Est-ce mon apparence qui intimide les personnes autour de moi? Est-ce mon masque qui les effraie? Suis-je vraiment attendu dans cette vie?
Ces questions régissent ma vie et pourtant elles restent sans réponses.
Je m'efforce d'aller de l'avant mais cela reste dur d'avancer seule, sans personne... Je ne me sépare jamais ni de mon violon, ni de Tui, un oiseau mécanique qu'on l'on m'a offert pour mon septième anniversaire. Malgré tout l'amour et le bonheur que me donnait ma famille, mes phobies refoulées, la claustrophobie ainsi que celle du feu, sont toujours là.

Mes peurs proviennent du passé que je tiens tant à oublier, mais rien n'y fait je le revois toujours dans mes cauchemars, encore aujourd'hui il me poursuit. Je revois les flammes dévorant mon village, calcinant mes parents, cette main gigantesque qui m'attrape par le cou, m'enfermant dans une cage avec le reste des enfants. Je revois cette cellule et le visage de ceux qui la partage, je les revois tous avec leurs visages vides sans aucunes expressions ne dégageant rien, ils n'étaient que des coquilles vides. Chaque jour qui passait durant ces deux ans, je me voyais un peu plus comme eux, je me sentais mourir de l'intérieur. Plus rien ne me faisait peur ni les claquements de fouet, ni les chiens, ni ces immondes porcs qui m'avaient privée de ma liberté.

C'est à ce moment qu'une autre détenue aux cheveux flamboyants pris les armes et décida de se battre pour être libre, je me ressentis vivre à ce moment là et pris les armes et décida de me battre pour que mon cœur survive. Finalement je pus revoir la lumière et m'échapper de cet enfer et c'est en regagnant la terre ferme que je suis tombé sur ma nouvelle famille les de Mivrosque.

L'obsession de l'ordre qu'avait ma mère, m'a été transmise je déteste tout ce qui n'est pas propre,bien rangé et impeccable quitte à ce que je doive le faire moi-même et jusqu'à ce que ça soit parfait. Si seulement j'avais hérité que de ce trait là, ma mère et mes préceptrices (aucun homme autre que mon père ne devait m'approcher, peut-être est-ce pour cela qu'ils me rendent si nerveuse?) me rebattait les oreilles sur comment je devais me comporter en société, cela se résume en deux points: Je ne parle quand j'y suis autorisée, je dois faire passer le besoin de mes parents et de celui qui voudrait de moi comme le disait une de mes préceptrices.

Malgré la haine que je voyais dans son regard, je n'en tenais pas compte, je continuais de lui obéir et apprendre tout ce qu'elle m'enseignait, j'avais plaisir à découvrir toutes ces nouvelles choses. Mon père me manquait énormément lorsqu'il était en voyage car il était le seul à m'écouter et à s'intéresser à moi, il me ramenait toujours une fleur de chaque village qu'il traversait et m'en mettait une dans les cheveux en guise de parure et me disait que je deviendrai la plus jolie des fleurs comme ça.

Je ne supporte pas le désordre,et la saleté quitte à ce que je nettoie tout moi-même jusqu'à ce que soit parfait. Les hommes me rendent horriblement nerveuse au point que je deviens muette lorsqu'il y en a qui s'approche de trop près.

Mes seules passions sont les fleurs, la musique et Tui ce sont les seules choses qui m'apaisent. J'aime également beaucoup les parfums je les collectionne même si depuis la destruction de la demeure familiale je n'en possède plus une seule.

N'étant plus jamais ressortie de la résidence des de Mivrosque depuis mon adoption je ne connais le monde que comme on me l'a décrit durant mes heures de leçons, à savoir un monde laid rempli de gens haineux et se détruisant un peu plus chaque jour. Ces habitants m'effraient bien que mon masque leur donne une apparence gentille et bienveillante, je sais que les hommes sont des démons ayant perdu leurs coeurs, c'est pourquoi j'essaye de le leur ramené afin que le monde soit meilleur. Je déteste qu'une personne me touche car on m'a dit étant plus jeune que quand une personne me touchait je la "salissais".

Lorsque des personnes s'intéresse à moi je ne peux m'en empêcher de dire ce que je pense de leurs attitudes, des gestes et de leurs façons dont ils parlent ce qui les font s'éloigner alors que je suis tout simplement honnête.

Je suis assez maladroite, gaffeuse et peut-être un peu trop honnête ce qui d'après les gens me donne un air méprisant et hautain alors que j'essaye simplement de les aider à devenir meilleurs.

Je suis prête à aider mon prochain quitte à me sacrifier si cela est nécessaire. Je peux être douce si la situation s'y prête, mais je peux devenir dure tout aussi rapidement.


Je suis seule sur les routes de Fiore car je n'ai plus rien, plus de famille, plus de toît, les seules choses qu'il me reste sont Tui, mon violon, et le souvenir brûlant de ceux qui m'ont tout pris. Je ne recherche pas la vengeance, on m'a appris que de vouloir faire du mal aux autres est ce qui pourrit ce monde, j'aspire juste à essayer de le rendre meilleure afin pour qu'enfin je puisse de nouveau voir le monde et lui sourire sans porter de masque, quitte à y rencontrer la mort s'il le faut.

J'ai grandi dans un petit de village de Fiore, qui n'existe plus aujourd'hui car il a été totalement était réduit en cendres par des hommes à l'apparence de monstres. Mes parents biologiques y ont trouvé la mort ce jour là, je n'avais que quatre ans et j'ai été emmené dans l'endroit le plus horrible que je n'avais vu par ceux qui avaient détruit mon village. Je me rappelle encore de cet endroit ils disaient que c'était le paradis.

Je n'ai plus énormément de souvenirs de mes parents, j'ai préféré oublier cette partie de ma vie, la seule chose dont je me rappelle était les balades que nous faisions tout le jour à l'extérieur du village.

Ma vie a vraiment débuté lorsque je me suis évadé de cet endroit et que les de Mivrosque m'ont trouvé et adopté à l'âge de 6 ans alors que j'essayais de voler leur argent afin que je puisse me nourrir. Ils étaient ravis car ils ne pouvaient avoir d'enfant et trouvaient que j'étais la plus belle chose qu'ils n'avaient jamais vu.

Pour définir qui je suis vraiment, je suis obligée de vous dire dans quel contexte j'ai grandi. Ma famille bien qu’aimante me faisait porter un masque noir afin que je ne puisse voir la laideur du monde qui m’entourait.

Porter un masque est un lourd fardeau mais je me dis que de ne plus voir la laideur des Hommes que j'avais vu pendant deux ans allait me le faire oublier, mais j'avais tort je suis maintenant prisonnière de ce dernier aspirant à trouver la seule personne qui saura me l'enlever afin que je puisse de nouveau vivre dans la réalité et non plus dans ce rêve artificiel.

Grandir dans la famille des de Mivrosque n'était pas simple, il voulait que j'excelle dans tous les domaines que ce soit l'écriture, la lecture, la musique, la peinture, la couture etc... y compris des choses on peut plus triviales comme de savoir me défendre et me battre si la situation s'avère nécessaire, c'est d'ailleurs pour ça que deux fois par semaine ma mère supervisait personnellement mon entraînement pour le combat, allant du combat à mains nues à la maîtrise basique des couteaux et de la lance. La lance qui était l'arme tenue par la personne sur l'emblème de la famille de Mivrosque.

Ma mère, Eléodia de Mivrosque. Elle était gentille mais sévère, surtout en ce qui concernait mon éducation. Elle aimait l'ordre et la précision, elle vérifiait chaque détails, surveillait chaque faits et gestes des domestiques. Cependant tout le monde la respectait. Elle était intransigeante surtout avec moi et n'hésitait pas à me dire que si je n'étais pas sérieuse lorsque je m'entraînais avec elle que chacune de ses attaques seraient destinées à me tuer et que si je ne voulais pas mourir je devais penser également mettre tout en oeuvre pour la tuer. Bien que cela m'effrayait je respectais sincèrement ma mère, elle était celle qui me rendait forte tout en étant belle et raffinée.

Mon père Alméric de Mivrosque, il avait hérité de la fortune familiale à un jeune âge, il ne se reposa pas sur ses lauriers. Il décida de se lancer dans le commerce d'œuvres d'art. Ses plus gros clients se trouvaient sur le continent Ouest, dont l'empire d'Alvarez. A chaque fois qu'il revenait de voyage, il insistait pour que je lui joue mon violon. Il disait qu'il lui réchauffait le cœur et lui redonner espoir. Je ne comprends toujours pas ce qu'il voulait dire. Contrairement à ma mère, père me rassurait et me réconforter lorsque j'échouais, je lui étais reconnaissante pour tout ce qu'il m'apprenait sur le monde de l'art.

Ma nouvelle vie me réjouissait, j'avais tout ce que je désirais une famille aimante, qui m'apprenait tout ce qu'elle savait. Toutes les enfants rêvent de ça. Cependant, je me sentais un peu seule, je n'avais pas d'amis, je n'avais que mon ombre qui me suivait partout. Un jour lorsque j'étais dans la bibliothèque afin de lire et de me détendre avant une séance d'entraînement avec je trouvai un livre que je n'avais jamais lu auparavant, je me rappelle encore de sa couverture, elle était pourpre en cuir et un une silhouette était dessinée dessus. Je l'ouvris et fut tout de suite charmée et appelée par les premiers mots qui était écrit :" La magie des Ombres bien que souvent répudiées, elle permet de quitter le monde de la solitude [...]" Je voulais apprendre cette magie je pris le livre et l'emmena dans ma chambre, chaque jour avant et après tous les enseignements je m'enfermais dans ma chambre pour le lire et essayais de faire ce qui était écrit, ça ne fut pas en vain un bon jour je réussis à faire parler mon ombre sur le sol.

Enfin, il reste Valentine, une domestique, c'est ma seule amie à ce jour même si elle n'est plus. Elle était la première et la seule à m'avoir félicitée lorsque ma magie s'est éveillée pour la première fois. Contrairement à ma famille qui n'appréciait pas du tout les magiciens. C'est à ce moment qu'elle mon offrit son trésor, Tui.

Tui est un colibri argenté steampunk, ses yeux sont deux perles nacrées. Son petit secret est qu’il a un lacrima sonore qui lui permet de reproduire chaque son qu’il entend. Il a été spécialement fait pour moi, peut-être est-ce pour ça qu’il est un peu jaloux.

Ma magie est assez simple, je suis une Shadow Magicienne. C'est-à-dire que je contrôle mon ombre à volonté et peut ainsi faire du Shadow Make. . Je maîtrise également les bases du combat au corps à corps ainsi qu'avec des armes simples (dagues,lance)