Le silence est d'or alors que vous êtes tous les 3 assis dans cette calèche en direction de l'entrée principale, tous en tenue de soirée vous dirigeant vers le bal.
Vous vous regardez, vous vous échangez des sourires mais sans plus, aucun de vous n'est doué pour la communication sauf Zadig et ses blagues foireuses, qui essaye tant bien que mal de détendre l'atmosphère.
Votre rôle était dés plus simpliste, vous deviez voler la couronne se trouvant sur la tête de la princesse de Joya, invitée d'honneur de cette soirée mais il fallait déjà l'approcher et ce n'était pas gagné.
Enya vous avez également donner une autre directive, sur place, la princesse de Desierto allait être présente et elle allait vous attendre à côté du buffet. Ce n'était pas une femme à faire attendre et tandis que Seth tu iras repérer les lieux avec Zadig, Robin, tu seras chargé de t'approcher de la dite princesse en question. Tu avais eu une breve description physique de la personne à retrouver.
La calèche s'arrête devant les marches et devant vous, les domestiques sont sur le point de faire un malaise tellement il y a de monde. Des femmes en robe de toutes beautés, parées de leurs plus beaux bijoux, accrochées aux bras de ces riches messieurs tous séduisants.
Il était clair que votre groupe ne faisait pas le poids mais la maîtresse de guilde voulait vous apprendre les bonnes manières, à vous trois.
Le tapis rouge vous attends et la cérémonie aussi.
Sujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Dim 31 Mai - 15:26
Invité
Click
Le voyage en calèche fut long, calme, agréable. Les trois hommes restèrent silencieux durant la majorité du périple, ponctué par quelques blagues vaseuses auxquels Seth répondait par des sourires amusés à l'encontre de ses compagnons. Il était absorbé par ses pensées, par la mission qui l'attendait. Il aurait préféré restait dans son lit, à bouquiner. Le voilà partit pour Joya, la fleur au fusil, pour un cambriolage qui ne soulevait guère son intérêt.
Enya avait fait son choix, donner les ordres alors que tous les mages d'Echoic Roar s'étaient à nouveau réunis, en tenue de soirée, pour partir vers Joya. Seth, vêtu d'un élégant smoking noir pour la soirée, serait chargé de faire du repérage dans la salle au côté de Zadig, le blond qui avait fait un entrée remarqué quelques heures plus tôt. Pendant ce temps, Robin rejoindrait la princesse de Desierto. En apparence, la mission semblait plutôt simpliste ; Se fondre dans la masse, puis se remplir la panse de champagne et de petits fours. Sauf qu'Enya précisa par la suite, que cette équipe devait s'emparer de la couronne de la princesse de Joya. Moins évident d'un coup...
Oh putain... La calèche venait de s'arrêter dans la cour du palais de Joya. Seth glissait un regard curieux vers l'extérieur, voyant une horde de nobles et bourgeois cosmopolites, embouteillant l'entrée du magnifique édifice royal.
- Messieurs, nous y voilà...
Le brun se glissa en premier à l'extérieur, marquant un temps d'arrêt, observant, repérant dans la foule. De nombreux couples richement vêtus. Ce n'était pas une ambiance plaisante pour lui. Tous ces gens dépensier qui se réunissaient pour festoyer aux frais de la princesse... Ils étaient nés avec une cuillère en argent dans la gueule, à l'écart de la guerre, de la misère, de la mort... Ils ne connaissaient pas la vraie douleur. Un frémissement lui parcouru le corps. Tous ces insouciants. Pour lui, ils méritaient de subir ce que lui même avait vécu dans son enfance. Un jour...
Mais pour le moment, il fallait jouer le jeu, et faire semblant de faire partit de ce monde pour s'infiltrer, et récupérer la couronne de Joya. Le trio s'engouffra dans la foule, présentant leurs invitations pénétrant dans la grande salle du palais où se jouait le bal.
- Bon, on commence par quoi ?
Le regard de Seth fit le tour de la salle rapidement pour essayer de prendre les informations importantes. Moults personnes concentrés autour des buffets. Apparemment, le bal n'avait pas encore commencé. Le brun avait remarqué la présence de nombreux gardes, alignés aux murs, sûrement prêt à intervenir au moindre incident. De plus, il supputait que certains convives étaient en réalités des soldats chargé de la sécurité de la famille royale, infiltrés pour relâcher l'attention de potentiels voleurs, ou terroristes.
Néanmoins, le Cester ne réussissait par à apercevoir l'une des têtes couronnés de Joya. La famille royale devait probablement attendre le bon moment pour faire une entrée remarquée. Il fallait donc attendre...
- Je ne vois pas la princesse... Mais une importante sécurité ! Devrions nous nous mêler aux convives messieurs ?
Sujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Jeu 4 Juin - 10:10
Zadig Cavalli
Click
Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
voyoux
Seth & Robin & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Zadig était assit, mains disposées derrière la tête en une position confortable – défiant les moments de silence en les trouant de ses blagues, il en profita aussi pour observer les deux mages qui étaient avec lui. Déjà il y avait deux bruns, ce qui le mettait forcément en valeur puisqu'il était blond. Robin, il avait obtenu l'occasion de comprendre un peu ces rouages de conteur qui l'animait, il était intéressant et réservait un lourd potentiel. Son regard ambré dévia ensuite sur le deuxième – plutôt discret, comme Robin, mais il avait autre chose qui animait l'éclat de ses yeux, les vestiges d'une colère ancestrale qui attendait de déposer ses crocs comme étreinte sur le monde. Sa haine était recouverte d'un tapis de cendres, dissimulé par un certain calme et une courtoisie. Zadig connaissait ce genre de personnes, elles étaient les progénitures même d'Ajatar Virke. Un sourire étrange s'esquissa sur ses lèvres.
Lorsqu'ils sortirent, une sifflement d'admiration s'échappa de ses lèvres. La bâtisse bourgeoise menaçait de s'écraser tellement elle s'élevait avec prestance et royauté. Zadig, étonné d'un rien, avait les yeux qui luisaient comme celui d'un enfant devant tant de choses nouvelles. Lui qui n'était qu'un vagabond, expert dans l'art de s'attirer les emmerdes, aima Enya le temps d'un instant. Celui de lui faire découvrir un peu des choses différentes.
Les femmes étincelaient comme des comètes, parées de richesses et exhibant fièrement leurs dernières robes, traînant leur charme comme de la poussière. Elles étaient belles, mais tellement fades. Simplement fixée sur leurs richesses, Zadig n'avait jamais été matérialiste et les voir se pavaner avec leur fortune l'amusa. Que feraient-elles, sans ça ? Et quant aux hommes, devaient-on réellement en parler ?
Ils n'étaient pas à la hauteur, ils n'étaient pas issus de ce milieu. Ils étaient mages, pas des épouvantails encadrés dans des costumes trop serrés. Zadig voulait déjà ôter cette espèce de veste qui se serrait contre ses côtes. Seth parla le premier – se fondre dans cet amas d'âme, pourquoi pas. Ca ne pouvait qu'être amusant.
_ Se fondre dans la masse ? Carrément.
Son regard faucha les gardes, ils étaient prêts à sauter sur n'importe quel comportement suspect. Mais une idée naquit en Zadig – pour une fois que c'était pas un truc trop bancal.
_ Les gardes, j'en fais mon affaire.
Un sourire s'éclata au travers de ses lèvres. Il se tourna vers Robin, il eût un léger regard compatissant quant à sa situation. Mais Robin était le plus façonné pour s'avancer vers la princesse, il avait des manières de prince charmant, il serait le plus apte à lui faire la conversation.
Il y a encore quelques jours, tu étais ce garçon de bibliothèque, lunettes sur le nez, des rêves plein la tête et des étoiles dans les yeux à chaque nouvelle page. Il y a encore quelques jours, il y avait eu ce cri dans la guilde. Demandant de vous réunir, vous l'aviez fait sans trop de poser de questions, vous découvrant les uns et les autres. Echoic était loin d'être une guilde modèle où l'on fête l'arrivée de tous et de chacun. Le sarcasme était l'arme de choix de ces deux singes volants blonds tandis que la menace était celle d'Enya.
Il y a encore quelques jours à peine, vous étiez encore à vous demandez si c'était une bonne idée que de suivre un tel fantasme. Pourtant, vous aviez tous fait vos sacs et vous aviez tous acceptés de la suivre mais Noah avait dit tout haut ce que toi, tu pensais tout bas. Enya vous cachait quelque chose. Elle attendait quelque chose de précis de cette soirée et la plus part des membres d'Echoic Roar étaient réputés pour ne servir que leurs propres intérêts.
Assis dans la calèche, tu réfléchis, fixant le paysage défilant sous tes yeux, à toutes les idées et opportunités qui s'offraient à tous ce soir. Tu réfléchis également à ta position sur cette question. Allais-tu réellement voler une famille? Une princesse ? Allais-tu réellement participer à ça ? Sur l'instant, tu ne pouvais te prononcer mais tu savais qu'au fond de toi, quelque chose te gênas. Tu ne savais pas quoi mais quelque chose t'embêtas. Comme un mauvais pressentiment sur la suite...sur votre suite.
Car tandis que tu entends tes deux compagnons d'infortune parlant et tu réalises que vous êtes arrivés à destination. Déjà ?
Tu passes la tête par la fenêtre alors que Seth, si c'est bien ça son nom, annonce votre arrêt.
"- Waaaaaaaahhhhhhh!!!!"
Tel un petit garçon à Noel, tes yeux pétillent devant tant de lumières, de scintillement, de décoration, de rire, d'agitation. Tes yeux tournent à droite, à gauche, puis encore à droite et tu regardes avec une attention certaine Ducs et Duchesses, Comtes et Comtesses, Lords en tout genre et Ladys venus de part et d'autres de la région, des environs et de pays lointains pour la soirée.
Vous descendez, vous mêlant à la foule et chaque homme de la soirée détenait une femme à leur bras tandis que vous trois...Vous vous regardiez vaguement chacun avant de rire et d'avancer, vous mêlant alors aux festivités.
La salle était immense. Des lustres en cristal suspendus au dessus de vos têtes jusqu'à la verroterie et les couverts en argent.
Seth et Zadig s'avancent tandis que tu restes en retrait, regardant tout ce qu'il y a à voir. Incroyable. C'était comme dans les livres que tu lisais si souvent, ceux parlant de princesse et de bal de minuit. Ceux révélant le grand amour au héros ou l'héroine.
Puis Zadig revient te voir, tout sourire, avec ce petit air provocateur et enjoué. Si vous n'aviez pas le plus beau rôle dans l'histoire, tu ne savais pas qui l'avait alors.
"- Ahaha quel impatient tu fais mon cher. Sache que durant ce genre d’événement, il faut rangé son côté rustique et faire preuve de patience. Vois ça comme une partie pêche et attend que ça morde à ta ligne mon ami."
Tu lui tapes amicalement l'épaule avant de te souvenir que vous n'étiez pas là pour les beaux yeux des femmes à la table des célibataires vous regardant avec insistance comme des bouts de viandes.
"- Par contre si tu veux t'amuser, il y a toute une colonie de couguar qui t'attendent là-bas regarde! Ne sont-elles pas à ton goût? Tu as l'air d'être au leur dans tous les cas."
Tu leur fais signe de la main et elles n'hésitent pas une seule seconde à te répondre en secouant leurs éventails ou leurs fausses fourrures autour de leurs cous.
"- Vas-y lance toi! Rends-moi fier surtout."
Tu te sépares du petit groupe, rigolant dans ton coin pour t'approcher du buffet. Après les femmes, c'était certainement ce pourquoi tu avais le plus d'intérêt. La nourriture pouvait combler tous les vides affectifs du monde. Personne n'osera dire le contraire.
C'est alors que tu la vois, juste-là...
Sur l'instant, ton sourire s'efface et ta bouche s'ouvre légèrement, comme un reflex mais tu trouves ça moche alors tu te ressaisis rapidement avant de t'approcher de la dite demoiselle. Enya n'avait-elle pas dit qu'il y aurait une autre princesse à la fête?
La chevelure blonde comme les blés, une taille fine, une robe épousant la moindre forme sans rien dévoiler de fameuse scandaleuse. L'élégance même. La magnificence à l'état pur.
"- Désolé mon ami...Mais le devoir d'un homme ne peut attendre...."
Tu t'approches de la dite demoiselle, espérant comblé tes attentes et attendant certainement à entendre de sa part qu'elle est cette femme dont t'avais parlé Enya. Elle n'en avait que vaguement parlé mais il y avait eu ce sourire amusé sur son visage et tu te doutes que cette femme et ta maîtresse ont un lien, pervers ou autre, mais tu t'en fichais bien. Elle était là, elle. L'amante de la nuit.
"- Milady...Serait-ce prématuré dans notre rencontre de souhaiter que vous m'accorderiez votre première danse?"
Sujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Sam 6 Juin - 16:34
Oméa K. Shizuka
Click
Titre : Oh met ta cheeseburka Crédit : Saber by Yamabukiiro & Unknown. Modifiés par mes soins. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10250/35000) Mérite: (333/400)
Ladri di Mezzanotte
Ton regard songeur se perd dans la foule. Autour de toi, le bal s’anime dans les bruissements soyeux des robes colorées et les sourires plus blancs que blanc qu’on entrevoit parfois dans les pubs des lacrymas visions. La salle brille de mille feux, aussi bien à cause de la beauté outrageante des lustres que grâce à la multitude de bijoux élaborés qui orne le cou de ces dames qui virevoltent sur la piste, laissant une corolle de tissus et d’escarbilles dans leur sillage. La nourriture elle-même pourrait presque étinceler devant le soin que mettait le service à ce que tout soit parfait. De la moindre fourchette à la plus petite serviette près de l’assiette à amuse-gueule à ta gauche, rien ne semblait échapper à la folie ordonnée des serviteurs du palais de Joya. Une main glissée autour de ton verre de champagne, tu te perds volontiers dans la contemplation de cette usine à gaz qu’est le bal d’anniversaire de la princesse de Joya, ne sortant de ta rêverie que pour adresser de rares paroles aux gentilshommes qui s’approchent parfois de toi dans l’espoir de te faire quitter ton poste et le lion sagement caché sous le buffet. Tu sens qu’on t’observe attentivement, malgré la simplicité presque irrespectueuse de ta tenue, comme si chacun des nobles présents n’avaient jamais croisé quelque chose d’aussi étrange que toi. Tu te demandes bien ce qui les dérange, dans ta robe noire fendue jusqu’à la taille et dont le décolleté inexistant ne saurait attirer le regard, dans ton absence de chaussures et tes bracelets cuivrés qui habillent tes chevilles ou encore dans ton teint de poupée et ta chevelure d’or légèrement ondulés à faire pâlir d’envie la plus apprêtée des Ladies présentes ce soir. Khâli Semiramis, Princesse autoproclamée de Desierto semble être le point de mire le plus en vue de tous ces hommes célibataires, en quête de pouvoir et de fortune. Cette idée te fait sourire. Aucun d’entre eux ne semble savoir que cette dernière n’est rien d’autre qu’une supercherie et tu t’en amuses au plus haut point en éconduisant des prétendants toujours plus audacieux.
Au milieu de l’agitation, tu cherches des yeux ceux que Verdelet t’a assigné au nom de ta sœur. Trois hommes, que tu ne connais sans doute pas mais qui devrait t’apparaitre comme le nez au milieu de la figure à cause de leur but. Tu abandonnes négligemment ton verre et te mets au travail. Ton regard se frotte aux invités avec la précision chirurgicale de quelqu’un à la recherche d’une erreur, même mince, dans le code compliqué de l’étiquette que tous sont sensés maitriser au point de pouvoir le réciter dans leur sommeil après quelques bouteilles. Tout le monde attend dans la grande salle de bal, impatient que l’hôte donne le départ pour cette petite fête pailletée. Les musiciens s’échauffent et donne à l’ambiance électrique de la pièce une dimension plus envoutante entre les notes de jazz. Quelques couples se pressent vers la piste de danse pour se divertir mais la plupart des riches convives restent immobiles en petits cercles de discussion régulièrement ravitaillés en petit four et liqueur par des serveurs tirés à quatre épingles. Des enfants naviguent entre les groupes compacts en gazouillant avant de disparaitre à nouveau après une rafle en bonne et due forme dans le buffet. Ils sont certainement en train de jouer à un cache-cache rendu presque fou par la grandeur des lieux et le nombre de personnes rassemblées. Tu t’apprêtes à héler un enfant, dans l’espoir qu’il est sans doute entraperçu des gens un peu perdu au milieu des nobliaux mais un mouvement dans ton champ de vision t’arrête.
Une dizaine de tête se tournent et les murmures d’une rumeur parcourent la foule féminine qui en frissonne d’excitation. C’est alors que tu remarques la frimousse blonde de Zadig, qui sourit dans la foule. Interloquée, tu ne sais que penser de sa présence et de ses compagnons. Aucune conscience de la bienséance et des règles de la caste si spéciale des bourgeois qui les entourent comme un troupeau de brebis paisibles et charmées par leur apparence soignée. Zadig. Zadig l’éternel débraillé. Zadig d’Ajatar Virke engoncé dans un costume trois pièces. Bon sang. On ne te croira jamais, lorsque tu en parleras. Tu clignes des yeux en les dévisageant, à la fois intriguée par le spectacle et désespérée par la potentielle catastrophe que ces trois-là pourraient sans doute créer en prononçant le mot de trop. Enya, qu’avais-tu donc en tête en les envoyant ici sans la moindre préparation ? Tu t’apprêtes à t’approcher d’eux lorsque tu croises le regard d’un des deux bruns. L’homme, bouche bée puis décidé, s’approche de toi et tu pries intérieurement pour que ta démone de sœur ne t’ait pas jeté dans le pire traquenard de ton existence. Tu lui adresses une révérence soignée, indépendamment des regards surpris devant la profondeur de celle-ci. Tu frissonnes sous le regard inquisiteur d’Azariel, qui meurt d’envie de sortir de sa cachette pour se joindre à toi en dépit de ses fortes chances de provoquer une pagaille monstrueuse. Visiblement, il n’a pas envie que tu l’abandonnes là mais il n’a pas le choix. Pour l’instant, il doit attendre. Tu souris au jeune homme, amusée par sa façon directe d’aborder les choses.
« Avec plaisir, Milord . » Tu saisis son bras et te laisse emporter. A l’approche de la piste, tu sens les regards intrigués des gens qui te reconnaissent. Nullement gênée, tu te colles presque entièrement contre ton cavalier et entame la valse entêtante que joue l’orchestre derrière toi. « Aujourd’hui va être une longue soirée, particulièrement pour nous. Avez-vous fait bon voyage, depuis Fiore ? »
Pendant votre danse, ton regard croise celui de Zadig et tu lui souris d’un air narquois. Tu savoures son expression avec un plaisir inouïs. Tu n’es ni morte ni disparue, tu t’es juste évaporée comme un souvenir des locaux d’Ajatar. Et oui, toi aussi, tu es là. Ta provocation s’élève sournoisement entre vous. Il peut presque voir les mots sur ton visage. Vas-y, ramène la si tu l’oses. Tu te soustrais à sa vue, emportée par les pas de ton mystérieux cavalier. Les bracelets autour de tes chevilles cliquètent alors que tu tournes, dévoilant tes cuisses grâce à la coupe osée de ta robe. Ton sourire ne cesse de s’étendre au fur et à mesure de la danse. Tes yeux pétillent d’amusement, aussi bien pour l’attention de la salle que pour celle du danseur qui t’accompagne. Tu aimerais que les musiciens soient meilleurs, tu aimerais aussi une autre chanson, quelque chose de plus sauvage qui te permettrait de happer l’attention pour aider tes coéquipiers. Cependant, l’orchestre ne semble pas comprendre tes désirs alors que vous envahissez progressivement la piste à vous deux. Tu t’éloignes de ton cavalier dans une pirouette aérienne avant de revenir tout contre lui, soufflant délicatement dans son cou.
« Un dicton populaire dit que la danse traduit les capacités d’un homme, au lit. Si c’est vrai, je serais curieuse de le vérifier . » Tu ris devant sa réaction avant de partir en virevoltant et de t’incliner, sonnant la fin de votre délicieux duo. Quelques applaudissements s’élèvent sur le bord de la piste, alors que tu reviens te placer au côté du jeune homme. Naturellement, tu saisis son bras et ne le quitte plus. « Hé bien, je n’espérais pas vous rencontrer ici, Milord . » Sans lui laisser le temps de poser la moindre question, tu poursuis, mettant en place le mensonge bien senti qui leur sauverait la mise dans les heures à venir. « Votre secrétaire m’avait dit que vous et vos associés étiez assez discrets en votre genre, comprenez donc ma surprise de vous voir ce soir . » La foule dont vous aviez attiré l’attention s’étiole lentement, brutalement désintéressée des histoires d’affaires de la princesse étrangère que tu incarnes. Tu prends soin de parler suffisamment fort, pour que même les deux autres puissent entendre la couverture que tu viens de leur improviser. Il s’agissait, maintenant que tu venais d’expliquer leur manque de manière, d’éviter une erreur de scénario. « Et si vous me présentiez à vos compagnons en attendant l’arrivée de Sa Majesté, qu’en dites-vous Milord ? Je suis persuadée que votre projet d’investissement à long terme dans les ressources minières de Desierto pourrait être profitable mais je pense qu’il est préférable que je m’assure qu’aucun de vous ne causera de problème dans mon pays . »
Tes prunelles vertes se chargent d’une complicité qui lui est uniquement dédiée, comme si vous étiez les meilleurs amis du monde et non pas deux parfaits inconnus qui se connaissaient depuis une poignée de minutes à peine. Ravie et enjouée, tu te mets à animer la zone toute autour de toi alors que vous avancez vers Zadig et le petit brun. Un regard en coin t’apprend qu’Azariel n’a toujours pas bougé malgré l’envie irrésistible qu’il doit éprouver à l’idée de courir dans la salle de bal. Cette possibilité te fait sourire. Tu commences déjà à aligner des idées en pagaille pour la petite fête d’Enya. Cependant, chaque chose en son temps. Tu dois d’abords achevé ton travail de couverture pour ces jolis minois sans éducation. Arrivant à la hauteur des deux hommes, tu leur serres la main avec enthousiasme.
« Je suis Oméa Khâli Semiramis, princesse de Desierto. Messieurs, je suis ravie de vous rencontrer enfin. J’espère que nous allons faire, prochainement, un travail fantastique . » Tu leur adresses un petit clin d’œil coquin. La mission n’a pas commencée, mais tu t’amuses déjà.
Spoiler:
Gomen, c'pas terrible x)
Sujet: Re: Les Joyaux de la Couronne - Groupe 2 Dim 7 Juin - 4:09
Pourquoi? Pourquoi venir aujourd'hui? A quoi servent ces événements mondains? Pourquoi réunir autant de gens pour une personne? Est-ce nécessaire?
Tu regardes avec une certaine curiosité les gens se pavanant devant toi. Les hommes discutant de richesses et les femmes d'amants d'une nuit, ricanant derrière leurs éventails et se cachant leurs laideurs devant mille et une parures d'or et de diamants. Ce genre de fête, te rappelles étrangement ton quotidien et c'est pour cela que tu as été choisit aujourd'hui. C'était toi, du haut de ton mètre soixante-dix, qui commandais. Toi qui décidais. Toi qui donnais les ordres. Tu ne t'aurais pas imaginée un jour devoir participer à tout ceci mais c'était ainsi, parce que personne d'autres que toi ne le pouvais. Tu étais née avec ce don, la couronne avait su en tirer pleinement profit depuis que tu es entrée à leur service.
Parce qu'à 18 ans, c'était toi la responsable de la sécurité.
Vêtue d'une robe rouge bouffante, tu t'étais mêlée à la foule, comme d'autres personnes, des gardes et des mages servant la famille royale depuis des générations, dans l'espoir que rien ni personne ne vient déranger la cérémonie. Tu étais la fierté de la famille, fille unique et déjà pleine de responsabilité pesant sur tes frêles épaules, tu ne failliras pas à ta tâche. Tu t'en ai fais la promesse. Tant que tu commandes, personne ne viendra ruiner l'anniversaire de la princesse.
Pourtant, quelques part, le temps de quelques instants, tu te permets d'être la jeune fille insouciante et rêveuse que tu étais au fond de toi. Tu fis des aller-retour entre divers endroits de la salle bien remplie alors que tu vis arrivés hommes et femmes. Jeunes filles et jeunes hommes. D'ailleurs ce soir, la galante compagnie était au rendez-vous et comme toi, tu remarquas plusieurs visages seuls. Des bras sans cavalières accrochées dessus. Peut-être était-ce une opportunité pour toi de trouver chaussure à ton pied.
Mais qui voudrait bien de toi? Tu es têtue, impulsive, autoritaire, capricieuse aussi...Tu es loin d'être la princesse qui fait rêvée ces hommes.
Tu étais loin du rêve du Prince Charmant, volant à ton secours. Comment laisser un homme t'aider ? Tu avais trop de fierté pour. Personne ne viendra. Pas pour toi en tout cas.
Tu soupires devant un tel constat avant de t'avancer, regardant tes pieds en bousculant un jeune homme, brun et seul aussi.
"- Oh veuillez m'excuser messire, je ne faisais pas attention où j'allais."
Il semblait seul également, au milieu de toute cette agitation, ayant le même regard que toi, celui marquant votre présence mais aussi votre absence, votre esprit semble être à des lunes de cette fête ennuyeuse à mourir.
Te détournant de lui, tu marches alors sur sa robe avant de basculer en avant et de lui tomber misérablement, dans les bras.
Confuse, tu te mets à rougir en essayant par tous les moyens de fuir son regard alors que tu t’empourpres dans les formules de politesse à dire dans ce genre d'occasion. Quel embarra!
Tous les nobles et riches fortunes des quatre coins du monde ont répondus présent à l'invitation de ce soir. Dans quelques minutes la Princesse ferra son apparition mais pour vous la fête bats déjà son plein.
Seth, tu viens de rattraper la responsable de la sécurité, alors que tu ignores tout d'elle et qu'elle semble juste être une personne lambda. Pourtant au fond, tu le sens, qu'elle n'est pas comme toutes les autres. Elle sera certainement celle vous mettant le plus en difficulté si la situation venait à tourner mal. Arrange-toi pour la mettre de votre côté...Elle croit au Prince Charmant...
Zadig, tu te vois que tes deux compagnons sont en plus que charmante compagnie alors que tu apperçois Oméa se rapprochant de toi tandis qu'elle semble accrochée au bras de ce brave Robin. Oméa est joueuse et te provoques déjà, tu le sais et tu rentres dedans tandis qu'au loin, une silhouette familière passe entre les invités, tu l'apperçois brièvement. Sur l'instant, tu décides de la suivre et de la cherchée dans cette foule. Comme un reflet dans un miroir...Enya était-elle parmi les invités ?
Robin et Oméa, vous êtes certainement le couple le plus charmant de la soirée et vous allez en profiter alors que de riches inconnus viennent vous voir, vous ayant entendu parler investissement. Vous vous retrouvez séparé et coupé des deux autres qui semblent bien occupés.
L'heure tourne et le moment tant attendu approche...Qu'allez-vous faire? Suivre vos instincts et profiter un peu de cette soirée qui s'annonce mémorable pour chacun d'entre vous ? Ou allez-vous vous contenter de suivre les ordres donnés?
A ces soirées qui se ressemblent les uns aux autres. A ces soirées passées, à regarder de riches dignitaires étrangers s'empiffrer...Quelque part, tu te demandes encore si tu fais bien. Tu te demandes si ce poste te conviens réellement, si tu n'aurais pas ta place ailleurs, à faire autre chose que du babysitting de riches personnes tandis que le peuple souffre.
Joya n'est pas un royaume en pleine guerre mais ce n'est pas non plus le Paradis. Il y a des querelles, il y a des difficultés qui jonchent le pays et il y a surtout...Les voleurs. Ils pillent, volent et massacrent tout sur leurs passages et ça, tu ne peux plus le tolérer.
Certes être au service de la famille royale est un honneur qui gratifie ton nom et polie l'honneur familial mais tu avais besoin de faire autre chose. Autre que regarder la Princesse fêtant son anniversaire devant des gens qu'elle ne connaissait même pas.
Dans ta réflexion, tu lui étais alors tombée dessus, t'étalant sur lui s'il n'avait pas eu le réflex de te rattraper avant de te redresser. Les robes ne sont pas spécialement ce que tu préfères pour te déplacer au besoin et voilà que sur un étranger, tu tombes.
"- Je suis vraiment confuse...Veuillez excuser ma maladresse, j'espère que..que..."
Tu t'empourpes dans tes propres paroles, n'osant le regarder dans les yeux, n'osant bouger de peur de retomber. L'espace d'un instant, le temps de quelques secondes, tu oublies alors qui tu es...Tu oublies celle que tu dois être pour servir un peu, de temps en temps, tes propres envies et pulsions.
Si tu étais une fille lambda, comme toutes ces princesses ou riches héritières, tu serais bien restée là, avec lui, apprenant à le connaître car jusqu'à présent, le plaisir de cotôyer la gente masculine ne t'étais guère permis alors tu espérais, l'espace de cet instant là...Franchir un cap. Prendre ton courage à deux mains, dansant toute la nuit et oubliant.
Oubliant que les voleurs sont là. Oubliant que les criminelles sont parmi vous....Et oubliant que c'est à toi que reviens la lourde tâche de permettre à la famille royale, de passer une superbe soirée alors que la tienne ne s'annonce pas de tout repos.
Tous les nobles et riches fortunes des quatre coins du monde ont répondus présent à l'invitation de ce soir. Dans quelques minutes la Princesse ferra son apparition mais pour vous la fête bats déjà son plein.
Seth, tu viens de rattraper la responsable de la sécurité, alors que tu ignores tout d'elle et qu'elle semble juste être une personne lambda. Pourtant au fond, tu le sens, qu'elle n'est pas comme toutes les autres. Elle sera certainement celle vous mettant le plus en difficulté si la situation venait à tourner mal. Arrange-toi pour la mettre de votre côté...Elle croit au Prince Charmant...
Zadig, tu te vois que tes deux compagnons sont en plus que charmante compagnie alors que tu apperçois Oméa se rapprochant de toi tandis qu'elle semble accrochée au bras de ce brave Robin. Oméa est joueuse et te provoques déjà, tu le sais et tu rentres dedans tandis qu'au loin, une silhouette familière passe entre les invités, tu l'apperçois brièvement. Sur l'instant, tu décides de la suivre et de la cherchée dans cette foule. Comme un reflet dans un miroir...Enya était-elle parmi les invités ?
Robin et Oméa, vous êtes certainement le couple le plus charmant de la soirée et vous allez en profiter alors que de riches inconnus viennent vous voir, vous ayant entendu parler investissement. Vous vous retrouvez séparé et coupé des deux autres qui semblent bien occupés.
L'heure tourne et le moment tant attendu approche...Qu'allez-vous faire? Suivre vos instincts et profiter un peu de cette soirée qui s'annonce mémorable pour chacun d'entre vous ? Ou allez-vous vous contenter de suivre les ordres donnés?
Cela ne faisait que quelques minutes que tu étais arrivée et tu avais déjà fais le tour de la salle en quelques secondes. Les vieilles habitudes prendraient-elles le dessus ce soir ? Pourtant tu les avais tous comptés, les gardes. Les invités. Les supposés invités aussi. Ils n'étaient pas difficile de comprendre que parmi tant de richesse, il y a bien une personne ou deux qui tentera sa chance. La fortune sourit aux audacieux comme on dit !
Si seulement certains pouvaient comprendre le double sens de cet adage ce soir. Quelque part, cela te fais sourire car si toutes ces dames et ces demoiselles trouvent chaussure à leur pied, tu es encore celle qui se ballade seule, ignorant les bras qui se tendent vers toi. Tu avances, cherchant dans cette foule immense, le cœur battant, celle qui t'as fais déplacé pour cet événement unique.
Tu savais qu'elle était là, dans l'ombre, tout près de toi. Quelque chose te le disais, c'était bien plus fort qu'une sensation, qu'une simple impression, c'était quelque chose de prenant, au fond de toi. Elle pouvait être n'importe où. Juste là, derrière toi. A côté ? Te passant devant ? Tu savais que ta soeur était loin d'être bête, elle était là, sachant certainement que tu y serais aussi mais voulais-tu vraiment mettre un terme à ce jeu du chat et de la souris auquel vous jouez depuis six ans maintenant?
Voulez-tu vraiment mettre un visage sur le nom d'Enya Taylor ? Un visage...C'est ironique quand on pense que ce visage sera le tiens mais tu te sentais différente d'Enya. Peut-être trop pour réellement comprendre ce qu'elle cherchait à faire en étant présente ici ce soir. Le simple vol serait pour les simples voleurs, ta soeur avait une réputation, un nom dans ce milieu de criminalité...Alors que cherchait-elle réellement à faire ici ?
Peut-être n'auras-tu jamais la réponse ?
Ou peut-être pas.
Tandis que tu te laisses bercer par la musique encore flottante dans les airs, tu le vois approché, il te suis depuis quelques minutes maintenant, te suivant dans tes moindres faits et gestes. Tu as essayé de le semer, de te cacher sous des jupons plus gros que les tiens mais rien à faire.
Il était tenace.
Tu ne savais que faire d'un individu pareil. Pourquoi fallait-il toujours que ça se complique ?
Sachant pertinemment que tu n'arriveras pas à te débarrasser de lui, tu l'attends au milieu de la piste de danse et tu lui accordes ta première danse par pur plaisir. Un charmeur. Un dragueur. Un serial loveur. Un prince charmant. Tu pouvais bien lui donner tous les noms que tu voulais...Lui n'était certainement pas venu te voir pour ton joli visage. Ses intentions n'étaient même pas dissimulées et tu étais quelque peu gênée.
Il ne se donne pas la peine de se présenter...Ou alors sous un faux nom que tu devines, n'est pas le sien. Il te murmure à l'oreille quelques douces paroles comme s'il avait déjà eu à faire à toi par le passé, comme s'il savait ce que tu allais dire ou faire.
Comme s'il te connaissait. Troublant. Charmant.
Tu y crois. Quelque part, pourquoi pas ? Et puis le rêve ce brise quand il dit pouvoir t'aider. Il dit qu'elle sait où elle est. Il dit connaître celle que tu cherches comme s'il savait....Qui tu étais, l'ayant deviné.
Surprise, tu t'écartes alors que la danse continue, tu fronces les sourcils pour le dévisager alors qu'il est là, tout sourire, comme pour te provoquer et te mettre au défi de le suivre. S'il y a bien une chose que tu ne supportes pas...C'est d'être ainsi insultée alors tu relèves.
Non pas parce qu'il te murmure quelques belles paroles comme un charmeur à son serpent..Non...Tu relèves parce qu'il a un corps de rêve et tout le monde sait que la grande majorité des hommes ici sont soient engagés dans des relations prévues avant même leurs naissances, soient ayant un ventre aussi rond que les derniers chiffres de leurs chéquiers.
Pour une fois, tu oublies ta promesse et tu te laisses aller, juste pour le jeu.
"- Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire dans ce cas mon cher ! Je vous mets au défi de remplir votre part du marché!"