu ne t'étais même pas donner la peine de te présenter et elle ne s'était pas soucié du détail de le savoir. A quoi bon? A quoi cela pourrait lui servir ? Vous n'alliez pas vous recroisez. Jamais.
Tu étais dans ce camp. Celui des méchants. Celui des criminels. Ceux que l'on fuit et ceux qui inspirent la peur. Tu n'allais certainement pas la revoir, elle semblait être de ces filles délicates, précieuses comme les pétales de roses. Ces filles que l'on a envie de protéger mais qui reste de marbre car ce genre de filles...ça a vécue seule. Grandie seule. Se défendant elle-même contre tous et rien à la fois.
Elle devait certainement être ce genre de fille.
Un son se propage tandis que tu regardais le lac. Quelque chose de doux. Une mélodie te rappelant presque ces airs que ta mère te chantait petit. Un instrument ?
Non. C'était bien plus que ça. C'était elle. Jouant. Comme ça? Sur un coup de tête ? Pourquoi ? Était-elle de ces musiciennes bohèmes ne jouant que quand leurs cœurs est en souffrance ? La musique un remède contre tous les maux à ce que l'on disait.
Si seulement cela pouvait être vrai.
Appuyé contre la balustrade en bois, tu la regardes, étonné et amusé par son talent.
"- Cela vous prends t-il souvent l'envie de jouer devant des inconnus ? Ou aviez-vous une raison de jouer maintenant alors que vous êtes encore dans un tel état ?"
Les femmes resteront des mystères aussi longtemps qu'il était possible de l'imaginer.
Je continuais à jouer, il continuait de me regarder, les larmes coulaient toujours mais tant qu'il souriait cela ne m'importait pas. Je m'arrête, c'est à ce moment qu'il me posa ces questions :"-Cela vous prends t-il souvent l'envie de jouer devant des inconnus ? Ou aviez-vous une raison de jouer maintenant alors que vous êtes encore dans un tel état ?"
"-Je joue seulement pour essayer de rendre les gens heureux. Je me fiche de mon état, je suis trempée certes mais j'ai pensé que jouer pour vous maintenant ranimerait et réchaufferait votre coeur." dis-je en le regardant droit dans les yeux, pleine d'assurance pour la toute première fois, depuis bien longtemps.
Je me rapproche de lui, il semble toujours un peu perturbé, je fais une révérence en disant :"-Je ne me suis toujours pas présentée, alors que vous m'avez aidée, je m'appelle Emilina de Mivrosque et ce petit oiseau mécanique s'appelle Tui. Je peux me présenter tout seul Emy, juste je ne gaspille pas le son de mon lacrima, pour n'importe qui et surement pas pour un weirdo. dit l'oiseau avec un air hautain. -Euh, Tui ne t'ai-je pas déjà dit d'être plus gentil, tu sais ce qui arrives sinon. dis-je calmement en regardant froidement mon petit ami mécanique. - Mais, je plaisantais Emy hihi, je l'appelle weirdo mais c'est affectueux, hein pas vrai? dit-il au garçon.
Il voleta autour de lui et lui chuchota quelque chose que je ne pus entendre, mais le connaissant il devait lui dire d'approuver pour pas que je lui coupe le sifflet. Je range délicatement mon violon dans son étui.
"-Tout le monde fait des erreurs, cela n'empêche pas qu'il faut les corriger pour pouvoir de nouveau être fier de ce que l'on ait.Je vous dis ça mais je n'en suis pas capable non plus, si je l'étais je ne porterai pas.... non rien oubliez ce que je viens de dire ça n'a aucun sens. Le froid a dû me monter à la tête. dis je avec un petit sourire.
Le principalement défaut des femmes. Penser. Les femmes pensent trop. Elles réfléchissent du matin jusqu'au soir et même en dormant. Les femmes prévoient, calculent, réfléchissent. Ce n'est aucunement une critique mais parfois, elles oublient juste de profiter de l'instant présent. Les femmes pensent pour les hommes comme si elles étaient dans leurs têtes. Comme si elles pouvaient imaginer, le temps d'une fraction de seconde, ce qu'il se passe dans la tête d'un homme.
Quelle idiotie.
Réchauffer ton cœur. Cela eu le don de te surprendre. Étais-tu ce genre de personne? Ce genre de personne restant à distance, froide comme la glace et ne s'ouvrant pas aux autres ? Qu'avait-il de mal à être comme ça si cela nous évitait de souffrir? Qu'avait-il de mal à vouloir éviter de souffrir ? Qu'est-ce qu'elle peut savoir sur les blessures du cœur celle-là?
Tu as toujours éprouvé un grand respect pour les femmes, les admirant et étant prêt jusqu'à aller décrocher la lune pour elles, mais qu'elles s'avancent sur ton histoire, sur ton être, sans en connaître le fond, c'est comme être un piètre lecteur. C'est s'arrêter au résumé du livre sans en connaître le fond et pouvoir se permettre une critique. C'est de très mauvais goût.
Par précaution, tu recules, mettant de la distance entre vous tandis qu'elle semble se présenter et que son oiseau s'introduit également.
"- Mon cœur va bien. Quelqu'un le réchauffe déjà pour moi, je vous épargne cette tâche usante."
C'est sortit tout seul. Comme un pic de méchanceté sans vraiment l'être. C'était juste une vérité. Depuis qu'elle est entrée dans ta vie, tout est plus dangereux. Tout est plus léger en même temps. C'était une sorte de mélange de tous pleins d'émotions, sans vraiment savoir laquelle on ressent parce qu'en réalité...Ce n'était qu'une tempête te balayant sur son passage.
Oméa est une tempête.
Elle marmonne quelque chose sur les erreurs mais sa parole semble être décousue, comme son être. On dirait dit une pièce de théâtre. Les paroles se mélangent, la logique disparaît et tu sembles perdre pied face à elle.
"- L'erreur hein ? Je ne pense pas que l'homme soit doté d'une intelligence telle qu'il pourrait reconnaître ses torts et ses travers. C'est pour ça qu'il y a la femme n'est-ce pas ?"
Tu souris en y repensant. La femme est apparue en second sur cette terre. Comme un aboutissement. Comme si dieu, voyant les travers de sa première création, avait essayé de corriger le tir en faisant une femme. Les femmes sont les pansements des maux des hommes. Du moins, ce n'était que ce que tu pensais.
"- La vie est faite d'imprévus, donc oui, des erreurs nous allons en faire, encore et toujours. On les enchaînera même. Parce qu'on est comme ça, on est un peu maladroits voir carrément idiots mais je pense que tant que nous sommes pas seuls, tant que nous sommes entourés de personnes qui nous aiment ou nous apprécient, il y a là, un moyen de nous sauver et de nous corriger. Seul, c'est tout simplement une mission impossible."
Tout en regardant le lac, le regard vide, les paroles sortirent d'un seul et grand flot, engloutissant tout ce qu'il pouvait y avoir dans ta tête et dieu seul sait qu'il y en avait des choses. Un sacré foutoir mais tu n'avais eu que peu de temps pour tout ranger.
Pour faire le tri et ne garder que ce qui est bon.
Il garde ses distances, je le comprends je fais cet effet là à tous ce que je croise, même ma mère ne me regardait ou ne m'approchait pas sauf pour l'entraînement et me faire souffrir. "Je salis les autres" ce sont les derniers mots qu'elle a prononcé avant de disparaître dans cet immense brasier.
Il me dit assez sèchement que quelqu'un réchauffe déjà son coeur, simplement je ne comprends pas pourquoi il arbore cette mine triste et pourquoi était-il seul? Cette personne n'est-elle pas censée se trouver à ses côtés?
Je lui ai fait suffisamment de mal avec mes mots je préfère garder ses pensées dans un coin de ma tête, je ne veux plus le "salir".
"-Ce n'est pas à lmoi ou a quique ce soit de corriger tes torts, et tes travers si tu agis sans réfléchir c'est parce que ton coeur te dis de le faire." dis-je le plus simplement du monde.
"-Je ne peux qu'approuver, ce que tu viens de dire, peut-être est-ce pour cela que tu es venu voir moi, tu ne voulais pas être seul. Mais je pense que j'ai encore tout gâcher. Oublie tout ce que j'ai pu dire avant, cela n'a plus d'importance."
Je prends toutes mes affaires, je passe silencieusement à côté de lui et une fois que dépassé, je me retourne: "- Je m'avance encore peut-être mais je te sens plus serein que lors de notre premier contact. J'espère que tes problèmes se résoudront et que cette personne à qui tu tiens tant reviendra, cher inconnu." dis-je avec un léger sourire.
"Allons-y, Tui rejoignons un endroit sec."
Le colibri se retourna vers le garçon, lui tira la langue et me rejoins, jje vais vers de nouvelles aventures, mais j'entends un drôle de bruit je me retourne alors.
Violence. Les femmes n'étaient que violence. Douces par leurs caresses mais brusques par leurs mots. Ceci pouvait parfaitement s'appliquer à celle que tu avais en face de toi. Enchaînant les présomptions sur les présomptions. Quelque part, elle te fis rire. Elle avait l'air d'une tigresse enfermée dans une cage, à mordre tout ce qu'il s'approchait trop d'elle et à rejeter la faute sur les autres.
"- Non. Je suis venu vers toi car tu étais toute seule et c'est dangereux, de par nos jours, d'être une femme solitaire. Quant à mes torts, je ne parlais pas pour moi mais de façon général"
Quelque part, la discussion prenait une tournure qui ne te plaisais pas plus que cela. Tout tournait au vinaigre, comme un enchaînement de malentendu. Comme si elle détournait tes moindres propos.
Elle finit par s'en aller, te passant devant sans-gène et tu compris rapidement le message glissé derrière. Un message simple, bref...violent.
Tu lui repasses devant en quelques enjambées avant de la saluer de la main
"- Au fait...C'est pas "inconnu" mon nom. Même si ça me plait bien. Bonne chance pour la suite!"
Pourquoi s'attarder à lui dire ton nom ? A parler de toi? Elle semblait tout mal comprendre, elle semblait être de ces handicapés sociaux qui ne font aucun effort et qui n'essayent même pas d'en faire, ceux qui attendent que la conversation leur soit mâchée toute crûe. Ceux qui se permettent des préjugés silencieux mais pourtant ils étaient clairs. Ces gens un peu maladroits, parfois bête et carrément assistés.
Discuter avec elle, t'avais légèrement énervée ou exaspéré, fallait choisir entre un mélange des deux, des émotions nouvelles pour toi mais voilà ce que cela peut rapporter d'approcher le commun des mortels. Ceux qui ne comprendront jamais la légèreté d'une simple "discussion". L'impact que peut avoir les mots.
Et le sens que certains peuvent leur donner une fois entendus.
Hrp :Tu peux répondre une dernière fois si tu le souhaites et le mettre à validation. Pour ma part c'est terminé !
Sujet: Re: Bad Day| Emy. Dim 27 Sep - 18:41
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Je suis sur le départ, je n'hésite pas un seul instant à le dépasser j'ai de nouveau échouer, je n'ai pas su remplir son coeur de joie, peut être est'ce masque qui m'empêche de montrer réellement ou qui je suis ou bien est ce l'isolement que mes parents ount crée autour de moi, non, je ne peux pas blâmer les morts, ils ne peuvent se defendre.
Il me repasse, devant en me disant :"-u fait...C'est pas "inconnu" mon nom. Même si ça me plait bien. Bonne chance pour la suite!""
Je m'incline face à lui pour dire que je prends congé et me dirige vers Magnolia afin d'atteindre mon objectif : Oshibana.
Je lui dis en souriant :"Je te remercie,une fois de plus "inconnu", si jamais nous nous recroisons, j'espère que nous pourrons reprendre là où nous nous sommes arrêter. En espérant que nous pourrons être amis.
Je reppasse devant lui, Tui s'arrête et lui dit :"-A un de ces jours, weirdo!" Il lui tire la langue et revient à mes côtés.
Je me sens toute étrange, un fort sentiment me comprime la poitrine peut être est-ce parce que pour la première fois je m'adresse à un homme.
Sujet: Re: Bad Day| Emy.
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