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A date with the wild
 MessageSujet: A date with the wild   A date with the wild EmptySam 11 Avr - 18:11

Anonymous
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Ce matin Kriss s'était réveillé avec la lumière du soleil qui reflétait sur les carreaux de son appartement. Il était resté un moment sous la couette profitant de la chaleur de son lit. Cette douce chaleur ressemblant à une sorte d'aphrodisiaque qui pourrait nous faire rester au lit toute une journée. Après avoir étiré la totalité de son corps, il décida de sortir de son lit. À la sortie de son lit, Kriss eut un sentiment de froid horrible lui donnant des frissons des pieds jusqu'à la tête. Il se précipita alors en direction de la salle de bain et commença à remplir l'eau de sa baignoire. En attendant, il se posa au sol pour faire quelques pompes pour se réchauffer. Des que la baignoire fut remplie, Kriss mit d'abord une main pour voir si le bain n'était pas trop brûlant. Dès qu'il vit que non, il plongeât alors. Allongé dans son bain chaud, il pensait que ce genre de moment ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Cela faisait un jour qu'il était en pause. Son supérieur était venu le voir le soir avant de partir et lui avait dit

- Prends une pause de deux jours. Tu as bien travaillé ses derniers temps. Que ce soit le fait que tu t'occupes rapidement de la paperasse. Mais tu as aussi bien rempli ton rôle dans la mission que je t'ai donnée, un travail rapide et efficace.

Il avait fait un clin d’œil à Kriss et était parti. Le soir, il annonça la bonne nouvelle à sa famille. Ils furent heureux au début. Mais dès que Kriss leur annonça qu'il allait surement en profiter pour se prendre un appartement, ses deux sœurs lui boudèrent pendant tout le reste de la soirée. Il parla donc avec son père pendant le reste du repas. Son père et lui parlèrent de tout et de rien, quelquefois se moquant des deux sœurs qui boudaient. Puis la nuit vint et tout le monde alla se coucher. Le lendemain, il se leva vers 6h. Il prit une douche et mangea un petit déjeuner. Puis il se mit alors à la recherche d'une maison à louer. Après deux heures de recherche. Il vit une pancarte " Appartement à louer, dernier étage, une pièce avec salle de bain". Il entra donc dans l'immeuble et toqua à la porte de ce qui devait être surement la loge du gardien. La porte s'ouvrit et un homme de petite taille se tenait debout. L'homme devait être âgé à la couleur de ses cheveux blancs et à sa moustache touffue, elle aussi blanche. L'homme tendit la main droite tandis que l'autre était dans son dos courbé surement le mal de dos qu'on obtient à la fleur de l'âge. Kriss la serra alors et le doyen commença alors à parler

- Bonjour je suis Jonnas, gardien de l'immeuble. Qu'est-ce que vous me voulez ?
- C'est pour l'annonce que vous avez postée en dehors.
- Enfin quelqu'un, entrez donc jeune homme. Venez prendre une tasse de thé à mes côtés. Nous verrons la cause de votre venue par la suite.

Kriss entra dans le logement du gardien. Le concierge l'invita à s’asseoir et sortit d'une armoire en acajou une tasse de thé. Puis la posa sur la table, servi Kriss, s'assit et bu. Kriss fit de même. Il remarqua d'ailleurs que pendant qu'il prenait le thé, le vieil homme souriait ne parlant pas. Il devait apprécier la compagnie en silence. Kriss aimait lui tenir compagnie surtout que le vieillard n'hésitait pas à le resservir. Dès qu'ils finirent tous deux, Jonnas se leva et amena Kriss à son appartement. L'immeuble possédait 3 étages avec deux portes par étage. L'appartement que le vieux voulait vendre se trouvait au troisième étage, porte de gauche. Jonnas ouvrit et invita Kriss à entrer. Mais dès que Kriss passa le seuil de la porte, il repensa alors à ses sœurs qui le soir lui avaient boudé. Il comprit alors le pourquoi ses sœurs ne lui avaient pas parler du repas. Kriss souvent chargé par son travail ne rentrait que le soir. Il n'avait souvent pas de temps libre ce qui faisait que ses sœurs soient déçues. Il demanda alors à Jonnas s'il pouvait signer pour louer l'appart maintenant. Jonnas surprit de sa réaction du fait que Kriss n'ai pas jeté un œil sur l'appartement accepta quand même. Kriss signa et se rendit en direction de la boutique de sa famille. Arrivé à la boutique, il annonça à ses sœurs comme quoi il préférait passer la journée avec elles. À cette nouvelle, elles lui avaient sauté dans les bras. Cependant, il avait demandé si ils pouvaient d'abord l'aidé avec le déménagement. Kriss et son père prenaient les meubles lourds: le lit, l'armoire, un frigo. Quant à ses deux sœurs, elles prenaient les meubles moins lourds: une petite table de deux personnes et tous les ustensiles servant dans une maison ( objets de salle de bain comme du savon ou encore des objets de cuisine comme des couverts ou des assiettes). Une fois son appartement meublé et aménagé, le père décida de retourner à la boutique et les sœurs et Kriss décidèrent d'aller à l'endroit où il aimait passer du temps, petit. Cet endroit était un parc près de leur maison. Le parc était rempli de verdure. Il n'y avait qu'une aire de jeu pour enfants avec un toboggan et une balançoire. Même si l'aire de jeu n'est qu'une petite partie du parc, pour eux il était rempli de souvenir. Ils décidèrent tous trois à commencer par le toboggan. Ils montèrent un par un, Kriss en dernier. Sa première sœur glissa sans problème et la seconde aussi. Mais dès que Kriss passa il se cogna contre la barrière de sécurité pour enfants. Après s'être cogné, il demanda de passer à la balançoire. La balançoire avait deux sièges. Kriss laissa la place à ses deux sœurs et les poussait. Ses deux sœurs se mirent à sourire et de répéter "Plus fort". Kriss alors sourit à son tour car c'est moment lui rappelait son enfance. Il se rappelait alors des moments où il courait de siège en siège pour pousser ses sœurs et qui finissait par tomber épuiser. Il profita alors de ce moment-là avec ses sœurs. Il eut même une larme en pensant que ce moments-là allait surement être de moins en moins présent. Puis le soir vint et ils retournèrent au magasin pour aider leur père à fermer boutique. Une fois la boutique fermée , ils mangèrent tous ensemble dans un restaurant. Le repas fut totalement différent du soir précédent où ses sœurs lui avaient boudé toute la soirée. Là, le repas était chaleureux et doux. Tout le monde riait aux éclats et tout le monde discutait avec tout le monde. Malheureusement la fin du repas vint. Kriss décida de les raccompagner puis les embrassa avec un énorme câlin. Il finit alors par rentrer chez lui avec un air nostalgique. Il entra dans l'immeuble et se fit interpeller par le gardien. Le gardien l'avait inviter à petit-déjeuner chez lui, le matin. Kriss avait accepté. Il était ensuite rentré dans son appartement se coucher.

Kriss enfoui dans ses pensées fit réveiller par le refroidissement du bain. Il remarqua alors qu'il était resté une heure à rêver. Il se lava donc rapidement, se retrempa dans son bain froid. Il prit une serviette mort de froid et se l'enroula autour de la taille. Il se regarda alors dans la glace et se lava le visage et s'essuya avec la serviette à main. Il se frotta ensuite son corps. Il enfila un pantalon noir, mit une chemise blanche. Il prit des chaussettes blanches et les mit avec ses chaussures noires. Avant de partir, il réajusta son col de chemise et se recoiffa rapidement. Il descendit pour grignoter avec son concierge. À la porte, il y avait une odeur délicieuse de chocolat en train de chauffer. Kriss toqua, la porte s'ouvra. Jonnas ouvrit et invita Kriss à s'asseoir disant qu'il était arrivé pile au bon moment. Le vieil homme arriva alors avec un gâteau au chocolat. Les yeux de Kriss se mirent à grossir et son ventre à grogner, comme affamés par la gourmandise devant eux. Ils prirent tous deux une part avec un verre de jus de pomme qu'il avait sorti de son frigo. Encore une fois, Jonnas ne disait rien profitant de la présence de Kriss mais aussi dégustant son gâteau qui était réussi. Kriss avait trouvé un excellent cuisinier et une personne avec qui il aimait passer du temps. Le sentiment quand Kriss mangeait était encore plus plaisant en la présence de Jonnas. Le temps était plus long et il était sur un nuage encore plus moelleux. Mais tout sentiment a une fin. Dès que la pâtisserie fut finie. Il partit en serrant la main au vieil homme et en le remerciant infiniment de ce moment passé.

Sorti de chez le vieil homme, il était comme paumé. Il ne savait pas que faire. Il avait une journée de libre. Il était 8h du matin et il n'avait déjà rien à faire. Il n'aimait pas ce genre de moment où il se sentait inutile. Généralement dans ce genre de situation, il grignotait mais non seulement il venait de manger. Mais en plus il n'avait rien pour se nourrir. Comme il faisait beau en dehors, il décida de se promener. À l'extérieur, tout était vivant. Les gens dehors étaient tous joyeux, le sourire aux lèvres et tous différents que ce soit femme, homme, enfant, personne âgée. Les oiseaux chantaient. La verdure était d'une couleur verte et jaune avec la présence du soleil. Malgré qu'il était dans les bas quartiers, il trouvait cette zone d'une beauté sans nom. Plus il avançait plus il était ébahi devant la splendeur de ce monde. Pendant qu'il marchait il fut un moment ébloui par les rayons du soleil et bouscula une personne sans le faire exprès. Il vit un homme au sol, lui tendit donc la main pour qu'il se relève. Mais il ne pouvait apercevoir que la silhouette de l'homme toujours ébloui par le soleil. Il poursuivit par quelques mots

- Je suis réellement confus veuillez m'excuser pour ma maladresse.
 MessageSujet: Re: A date with the wild   A date with the wild EmptyDim 12 Avr - 5:32

Ethan Faun
Ethan Faun

Var Ulfur

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Labyrinthe
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♣ Rues et ruelles se confondaient. Les bâtiments se ressemblaient tous plus ou moins. Tu te demandes encore ce que tu étais venu faire ici, en ces lieux sacrés que peu de gens foulent pour le plaisir. En faite, pratiquement aucun mage qui se respectent ne vient à Era pour le pur plaisir de la visite de la sainte ville. Non. Era pour certains représentait juste une ville...Pour d'autres c'était le siège du Conseil de la Magie.

T'as croisé un ou deux gars du Conseil déjà. Bon t'as oublié leurs noms car c'était des enquiquineurs de premiers ordres mais t'avais l'impression qu'ils étaient tous nés pour faire chier. Tous abordant cet air supérieur, se pavanant comme des coq, marchant droit comme ayant un balai entre les fesses...et encore du reste poli. Les gars du Conseil étaient bizarres. Et puis...On dit que les gars sont mis au pas et ce sont les femmes qui commanderaient ? Quelle blague. T'as rien contre les femmes, bien au contraire, tu vaux un profond respect pour la gente féminine...Mais des gars se laissant mener à la baguette par un petit nombre de femmes, tu trouves ça louche. Y'en a aucun qui a tenté sa chance en jouant les étalons devant ses potes? Étrange.

Pourtant aujourd'hui, sous ce soleil de plomb, t'étais à Era. Tu sais plus pourquoi, une course pour Bacchus ? Hmm peut-être, c'est sûrement ça. Ah non c'est vrai...T'as raté ton train pour retourner à Quatro alors tu t'étais arrêté ici. Ouais c'était ça. Même Bacchus oserait pas t'envoyer ici. Ça serait lâcher un fléau sur le Conseil en lui-même...Parce que t'en étais un malgré tes airs de gars paumé, se promenant mains dans les poches, manches retroussées jusqu'aux coudes et sifflotant un air de campagnard.

Tu jongles entre les ruelles, cherchant ton chemin. Tu demandes à une vieille mamie que tu croises mais t'as l'impression que cette vieille chouette t'as mentis ou alors t'as vraiment aucun sens de l'orientation. Te retrouvant dans la rue principal, tu te dis que le seul moyen de retrouver ton chemin...C'est de retourner sur tes pas.

Avançant, en regardant un peu à droite, un peu à gauche, tu fais pas gaffe à ce qu'il se passe devant toi. T'avances sans trop te poser de question et là...Fatalité...tu tombes sur les fesses. Toi..tu tombes.

Tu lèves la tête et vois le mec se confondre en excuse devant toi, te tendant la main que tu saisis avec fermeté et tu te secoues les fesses d'un geste de la main.

"- T'inquiète l'ami...Y'a pas de mal. C'est moi qui t'es pas vu venir."

Tu le regardes et vous partagiez cette même gêne dans les yeux. Il avait l'air plus gêné que toi mais à son allure, tu devinais qu'il partageait aussi cette méconnaissance des lieux ou alors lui..Il était juste du coin et avançait en rêvassant..Ce qui n'était clairement pas ton cas. Tu voulais juste rentrer.

"- Dis-moi tu saurais pas où se trouve la gare d'Era? Non parce que je me suis perdu tu vois et je sais pas du tout où je suis...J'ai l'impression d'être dans un labyrinthe géant. Ahahahha! C'est un peu idiot, désolé de te faire perdre ton temps."

Pourquoi tu t'excuses? Tu demandes seulement ta route. Y'a rien de mal. En faite parfois t'arrivais même pas à te comprendre toi-même. T'étais aussi compliquée qu'une femme lorsqu'elle a ses règles. Y'a que ton parrain qui arriverait à décoder la situation pour toi mais...Lui t'aider ? Soyons sérieux...Il te laisserait te débrouiller. C'était son genre. Tout à fait son genre. Derrière ses grands airs de rouquin d'1m90....Il était aussi maléfique que le diable en personne. Il faisait peur.

Tu eus un frisson en t'imaginant Uriel avec ce même regard qu'il aborde quand il menace de te bouffer en bouilli de renard. T'as beau lui dire que t'es fais que de cholestérol...Il t'écoute jamais.

Tant pis pour lui...Il mourra d'une intoxication alimentaire un de ces quatre.

T'attends alors une réponse de sa part parce que la journée avance et aussi parce que t'avais un petit creux.

 MessageSujet: Re: A date with the wild   A date with the wild EmptyJeu 16 Avr - 15:48

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La silhouette prit sa main et se releva. Il essuya ensuite la saleté de son arrière-train d'une tape de main. La personne devant lui dit que ce n'était pas grave. La silhouette se transforma en jeune homme blond avec de magnifiques yeux bleu clair. Les rayons du soleil éclataient sur les deux tignasses blondes des deux hommes. Ses yeux avaient la même couleur que le ciel ou la même couleur qu'une eau pure. Malgré les excuses du jeune homme, Kriss était très gêné car au fond il avait rêvassé et avait fait tomber le garçon. Les deux garçons paraissaient tous deux embarrasser par la situation. Kriss sentait que l'homme devant lui n'était pas à l'aise comme perdu.

Ce sentiment se renforça quand le garçon lui demanda son chemin. Lui qui était perdu cherchait la gare. Il s'excusa envers Kriss du fait qu'il lui faisait perdre du temps. À ses mots, Kriss avait eu un sourire sur son visage. Lui faire perdre du temps c'est tout ce qu'il attendait lui qui ne savait pas que faire. Cette personne devant lui était comme arrivé au moment opportun. De plus, Kriss connaissait tous les recoins de cette ville. Après tout c'était celle qu'il avait connue en premier puisque c'était sa ville natale. Il avait passé son enfance. Cette cité était remplie de tellement de souvenirs. Il aimait sa ville. Il en connaissait les moindres recoins. Quand il était gosse, il jouait, courait, se cachait dans plusieurs endroits différents de la ville. Ce qui faisait qu'il avait appris ou se trouvait les endroits importants comme les endroits futiles, sans importance. Cette ville qui l'avait tant manqué durant son long périple pour devenir mage. À son retour, il se souvenait encore de la joie que ça lui avait procurée. La joie était identique à des retrouvailles d'une personne proche. Il avait d'ailleurs décidé d'y rester à part pour partir en mission. Cette ville était comme un enfant pour lui. Kriss vit le jeunot s'impatienter d'une réponse.

- Ne vous inquiétez pas. Je connais cet endroit comme ma poche. Si vous le souhaitez je peux vous accompagner jeune homme.

Après ses mots, Kriss entendit un bruit qu'il avait l'habitude d'entendre. Ce bruit qui le faisait mourir de douleur. Chaque fois qu'il entendait ce bruit cela se suivait par une douleur comme si une main écrasait son estomac de toutes ses forces. Cette atroce douleur qu'il essayait d’éviter au maximum. Mais cette fois, rien ne se passa. Il n'eut aucune douleur. Puis il se rendit alors compte que le bruit ne venait pas de son ventre mais de celui du garçon. Il sourit alors une nouvelle fois et proposa à l'inconnu.

- Dit moi, garçon, au bruit que fait ton ventre. Tu n'aurais pas un petit creux par hasard. Si tu veux je peux t'amener chez m... dans un restaurant sympathique.

Il avait hésité à l'inviter chez lui. Mais premièrement son chez lui était vide. Il n'y avait rien à manger dans le garde-manger. Il avait d'ailleurs été sauvé par son concierge pour le matin. Et deuxièmement il n'allait pas inviter une personne qu'il ne connaissait à peine. Cependant, le blond semblait amical donc pourquoi d'abord ne pas faire connaissance. Après tout, il était peut-être une personne qui allait devenir un ami très cher ou au contraire devenir une personne que Kriss voudrait à tout prix éviter. De toute façon, il ne pouvait pas savoir sans s'être présenté.

- Au fait, je me présente Kriss Dontowm. J'habite ici depuis longtemps puisque j'y suis né.

Qu'est-ce qu'il disait ? Kriss en avait trop dit. L'inconnu devait trouver ça bizarre que Kriss se présente en disant où il était né. Généralement, on ne se présente pas en ajoutant l'endroit où on est né. Le jeunot allait surement prendre peur de voir une personne se présenter autant. L’intérieur de son cerveau était chamboulé par une simple présentation. Il fallait qu'il se calme c'était la première fois qu'il réagissait comme ça face à une personne. En même temps, depuis qu'il était revenu, il n'avait rencontré peu de personnes. À part son supérieur et ses collègues du Conseil mais il les côtoyait simplement pour le travail rien d'autre. Il se souvint alors de sa rencontre avec son gardien d'immeuble. Mais il savait mettre à l'aise et Kriss n'avait eu aucun problème à faire connaissance. Kriss attendait la réponse du garçon devant lui.
 MessageSujet: Re: A date with the wild   A date with the wild EmptyVen 17 Avr - 11:22

Ethan Faun
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♣ Te voilà sauvé par le dernier Saint du coin. Tu connaissais pas le gars et c'était réciproque mais il était de ce genre expressif et exhubérant. Toi tout ce que t'avais demandé c'était ton chemin et parfois, il t'arrives de te demander, comment tu fais? Comment tu fais pour tomber sur tous les cas sociaux de la planète? Il te connaissait pas et voilà que tu complètes sa phrase pour lui. T'invite chez lui? Eh bien. Si c'est pas du rentre dedans ça.

Tu le regardes avec une certaine envie de lui rire au nez mais tu la réprime en repensant à Yuuki. Lui au moins, il avait su amener les choses, là, le blond il était carrément vieux.

"- M'inviter chez toi hein? Eh bah t'es plus direct toi! Désolé mais t'es pas mon genre et en plus t'es trop vieux. M'en veux pas hein..Mais voilà..."

Il essaye de se rattraper mais le lapsus a été fait. L'erreur a été commise en ta présence. Ne jamais sortir ce genre de phrase en ta présence. Les gens n'apprendront donc jamais décidement.

De plus t'inviter au resto? D'habitude t'aurais pas dis non mais il entendait des voix...Ton estomac avait pas broncher. C'est rare d'ailleurs. T'étais pas malade pourtant ? Si ? T'aurais dis oui mais t'as l'impression soudaine que l'accompagner au resto c'était tout sauf pour y manger...Aller encore un qui essaye de te draguer. Ah non.

On dit que quand on vieillit on entends plus rien mais lui, il entends surement trop de choses à ton goût.

"- C'est gentil mais je cherche que la gare honnêtement....J'ai déjà manger avant de venir ici..Je sais plus où mais j'ai déjà manger."

Tu te demandes si ça lui prend souvent d'inviter des inconnus comme ça, croiser dans la rue, au resto? Soit il est riche et invite tout le monde...Soit c'est quelqu'un qui fait réellement du rentre-dedans. En faite t'as remarqué que la société devient bizarre, elle débloque totalement, tu sais plus quoi dire, plus quoi penser. Tu sais plus comment te comporter. Pour d'adapter à cette nouvelle vie, tu avais déjà du renoncer à toutes tes valeurs, tes principes et coutumes de noble. T'avais tout oublier, du jour au lendemain, avec une facilité impressionnante, comme si tu avais appuyé sur un bouton. T'avais oublié comment on parlait, s'asseyait, discutait. Tu avais tout oublier car à Fiore..Les gens..Les nobles, ils les kidnappent. Déjà que t'avais été séquestrer dans une salle de bain, racketter dans une chambre d'auberge, menacer de mort au dessus d'un feu de cheminé....Il se passait trop de choses dans ta vie mais le plus étonnant dans tout ça...C'est que t'es toujours en vie et indemne. Tu sais pas trop comment tu fais pour t'en sortir..Mais tu le fais.

Tu repenses à Uriel en mode sauvage qui tiens absolument à te bouffer. Tu repenses à Azulie et ses beaux discours sur les valeurs de la vie alors qu'elle avait à peine l'âge d'en avoir découvert la moitié, tu repenses à Zadig qui a durer garer sa queue dans plus d'un garage...Tu repenses à toutes ces personnes bizarres que tu as rencontré, croisé et à qui tu t'es attaché. Tu repenses à Yuuki que tu as planté comme une chaussette sans excuse, sans un mot...tu t'étais juste tirer.

Le blond te sors alors de tes pensées. Il te raconte sa vie, comme ça, tranquille. Il t'as pris pour le psy du coin ou le pauvre gosse paumé...Peut-être un juste milieu du coin. Tu l'écoutes à moitié alors que vous vous baladez dans les rues d'Era. Putain si t'arrives en retard, Bacchus te tueras. Il te ferra rôtir comme un petit cochon de lait au dessus d'un feu de camp avant de te manger tout cru, assis confortablement sur un tonneau de vin.

Tu veux pas mourir comme ça.

Tu presses un peu le pas, tu cherches l'odeur familière de la gare, le charbon de bois...Tu trouves une piste au loin mais tu sais pas comment la rejoindre. T'as peur de tomber sur le premier dealer de lait en poudre si tu tournes dans la mauvaise ruelle pour faire faux bond à ton ami du jour.

"- C'est cool ta vie dis moi...Ah moi c'est Ethan. Mais sinon ça t'arrives souvent d'inviter des inconnus au restaurant ou c'est juste un passe temps de sauver le plus démuni ? "

Parfois, t'étais crû. Vraiment crû. Cela pourrait paraître presque méchant mais tu l'étais pas, t'étais juste quelqu'un avec ces sauts d'humeurs, quelqu'un de bizarre comme tout le monde mais en même temps t'étais curieux. Tu voulais en savoir plus sur lui...Bon tu passes le chapitre sur le moment où la tante Gertrude que l'on aime tous nous fait une bonne tarte à la myrtille...non, tu voulais savoir ce qu'il faisait réellement à t'accompagner alors que tu cherchais juste ton chemin et si c'était ce que tu croyais être depuis tout à l'heure.

En faite depuis Yuuki....Toutes les approches masculines sont devenues étranges à tes yeux. Tu te méfies de tous maintenant...Sait-on jamais que ça finisse comme lui.

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