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"Keukou maman, on est à la télé !" [Damaz, Zadig, Oméa]
 MessageSujet: "Keukou maman, on est à la télé !" [Damaz, Zadig, Oméa]   "Keukou maman, on est à la télé !" [Damaz, Zadig, Oméa] EmptySam 28 Fév - 1:07

Anonymous
Invité


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"Teneo ! Une guilde illégale a pris le contrôle de Crocus One ! Pendant que t'es dans la capitale, tu dois t'en occuper !

- Mais, Obaba, je suis seul ici…

- Pas de discussion, ou je te fais TOURNER, moi ! Ils ont kidnappé le Roi, c'est à Lamia Scale de monter sa puissance !

- Donc tu me demandes, à moi seul, de me faire tout une guilde noire assez puissante pour démolir la garde royale et kidnapper le Roi ? Tu pourrais au moins m'envoyer des renforts… Jura, ou au moins Lyon…

- Prouve que tu mérites ta place ou JE TE FAIS TOURNER !

- A vos ordres…"


L'écran de lacryma communication se rétracta sur lui-même, se fermant, laissant le tireur blond livré à lui-même. Il avait mené des bandits dans les prisons royales -n'étant pas des mages, ils n'avaient pas leur place à Era-, et alors qu'il allait rentrer à Lamia Scale, trois hommes dont une femme avaient lancé un attentat contre… Crocus One. La chaîne de Lacryma Vision rediffusée à travers tout le royaume. Et kidnappé le roi, au passage. Go big or go home. Selon les quelques informations qui avaient filtré, ils se réclamaient d'Ajatar Virke, une guilde illégale, et utilisaient tout le réseau de diffusion de la célébrissime chaîne pour… Faire les cons. Littéralement. Ils semblaient s'amuser comme des petits fous.

Des petits fous dangereux, bien sûr.

Teneo n'avait plus d'autre choix que de se diriger vers la chaîne de Lacrymavision. Aussi forts les terroristes soient, ils lui faisaient toujours moins peur qu'une Obaba en colère. Fort heureusement, il n'était pas très loin du siège de Crocus One. Et toujours fort heureusement, les preneurs d'otage n'étaient que trois. Il frissonna en repensant à Enya. Plus qu'à espérer qu'ils n'étaient pas de la même trempe… Décidant que si eux pouvaient se permettre de y aller à ce point façon bourrins, il pouvait faire de même, il passa par l'entrée principale, gratifia les caméras d'un signe obscène de la main tandis que la foule d'abrutis amassés devant le grand bâtiment l'acclamaient. Il grimpa rapidement les escaliers, n'ayant absolument aucune idée de ce qu'il ferait une fois devant les terroristes.

Tout en montant, il ne put s'empêcher de se dire que ce concours de circonstances était quand même vraiment stupide. A croire que l'univers s'acharnait sur lui… Lui et Eileen avaient arrêté un petit groupe de bandits de grand chemin. Rien de bien méchant -ne serait-ce que les comparer avec Ruth aurait été ridiculement insultant pour elle-, ça avait été vite réglé. Il les avait amenés à Crocus en diligence, c'était arrêté au poste de la garde royale, les avaient livrés, empoché la prime, et était prêt à repartir pour Lamia Scale quand Obaba l'avait appelé. Pendant ce temps, Eileen était directement rentrée à la guilde pour faire son rapport détaillé à la vieille magicienne. Le blond la regrettait déjà… Peut-être que même à deux, ils n'auraient pas fait le poids, mais la présence de la brune le rassurait indéniablement. Il soupira longuement. Il était devant la porte.

A l'intérieur, il allait tomber sur trois mages. Il était fort possible que même à un contre un, il ne fasse pas long feu. Autrement dit, il était plutôt pas mal dans la merde. Sa seule option était dans le dialogue -et le bluff, bien sûr. Il devait ruser assez pour faire sortir le roi de là. Dès que le monarque serait parti, il ne resterait plus que lui, une perte mineure, à l'intérieur du bâtiment.

L'avantage d'une perte mineure, c'est que ça se sacrifie. Le conseil n'aurait dès lors plus de mal à convaincre les autorités royales de faire évacuer la population pour tirer avec l'Aethérion. Il n'avait qu'à tenir suffisamment longtemps pour les garder là-dedans, dans le pire des cas. Pas qu'il n'ait envie de mourir… Mais si ça restait la seule option, alors tant pis.

Il ouvrit la porte.


"Surprise, motherfuckers."
 MessageSujet: Re: "Keukou maman, on est à la télé !" [Damaz, Zadig, Oméa]   "Keukou maman, on est à la télé !" [Damaz, Zadig, Oméa] EmptyDim 1 Mar - 21:43

Oméa K. Shizuka
Oméa K. Shizuka

Ajatar Virke

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Coucou c'est nous !



Aujourd’hui est une journée bien étrange, tu ne crois pas Oméa ? Assise dans ton fauteuil, les mains enroulées autour d’une tasse de chocolat chaud, tu considères le Zadig grimaçant qui fait le tour de la caméra pour la cinquantième fois afin de vérifier si elle fonctionne bien. A ta gauche, la silhouette bâillonnée d’un homme richement vêtu tremble un peu mais tente de conserver son port de tête altier. Ses cheveux blancs encadrent un visage dur, profondément marqué par la colère qui brille dans ses pupilles alors qu’il te foudroie du regard. Toma E. Fiore. Tu secoues la tête pour toi-même, repensant au rang social de votre petit « invité » avant de fermer les yeux et de lâcher un soupir. D’un coup de pied nonchalant, tu fais glisser la couronne royal du royaume de Fiore jusqu’à Azariel. Le lion la considère un instant avant de la repousser du museau. L’objet richement décoré poursuit sa course et va heurter doucement les chaussures de la furie brune près du mage d’Ajatar, Damaz. Vos regards se croisent et tu souris en haussant les épaules. Lui non plus n’arrive pas à réaliser comment vous vous êtes retrouvé ici, avec le personnage le plus influent de Fiore en otage. Pourtant, la situation est on ne peut plus simple. C’est la faute d’une idée stupide. Tu te mets à pouffer lorsque Zadig trouve enfin la lumière du plateau télé et lit les fiches de note des employés en grimaçant. Oui, une idée qui est sans doute la plus stupide que vous n’ayez jamais eu.

S’il y a sans doute une chose qui vous unis, c’est bien les paris. Hier soir, tu as été la première à en être l’instigatrice. Tu t’étais glissée à la table de ses deux joyeux farfadets pour jeter un journal tout neuf sur la table. En gros titre, le visage d’une dénommée Elena et son splendide discours sur la menace que vous représentez. Juste à côté, le papier annoté de ton écriture fourni par un indic’ zélé à ton service. Il réunissait les centaines de rumeurs qui courraient partout dehors chez les illégaux. Si une paire d’entre elles vous donnaient une image agréable, la majorité était bien plus sombre. Pour eux, vous n’existez pas. Vous êtes la promesse silencieuse d’un poisson d’Avril, d’un coup strictement malhabile orchestré par le Conseil pour mettre la main sur les libéraux assassins, voleurs et malfrats de tout horizon. Derrière toi, le lacrimavision diffusait une émission sans le moindre intérêt, couvrant un peu le silence dur à tuer de votre bar vide. Tu avais salué le volcanique Zadig et ce cher Damaz. Tu t’étais même épatée de le retrouver ici et avais ri de la situation. Même Pays, même origine, même guilde. D’un air moqueur, tu étais revenu à la raison de ton apparition. Chiche, pas chiche. C’était parti avec juste ces trois mots-là. Chiche, pas chiche, de remplacer Elena à la une des journaux. Chiche, pas chiche, de leur prouver à tous ces crétins que votre mouvement imminent est bien réel et non pas une promesse de polichinelle. C’est seulement après, que la situation avait dégénéré. Enfin dégénérée … Disons qu’elle s’était soldée par un enchainement imprévu. Oméa, tu aurais pourtant dû savoir qu’avec vous trois, la surenchère risquait de devenir le pire cataclysme de l’histoire d’Ajatar Virke.

Aussi, voilà ton pourquoi du comment tu te trouves là, à surveiller le Roi de Fiore alors que Damaz et Zadig tripatouille les commandes pour organiser votre petit direct totalement improvisé. Ton pauvre otage te fait sourire, à force de chercher à se débarrasser de ses liens et de son baillon. Tu n’as pas voulu l’empêcher de parler, tu es curieuse de voir ce qu’est réellement un roi. Après tout tu n’en as jamais vu avant. Cependant, aucun de vous trois n’a eu le courage de le supporter, lui et ses râleries incessantes. Tu poses ta tasse d’un geste tranquille et te lève en même temps qu’Azariel. Le lion sautille un instant sur place avant de disparaitre dans un coin du studio. Ca ne t’inquiète pas plus que ça. L’animal est on ne peut plus autonome de toute façon. Au lieu de ça, tu te rapproches de Damaz et redresse la couronne sur la tête de Zadig. Tu regardes avec un sourire le voyant rouge derrière la caméra et tu fais sauter le bouton sur la position d’enregistrement.

« Souriez, vous êtes filmé. »

Tu attrapes Damaz le chat et le lève à ta hauteur. Avec un petit sourire narquois, tu le poses sur les genoux de sa Majesté et tire la chaise jusqu’à ce que Zadig puisse s’en emparer. C’est maintenant que la partie la plus drôle va commencer. Tes pas te portent jusqu’à la fenêtre de la chaine de lacrimavision et tu regardes évasivement la foule réuni à son pied. Visiblement, votre arrivée en fanfare une poignée d’heure plutôt ne leur a pas échappé. Tu ris presque de les voir tous ainsi agglutiner et t’étonnes qu’aucun mage n’est encore tenté sa chance de sauver la figure d’autorité entre les mains de Zadig. Tu t’éloignes de la fenêtre avec un soupir et décides de te promener un peu. Alors que tu t’apprêtes à quitter la salle de tournage, tu remarques ton lion, sagement accroupis à côté de la porte de sortie, les fesses en l’air comme s’il s’apprêtait à bondir. Curieuse, tu t’approches pour observer son petit manège quand celle-ci s’ouvre brusquement. Tu papillonnes des yeux devant le blondinet qui te fait face et en oublie aussitôt Azariel.

« Surprise, motherfuckers. »

Un rugissement lui répond à l’inconnu et le lion se détend comme un ressort, avant même qu’il n’ait pu faire un pas vers toi ou même que tu n’aies pu réagir à cette charmante entrée en matière. L’animal heurte le jeune homme et roule avec lui, renversant une table sur leur passage. Leur roulé-boulé, savamment agrémenté de grognements et de jurons, se termine droit dans le mur du studio sous ton regard surpris. D’un pas lent, tu rejoins les deux protagonistes, tâtant le fourreau de jarretière dissimulé dans ta jupe. Tu mesures le temps nécessaire à dégainer le stylet en cas d’urgence et t’accroupis près des deux loupiots. Tu souris à l’inconnu, coincé sous le poids du lion.

« Surprise, Blondie. » Fais-tu avec ironie pour faire taire le grognement menaçant d’Azariel. Tu poses une main sur sa tête et le flatte avec satisfaction. « Ça c’est ce que j’appelle une entrée fracassante. » Ta paume libre saisit le jeune homme par le col. Tu chasses doucement ton animal de compagnie et remet sa victime sur pied. Tu te glisses de et dégaine ton arme, la lui posant soigneusement en bas du dos. Tu le pousses sans plus de cérémonie vers le plateau. « Damaz, Zadig, on a de la visite ! »


HRP:
 MessageSujet: Re: "Keukou maman, on est à la télé !" [Damaz, Zadig, Oméa]   "Keukou maman, on est à la télé !" [Damaz, Zadig, Oméa] EmptyDim 1 Mar - 22:34

Damaz Elandez
Damaz Elandez

Ajatar Virke

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" Miaou "


Teneo, Oméa, Zadig & Damaz