Titre : ♫♪ Olive Fetishiste Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4290/35000) Mérite: (123/160)
Figée telle une poupée de porcelaine, le regard inchangé presque interressé par ce que m'offre la fenêtre postée devant moi, je regarde la scène alors que la curiosité m'interpelle. Et bien que l'émotion s'instaure, rien ne se lit sur mon visage, juste un soupire soufflé lorsque le sang commence à devenir visible. Mes mains quant à elle jouent avec le bout de tissu d'un blanc immaculé, le caressent et le palpent alors que les broderies défilent sous mes doigts. Il y a là plus d'intérêt à regarder les motifs de ces rideaux que d'observer le combat. Il ne s'est pas tout à fait passé ce que je pensais. J'espérais au moins qu'elle s'attaque au loup ou qu'il soit étonné de sa réaction mais ces deux étranges specimens ont l'air bien spéciaux. Et bien au delà des réactions anormales il y a la mienne, je me surprends de plus à plus de mon impassibilité face à la violence. Il y eut un jour où je stoppais les combats, aujourd'hui je les provoque. Je doute même de la sincérité de mes paroles à ce mage. Je me disais capable d'endurer toute cette injustice, mais ce que je fais là ne semble être que pure vengeance. Et plus le temps avance et plus je doute de la présence de Yoan en cette ville, je doute même du moment où je rencontrerai un mage d'Ajatar. Et plus je me perds dans mes pensées, plus l'allure avec laquelle je joue avec le tissu devient vive et effrénée. Jusqu'à ce que soudainement la magie cesse et que la quiétude reprenne le dessus. La mélodie est enfin finie, elle libère le loup de son emprise et mon esprit de sa hargne lorsque les dernières cordes cessent de vibrer.
Alors je me lève du canapé et m'approche un peu plus de cette fenêtre pour observer la situation avec bien plus d'intérêt. Curiosité frôlant presque la crainte, celle de me voir à l'origine d'un meurtre. Jamais je ne pourrais le supporter, la vie est quelque chose de bien trop sacré pour que je me permette d'y toucher. Du moins pas sans motif... Je pense que je pourrais comme tout humain succomber à mes propres faiblesses et oublier mes valeurs mais mon but premier n'est pas de répandre chaos. Il est juste de continuer ma route pour ne plus avoir à subir tant de peine. Ma main vient toucher la vitre, se plaquer contre elle. Et alors je me précipite en ouvrant la fenêtre et en sautant sur le balcon, la bouteille de rhum dans une main et le rideau dans une autre. Et du haut de mon présentoir, je crie pour que le combat s'arrête.
Arrêtez !
Une jambe passe au-dessus de la barrière puis la deuxième se rattrape sur le toit d'un hangar un étage plus bas. Je me précipite vers les deux mages en brandissant le tissu blanc en l'air alors qu'il virevolte sous la puissance du vent. Et sous la vue du bras dégoulinant de sang, de la bouche de l'homme entourée du même fluide, je ne savais vraiment comment réagir. C'est premièrement une grimace face aux plaies que j'exprime sur mon visage puis un silence d'étonnement. Rien que l'idée qu'il ait pu boire son sang m'écoeure et me provoque quelques frissons mais en voyant la jeune fille sur son dos cela enlève en quelque sorte le côté gênant, c'est comme s'ils s'entendaient bien au final.
Je ne m'attendais pas à une telle réaction, en fait. Et c'est très étrange d'être là, face à vous deux alors que vous vous battiez il y a de ça quelques secondes à peine. Mais je vous en prie, faites comme si je n'étais pas là.
Je déchire alors en partie le rideau pour en prendre une bande et l'enrouler rapidement autour de mon poignet puis je m'explique après avoir retiré le bouchon de la bouteille avec mes dents.
La ville est dans un sacré état, vous devriez arrêter de vous chamailler car ce que nous faisons là est ridicule à côté de ce qu'Ajatar est capable de faire. J'ai vu tout un quartier décimé, des immeubles de plus de trois mètres effondrés et les combattants avaient déjà quitté le lieu. Heureusement je n'ai vu aucun blessé de plus. Je vais m'occuper de Teneo, il doit être dans un état critique.
Je m'adresse alors à la fille qui m'avait menacée avec sa faux sur un ton de reproche mais muni d'une certaine douceur qui ferait comprendre à quiconque qu'il s'agit de la meilleure chose à faire.
Tu devrais songer à repartir cependant. Ton état ne te permet plus de te battre. Mais par contre tu pourrais accomplir une dernière tâche pour te rendre utile. Emporte avec toi le mage de Lamia Scale une fois qu'il aura reçu les premiers soins. Je te le confie.
Je me dirige alors vers lui pour vérifier si son pouls est encore stable puis j'imbibe d'alcool le tissu pour l'appliquer sur ses plaies, ce qui le fait gémir un peu alors qu'il semblait endormi. J'essuie ensuite les quelques coulées de sang ça et là sur son corps puis dépose un baiser sur son front comme le faisait ma mère lorsqu'elle s'occupait de moi. Cela permet de porter bonheur selon elle. Et doucement je fais basculer l'instrument de musique depuis mon épaule vers ma poitrine pour pouvoir jouer une mélodie qui calmerait la douleur de l'homme souffrant de l'effet du désinfectant. Une courte mélodie dénudée de toute magie qui ne dure rien qu'une dizaine de secondes et qui semble calmer l'homme plongeant à nouveau dans son sommeil.
Sujet: Re: 10h20 - Messe Mer 3 Juin - 1:16
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: 10h20 - Messe Mer 3 Juin - 3:01
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
« It's so boring, the way you're thinking. »
Try to not underestimate ~
C'est amusant de voir comme il te prend de haut lui aussi. Pourtant tu l'as déjà surpris par deux fois, s'attendait il a reprendre l'avantage ? Tu te fais attraper le bras, alors que tu n'avais pas imaginé l'épée si lourde qui en tombant t'écrase le ventre, et le Voila qui le serre. C'est douloureux. Un peu. Et tu remercies ta chaîne d'être assez solide. En parlant de celle ci, dans une infinie sagesse, tu as pris soin de l'entourer autour de la jambe de l'individu, alors que sur son dos, tu croises les loups qui en t'attaquant, se heurtent à un obstacle. Le premier à deux doigts de ta peau est bloqué par une magie encore surement inconnue, et le deuxième se prend ta botte dans la gueule. Le sang qui appartient à ses dents est celui de quelques griffures faites à ton membre, alors que dans cette position inconfortable, tu te vois d'un seul coup sauvée... enfin presque. Car c'est Olivia.
♦
La Montagne se levant, les loups te laissent tranquilles, et lorsque la discussion dérive vers toi, tu toises Olivia. Ton expression vaut tous les mots du monde : tu ne vois pas en quoi tu devrais te retirer. Ce n'est pas une pression sur ton bras, et quelques crocs qui, malgré ta phobie de ces bêtes, te feront t'éloigner des loups et de leur maître. Alors te Voila attirée à lui par le poignet qui s'est bien tordu deux minutes auparavant, mais heureusement, sans symptôme de foulure, et le coup de tête part, pour lui causer son mal de crâner. Car tu n'es plus là. Car la faux a disparu de sa main. Car les loups, s'ils ont perçu ta magie, se sont retrouvés face à une statue de tour. Une tour semblable à celle d'un jeu d'échec ou d'une époque médiévale. Une tout bien solide, qui a surement due se faire sentir du front de Montagne. Et toi, tu es à côté d'Olivia. Une partie du manteau de la Montagne se trouve entre tes mains pour bander le poignet et le bras enchaîné, et un noeud plutôt bien réussi sur cette bande serrée permet un garrot bien utile. Ton visage se retourne vers la harpiste, alors que tu souhaites de tout ton cœur la frapper. Mais tes émotions se contrôlent, tu l'espérer, et rangeant ton arme dans ton dos, tu indiques au guerrier du Nord alors que l'emblème de ta fuite disparaît.
« Je ne pense pas que vos loups soient captifs, ne vous en faites pas. »
S'il y a un ou deux petits trucs que tu connais, c'est l'art de la guerre, car tu fus formée aux stratégies et plans les plus incroyables qui soient. Alors tu souris et malaxe ton poignet endolori, avant de te retourner, et de tranquillement partir dans un sens.
« Ajatar peut bien fourniquer, que la Montagne semble s'en foutre éperdument, et malgré un gros tas de muscles et deux gardes du corps, les neurones ne semblent pas être de la partie. Quant à toi chère Olivia, tu as très bien joué ton coup... »
Tu esquisses ton sourire pour qu'il soit le plus mystérieux possible. Tu n'es pas sotte. La pucelle semble jouir bien trop fort pour la prendre au sérieux, mais si tu n'es pas dupe, le colosse semble l'être pour le moment. Alors t' approcher ne servira a rien, d'autan qu'elle n'a pas la bombe, si elle est bien d'Ajatar Virke. Mais sa façon d'agir... son action de te vendre à la Montagne avant de détaler, et de revenir plus tard en criant d'arrêter la bataille... Cette fausse compassion à ton égard, c'est aussi marquant qu'un nez sur un visage.
« Et si tu sembles avoir dupé notre "aide", je suis presque sûre de ne pas être dans ton camp... Et je suis de celui qui se bat pour la défaite des Ajatar. Alors amuse toi bien avec la Colline, tandis que je vais véritablement chercher la bombe... »
Et en te retournant, tu crache une pièce d'échec dorée, une de celle que tu peux avoir dans ton sac. Celle ci représentant le Roi, tu le laisses tomber sans vergogne, admettant ta défaite de ce champ de bataille, mais ta victoire prochaine... Car où une défaite agit, une victoire se cache toujours.
Et c'est avec quelques derniers pas que tu pars de cette rue, en tentant de te revoir et l'épaule tirée bien trop fort, et c'est en faisant ceci que tu remarque que déjà, tu dois rajouter un morceau de tissu sur ton bandage.
Puis tu disparais.
Tu as la mission, comme tous les habitants de Fiore, de sauver ce pays...
Pour réapparaître derrière le mur d'une salle à manger basique. Puis tu pars de nouveau, pour chercher l'engin loin des fous furieux.
° S'il faut changer quelque chose, boîte à MP ouverte. ° On aurait peut être besoin d'un PNJ non ?
Sujet: Re: 10h20 - Messe Jeu 4 Juin - 0:51
Olivia Felicis
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Titre : ♫♪ Olive Fetishiste Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4290/35000) Mérite: (123/160)
Une fois la mélodie terminée, je pose à terre la bouteille et le tissu puis me retourne pour annoncer à Orihime qu'elle pouvait emmener avec elle le mage allongé face à moi. Seulement elle n'est plus là, je la vois tourner le dos et repartir seule. Seule alors que son état ne la permettait très certainement pas de continuer. Même si ses plaies avaient été recouvertes par un bandage, ses vomissements reprendraient tôt ou tard et au moment où elle s'y attendra le moins, ils causeront sûrement sa perte. Oui, les vomissements apparaissent souvent lors de grands stress et se battre lorsqu'on est malade ne fait que les provoquer davantage. Mais c'est son choix si elle souhaite sacrifier son corps ainsi. Et au fond de moi, la voir partir c'est comme une victoire qui sonne. Alors je m'éloigne du corps de Teneo, comme si je sentais que je n'avais plus besoin de jouer la comédie. A vrai dire, je me suis occupée de lui par instinct certes, mais surtout par stratégie. Mais maintenant que la fille est partie, faire tomber le masque est une option qui devient de plus en plus envisageable. Mais pourquoi le faire maintenant alors que je dispose de tout mon temps ? Cet homme là peut très bien faire partie d'Ajatar tout comme ne pas en faire partie mais il n'est très certainement pas là pour la bombe. Il s'en contre fiche, il préfère supprimer les obstacles. Mais quels obstacles pour quels buts ? Je ne le sais pas encore. Mais demander ne coûte rien après tout...
D'une voix suave qui s'élève en même temps que mon corps, je présente à cet homme mes éloges quant à ce qui commence à dater maintenant. Mais c'est ce qui m'a surpris plus que tout chez lui, sa discrétion. Je n'ai pas pu le ressentir et ce, même avec ma magie.
Vous cachez là une bien belle arcane. Il y a quelque chose de royal en vous, le mystère prône et cache tous vos atouts avec une si grande finesse... Je suis impressionnée de voir un tel mélange entre silence et exaltation. Sous cette montagne de muscles se cache une si belle ruse, n'est-ce pas ?
Mon regard cristallin s'intéresse aux différentes parties du corps de la Montagne pour s'arrêter un long moment sur son ventre. Un sourire se dessine avant de s'étirer lorsque les paroles reprennent leur flux poétique, ne laissant pas à la Montagne le temps de répondre à ma question.
Je dis ça car je n'avais pas senti votre présence jusqu'à ce que mon chemin soit gardé par un de vos deux compagnons. Ah et maintenant que cette chose me vient en tête, que risquerais-je si je vous en empruntais un ?
L'accent se dessine sur le mot "empruntais" alors qu'aussi rapidement la bouche se ferme, le sourire se redessine pour illustrer la provocation. Et d'un pas je m'avance, lent et calculé pour anticiper une nouvelle approche.
Ne vous angoissez pas, je plaisantais. C'est juste que je trouvais l'ambiance un peu trop... sèche.
Et le corps défile sous les yeux de l'homme, continue son avancée pour passer sous son nez avant de se diriger vers l'entrée d'un des immeubles. La harpe passée dans le dos d'un geste délicat, je l'invite à me rejoindre pour éviter de nous faire repérer d'une part, et pour tenter d'en savoir plus sur lui et ses objectifs d'autre part.
Votre corps est souillé par la poussière et le sang, que dites-vous d'un rafraîchissement dans l'une de ces résidences ? Après tout il n'y a personne en ce moment. Je me chargerai de vous faire plaisir en guise de remerciement.
Mon regard reflète à la fois du mystère et de la séduction, héritage d'années de doctrine que les geisha ont pu m'enseigner depuis mon plus jeune âge. Plaire pour distraire, tel est le credo d'une artiste de la lignée Felicis.
Orihime disparait en quête de la bombe, ce faisant elle se soumet à la loi des dés : 1-3-5 : Tu entreprends tes recherches, délaissant tes alliés, néanmoins tes blessures te font souffrir, et alors que tu arpentes les rues désertes en quête d'un indice ce sont les nausées qui reprennent s'abattant sur toi comme une marée immonde, embrouillant ton esprit, ton corps devenant ton propre ennemi. Tu ne le pensais pas, mais tu vas au plus mal, ton corps entier est sur le point de lâcher, ce n'est plus la bombe qui devient ta priorité, mais bien ta propre survie, alors chère fée que l'inconscience guide, sauras-tu survivre à cet ennemi fourbe qu'est ton propre corps ?
2-4-6 Ton corps te fais souffrir, mais tu tiens bon, comme animée d'une volonté, ton état et lamentable mais tu avances, lentement tu parcours les rues désertes, c'est comme si la mort planait au dessus de la ville, une mort presque confirmer alors que tu arrives dans une rue dévastée, les gravats jonchant le sol de part et d'autres signe d'un affrontement récent, seuls quelques immeubles subsistent encore. Parmi eux tu peux voir des grilles de fer menant sur une allée où une immense bâtisse trône, abandonnée depuis bien longtemps alors que les lettres affichent encore "Orphelinat". A ses côtés un immeuble étrangement indemne, comme si il était passé au travers de tout les assauts, cinq étages, mais surtout quelque chose d'étrange quand tu y focalises ton attention, toutes les fenêtres y sont obstrués, comme pour y cacher un terrible secret. Face à ces deux bâtisses, c'est un magasin intacte qui siège, à l'exception de sa vitrine brisée, un immense supermarché a vrai dire où les ombres semblent danser alors que tout le courant à disjoncter. Fais tes choix.
La fée sombre s'est éclipsée, vous laissant seul à seul dans la naissance d'un échange, un échange étrange, comme tout le reste des événements s'étant déroulé sur cette place teinté de sang. Uriel, c'est vers une maison qu'Olivia t'entraînes, tu t'apprêtes à la suivre quand soudain ton corps entier se raidit, tu peux le sentir n'est-ce pas ? Quelqu'un d'autre a fait son entrée, et patiemment il vous observe, comme attendant le bon moment pour frapper, ami, ennemi ? Tu n'en sais rien, mais il est là, quelque part.