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11H20 - Il était une fois
 MessageSujet: 11H20 - Il était une fois   11H20 - Il était une fois EmptyDim 31 Mai - 0:17

Personnage Non-Joueur
Personnage Non-Joueur

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Bienvenue dans le monde des contes.
Un monde qui ne vous laissera pas indemne alors qu'il suit ses propres règles, un monde complexe et vivant, à tout jamais, une histoire comme Cendrillon alors que le bal vient de sonner le début des festivités.


Elena, tu viens d'entrer dans la salle de bal métamorphosée en la protagoniste principale.
Cobra, masqué et accompagné de ton chaton, tu t'apprêtes à pénétrer dans l'immense château avec le flot de nobles.
Sybilia, tu fais partie de ceux qu'on ne remarque pas dans l'immense salle de bal, tu es emmitoufflée dans l'armure complète des gardes du palais, dont le rôle est de surveiller le bon déroulement des festivités et d'exclure les éléments perturbateurs.
Racer, c'est aux cuisines que tu apparais, dans l'effervecence généale
Kôta, d'emblée tu remarques que tu as changé, c'est en effet en femme que tu es transformée et dans ta confusion la plus totale tu apparais au milieu du groupe des prétendantes, et comme elles tu es déjà ravissante.
Hoteye, tu es soudainement vêtu d'un costume trois pièces quand un serveur plus âge te réprimande pour que tu te tiennes droit; tu seras serveur dans la salle de bal pour l'immense réception et tu devras représenter à la perfection les services de sa majesté.
Angel, tu te retrouves assise sur l'immense trône de la reine, et tu sens l'énorme couronne posée sur ta tête représentant ton rang.

Spoiler:

Vu le grand nombre de participants, vous avez 6 jours pour répondre lorsque c'est votre tour.

Ordre de réponse : Kôta - PNJ Angel/Hoteye - Sybilia - PNJ Cobra/Racer - Elena
 MessageSujet: Re: 11H20 - Il était une fois   11H20 - Il était une fois EmptyDim 31 Mai - 11:12

Hirata Kôta
Hirata Kôta

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Il était une fois...
L’escouade formée par les vestiges d’Oracion Seis, de Sybilia et de Kôta était déterminée à retrouver la trace de Cobra, et surtout – du moins pour deux d’entre eux – apporter une aide nécessaire à Elena Vandervlad, cible de Cobra, et plus généralement à la capitale du Royaume qui était menacée d’explosion. Après leur réveil à Era, Sybilia et Kôta avaient croisé les trois derniers mages de l’ex-guilde noire, Racer, Angel et Hoteye, et les avaient stoppés dans leurs plans : ils souhaitaient quitter Era pour se rendre à Crocus, là où ils savaient que se trouvait leur allié Cobra aux prises avec la haute-conseillère, mais les deux autres mages n’étaient pas disposés à les laisser fuir et réussirent à prendre Angel, démunie, en otage. Contre leur vie sauve, ils passèrent un marché qui consistait à ce qu’ils soient tous emportés à Crocus : cela leur permettait de garder un œil sur les évadés et également de les mener jusqu’à l’ultime criminel, Cobra. Circé Ereine s’occupait toujours de Midnight quand ils quittèrent Era en secret sur les motos formées par Racer. Pour aller plus vite – les bombes étaient toujours en place – Kôta utilisa Devil’s Gift pour confier sa magie à Racer, tout en omettant sciemment les vertus du contrecoup final. Ce n’est qu’une fois arrivés dans le centre de Crocus que celui-ci se produisit, Racer perdant une bonne partie de son énergie magique pour regonfler plus que la normale celle de Kôta, d’autant plus que le long trajet avait permis à tous de reprendre leurs forces. Motivé par cette nouvelle énergie, le jeune garçon était plus que jamais résolu à capturer tous les criminels qui se pointeraient sur son chemin. Ajatar Virke, après tout, lui avait volé un ami ; il prenait cela presque comme une vengeance personnelle.

Mais alors qu’ils arrivaient tous les cinq devant un immense théâtre, dans un immense flash lumineux ils furent transportés ailleurs.

Kôta reprit conscience debout. Il se trouvait dans une immense pièce, une sorte de couloir illuminé, rempli par une abondante foule joyeuse. Tous étaient étonnamment bien habillés et discutaient avec une retenue prononcée digne de la noblesse la plus haute. Autour de lui se trouvaient un lot de jeunes femmes qui discutaient à voix basse, mais aucune n’arrivait à cacher leur engouement vis-à-vis de la soirée à venir. Toutes évoquaient un prince, la rumeur d’un mariage, le plus grand bal du siècle. Désorienté, Kôta fit le tour de lui-même, cherchant à comprendre comment il avait bien pu arriver ici. Dans son mouvement, il se rendit compte à quel point les vêtements qu’il portait étaient lourds ; il baissa le regard et eu le souffle coupé. Il portait une véritable robe, resplendissante, qui suivait son corps de sa poitrine à ses pieds. Il manqua d’avaler de travers en assimilant ce dernier détail : il avait une poitrine démesurée, et de son point de vue plongeant droit dans son décolleté, il se rendit compte que c’était un réelle buste qu’il arborait. Rouge de confusion, il se mit à palper frénétiquement plusieurs parties de son corps, s’arrêtant notamment à un ultime endroit qui confirma bien ses craintes : il était bel et bien émasculé. Affolé, il posa ses mains sur son visage qu’il senti recouvert de poudre, et puis finalement au-dessus de sa tête pour surprendre de longues anglaises lui couler jusqu’aux épaules. Il serait sans doute tombé dans les pommes si une main ne s’était pas posée dans son dos.

« Ma parole, Kôtarella, vous êtes toute confuse ! Stoppez donc votre danse exotique et gardez vos mains le long de votre corps, les invités risquent de se moquer de vous. » C’était une grande femme, vieille mais empourprée, elle aussi noblement vêtue bien qu’avec une certaine touche de mauvais goût. Elle semblait fédérer le groupe de filles dont Kôta faisait désormais partie, mais Kôta n’y fit plus attention : à l’écoute de son nouveau surnom, il avait complètement été transporté ailleurs et n’avait pu entendre la suite du sermon. Kôtarella des seins une robe un bal qu’est-ce qui se passe je rêve c’est pas possible tuez-moi il faut me réveiller Kôtarella non mais non mais non c’est pas croyable. « Alors tenez-vous bien droite, les gardes viennent d’accepter notre entrée, nous allons pénétrer dans la salle de réception. Attention les filles, la première impression est la bonne, si vous croisez le regard du prince j’exige que vous soyez parfaites ! Quel romantisme si une des filles de l’Orphelinat venait à épouser l’héritier à la couronne, cela sera ma plus belle réussite. »

Le groupe qui était stoppé dans l’immense couloir pu enfin avancer, et tous traversèrent une gigantesque porte ornée de motifs dorés pour arriver dans une pièce encore plus spectaculaire. Malgré le trouble et l’anarchie qui régnait dans la tête du garçon de Kôtarella, il fut totalement subjugué par la beauté des lieux, et comme la plupart des jeunes orphelines, il se stoppa pour lâcher un long « oh » de surprise. « N’oubliez pas : l’une de vous aura peut-être la chance d’épouser le prince, mais il y a également tous les bons partis du royaume présents ce soir, alors appliquez bien tous les préceptes que je vous ai enseigné depuis votre plus jeune enfance pour faire bonne impression ! Allez, dispersez-vous ! » Toutes les filles, comme si elles avaient répété cette scène un nombre incalculable de fois, partirent dans une direction aléatoire. Toujours troublé, Kôtarella s’en alla dans son coin, frôlant presque les murs et n’osant aborder qui que ce soit. Elle songea à fuir, mais quelque chose, au fond d’elle, lui indiquait qu’elle devait rester : plus que tout, elle désirait réellement rencontrer le prince, comme si elle avait accepté le challenge de la directrice, comme si toute sa vie dépendait de cette soirée.

Regardant autour d’elle, elle ne vit pas le buste d’un homme devant elle et se cogna le nez dans celui-ci. Le jeune homme eu un léger rire tout en la retenant élégamment (bien qu’elle ne tombait pas) en posant ses mains autour de ses hanches. « Est-ce votre premier bal ? Vous semblez toute troublée, ma chère demoiselle. Reprenez votre calme, votre beauté naturelle n’en sera que valorisée. » Kôtarella bredouilla un léger « Merci... », toujours confuse, et reprit une certaine contenance devant le bel homme et s’enquit de lui poser quelques questions pour savoir précisément voire quand se trouvaient-ils, mais le regard de ce dernier fut attiré par quelque chose d’autre qui semblait l’émerveiller. Se détournant pour savoir de quoi il était question, Kôtarella vit au loin l’entrée remarquée d’une blonde élégante et plus que charmante, captant déjà l’attention de plusieurs prétendants pour la soirée. Mais au fond d’elle, la jeune fille savait qu’elle aussi n’était là que pour le prince : presque inconsciemment, elle se mit à haïr la nouvelle venue qui devenait sa rivale pour la soirée. Remotivée, Kôtarella se mit à arpenter la pièce, recherchant le prince pour le trouver la première et l’emporter sur toutes les autres.

 MessageSujet: Re: 11H20 - Il était une fois   11H20 - Il était une fois EmptyDim 31 Mai - 13:25

[PNJ] Gorgones
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Il était une fois...




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Son visage ne transparait qu'une lisseur froide, une lisseur où les années ont coulées malgré la frustration qui grouille, rampante et dévorant ses entrailles avec la virulence des enfers. Rien. Rien ne transparait sur sa lisseur malgré la colère, la colère et ce besoin impérieux, cette envie furieuse de revanche, impuissante, une impuissance qui lui donne envie de vomir alors qu'elle se retrouve la vulgaire monnaie d'échange d'un marché abominable.

Comment osent-ils ?

Cette question tourne en tête dans son esprit, une simple question déclinée à tout les temps alors qu'ils arrivent à destination.

Comment ont-ils osé ?

Une question qui reste sans réponse alors qu'un flash lumineux les engloutit, taisant par la même occasion la maigre joie que lui procure l'idée de revoir Cobra, après tout il était seul capable de la comprendre vraiment.

La lumière laisse place à la surprise alors que devant ses yeux s'étend l'immense salle de marbre où hommes et femmes évoluent dans leurs vêtements somptueux, leurs robes volantes dans les courbes des rapières pendant négligemment dans tout leur apparat.
Une surprise qui pourtant ne transparait pas alors qu'elle est là, stoïque, surmontant l'assemblée, sur sa crinière d'argent le poids s'impose à son esprit alors que d'une main négligente elle vient caresser la couronne ornant son crâne, une surprise mêlée d'une certaine satisfaction alors qu'elle prend conscience du trône où elle siège, glorieuse dans sa robe brodées d'or et de diamants. Une satisfaction passagère alors qu'elle aperçoit son reflet dans l'immense miroir lui faisant fasse derrière les corps dansant, son corps vieillis et le visage marqué par les années, des années de froideur et de rigidité dans les organes du pouvoir.

Car malgré sa confusion elle sait, elle sait qu'elle est la détentrice du pouvoir, un pouvoir incontestable alors que ses yeux viennent se poser sur l'homme siégeant à ses côtés alors qu'il lui parle.

" J’espère que notre cher fils ne va pas encore tout faire raté. Il est grand temps qu'il accepte ses responsabilités. "

Et la phrase sort avec un naturel nonchalant pour toute réponse, alors que sans savoir pourquoi elle ressent cette emprise maternelle, une emprise couplée d'obligation et d'étiquette.

" Il n'aura pas le choix mon cher. "

L’attroupement de jeunes femmes fait son entrée, un attroupement lui tirant un certain soupire d'exaspération, de vulgaires mendiantes invitées à un bal royal, quelle misère pathétique. Dans leur suite c'est une blonde qui fait son entrée, attirant plusieurs regards, une blonde qui déjà lui tire ce frisson de dégout intérieur, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la pauvreté et la mendicité d'entrer dans sa famille, qu'elles apprécient cette soirée, elle sera la première et la dernière de leur vie pour tenter de prétendre qu'elles ne sont pas autre chose que de vulgaires va nu pieds. Et comme pour répondre à ses pensées elle se lève, ses yeux cherchant négligemment ses alliés dans l'assistance alors que le pourquoi de tout ceci lui échappe encore totalement.

" Je pense qu'il est temps d'avoir une discussion avec notre cher Edouard. "

Sa robe bouffante foule le sol alors sa crinière d'argent se répand dans son dos, figure royale à la beauté révolue et pourtant transparaissant dans chaque pore de son être alors que lentement elle descend l'estrade, qu'elle s'arrête auprès d'un des gardes entièrement couvert de son armure étincelante alors que d'un léger mouvement de tête elle désigne la blonde aux escarpins de verre.

" Surveillez de prêt cette fille, quelque chose me dit qu'elle ne nous causera que du désagrément. "

Puis comme si de rien n'était elle continue son chemin pour s'approcher de celui qui s'imposer comme son fils au sein de cet étrange univers.

***


Perdu. Totalement perdu et tiraillé, au fond de lui il n'y a qu'une chose qui retentit, bat comme un cœur artificiel prêt à exploser à chaque instant, l'envie de pleurer, de pleurer jusqu'à ce que chaque parcelle d'eau de son corps tombe au sol pour finir par le faire disparaître dans les méandres de l'oubli.

Tirailler entre ses anciens alliés, ceux avec qui il serait lié à tout jamais et cette chose, cette pensée profonde ancrée depuis que le Nirvana l'avait touché, tout cela est mal, très mal et pas bien. Il ne voulait pas être méchant, il voulait simplement retrouver son frère, vivre une vie tranquille loin de tout conflit, loin de toute cette cruauté qui ravage le monde, savourer le parfum simple des fleurs au printemps. Mais il semblait que le destin ne l'entendait pas comme ça, ne l'entendrait jamais comme cela. Et c'est en arrivant devant le théâtre de la capitale qu'il éclate, que les larmes fusent en des bruitages écœurants, un court instant alors que la lumière l'avale. Et le voilà, au milieu d'hommes et femmes richement vêtues, un costume trois pièce noire encerclant son corps étrangement maigre, sous la surprise le plateau dans sa main manque de tomber entrainant les réprimandes d'un homme surgissant dans ton dos.

" Alphonse ! Je t'ai déjà dis un millier de fois de te tenir droit ! Espèce de mollasson pathétique, j'ai toujours dis que tu n'étais qu'un incapable, gâche cette soirée et je peux t'assurer que plus jamais personne dans ce royaume n'acceptera de t'embaucher, je me suis bien fais comprendre face de cube ? "

Et sur ces mots le vieux serveur s'efface, le laissant seul, plateau en main et visage déconfit, il a besoin de cet argent, pourquoi est-ce que tout le monde est toujours si méchant avec lui ? Déjà ses yeux s'humidifie, l'envie de tout lâcher en un flot de larme, et puis d'abord qu'est-ce qu'il fait ici ? Résigné, se reprenant légèrement il souffle pour continuer d'arpenter la salle entre les invités, son plateau se vidant au fil des minutes avant qu'il ne s'engouffre machinalement dans le couloir menant aux cuisines.

Vous avez 6 jours pour répondre.


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 MessageSujet: Re: 11H20 - Il était une fois   11H20 - Il était une fois EmptyMer 3 Juin - 15:19

Sybilia Philips
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Il était une fois


Tes yeux céruléens balayent l'assemblée où tu te fonds, déà tu attires certains regards, l'illusion peut commencer alors que tu revêts l'apparence du protagoniste principal du conte où tu vous as entraîner, un conte que tu connais mieux que personne. Les regards sur toi sont un délice, s'exposer pour mieux se cacher, alors qu'ils gonflent ta vanité, en ces lieux tu es la reine, mi Eve, mi serpent. Tu ondules entre les corps, ton visage trahissant une fausse naïveté, tu dois te dépêcher, entrer en action avant que Cendrillon ne fasse sa réelle entrée, tes yeux céruléens balayent la pièce, cherchant du regard ceux que tu as entraîné avec toi, totalement inconsciente qu'en ces lieux deux alliés se sont immiscés, deux alliés et deux ennemis mortels.

Tu repères le prince, protagoniste principal pour toute la durée du bal, et c'est avec virtuosité que tu t'imposes à sa vue, saisissant une main tendu par un prétendant pour danser, tes gestes sont souples et aériens alors que cette société c'est ton éducation entière qu'elle mobilise, véritable caméléon mettant à profit ses habilités, en l’occurrence pour briller. Tu coin de l'oeil tu guètes la porte l'entrée de la salle, elles ne devraient pas tarder et le moment venue il te faudra saisir cette opportunité.

Un moment qui ne saurait tarder alors que les trois femmes sont annoncées, leurs visages communs affublées de couleurs vive et criarde jurant avec le reste des invités. Tu délaisses ton cavalier, non sans jeter un regard insistant au prince, un regard qu'il a déjà capté alors que tu sais que sa mère le retient de venir te parler. Une donnée qui entraîne un choc alors que tu te figes, reine ? Il n'y est pas censé y avoir de reine. Ton visage se détourne pour observer sa chevelure d'argent, elle te rappel vaguement quelqu'un, y'aurait-il des invités surprises ? Tu n'as pas le temps d’approfondir la question, il faut jouer maintenant, d'un pas gracieux tu fais semblant de te retrouver par mégarde dans le champ de vision de tes belles sœurs. Ton visage feinte la frayeur alors que le leur se couvre de stupeur, et alors que d'un pas décidé les trois harpies s'approchent dangereusement tu cours, simulant la panique vers l'une des portes menant dans les nombreux couloirs du château.

Ta panique simulée devient calme alors que tu sais pertinemment que le prince a assisté à cet étrange scène et alors que ta magie irradie en continue la transposition surgit à nouveau alors que tu t'engouffres dans une pièce que tu prends soin de fermer derrière toi, les bruits d'escarpins et la voix criarde retentissent tout prêt, d'un geste violent tu ouvres la porte venant percuter de plein fouet le visage d'Anastasie. Parfait. Son corps glisse au sol et vérifiant que personne ne te surprennes tu tires son corps dans la pièce avant de l'enfermer dans le placard à balais, prenant soin de la ballonner avec une des serpillères, liant ses mains avec de la ficelle. Tu refermes la porte et ton visage change tout comme ta tenue alors que c'est maintenant derrière les traits d'Anastasie que tu t'extirpes de la pièce en silence pour retourner dans la salle, et c'est au détour d'un couloir que tu rentres dans une carcasse de métal, le choc te projetant sur les fesses alors que s'impose à tes yeux la stature du garde, un garde au visage des plus familiers alors que tu balbutie, choquée.

"Sybilia ???"


© Bebebe ♠


 MessageSujet: Re: 11H20 - Il était une fois   11H20 - Il était une fois EmptyVen 5 Juin - 14:09

Hirata Kôta
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Il était une fois...
Le prince était resplendissant, et le corps de Kôtarella fut tout engourdi à la vue de sa plastique impeccable tellement sa prestance lui faisait de l’effet. Poser ses yeux sur la présence royale lui fit s’envoler toutes ses craintes et questionnements passés, et seul son but était désormais une perspective envisageable pour elle. Mais le rang surélevé de l’homme égalait l’intensité de sa protection, tous les gardes portaient leur attention sur lui et il était déjà entouré par d’éminents personnages qui se hâtaient d’engager la conversation avec lui. C’était le centre de l’attention, mais pour une jeune orpheline qui connaissait ici son premier bal, espérer l’approcher était encore un rêve impossible à réaliser. Mais si Kôtarella ne vivait pas pour cet instant où elle rencontrerait enfin le prince, où ses beaux yeux se poseraient enfin sur la jeune femme qu’elle était devenue, à quoi rimait donc son existence ? Elle devait tout faire pour réussir à le séduire et ainsi démontrer que, même venant d’en bas de l’échelle, tout était envisageable avec un peu de volonté. Mais pour espérer un tel dénouement, il lui fallait encore éliminer toutes les autres prétendantes. Fort heureusement pour elle, elle se sentait de plus en plus confiante à ce propos et pensait exceller dans cet art.

Les personnes bougeaient trop vite dans la salle et il était difficile de garder à vue d’œil la présence d’une personne. Ainsi, aussi rapidement qu’elle était entrée, sa rivale la plus convaincante avait disparu, et c’était tant mieux. Elle pensait franchement que la majorité des femmes ici présente n’avaient rien de plus qu’elle, et même si son visage n’était pas des plus doux, elle pouvait encore prétendre à recevoir quelques compliments sur sa beauté. Avec un certain égo qui la guidait, elle croisait délibérément le regard des hommes ici et là, se croyant des plus charmantes, pour se forger, l’espace d’une soirée, une réputation sulfureuse. On commencerait à se poser des questions sur elle, cette inconnue, et c’était tant mieux : le mystère était ce qui attirait le plus et ce depuis des millénaires. Si le prince n’avait su trouver chaussure à son pied avec toutes les courtisanes de la cour royale qui rodaient autour de lui depuis son enfance, c’était certain qu’il voulait quelque chose d’inédit. Kôtarella était persuadée qu’elle réussirait à lui offrir ceci, à combler les attentes royales. Pénétrée par la folie de l’instant, elle posa même une main délicatement sur son ventre, imaginant la pureté que leur union engendrerait.

Feignant de ne pas s’intéresser à son élu comme toutes les femmes de l’assemblée, elle posa son dévolu sur un homme fraichement entré, toujours masqué, et s’approcha de lui d’une démarche qu’elle voulait sensuelle. « Joli masque. » Sans lui laisser l’occasion de répondre, elle se rapprocha de son corps et passa une main dans son dos. « L’orchestre est un des meilleurs du royaume, spécialement composé pour cette soirée. Faisons leur honneur en partageant une danse. » Elle savait que les convenances exigeaient d’attendre l’autorisation du roi pour commencer à danser, mais Kôtarella voulait outrepasser ces conventions sociales qui avaient façonné cette société de façon à ce qu’une orpheline ne pouvait prétendre épouser un prince : elle brulait les étapes, c’était son crédo, et si elle effrayerait la totalité des invités, au moins elle réussirait à dégager dans l’œil du prince un minimum d’attention, et c’était tout ce qu’elle désirait.

Encore fallait-il que l’homme masqué se laissa entrainer.

 MessageSujet: Re: 11H20 - Il était une fois   11H20 - Il était une fois EmptyVen 5 Juin - 18:49

[PNJ] Gorgones
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Un regard glacial, un mouvement brutal, les ongles s'enfoncent dans la chaire avant qu'il n'est le temps de se détourner, raffermissant leur emprise alors que c'est un regard entre consternation et colère que sa progéniture lui adresse.

" Un peu de dignité je te pris. Tu es celui qui doit être courtisé, alors cesse de te comporter comme un vulgaire chien fou, ta seule manière de la regarder est une injure à la couronne. "

Le silence, un silence couplé au brouhaha tout autour d'eux, ses yeux d'acier plongés dans les siens, un regard qu'il est bien incapable de supporter alors qu'il détourne le regard en serrant les dents.

" Décidément tu ne changeras jamais... "

Il se défait de l'emprise, comme soudain pris d'un élan de révolte, aux yeux de tous la scène paraitrait presque anodine, un simple geste, un geste pourtant brutal pour ceux connaissant le prince d'habitude si doux.

" Et toi non plus. Je te préviens Edouard, tu penses avoir le choix, mais soyons clair, tu ne l'as pas, ramènes nous une vulgaire paysanne aux allures de prostitué et sois certains que je ferai de votre vie un enfer sur terre tant que je vivrai. "

Elle se détourne lentement, impérial, calme malgré la virulence de ses propres, royale, alors qu'elle se fige dans son mouvement, ne prenant même pas la peine de se retourner pour cracher ses derniers mots.

" Tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu. "

Elle reprend son mouvement, franchissant la barrière de garde encadrant l'espace royal pour se mêler aux invités, les plus haut classés alors qu'ils s'inclinent et que sont échangés de vulgaires banalités, pourtant ses yeux sont bien là, elle détaille et observe l'assemblée, sur tout les fronts alors qu'elle cherche ses alliés en même temps qu'elle imprime le visage de chacune de ses prostitués masquées salissant le marbre du palais, si la première à disparue, une autre attire son attention alors qu'elle brise outrageusement les conventions, se déplaçant comme une fille de joie en se parant de ses sourires volatiles, la liste ne cessait de s’agrandir dans son esprit sadique, elle les évincerait avant même qu'Edouard n'ait l'occasion de les toucher.

***


Le plateau tombe alors que le visage connu s'impose devant les fourneaux. L'émotion l'envahie comme une marée, les yeux déjà humides alors qu'il se jette au coup de Racer comme une donzelle épleurée, le nez bouffis et les yeux embués de larmes, attirant la consternation de tout les serveurs en présence et les commentaires les plus malveillant des cuisiniers et cuisinières en quête de commérage.

" RACER ! TU M'AS TELLEMENT MANQUEE SNURK !

Les bruits de reniflements croissent au fur et à mesure des secondes alors que la tête carrée peine à reprendre contenance. Balbutie alors qu'il se détache pour chercher ses mots.

" Che, che sais pas... Chme suis retrouvé tout cheul et le monchieu m'a disputé, il a été tellement méchant Racerrr ! "

Un reniflement accentuant ses che alors qu'il fond à nouveau en sanglot dans les bras de Racer, ou plus exactement, qu'il l'enserre dans les siens, tellement fort qu'il pourrait bien l'étouffer, mais ça, il n'en a pas conscience.

Vous avez 6 jours pour répondre.


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 MessageSujet: Re: 11H20 - Il était une fois   11H20 - Il était une fois EmptyMar 9 Juin - 1:49

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