Ouais non...En faite on oublie les formalités pour aujourd'hui, parce qu'aujourd'hui ressemble à hier et hier ressemble étrangement à avant-hier. Robin, il avait prit quelques jours de congés loin de la guilde, il avait décidé d'explorer Fiore qu'il ne connaissait pas parce qu'il avait envie de voir le monde et il avait soif d'aventure. En faite, c'est surtout que Enya ayant rétrécie et Noah lui tapant sur les nerfs, il avait décidé de prendre ses distances pour ne pas en lancer un par la fenêtre. Jamais il ne leverra la main sur une femme..Mais sur les hommes, tout n'était qu'une question de point de vue.
Il se voyait déjà jeter Noah par la fenêtre. En faite, il l'avait déjà fait. Plusieurs fois. Dans sa tête bien sûr. Il se passait énormément de choses dans sa tête. Il tuait cet imbécile de blond une bonne centaine de fois chaque jour mais la relation qu'ils entretenaient était particulière. Ils pouvaient pas vivre ensemble..Mais maintenant qu'ils se connaissaient, ils ne se voyaient pas vivre l'un sans l'autre. Attention, ce n'était pas de l'amour, loin de là. C'était juste une façon d'exprimer leur amitié l'un l'autre.
Etrange n'est-ce pas?
Alors Robin, il était partit à l'aventure et...Il s'était perdu. Comme d'habitude. Il n'avait aucun sens de l'orientation. Autant en ville il pouvait se débrouiller comme un chef, autant en montagne, il ferrait honte à n'importe quel scout. Scout un jour...Scout toujours ! Ou pas.
C'est comme ça qu'il s'est retrouvé au milieu des monts blancs et enneigés, sentant à peine le bout de ses orteils. Pourtant, ce matin en se levant, il avait veillé à mettre cinq paires de chaussettes les unes sur les autres. Il comprenait pas pourquoi il avait froid. Il portait tellement de vêtements que même un Balkan paraissait avoir une taille mannequin comparer à lui.
Alors il marche, il marche. Il s'enfonce toujours un peu plus dans la neige et il a la flemme. Il a l'impression que s'il venait à faire un pas de plus..Il allait mourir.
Ce serait triste. Il a encore rien fait.
Il finit par tomber sur ce chalet. Un chalet pour touriste. Un chalet assez vaste et spacieux avec un bon gros feu de cheminé comme il les aimes.
Il entre, chacun lui jette un coup d'oeil furtif mais tous reconnaissent là un confrère qui s'est lui aussi paumé au beau milieu de ...On était où déjà? Houlalalala.
Retirant ses gants à l'aide de ses doigts, il tends ses paumes vers le feu de cheminé.
"- Aaaaah je me marierais avec toi si je pouvais...."
Pensée énoncée à voix haute alors que ceux l'ayant entendu le regarde étrangement. Il se retourne et n'apperçoit aucun visage familier. Chier'...Il va devoir attendre qu'on vienne le sauver comme une Princesse enfermé dans son donjon. Y'a même pas moyen de faire une partie d'échec. Il est certain que l'ensemble de la matière grise de cette pièce ne dépasse même pas les 130.
La soirée s'annonce longue. Très longue.
Il croise les bras, s'assoit en tailleur, boude durant 5 minutes et réfléchit à une occupation autre que taper la discussion avec ces primates de premier ordre. Enfin, il pouvait bien se moquer...Lui aussi il s'était perdu.
Il farfouille dans son sac et en sort un livre. Un de ces livres avec la couverture en cuire, la tranche déchiré, les pages jaunies par le temps et les lettres en or écrites avec un soin qui n'est plus digne de cette époque. Là dedans, il est certain de trouver du réconfort.
Alors il l'ouvre. Et il s'y plonge...Dans ce monde qui n'attends que lui.
Sujet: Re: Colors of the Wind - Zadig Jeu 23 Avr - 14:06
Zadig Cavalli
Click
Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
LE BLIZZARD DANS NOS COEURS
Les flocons s’étalent de toute leur ombre cotonneuse sur les épaules de Zadig, avant de se dissiper dans un soupir de chaleur. Comme si le volcan intérieur qui brûlait dans son ventre dissuadait la neige de tisser son manteau blanc sur ses épaules un peu larges. Un sourire en coin, les mains dans les poches, le bout du nez un peu rosée à cause de l’air froid étranglé lui donnait un air un peu étrange. Quand il marchait, la neige apeurée, fondait sous son toucher. Zadig soupira en glissant une main dans l’une de ses poches – la marche c’était bien, elle permettait à l’esprit de s’égarer dans rêveries un peu osées – les jambes faisaient tout le sale boulot. Il avait les effluves chaudes d’Oméa coincée entre le palais, à mi-chemin entre l’amertume et la satisfaction. Ses rencontres avec les femmes dangereuses lui laissaient toujours quelque chose, un fragment de souvenir anodin, planté comme un pieu entre ses côtes. Il marchait toujours, profitant de sa randonnée pour se purger l’âme de ce manteau de froid, bien qu’il ne l’ait jamais réellement connu, tout ce qui lui était antipode le fascinait, en général. Se prenant d’intérêt pour n’importe quoi ou n’importe qui avec sa curiosité enfantine qu’il embarquait dans le pli de ses paupières.
« Bon. »
Ses jambes s’épuisaient, et il avait envie de s’asseoir ; l’odeur du bois calciné vint gaver ses bronches. Il y avait une chaumière pas très loin, sans se presser, Zadig s’avança nonchalamment. Ca avait les allures vagues d’un refuge pour les âmes qui ne voulaient pas se laisser dévorer les nerfs par les baisers du froids. Zadig ouvrit la porte, plus par curiosité, mais aussi parce que cette fatigue tirait sur ses muscles et que se reposer un peu ne lui ferait pas de mal. Des regards en biais furent son seul accueil. Peut-être était-ce son nez rouge, ou son sourire qui interpellèrent un gong d’avertissement. Si bien que les yeux fixèrent à nouveau un point fixe sans s’en détourner.
Il y avait un mec qui causait de mariage, à qui il parlait ? Peut-être qu’il ébauchait les esquisses d’une demande à sa petite-amie ? Il habillait le silence par ses respirations et ce murmure. Il intéressa immédiatement Zadig qui vint s’asseoir à côté de lui. Il avait l’air paumé dans l’hiver, ne sâchant plus où se situer dans tout cette constellation de saison.
_ Yo.
Il s’allongea au sol, croisant ses deux bras derrière sa tête pour fixer le plafond. Un léger murmure s’échappa de ses lèvres.
_ Je préfère rester là que d’aller les voir.
Il désigna d’un revers de tête le groupe de personne. Il releva brusquement son buste.
_ J’m’appelle Léo. Enchanté !
Léo, sérieux. Il avait bien conscience qui lui éclatait ses bulles de rêves, il avait l’air distrait, perdu entre deux rêveries, à s’enticher des braises. Zadig fixa les flammes.
_ Autant se tenir compagnie le temps que le blizzard se calme, nan ?
Parce que le vent hurle dehors, et que Zadig ne se sent pas d’attaque à affronter cet amas de neige hurlant contre les fenêtres.
Sujet: Re: Colors of the Wind - Zadig Mer 29 Avr - 5:27
Il était assit là, en tailleur, son livre entre les jambes. Il était assit là, dans son coin n'ayant rien demander à personne. Il était assit là, devant la cheminée, écoutant les flammes grignotant chaque seconde un peu plus l'écorce du bois. Il était là, s'interrogeant encore sur sa présence ici.
Il lit un livre "Le Petit Poucet" et il se dit qu'il aurait bien fait comme lui pour retrouver son chemin mais au lieu de cela, il a fallut qu'il aille se perdre au milieu d'une montagne enneigée. Il a fallut qu'il vienne en ses lieux, brisant le silence de mort régnant comme maître dans la bâtisse accueillant tous les paumés du coin.
Les pages défilent, révélant chaque fois un petit bout de l'aventure du Petit Poucet et finalement alors que l'illustration sur une des pages, jaunies par le temps, lui révèle un petit être aux cheveux blonds, il entends un vague murmure juste à ses côtés et en relevant les yeux, il s’aperçoit qu'un homme s'est installé pratiquement dans la même position et lui parle.
Quelqu'un lui parle.
Robin, il était pas très doué avec les relations humaines, il avait toujours réussir à fuir le contact de l'homme que l'on dit inévitable mais depuis qu'il a mit un pied à Fiore, il a l'impression de se faire noyer par la masse humaine. Il regarde l'homme se présentant comme Léo et cherchant de la compagnie. Ses lèvres tremblent alors qu'il cherche ses mots pour s'exprimer à son tour alors il se retourne vers le feu et de nouveau vers cet étranger.
Jamais personne ne l'avait abordé de la sorte sauf Enya et Noah mais il les supportait tout juste. Enfin il vouait un profond respect pour Enya mais Noah lui sortait par les trous de nez.
Finalement, il se décide à tester la compagnie de l'homme et ferme son livre qu'il pose soigneusement à côté de lui.
"- Moi c'est Patrick...Enchanté de même."
Sérieusement ? Patrick? Y'a pas plus pourri comme nom ? En même temps, sa mère lui disait souvent quand il était petit, qu'il fallait jamais donner son véritable nom aux inconnus...Et toujours refuser quand ils proposaient un bonbon. Les bonbons c'était dangereux apparemment. Alors il se présente sous ce faux nom ridicule et rigole quand le Petit Poucet qu'est Leo lui parle des autres et de la tempête.
"- Vous aussi vous les trouves bizarres les autres ?"
C'est pas les autres qui sont bizarres mon gars...c'est toi.
"- Je vois que je ne suis pas le seul à être perdu en pleine montagne....c'est rassurant de voir qu'on est jamais seul quand on est au fond du trou."
Il sait pas faire la conversation Robin. Il est juste doué pour jouer au jeu des questions réponses. On lui pose une question et il vous répond mais c'est tout. Il vous en posera pas en retour parce qu'il sait pas trop comment on fait. En faite dans sa tête c'est un grand garçon encore.
"- Je vais me faire tuer si je rentre pas...."
Il repense alors à la course urgente qu'Enya lui avait confié...Dans "course urgente" le mot urgence prenait toute sa force et il se dit à l'instant qu'il finira suspendu quelques part dans la guilde ou enfermé dans le placard à balai encore avec on ne sait quel démon. Il aime bien la guilde, il trouve ça drôle mais étrange.
Il se relève, fait craqué ses articulations alors que l'odeur de chocolat chaud et de café s'entremêlent dans ses narines. Ah là on va pouvoir s'entendre!
"- Je vais me chercher un chocolat...Vous voulez quelque chose?"
Pas de café. Le café ça excite et Robin, il est bien assez excité comme ça...Même si cela ne se voit pas forcément.
Sujet: Re: Colors of the Wind - Zadig Ven 22 Mai - 8:45
Zadig Cavalli
Click
Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
Colors of the wind
Robin & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Il est bizarre ce type là - Zadig égare un léger sourire en l'écoutant. Il traite les personnes avec ce respect qu'on a oublié avec les années, il souffle un "vous" qui insuffle de la surprise, il a l'air de vivre au ralenti, englué dans ses rêveries. Patrick, c'est nom étrange qui se placarde bien à son visage énigmatique. Zadig rit légèrement, en espérant ne pas le vexer.
- Hé mais sérieux y en a qui appellent encore leurs enfants Patrick ? Je suis désolé pour toi mon gars, vraiment.
Il est bizarre ce type là - Zadig se l'est déjà dit, mais les choses peu communes attirent Zadig comme un aimant. Il n'aime pas les choses bien encadrés dans les mœurs, les gens étranges ont cette faculté presque mystique de toujours surprendre et de déformer les croyances ancrées. Et ce type, bien qu'entouré d'une aura apaisante était doué d'un potentiel qui plaisait à Zadig. Un de ces potentiels qui méritaient d'être sculptés et d'être abordés. Ce n'était pas un conteur juste égaré, c'était une personne qui allait devenir quelqu'un. Zadig le ressentait comme ça - bien que Patrick s'annonçait être une personne sans saveur, il dégageait quelque chose. Un quelque chose, mais c'était encore flou. Comme un miroir sans reflet. Mais comme toutes choses, il suffit de bousculer le destin pour que ça agisse.
- Carrément ouais ! Ils sont super bizarres. Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Enfin, t'as pas l'air d'être un fils de la montagne.
C'était de la curiosité, pas de la moquerie. Zadig avait juste du mal à s'imaginer l'esquisse de cette âme arpenter les chemins sinueux dans ce manteau de glace et de froid. Alors il l'observa silencieusement, alors qu'il se levait. Il fit un léger signe de tête négatif à sa question – la curiosité avait prit le siège face à la faim. Désolé Robin, sans faire grand chose – c'est justement en ne faisant rien que tu as attiré la curiosité d'un homme enfant, intrigué par tes compétences encore enfouies sous un tapis de livre. Mais ça se réveillera un jour, il en est persuadé. Lorsque Patrick revint, Zadig observait les flammes dansaient comme les hanches de ces femmes trop séduisantes. Il pivota la tête vers le brun.
_ Ecoute, si t'as un truc important à faire et que ça doit urger, j'peux t'accompagner.
Il rit légèrement.
_ Je voulais juste me reposer mais je vais pas tarder.
Il se redressa. La vraie raison de sa venue, ce n'était pas la fatigue, ce n'était qu'un vulgaire prétexte, un mensonge falsifié. Parce que si Zadig a bien un art, c'est de repérer les gens qui auront de la valeur. Ce sont ceux dont on s'attend le moins qui sont les plus talentueux. Zadig a trouvé son talent, son poulain sur lequel il misera. Il avait trouvé sur son chemin divers talents tordues, façonnés à l'image de leur propre réalité. C'était ce qu'il s'était passé avec Damaz, Enya, Oméa... Et c'est ce qui se passera avec lui. Il saisit la lanière de son sac qu'il bascula sur son dos de manière presque nonchalante en baillant un grand coup.
_ Alors ?
C'était comme une épreuve muette qu'il lui lançait, celle de se lever et d'affronter les choses à l'extérieur. De sortir de sa zone de confort. Pour le sortir de son air lent et de sa zone de confort pour le confronter à un autre monde. Le monde un peu biscornu, asymétrique à la Zadig.
Tu le regarde curieux tandis qu’il semble s’étonner d’une simple banalité. Oui Patrick. C’était ton nom d’emprunt. C’était le nom que t’avais choisi sur un coup de tête parce que dans les livres, ce sont toujours les personnages ayant les noms les moins communs qui deviennent les héros et toi c’était ce qui te motivais dans la vie. Devenir un héros. Mais pas à n’importe quel prix. Fallait pas abuser non plus.
« - Parce que vous croyez que Léo c’est mieux peut-être ? Faut croire qu’on n’est pas né sous la bonne étoile. »
Puis il enchaîne et enchaîne sur ta présence, sur les raisons de ton départ. Il était décidemment curieux celui-là et au fond, tu savais qu’il allait être ce chewing-gum coller à ta chaussure durant tout le trajet. T’avais l’impression qu’il allait falloir plus qu’un mensonge et un tour de passe-passe pour te débarrasser de celui-là. Tu ne voulais pas lui parler d’Enya, d’Echoic…ça se trouve c’était juste le dernier paumé du coin et il ne devait même pas connaître cette dictatrice. T’en doute même. Cela serait une trop belle coïncidence que de croiser un être connaissant Enya Taylor…Et qui se porte plutôt bien.
« - Je ne suis pas un fils de la montagne non mais t’as pas l’air d’en être un non plus…Enfin tu permets que je te tutoie hein, ça m’emmerde toute cette histoire ? Et toi, tu viens faire quoi ici ? »
Voyant ton empressement, il se prépare déjà à s’embarquer dans ton péril.
Tu passes ta main dans tes cheveux en soupirant. Parce qu’il croit que vous êtes copains comme cochons celui-là. Dans quoi tu t’es embarqué encore ? Tu n’étais naturellement pas doué et pas fait pour les rapports humains. Tout ce que tu voulais, le but de ta vie, c’était d’être transparent et t’avais plutôt bien réussie jusqu’à tomber et intégré le repère du mal.
Il te regarde sac sur le dos alors que la tempête s’est calmée à l’extérieur.
« - T’es bizarre toi…T’accompagnes les inconnus souvent sur un coup de tête ? Imaginons que je te tue une fois qu’on sera arrivé au pied de la montagne ? Tu sais ça se trouve je suis un psychopathe tueur en série hein…Je dis ça pour toi…Après si t’as pas peur, je ne vais pas t’empêcher de venir. »
Tu prends ton sac également et tu voles un ou deux muffins sous ton manteau. Ça peut toujours servir pour le trajet.
Les gens vous regardent partir, intrigués, se demandant certainement où est-ce que vous allez aller mais toi-même tu ne sais pas. Tu sais seulement que tu dois retourner dans les sud dès à présent. L’heure de rentrer à la guilde avait sonné et tandis que votre descente s’amorce tout doucement mais surement….Tu sors une cigarette de ta poche et tu l’approches de tes lèvres. Tu sors le briquet de ta veste et le vent souffle la première flamme qui se montre. Merde.
« - Connerie de briquet…Dis t’aurais pas du feu ? Je crois que le mien a rendu l’âme. Fais chier. »
Tu le regardes alors que ton nez redevient rouge et que tes extrémités se gèlent, sans parler des orteils bien sûr. Qu’est-ce que tu payerais pour retourner dans ton lit maintenant…Putain de course. La prochaine fois, tu laisseras les tâches ingrates de ce genre-là à Noah.
« - Tu vas vers où toi ? Cela serait étrange que l’on se rende au même endroit quand même. Au faite tu veux une clope ? Je t'ai pas proposé.. »
Si ça se trouve, c’est toi qui avais tout bonnement accepté qu’un tueur en série sans merci te suive sur ton trajet. Manquerait plus que ça.
T’avais pas envie de te battre, t’étais pas fait pour ça et c’était trop fatiguant.