Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Chante, Corbeau. Chante ta peur, chante ta fureur, ressent cette haine, et fie toi à elle. Chante le Corbeau, devient elle, si tu ne peux plus voir, entend.
Ma vision devint floue, alors que mon corps s'amassait, contre la neige, et que ma cheville pleurait de ce sang infesté. Mon cœur s'accélérait, ma transpiration arrivait à repousser la froideur du paysage, pour s'illustrer sur mon visage. J'entendais, mais je ne vis plus qu'un monde brouillé. J'entendais, mais c'était lointain. Chris avait il choisi de se battre ? Et contre qui ? Enya avait elle finit par nous séparer ? Et pourquoi l'aurait elle fait ? Abigail avait elle finit par se lever ? Et nous regardait elle ? Hyun avait il finit par m'attaquer ? Ou avait il péri ? L'autre personnage avait il finit par s'illustrer ? Ou n'avait il pu faire que basse allure ? Me haïra avait elle finit par...
Megaira ?
Crie, Corbeau. Crie son nom, hurle le. Elle est la haine qui traverse le corps d'Abigail Phoibos, elle est l'ignoble qui alimente le cœur du Terrible qui t'habite. Elle est un tout, et pourtant un rien que tu rêves d'expédier au plus profond des abîmes.
En moi, le dieu s'agitait. Il voyait, aussi bien que je ne la voyait mal, le corps de la femme, Megaira. Il avait été plus puissant qu'elle autrefois, a l'en croire (à ne rien croire). Il avait aimé son doux visage, dans une autre vie, son magnifique corps, et son esprit. La peur en avait pincé pie la haine, et peut être était ce pour cela qu'une âme en proie à la terreur finissait par haïr...
Reprends toi, ange déchu, si tu veux vivre.
Chante, Corbeau. Chante avec moi, l'histoire que tu raconteras un jour. Chante comment tu es mort sur place, ou comment tu affrontas la douleur pour parvenir à tes fins.
Je jetai un coup d'œil à ma cheville, et me maudissait. J'armai la lame à mon bras, et la plantai en hurlant. Un cri tant de désespoir que de douleur, qui devait sans doute réjouir les oreilles du pégase perdu dans la neige avec la rousse. Je coupai, je tranchai ma jambe, ou plutôt ma cheville, après avoir serrer mes plumes autour de mon mollet, en un garrot satisfaisant. Ma cheville était trouée, transpercée d'une lame noire, et le garrot me faisait perdre assez de sang pour retrouver la vue... Un peu. Je ne m'étais pas ôté la jambe, mais j'avais créer une blessure assez profonde, sans doute pour expulser le sang corrompu, mais aussi pour me réveiller. L'armure de plumes ne tenait plus qu'à ma jambe, et serrait, avec le garrot contre mon mollet. Tandis que j'attendais de voir du sang rouge, pour refermer la blessure avec cette même assemblée de plumes noires.
Crie Corbeau. Crie ta douleur, ta haine et ton désir. Crie ton sacrifice, et estime toi dans cette aubaine. Crie, Corbeau, et revendique ta gloire.
Je ne me levai pas pour autant, mais je reprenais lentement conscience de ce qui m'entourait. Hyun était sauf. Et le brun qui voulait mourir pour le sauver n'en avait plus besoin. Chris était à terre avec Enya, et Abigail était debout mais... vide. Mon bras devint un serpent à plumes, et lentement il s'enfonce dans la poudreuse. Il ondula, sous mon commandement, avant de se manifester, en protection du brun courageux. Une gueule de serpent attrapait une ombre, et la tirait dans une épreuve de force, vers l'opposé du jeune homme.
Chante, Corbeau. Chante ta victoire, chante ta défaite, chante ta haine et ta rancoeur, mais chante à tout va, comme ce gracieux être noir, qui en haut de son arbre perché, tenait en son bec un fromage.
Je n'avais quasiment pas de force, mais contrôler une extension longue de mon bras n'était pas si difficile. Je transpirais, je me mordais les lèvres, tellement ma jambe me faisait souffrir, mais Enya avait raison. En partie. Ses mots n'étaient pas tombés dans les oreilles d'un sourd. Je l'avais entendu, mais je n'avais pas accepté. Je ne pouvais fuir Chris. Et s'il le désirait, il pouvait m'affronter... En attendant, j'étais là pour elle, pour Abigail. J'étais là car je l'aimais. Et comme Isaiah nous l'avait dit, il fallait se concentrer ensemble sur la déesse de mon cœur. C'est pour ça, je crois, que je tentais vainement de le protéger dans son œuvre, alors que le serpent que j'avais créé s'écroulait sous son poids.
« RELEVEZ VOUS ! RELEVEZ VOUS ! DÉFENDEZ VOUS ! Ou tout cela n'aura servi à rien... Abi est des nôtres, je crois... Mais les ombres aussi ! »
Crie Corbeau. Crie ta douleur, crie ton humeur, crie ta folie ou crie ta raison. Crie d'aider, crie de se relever, crie de se battre, et laisse les défendre celle que tu aimes.
Mon corps n'allait pas bouger. Mon corps ne pouvait pas bouger. Pas encore. Je n'arrivai vainement qu'à tendre le bras, à redresser mon buste, et encore. D'autant que je ne pouvais pas encore savoir si mon action avait éliminé les traces de la corruption... Si ce n'était pas le cas, j'allais avoir un rude et douloureux travail à faire...
« Défendez Abi... Ils arrivent... »
Idiot ! Corbeau ! Tu n'avais pas entendu Enya ! Et l'homme dont tu ignorais l'existence allait sans doute revenir à la charge. Idiot ! Tu n'allais pas être sauvé en agissant de la sorte. Idiot !
Le mal laisse des traces sur son passage, comme une ombre. Δ Hyun / Isaiah / Yoite / Enya / Chris.
Au loin l'orage gronde - entre le creux des montagnes. Le ciel se craque en un océan de nuage déchaîné. Alors que les ombres allaient se jeter sur Enya – elle est sauvée de justesse par Daryan, mais les ombres sont devenues plus rapides. Elles n'ont pas l'intention de vous laisser une seconde de répit, au contraire, elles vous harcèlent, tentent de vous épuiser sans jamais envoyer des attaques massives. Elles se contentent juste de vous tourner autour, la gueule béante, comme si l'animal qu'elles ont été dans leur première forme avait été laissé par une forme plus intelligente, plus stratège. Enya, tu ne vois plus l'homme. Mais tu sens sa présence qui s'éloigne, égarée entre quelques flocons de neige. Bizarrement, tu sais qu'il y aura une prochaine rencontre entre toi et lui. Parce qu'il y a des similarités dans l'aura que vous dégagez.
Daryan, judicieux choix de t'être interposé. Mais les ombres vous entourent, et cette fois-ci, c'est contre le tronc d'arbre qu'elles s'approchent de vous pour resserrer comme un étau et espérer vous broyer. L'une des ombres semble pousser un hurlement humain qui fait vibrer les tympans et qui menace de vous les exploser tant la puissance sonore est intense. Une autre profite de cette diversion pour tenter de te griffer Enya, alors qu'une autre semble à nouveau se ruer sur toi pour t'attaquer au niveau de l'épaule. Mais l'ombre semble avoir un visage. Un visage que tu connais bien. Une autre se jette sur toi, Daryan, et t'entraîne dans la neige pour livrer un combat au corps à corps avec toi. Mais tu as compris Daryan, n'est-ce pas ? Si tu te fais mordre, tu sais que tu peux devenir comme elles.
Isaiah, ta bravoure et ton courage dépasse l'entendement et la raison. Écoutant les dires de Mégaira, tu t'élances au travers de la neige, tentant tant bien que mal d'esquiver l'assaut de ces créatures. Mais tu as quelque chose qu'elles n'ont pas : la lumière. Ton cœur et ton esprit sont vierges, tu es comme un enfant Isaiah, tu n'as pas encore été souillé par la vie. Et elles perçoivent ça comme une menace, elles te haïssent et pour cela, elles feront en sorte que tu sois le premier à tomber. Une ombre apparaît face à toi, prêt à t'enlacer dans sa noirceur. Mais Mégaira s'interpose ; et l'ombre se retrouve en train de glisser sur la neige, prolongée sur plusieurs mètres. Elle se tourne vers toi Isaiah et te fait un sourire énigmatique ; tu lui plais et tu l'intrigues. Parce que dans ton cœur encore, ne pulse aucun élan de haine. Tu es sûrement le seul.
« Tu es courageux. »
Elle te scrute, bascule légèrement sa tête sur le côté, avant de tourner les épaules et de disparaître alors que l'orage se fait présent au dessus de vos têtes.
Yoite, la plaie que tu t'es offerte à la jambe fait écouler du sang noir sur la neige, comme s'il s'agissait de la cendre liquide. Tu le sens chaud, brûlant presque, alors qu'il s'extirpe hors de toi. Cela te permet de garder quelques moments de lucidité, de ne pas t'embrumer. Et tu essaies aussi de sauver un mage, acte parfaitement louable. L'ombre pourtant se bat pour se ruer sur Isaiah, et tes forces, bien que faibles, parvint à avoir raison de l'ombre, qui, mécontente – tu dois t'en douter – fait brutalement demi-tour pour se ruer sur toi.
Hyun – la pierre qui se répandait sur ton corps se brise brutalement sous la morsure du Renard, et tu t'écroules. Isaiah est à tes côtés, prêt à t'épauler si besoin est. Tu n'es pas tout seul. Ton allié que tu t'étais fait lors de la mission est toujours là.
Et Abigail se maintient douloureusement la côte, alors qu'elle pose un genou au sol pour tenter de récupérer des forces.
Puis la foudre fend le ciel en un grondement menaçant. Les ombres lèvent une à une la tête vers les cieux. Que se passe t-il ? Comment est-ce possible ? Elles semblent reculer, vous délaisser subitement à contre cœur. Comme si elles étaient appelées ailleurs. Alors qu'elles étaient prêtes à vous tuer, les voilà qui se réunissent toutes et disparaissent sous la neige.
L'incompréhension est palpable, la menace aussi. Pourtant le danger semble au fil des secondes, se diluer vers une ambiance un peu plus reposante. Pourquoi sont-elles parties ? Est-ce la foudre qui les a fait fuir ? Ou l'étrange homme que tu as vu Enya, qui leur a ordonné de partir ?
Vos yeux se posent au sol, une inscription est rédigée sur la neige.
« A bientôt. »
La pluie tombe aussitôt.
Ordre de post : Hyun - Isaiah - Daryan - Enya - Yoite
Titre : Trempe-ton-biscuit.com Crédit : Moé Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6256/35000) Mérite: (280/400)
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L'écorchée
Héro parmi les héros
Sujet: Re: MISSION L'ECORCHEE Ven 4 Déc - 18:18
Isaiah B. Stone
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Titre : Adopte-un-attardé.com Crédit : Déesse Lulu Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6200/35000) Mérite: (298/400)
Stop swaying when the moon is shaking thou
“I hear and I forget. I see and I remember. I do and I understand.” .
Le cœur irradiant d’une lumière qu’il ne ressentait pas encore, le jeune garçon qui avait démontré un courage étonnant jusque-là pour protéger son ami. Se retrouvait seul face à une ombre qui semblait lui en vouloir particulièrement, car elle semblait vouloir éteindre la lumière que cet enfant possédait. Cet enfant ou cet homme possédait quelque chose que personne ne pouvait lui enlever la lumière de l’espoir. Il était telle la colombe qui s’avançait pure et immaculé dans une neige encore vierge. Il faisait face telle l’étoile (autant figuré que réellement il dessinait une étoile avec ses bras) brillante qu’il était en train de devenir. Cependant, il n’était rien qu’une simple étoile filante, il ne pourrait pas combattre cette ombre, il le savait au fond de lui que l’espoir c’était bien beau, mais elle ne pouvait pas faire des miracles. Enfin, il voulait simplement avoir foi en la vie. Foi en ce qu’il croit et il voulait simplement avoir foi dans le fait de protéger son ami, même s’il devait y laisser ce qu’on dirait populairement sa peau. Puis, d’un éclair la femme spectrale s’était interposé pour le protéger, elle avait envoyé valsé l’ombre dont le râle de frustration s’était entendu dans toute la montagne comme un écho funèbre qui apportait la mort. Puis, elle s’était retourné vers le jeune mage et lui avait souri avant de lui lancer dans une franche parole. Un « tu es courageux ! » ses paroles étaient tellement différentes de ce qu’on avait pu entendre jusque-là, les morceaux d’acier semblaient plus légers, mais d’une puissance toujours aussi impressionnante. Le jeune garçon se contentait simplement de lui sourire en retour, un sourire d’un enfant plein d’innocence.
Puis, elle avait disparu comme elle était venue dans un éclair. L’orage se faisait trop présent. Puis, il se retournait pour voir que son ami était libéré de la pierre qui l’emprisonnait. Isaiah voulu se précipiter pour l’aider, mais celui-ci lui ordonnait d’aller aider Abigail. Il tournait la tête et vit au loin que la douce et belle Abigail venait de poser un genou à terre. L’enfant n’hésitait pas et se précipitait vers la jeune mage tandis que l’orage éclatait et que les ombres dans un râle de frustration encore plus intense s’engouffraient dans la neige qui semblait si pure. Puis, le mage qu’était le jeune Stone arrivait de la personne qui avait fait lever tant de personne pour venir à son secours. Puis, il lui tendit la main pour l’aider à se relever et il lui sourit tout en disant :
« - Tu ne m’avais pas dit qu’autant de personnes seraient présent pour venir te sauver. Bon retour parmi nous mademoiselle la belle au bois dormant, tu as bien dormi ? »
Puis, d’un immense sourire il l’aidait à se relever avant de voir le texte sur le sol et il dit d’un ton agaçé :
« - Je ne comprendrais pas, ces gens à s’amuser à faire tout d’une représentation théâtrale, l'antiquité manque tant de ça tu crois? On ne peut pas simplement venir en face à face et te le dire. "Malheureusement, je dois y aller, mais on se revoit bientôt." Tout ça pour dire que la prochaine fois tu seras avec nous, personne ne pourra rien faire. Ensemble, nous sommes invincibles n’est-ce pas Abigail ? »
Il l’appelait la bise, car telle le vent elle pouvait faire soulever des montagnes par son image et il vit Hyun les rejoindre et il regardait sa jambe et il lui dit d’un ton un peu inquiet :
« - Comment va ta jambe ? Je suis désolé, t’as été blessé surement quand je ne faisais pas attention. Je te demande pardon Hyun, je n’ai pas réussi à te protéger totalement. Je te promets que la prochaine fois, je serais capable de tous vous protéger. »
Puis, je me retournais vers Enya et lui fit un énorme coucou. Puis, lui fait signe de nous rejoindre. Tout comme aux deux autres :
« - On est tous vivant, je trouve cela génial. Peut-être que c’est la nature qui a voulu ça ! Nous devons la remercier, ça dit à quelqu’un de m’accompagner dans une prière envers Mère Nature ? »
crackle bones
Sujet: Re: MISSION L'ECORCHEE Lun 11 Jan - 14:22
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
L'écorchée
La jalousie d’Enya est une chose détestable, comme celle de toute femme. Lorsque je me lève je ne peux m’empêcher de la regarder de haut, me retenir de brider une once de dégoût, m’impressionnant à prendre le temps de penser à quelqu’un d’autre que ma petite personne ou ceux que j’ai toujours défendus – par égoïsme finalement, protéger ceux qui peuvent me maintenir en santé. Ma vie ne serait donc qu’égoïsme et personne pure par ce simple théorème. L’étau imaginaire nous percute contre le tronc avant que dos sur bois mon corps s’évapore et renaît quelques pas plus loin, avant qu’une ombre se dégage des sons aigües et tombe dans le grave que les feuilles trichent leur danse contre le vent et le lourd son humain s’écrase contre tympans et particules de magie. Les ombres reprennent pied et ténèbres, elles s’apprêtent à charger, la puissance armée, la griffe arrivant contre peau, le corps prêt à esquiver, sauter, partir sur un côté, s’abaisser, il était bien prêt, prêt avant que par ses yeux les nerfs du cérébral ne perçoivent la peau blanche d’une belle dame, les yeux bleus d’une belle connaissance, que ce même cérébral n’arrive plus à ordonner aux muscles de bouger, que les paupières s’ouvrent dangereusement de peur, honte et choc ; que la griffe du monstre au visage animé tombe contre le flanc et traverse le corps de part en part, celui-ci se transformant en vapeur sous le coup, qu’il se déchire désormais en trois parties alors que la nouvelle caresse pense à vouloir trancher ma gorge. J’étais paralysé par la belle vengeance au doux visage. Rappelle-toi, « elle ne t’en a jamais voulu ». Pan l’a dit, rappelle-toi. La torpeur des muscles fuit et je me dégage sur le côté, reconstituant tête et buste, buste et jambes. « Resonance » Le cri quasi humain de l’ombre revient dans nos mémoires dans l’aigüe, trichant sur les cordes, hurlant encore plus fort, provenant de mes propres pouvoirs, copiant la résonnance de ce qui a été, chassant l’ombre plus loin, lui faisant perdre son visage.
***
Lorsqu’elles plongent sous la neige je ne ressens rien en la parcourant de mes doigts, la grattant entre mes ongles, ce qui était magique semble avoir disparu. La pluie prend la place des monstres sur la scène de théâtre. Je regarde le ciel gris, l’aspect sauvage de l’eau qui s’écoule sur nous, je siffle menton levé et les corps de la rousse Enya, de la belle Abigail, de l’inconnu de pierre, et de l’étrange prête dérangeant se plaisent aux soins des eaux. Le corps écœurant de Yoite reste aussi entier de dégoût et de sang qu’il ne l’était. Une pulsion et je lui écrase mon poids sur la mâchoire, le faisant tomber, le regardant de haut. « Pour elle. » La facilité de le transporter dans la prison au nord me gifle et me supplie, mais pour elle je le laisserai crever sur cette montagne plutôt que de le chasser une nouvelle fois. « Il faut dégager d’ici. » Je me place devant Abigail, lui indiquant mon dos. « Monte, t’as croupi ici trop longtemps pour admirer la vue. »
Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
L'Ecorchée
Daryan Illuner, Isaiah Stone, Hyun Ki Gan, Yoite Kyumizu & Enya Taylor
« RELEVEZ VOUS ! RELEVEZ VOUS ! DÉFENDEZ VOUS ! Ou tout cela n'aura servi à rien... Abi est des nôtres, je crois... Mais les ombres aussi ! »
On le sait, merci. Cela parait tellement risible comme situation. Un gars à terre, un autre en pierre. Puis, il y avait Isaiah. Puis, il y avait Chris. Sur l’instant, je pensais avoir eu raison en lui disant de me laisser seule, que je me débrouillerais, j’y survivrais, j’ai connue pire. Bien-sûr que j’y survivrais et si je t’ai dit de partir sache que ce n’était pas un choix motivé par une quelconque jalousie. Pourquoi serais-je jalouse ? Le suis-je ? Je ne sais pas trop. Si je t’ai dit de partir, de me laisser, c’est que moi aussi, je veux ma part du gâteau. Moi aussi, je veux passer pour un héros mais on sait tous que cela n’arrivera jamais. Je suis une sorte d’antithèse à la notion même de héros. Pourtant, je suis là et tout semble allait si vite, trop vite. Je reconnais ce regard avec lequel tu me regardes mais je ne pensais pas que toi aussi, un jour, tu me regarderais de la sorte. Ce regard hautain qui dit bien plus de mots et qui a bien plus d’impact que de simples paroles. Ils l’ont eu avant toi. Tous ces gens qui ont croisés ma route. Je ne pensais pas que toi aussi, tu pouvais l’avoir. Des fois, j’ai comme l’impression que mon esprit et mes souvenirs de toi se sont retrouvés bloqués sur cette plage, sur ce regard triste que tu avais ce jour-là. Sur cette voix douce et calme. Celle qui vous console. Celle qui vous rassure.
« - Quoi ? Me regarde pas comme si je te dégoutais hein. Tu ne me fais pas peur ! »
J’ai envie de me moquer de toi, vraiment. J’ai envie de te rire au nez, de te tirer ses grosses joues que tu as de tous les sens comme les vieilles le fonds et j’ai envie de partir en courant en rigolant comme j’ai l’habitude de le faire. Malheureusement, aujourd’hui, je ne peux pas le faire.
Il y avait elle. Il y avait eux. Il y avait toi. Il y avait cet homme. Cette présence qui semble s’être imprimée dans la neige elle-même. Il y avait les ombres nous entourant pour ne pas changer depuis plusieurs minutes.
Et puis, il y a eu ce cri. Ce cri assourdissant. Ce cri résonnant et trouvant écho dans le cœur de la montagne. J’ai cru perdre un tympan sur l’instant.
Tu disparais. Plus loin. J’apprécie que tu me donnes de l’espace tu sais ?
« - Lucifer…Je compte sur toi. N’en rates pas une. »
Je monte dans l’arbre d’une façon habile. Oh ! Oh ! Je pourrais presque m’impressionner dis donc. Des fois j’ai des moments comme ça…Ou je m’impressionne moi-même, faute de pouvoir impressionner qui que ce soit m’entourant.
Alors perchée sur une branche, les ombres restantes autour de l’arbre semblent explosées une par une. Ça fait un bruit bizarre quand ça disparait mais c’est plaisant à voir. Une ombre monte en s’enroulant sur l’arbre et casse la branche sur laquelle j’avais trouvé un nouveau trône l’espace d’un instant. J’aimais la vue…Dommage.
Mes fesses s’enfoncent dans le tapis de neige et la dernière de sa lignée semble me poursuivre tandis que je cours partout en rigolant. J’ai envie de rigoler. Personne d’autre ne le fera à part moi. J’ai envie de rendre ça marrant parce que vous êtes tous trop sérieux. Trop concentrés sur elle.
« - Youhouuuuu madame l’ombre… »
J’ai envie de rire et de courir partout, de rire au nez et à la barbe de cette ombre au visage d’une vieille amie. Peut-être que je m’amuse trop. Peut-être que j’en oublie pourquoi je suis là. Pourquoi nous sommes tous là au final.
Le seul point positif quand elle semble explosée à son tour, c’est que je n’aurais que mal aux fesses et quelques bleus.
M’affalant alors dans la neige, essoufflée par la course et par la tension qui semble s’évaporer un moment, je constate que malgré tout…Chris a encore pris sur lui. Mon mal de fesses est partit. Merci.
Isaiah me fais signe en même temps que le ciel semble changer, comme si la brusque pluie tombante voulait effacer ce qu’il s’est passé ici. Pourtant quelque part, on ne pourra jamais vraiment oublier, ce qu’il s’est passé, le temps d’une journée.
Je ne pourrais jamais oublier ce visage mi-inquiet mi-sur de lui que tu abordais dans cette rue quand tu m’as arraché l’avis de recherche des mains. Je ne pourrais jamais oublier ses bras sous mes jambes me portant dans les airs. Je ne pourrais jamais oublier cette intervention, presque catastrophique, dans la neige. Crois-moi, je n’oublierais pas.
Mais je n’oublierais pas ce regard non plus. Je n’oublierais jamais la forme de ton visage au moment où tu m’as regardé de la sorte. Rappel-toi en également car un beau jour, ce regard, c’est moi qui l’aura.
« - Enya…. - Je sais Lucifer…On rentre nous aussi. On a du pain sur la planche. - Et le beau gosse ? Non mais sérieusement tu vas tout gâcher pour ça ? Pour un petit regard ? Aller Enya…Le beau gosse !!! Pour une fois que ça se passait presque bien ! Même pas un petit smack de fin ? Un petit hug de l’amitié ? - Asmodée ? - Oui ? - Va mourir. - Oooooh merci, ça me touche au plus profond du petit cœur que je n’ai pas. »
Mais rappel-toi, fils de l’océan, qu’aujourd’hui je t’ai aidé…Alors maintenant, tu m’en dois une !
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Sujet: Re: MISSION L'ECORCHEE Dim 17 Jan - 1:29
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
L’ecorchée
with the others
Pour une fois. Pour une fois que ça marche. Mon serpent semblait avoir repoussé, et attiré l’ombre menaçant cet homme, brun, courageux et tellement pur. Je soufflais, et j’entends toutes les batailles entre moi et lui. Je me levai pour affronter l’ombre qui me regardait comme sa proie, mais ne tenais plus sur mes jambes. Alors je fis bouger mes deux grandes ailes, qui soulevèrent la neige et maintinrent droit, face au monstre qui me sautait dessus. Concentrant le peu d’énergie qu’il me restait, j’enduis mes mains de l’armure de plumes, pour tenir hors de porter de mon corps la gueule de l’ombre qui me clouait au sol. Et lorsque je l’eus retourner pour tenir plus longtemps, le rouge empourpra la neige, et je sus qu’il était temps de refermer ma blessure. Ce que je fis, avant de me faire de nouveau mordre. Heureusement, ma main ne fut pas transpercée, et seule le gant d’armure fut craquelé, l’ombre n’ayant eu le temps nécessaire pour m’abattre.
Et nous voilà, alors, en proie a la foudre. Lorsque je me dis que finalement, je ne vais pas réussir à survivre, alors que Kyofu hurlait dans ma tête, les ombres se redressèrent et disparaissèrent. Et je tombai a genoux.
Alors ils voulaient qu’on se rassemble, mais on> , ce n’était pas moi. Je n‘étais pas comme eux. Je n’étais pas bon de nature. J’aimais, donc je tentais de devenir bon. J’avais honte, donc je me concentrais sur la repentance. Je voulais sauver, donc j’avais retrouvé et libéré Abi, de sa prison avant que les ombres ne passent à l’attaque. Mais je n’étais pas on.
Alors je les laissais discuter, et je me relèvais lentement, durcissant mes ailes pour m’en servir comme béquilles. Ressemblant à un tas de plumes, avec une tête pas vraiment superbe à voir, je lançai un
- Abigail…
Je ne pouvais pas m’approcher. Je n’arrivais pas à marcher. Et elle avait son toutou devant elle. Et le véritable chien à ses côtés. Pourtant, malgré la situation, je ne pouvais m’empêcher de sourire, en regardant son visage. Elle était sauve, c’était le principal.
- Tu as de bons amis… au revoir.
Je n’étais pas un héros… J’étais juste une arme, une arme de mauvais augure, qu’on ne pouvait utiliser qu’en la sacrifiant presque. Je ne pouvais pas rester parmi eux… Alors je retombai à genoux, et mes ailes se levaient.
- Chris… Le jour où tu voudras te venger, assure toi que je t’attendrais moi aussi…
Et mes ailes m’élevèrent, alors que doucement, je laissais ma jambe blessée suspendue dans le vide. Et mon corps se dirigea loin. Loin… Là où je ne serais plus en danger… Là où je pourrais me reposer. Là où cette blessure à la jambe aura le temps de guérir… Je ne pourrais sans doute plus jamais approcher Abigail… mais j’étais content de l’avoir sauvée, et de l’avoir trouvée en premier… Quel égoïste j’étais…
electric bird.
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hors rp : Yoite il s'en vaaaaaaaa
Sujet: Re: MISSION L'ECORCHEE Lun 25 Jan - 16:26
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
SPECTRE
Y'a comme une tempête de paroles qui agite son esprit. Remous de réalité à laquelle elle s'accroche, comme une naufragée à son radeau dans ce déluge de vie, ses yeux limpides dévisagent face à elle en silence. Comme si elle tentait de récupérer ses lambeaux de souvenirs – mais une main prêt de son visage l'entrava dans son action. Sa tête se dressa vers son visage. C'était Isaiah. Sa main se posa dans la sienne, une léger rictus de douleur s'esquissa sur son visage avant de se redresser.
« Merci. »
Une fois bien ancrée sur ses appuis, la voix d'Hyun retentit à côté d'elle comme un blizzard chaud. Étonnée par sa présence, elle n'imaginait pas qu'il puisse être ici, le corps marbré de plaies. Un sourire sincère lui fissura les lèvres lorsqu'elle pivota doucement vers lui. C'était un peu comme leur première rencontre, où il avait repoussé ses limites que personne n'aurait osé effleurer. Il était plein de ressources, et il était là aussi, à côté d'elle.
« Hyun... Je... suis contente de te revoir aussi. »
Elle déglutit légèrement. Ses pensées dansent entre des ombres imaginaires, des ennemis qu'elle ne nomme pas. Ses yeux se baissent vers les lésions de Hyun.
« Est-ce que... Est-ce que ça va ? »
Abigail l'observa, entendit sa réponse et hocha la réponse, visiblement désolée qu'il se retrouve dans un état par sa faute. Son regard se jeta à nouveau vers Isaiah et dans son regard on pouvait y lire la même question. Est-ce que tout le monde allait bien ? C'était comme un tremblement de chair, il y a un fracas brisé qui hurle en elle. Mais il y a la chaleur des autres qui s'engouffrent dans ses failles causées par le sommeil. Elle a l'air perdue, Abigail, égarée comme un somnambule qui vint de se réveiller au milieu d'un champ de guerre. Puis Daryan s'avança vers elle et lui offrit son dos comme trône, où elle pouvait se reposer un peu. Comme s'il désirait l'emmenait de tout ça, il n'avait pas dit un mot, il se présentait juste comme ça pour l'éloigner, éviter peut-être que sa lucidité ne revienne et que cela la fasse souffrir.
« J'aimerais vous revoir, Hyun, Isaiah. Quand ça ira mieux... Je vous promets de venir vous retrouver pour vous remercier personnellement. »
Et ses jambes se rompirent presque instantanément, et elle s'effondra sur son dos. Sa joue posée contre l'une de ses omoplates, ses paupières papillonnèrent un instant, comme un battement d'ailes au ralenti. Elle sentait la pluie s'abattre sur sa peau anesthésiée par le froid, sa migraine arrachait son cerveau et menaçait de le faire imploser. Son cœur battait faiblement et un sourire discret et fatigué étira légèrement ses lèvres tandis qu'elle observait les deux hommes face à elle. Elle n'aurait jamais pensé qu'ils se seraient déplacés pour elle.
(c) AMIANTE
Ordre de post : Hyun - Isaiah - Daryan -
Sujet: Re: MISSION L'ECORCHEE Mar 26 Jan - 19:41
Hyun Ki Gan
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Titre : Trempe-ton-biscuit.com Crédit : Moé Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6256/35000) Mérite: (280/400)
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L'écorchée
Safe and sound
Sujet: Re: MISSION L'ECORCHEE Mar 2 Fév - 17:24
Isaiah B. Stone
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Titre : Adopte-un-attardé.com Crédit : Déesse Lulu Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6200/35000) Mérite: (298/400)
The holy heart
Isaiah et le reste
Je remerciais la nature de mon cœur qui m’avait fait de cette manière, je la remerciais d’exister et de nous protéger et de m’avoir fait ce don qu’était la magie, car sans lui je n’aurais pas pu rencontrer autant de monde. Je remerciais le monde de mon existence en cet instant. J’étais simplement heureux de voir qu’Abigail était en vie. J’étais heureux de voir les différentes personnes, j’étais simplement heureux d’être en vie. Je ne comprenais pas réellement pourquoi j’étais heureux au final, mais j’avais simplement le cœur, l’âme et mon cœur qui souriait. Pour une fois, je n’étais pas ce puzzle que je cherchais à reconstruire. Pourtant, j’étais parfois un peu perdu, mais en cet instant j’avais trouvé un but, me battre pour les personnes pour lesquelles je tenais plus que tout au monde. Puis, je vis Hyun qui me disait de ne pas m’en vouloir, comment puis-je ne pas m’en vouloir, il avait été blessé par ma faute, dans ma tête je me promettais de donner mon corps et faire, afin de tout faire pour protéger les gens coute que coute.
Puis, je la vois me regarder, elle me souriait, elle prit ma main un instant tout en disant un merci. Un merci, si elle savait tout ce qu’elle avait pu m’apporter en une simple rencontre, je n’avais jamais autant appris sur moi qu’en la côtoyant. J’avais pris confiance en ce que j’étais et je n’avais pas peur d’avancer, enfin je n’avais plus peur dorénavant. Le merci, c’était moi qui devait le donner, mais bizarrement aucun mot n’arrivait à sortir de ma bouche, comme si un oursin s’était étouffé dans ma bouche. Puis, je lui souriais simplement comme la simple réponse qui pouvait sortir de mon corps. Puis, je la regardais, elle était faible, puis l’homme dont je ne connaissais pas le nom, s’approchait d’elle pour lui donner son dos afin qu’elle s’y repose dessus. Puis, elle me promettait de revenir me voir quand elle irait mieux. Je lui souriais, de ce sourire j’exprimais tout ce qu’il fallait. J’avais hâte qu’elle revienne me voir, qu’on puisse s’amuser comme la dernière fois, qu’on puisse sourire et surtout de la voir sur ses deux jambes, car elle était puissante, mais je n’aimais pas la voir si fragile.
Puis, Hyun me regardait et me dit qu’il devait aller vers l’ouest. Où je vous aller ? Sûrement vers l’endroit que m’indique le vent et je souriais d’un air innocent : « Je n’ai pas de réel endroit où aller, si ça te va je t’accompagne jusqu’à la gare et je verrais bien où mon instinct me guidera ! » Puis, il commençait à partir tout en boitant. Je le rejoignis et me glissait sous son épaule et lui dit d’un ton sympathique : « Sert-toi de moi comme béquille, ça sera plus simple Hyun. » Puis, nous partîmes tous deux vers de nouvelles aventures.