11h15 Le chant était puissant, si puissant qu'il a révélé la position de la maîtresse des sirènes. Ce chant qui vient soudainement de cesser sous la stupidité du maître des Cerbères, laisse place à une nouvelle silhouette. Un immeuble s'est effondré. La poussière se lève, elle attend patiemment d'avoir la voie libre pour faire son entrée. Entre ses doigts, le sang coule, sur ses joues, les larmes glissent, elle tremble de tristesse. La nouvelle sirène fait son entrée avec le corps d'une des siennes dans les bras, morte.
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Titre : Tête à queue dans la mer rouge Crédit : Ariel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2400/35000) Mérite: (128/160)
Triangle amoureux♥
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Le pas de la femme se faisait lourd, elle avançait avec en ses bras le corps inerte de sa camarade, corps que la vie avait délaissé depuis un petit bout de temps puisqu'autour de chacun de ses membres on pouvait voir les trous laissés par les ronces de sa magie d'où ruisselait des trainées de sang séché, que son crâne était défoncé en raison de sa chute, que son visage était tâché de rouge en raison du liquide évacué par ses poumons lors de son étouffement. Stoïque, Leïla avançait telle un zombie en direction du chant des sirènes, non pas en raison du charme appliqué à ceux qui l'écoutent mais parce qu'elle cherchait de l'aide, elle cherchait Soledad pour retrouver de la compréhension et faire un bref rapport de ce qui s'est passé. Elle était fautive sans doute mais ne se focalisait pas sur cela, tout ce qu'elle amassait en se rapprochant du chant était un désir de vengeance et la peur. La peur de voir la réaction de Soledad quelle qu'elle soit, mais c'était inévitable. La sirène s'arrête alors que des voix se font entendre, des cris. Elle s'avança et reconnut le maitre des Cerbères ainsi que cet homme qu'elle avait vu en photo des dizaines de fois avant d'arriver ici, un mage d'Ajatar Virke. Plus loin il y avait la maîtresse de sa guilde qui semblait maîtriser les choses, les deux hommes étaient à terre et elle profitait de leur état pour s'en fuir et gagner du temps. Leïla se demanda alors si elle devait les garder ou la suivre mais la terre se mit à trembler.
Soledad !
La magie faisant trembler la terre émanait du corps du blond et rien qu'en le regardant, la jeune femme pouvait sentir quelqu'un d'instable, tel un volcan entré en éruption qui a trop longtemps gardé son calme, il gardait en lui une colère indescriptible malgré son tempérament calme. Quant à Bacchus, elle ne pouvait qu'exprimer du dégoût en le voyant couché ainsi le... regard vers le ciel. L'incompréhension la toucha, elle ne savait que faire pour aider. Elle se contenta de serrer bien fort dans ses bras le corps de la défunte pour ne pas la faire tomber dans une de ces fissures se dessinant dans le sol. Et une fois le bâtiment écroulé, une fois la terre calmée, elle pouvait sentir la présence de Soledad non loin d'ici qui avait réussi à s'esquiver de son sort. Rassurée, elle se dirigea en direction de ce pourquoi elle était venue. Un bijou tomba sur le sol, scintillant sur le sol alors que la jeune fille disparut pour réapparaître aux côtés de la martyre ensanglantée.
"Soledad ! "
Les bras couverts de sang lachèrent délicatement le corps d'Hana pour venir caresser l'épaule de la sirène, les larmes naissant à peine en la voyant dans cet état. Tout ce sang, cela lui rappelait ce qui s'était passé avec Hana.
"Ta cheville, elle... "
Une grimace parcourut son visage en s'imaginant la douleur que Soledad devait endurer. Soudain, un silence. La mage baissa la tête honteusement puis ajouta avant de partir tout aussitôt, ne laissant pas la parole à la femme.
"Je vais vous venger ! "
Elle se rua vers le corps d'Hana puis réapparut là ou elle avait laissé la boucle d'oreille au sol et savait très bien que Soledad l'aurait retenue mais elle ne pouvait rien faire. Pour elle, l'absence de blessure sur son corps voulait tout dire, elle ne voulait pas être inutile dans cette mission. Et quitte à se sacrifier, elle préférait mourir avec honneur sur le champ de bataille que finir désintégrée par une bombe.
Alors elle s'avançait, maintenant que le chemin était libre, que la poussière soulevée par le bâtiment transformé en débris s'était reposée sur le sol, et elle pouvait voir les deux hommes encore à terre. Armée d'un poignard incrusté de gemmes mauves, le corps entaché de sang séché tandis que ses habits en était entièrement imprégnés, elle se rua vers le blond pour lui trancher la gorge et s'arrêta net en posant la lame à plat sur son cou. Incapable de tuer quelqu'un, la haine était grande mais elle ne voulait pas rencontrer la mort une fois de plus aujourd'hui. Fondant en larmes, elle se retira alors que l'homme respirait toujours malgré la noyade et la dévisageait sans doute pour essayer de la comprendre. S'exprimant à forte voix, tapant du pied sur le sol pour chasser les larmes et la colère, elle essayait de comprendre elle aussi.
"Vous ! Ajatar ! Vous n'aspirez qu'a quelque chose d'absurde ! Vous cherchez un monde meilleur en semant la mort, c'est juste idiot ! "
Elle prit alors son poignard et décrocha une de ses boucles d'oreille pour la jeter sur le ventre de Zadig. Elle plaça ensuite la pointe de son arme en direction de son pendentif en forme de sirène puis demanda au mage.
"Donne moi une bonne raison qui justifierait vos agissements et je ne t'attaquerai pas. "
Elle approchait lentement la pointe du poignard vers le miroir présent dans le collier alors que le temps s'écoulait avant sa réponse. Une seconde à peine et cela semblait trop long pour Leïla.
"Dis-moi !"
Le poignard traversa partiellement le miroir, la pointe touchant le ventre du mage, tremblante alors que Leïla faisait de même, effleurant à peine la peau sans même pénétrer la chair. Elle avait perdu tout son sang froid, et tenait fébrilement le poignard entre ses doigts, sa main tremblant comme une feuille. Elle attendait une réponse et était prête à faire passer entièrement l'arme d'une traite si le mage se mettait à bouger sans donner une seule explication. Faisant l'amalgame, elle confondait ceux qui avaient tué son amie et ceux qui s'étaient attaqués à Soledad. Osera-t-il alors justifier la mort d'Hana ?
Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
HAINE CORROSIVE
Etendu à terre, alors que ses lèvres auparavant scellées par l’asphyxie, par la sensation désagréable que ses poumons s’étaient noyés dans le désir de posséder ces foutues sirènes ; il récupérait son souffle par une violente quinte de toux. Encore un peu sonné, son cerveau se remettant difficilement dans le contexte, la lame froide d’un couteau vint effleurer sa gorge en une caresse interdite, presque défendue. Zadig redressa ses yeux imprégnés de sauvagerie, avec quelques bouts d’espièglerie coincés entre ses paupières. Comme si son instinct de survie avait brutalement éclaté entre ses veines et se distillait à l’intérieur de lui comme les fragments d’une bombe qui aurait explosé. Les mèches d’une chevelure de feu vint lui caresser les joues, les bras marbrés de sang séché, elle se releva presque aussi rapidement. Zadig posa ses deux coudes sous lui pour dresser légèrement son buste, alors qu’il était toujours allongé, lorgnant sur elle d’un air assez perplexe. Il était comme ce clown envoyé par Dieu dans cette apocalypse qui faisait pulser le cœur de la belle. Alors qu’elle menaçait de lui transpercer la chair, lui ne réagissait pas, parce qu’elle était prise dans un étau d’émotions qui lui broyaient le crâne. La pointe de la lame taquinait son ventre, menaçant de déchirer sa chair. Il la regarda en lui souriant d’un air charmeur, puis esquiva sa question. Elle faisait ce qu’elle voulait, de ses croyances sur le but d’Ajatar, Zadig n’en avait que faire.
_ Si tu dois attaquer, fais-le maintenant.
Il se redressa et il sentit la lame ricocher contre ses abdominaux devenues cristaux grâce à sa technique. Sa paupière s’inclina en un clin d’œil, ses doigts saisirent la boucle d’oreille et il la lui rendit en lui jetant dessus, visant son décolleté. Ses épaules se tournèrent vers Bacchus, il retira sa chemise à carreaux pour lui recouvrir son tuyaux d’arrosage et lui éviter une posture plus dégradante. Il n’avait qu’un marcel lâche sur les épaules maintenant. Il sortit une cigarette et se l’alluma.
_ Ca va ?
Il semblait se remettre petit à petit. Zadig sourit, bien. Il aimait bien Bacchus, il portait l’étoffe d’un chef bien que sa fonction ait pu été remise en cause par Soledad, il en avait la force sauvage. Zadig savait que s’ils continuaient à être alliés, sa réputation pourrait se faire flageller par le conseil, les deux sirènes ne le louperaient pas. Zadig ne lui souhaitait pas ça. Il eût un sourire navré. Il se retourna à nouveau vers Leïla et sa rage corrosive qui brûlait dans ses yeux. Alors qu’il s’avançait les mains dans les poches, le dos voûté et un sourire taquin, il lui murmura à l’oreille alors qu’il passait à côté d’elle.
_ Ajatar Virke ne tue pas les mages, ma belle.
Il la dépassa, avant de monter sur un éboulement de pierre. Il se tourna vers les deux et leur fit un salut avec le majeur et l’index.
_ On se reverra pour le feu d’artifice !
Zadig frappa dans ses mains et un barrage de roche vint se mettre face à eux, le temps pour Zadig de fuir.
Titre : La pucelle mais pas d'Orléans, bien du zgeg Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23460/35000) Mérite: (920/1400)
Triangle amoureux
event - destruction centrale
Sujet: Re: 10h45 - Triangle amoureux Sam 9 Mai - 14:39
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♦ Destruction Centrale ♦
♠ Les amours chiennes ♠
Dans la chevelure d'ébène l'éclat scintille alors que la poussière se dissipe en volutes étouffantes. De la boucle elle s'extirpe, sa chevelure flamboyante émergeant devant les yeux de topaze. Un souffle court, un souffle qui se fige alors que leurs regards se croisent, que l'écarlate à l'odeur âcre s'y impose alors que la silhouette se dessine, frêle et petite du haut de sa dizaine d'années. Ensanglantée et livide alors que lentement la rousse la dépose.
Un écho, l'écho d'un nom qui retentit sans qu'elle ne l'entende, ses yeux ne pouvant se détacher du corps qui siège là, trône dans son linceul de mort, sa chevelure d'argent teinté de sang alors que ses yeux clos semblent ceux de l'enfant dormant. Un mouvement suspendu du bout du doigt, un mouvement aussi lent que faible alors que les doigts effleurent la peau d’albâtre, aussi glacial que le marbre. L'écho faiblit, comme disparaissant alors que les mots coulent sans trouver son esprit, déconnectée alors que la rousse disparait, qu'elle disparait sans même que la maîtresse de sirène n'en prenne réellement conscience, ses bras rattrapant le corps livide d'un mouvement aussi doux que violent, la serrant, ignorant la douleur d'une cheville, comme anesthésier par le choc, comme un état second de non vie, de non être et de non conscience alors qu'elle s'appuie sur son membre détruit. Sa tête se pose dans sa nuque alors qu'elle s’accroupit, entraînant le corps avec elle dans une scène irréelle aux allures de démences, ses muscles se crispant alors qu'elle sert le corps de la gamine contre elle avec une violence inouïe, force insoupçonnée, une force qui l'aurait étouffée. Mais comment étouffer ce qui ne respire plus ?
Et c'est un étrange gémissement, un fredonnement qui jaillie de ses lèvres en une complainte presque sourde alors qu'elle berce le corps contre elle en des va et vient lent, comme le ferait une mère pour son enfant, un fredonnement qui s'élève alors que son regard d'habitude si profond se perd dans le vide abyssale des souvenirs, une simple comptine, un air entraînant et apaisant, le fredonnement d'une mère pour rassurer son enfant.
Tu n'as pas à avoir peur, tout ira bien, tu n'as pas à avoir peur je suis là, tout ira bien, regardes moi et ça ira, tant que tu restes avec moi tout ira bien, la chant des sirènes te protégera, allez Hana rendors-toi.
Il s'approche et elle ne réagit pas, continue sa litanie dans les va et vient, berçant le corps froid avec la force destructrice de l'amour, sur le corps livide déjà des hématomes se forment sous la force de son étreinte sans même qu'elle n'en est conscience. Il lui parle, il lui parle et elle ne répond pas, elle n'est pas là, elle n'est plus là alors que le défilé des souvenirs partagés remonte dans sa psyché. Un murmure soufflée dans les cheveux d'argent. " Tout ira bien ne t'en fais pas."
Le fredonnement reprend, elle ne sent même pas son ennemi juré lui bander la cheville, elle s'en moque totalement, incapable de réaliser alors qu'aucune larme ne coule sur ses joues de miel, seul le fredonnement s'élève alors qu'il s'éloigne devant l'absence de réponse, de réaction.
Lentement elle cligne des yeux, pour la première fois depuis de longues minutes ses paupières se ferment pour s'ouvrir alors que la réalité s'impose soudainement, comme un électrochoc, un coup de fouet à vif pour déchirer les chaires et répandre le sang. Elle ne le sang, le sang séché sur leurs peaux, elle le voit désormais, l'écarlate déjà ternis, le froid glacial de la mort alors qu'elle desserre son étreinte létale. Malsain alors que ce n'est pas la tristesse qui s'empare de la reine alors qu'elle réalise enfin, ce n'est pas la tristesse mais l'éclat redoutable de la haine, lentement elle vient bercer le corps d'Hana au sol, le déposer avec la délicatesse d'une mère couchant son enfant, un baisé qu'elle vient déposer sur son front.
Un automate alors qu'elle se redresse, se relève en s'appuyant sur sa cheville brisé sans que cela ne vienne l'arrêter ou la perturbé et dans son regard ce n'est que l'éclat de la haine qui brille, l'éclat redoutable de la vengeance alors qu'inconsciemment son aura s'allume pour grandir d'une force écarlate, ses cheveux noirs ondulant dans l'air tel des serpents redoutables alors qu'elle entre en mouvement, qu'elle marche en boitant vers Leïla, comme incapable de ressentir la douleur dans l'adrénaline parcourant son corps entier, l'adrénaline et la rage faisant pulser son cœur et animer sa chaire, incapable d'accepter la mort, transformant le chagrin en violence sauvage, plus facile d'haïr que de pleurer. Et alors qu'elle arrive au niveau de la rousse sa voix claque, aussi dure qu'impériale alors que dans ses yeux ne brille que le reproche et les non dit.
" Qui ?! "
Un silence alors qu'elle attend, délaissant totalement les protagonistes en présence, l'idée d'une bombe imminente, délaissant tout alors que seul compte désormais le délice amer de la vengeance.
" QUI ?! "
♦ ♠ ♦ ♠
Sujet: Re: 10h45 - Triangle amoureux Sam 16 Mai - 14:35
Leïla Echovald
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Titre : Tête à queue dans la mer rouge Crédit : Ariel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2400/35000) Mérite: (128/160)
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L'absence d'une réelle réponse poussa la sirène à accomplir l'acte dont elle était l'initiatrice. Une lame à moitié dans sa main, l'autre fragment traversant une simple boucle d'oreille et semblait frôler la peau de l'homme couché à terre. et alors qu'elle devrait s'enfoncer dans la chair, elle ne bougea pas d'un centimètre, elle se figea et l'élan de la femme confrontée à une résistance qui lui était encore inconnue s'arrête sur le champ.
Que...
Mais au final les mots n'importaient peu, elle l'aurait fait dans tous les cas et en se protégeant de la sorte il n'attisa en rien la colère de Leïla, c'est par son attitude qu'il éveilla la fournaise sommeillant en celle-ci. Son regard devint assassin et elle retira alors le poignard de son portail pour s'apprêter à lancer l'attaque une nouvelle fois. Elle n'appréciait guère son comportement nonchalant, son stoïcisme face à la situation dont il était engagé même si elle l'avait ressenti dès son arrivée, son côté un peu cynique et submergé d'indifférence. Elle voulait voir le monde touché par la mort d'Hana, elle voulait les voir pleurer plutôt que de l'ignorer et cracher sur le respect. Et la provocation continuait alors qu'il s'avançait près de la rousse, main dans les poches. Et à la perception de ses paroles, un sourcil s'arqua et des lèvres tremblèrent sur le visage de Leïla. Elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas quoi faire. Elle se rendait compte qu'elle ne savait plus pourquoi elle était là. Ajatar, non. Cette femme, elle la soupçonnait de faire partie d'Ajatar mais elle ne semblait pas en faire partie. Le regard de Leïla toucha terre tandis qu'elle semblait se reclure en sa réflexion. Ses objectifs n'étaient même plus d'empêcher Ajatar, elle voulait se venger de cette criminelle et pas même les paroles du mages d'Ajatar n'éveillèrent l'appel du devoir auquel elle devait répondre.
Toutes ses pensées se concentraient sur cette femme au visage empli de mépris, elle voulait pouvoir la toucher cette fois-ci, l'étrangler de ses propres mains pour la voir souffrir face à elle, la voir respirer son propre poison pour que des ronces viennent irriter ses poumons et que ses grimaces effacent alors le dédain qui régnait jusque là, qu'elle puisse connaître la même souffrance et ravaler son estime suite à une défaite cuisante. Elle espérait la battre et même seule s'il le fallait. Bien que la première fois avait montré qu'à deux elles ne pouvaient se sauver l'une l'autre, elle pensait que c'était la seule solution. Et alors Soledad s'avança, Leïla se crispa face à l'imposante maitre de guilde malgré son état. Un murmure envoyé vers la maîtresse.
Soledad... Tu ne devrais pas trop forcer...
Et là, la question résonna comme un écho en pleine montagne dans la tête de la mage. "Qui?" Elle se revoyait, les mains enveloppant la tête d'Hana, elle revoyait le visage de cette femme et soudain elle se souvint d'un nom. Un nom qui s'échappa de sa bouche alors que ses yeux regardaient le vide.
Beatrix... Saari.
Brutalement elle leva la tête pour regarder Soledad dans les yeux d'une manière plus affirmée.
C'est de ma faute ! Tu ne peux t'occuper de rechercher cette femme dans ton état ! J'irai la chercher moi-même, jusqu'à la fin de ma vie s'il le faut.
Et telles deux statues de marbre qui se regardaient l'une l'autre, Leïla attendait qu'elle lui autorise une seconde chance. Et elle ressentait le refus qui allait jaillir, elle savait qu'elle ne la laisserait pas. Le besoin de se justifier naquit alors en la rousse.
Tu te dis qu'à deux nous avons perdu et que relancer le combat seule est perdu d'avance mais regarde mon corps ! Regarde tout ce sang qui peinture chacun de mes membres ! Il n'est pas le mien et j'en ai honte ! Je ne peux rester là à rien faire...
Son regard se dirigea là où le mage d'Ajatar était couché lorsque Bacchus prit la parole et elle remarqua qu'il avait disparu mais elle s'en fichait. Qu'il aille chercher la bombe, les deux femmes ici avaient affaire plus importante.
Suite au départ de Zadig et Bacchus du sujet l'ordre de poste se trouve bouleversé, désolé je n'avais pas vue avant.
Voici donc le nouvel ordre de poste : Soledad Velantis - Leïla Echovald
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FICHE PAR SWAN
Sujet: Re: 10h45 - Triangle amoureux Ven 29 Mai - 16:10
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♦ Destruction Centrale ♦
♠ Vengeance ♠
La main part, un éclat brutal et violent, un son sec et strident alors qu'elle percute la joue de la rousse, rompant toute discussion engagé alors que son corps entier tremble, tremble de sa colère sourde, sa magie crépitant dans l'air alors que son aura s'intensifie, comme incapable de se contenir.
" Envoie Hana dans ta dimension et ne t'avises plus de parler de mon état où de l'idée ridicule de t'en charger seule."
Son regard fixé dans le siens comme un ordre muet, un ordre n'attendant aucune réponse, aucune objection, alors que lentement elle se détourne avant de se figer.
" Maintenant que tout est clair la chasse peut commencer. "
Et sans ajouré un mot ses yeux se closent alors que son aura grandit, éclate pour sentir les émanations de magies parcourant la ville comme un frisson lugubre, certaines qu'elle ne connait que trop bien, certaines puissantes mais loin de l'ombre qu'elle cherche, car il ne peut en être autrement, cette Beatrix ne peut être que nauséabonde, une fleure putride que la nature renie, la pourriture rampante d'une espèce. Un instant avant qu'elle ne rouvre les yeux, ses pupilles brillante de l'éclat félin de la lionne carnassière alors qu'ignorant la douleur elle commence à marcher, elle ignore si ce qu'elle a perçue est bien ce qu'elle cherche, mais au pire il ne peut lui être que lié et dans ce cas son porteur subira le châtiment des sirènes, un châtiment implacable. Sa voix claque implacable.
" Suis moi. "
Toute compassion était morte avec Hana, et le monde entier paierai pour elle, pour le mal qui lui a jadis été fait, pour son malheur et sa peine, sa douleur et sa vie brisée.
Titre : Tête à queue dans la mer rouge Crédit : Ariel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2400/35000) Mérite: (128/160)
Triangle amoureux♥
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Le regard s'esquiva tandis que la main suivit le mouvement. Une gifle digne d'une mère punissant son enfant, un silence face à l'offense de la part de l'adolescente. Sonnée, elle ne comprenait pas et n'osait même plus regarder Soledad dans les yeux. Le maître avait exprimé ses ordres et elle ne pouvait rien faire pour la contredire. Mais pourtant elle n'avait pas précisé qu'elle l'interdirait d'y aller seule. Alors après ces quelques secondes de mutisme de la part de la rousse, elle inspira profondément pour tenter de répondre mais elle croisa le regard de la lionne qui lui dicta a nouveau de maintenir le silence. Ce regard, qui voulait dire qu'elle se devait de se taire, elle ne l'avait jamais vu autrefois mais elle comprit tout de suite ce qu'il exprimait. Et elle n'osait même plus expirer tant elle était tétanisée par l'aura puissante de la sirène, de peur d'éveiller sa colère.
Tandis que Soledad se tourna, Leïla s'agenouilla devant le corps esseulé de la petite défunte pour la toucher une dernière fois sur la poitrine. Là, le corps disparut sous l'action de la magie et le reflet de la défunte apparut face à Leila. Il souriait, le temps de quelques secondes avant de s'écrouler silencieusement au sol et disparaître. Une larme coula le long de la joue de Leïla et elle s'était dit en silence qu'elle avait de la chance que Soledad avait le dos tourné. Elle n'aurait pas pu supporter cela. Bien que le reflet fut une vulgaire copie d'Hana, Leïla avait passé assez de temps avec elle assez longtemps pour que l'illusion soit conforme à la vraie. Et rien que ces quelques secondes lui avaient fait croire qu'Hana était en vie, cela aurait détruit Soledad de la voir succomber sous ses yeux. C'est pourquoi elle se retenait de pleurer, son nez la piquait, ses yeux scintillaient et seule une larme avait réussi à s'échapper. Une larme qu'elle s'empressa d'essuyer avant qu'elle n'attire l'attention de la mage au coeur brisé.
La marche était lancée et rien que voir Soledad s'avancer en s'appuyant sur ses nombreuses fractures serrait le coeur de la rousse. Mais elle ne disait rien, elle ne pouvait rien dire en raison des ordres de la femme d'Orient, cela risquerait d'éveiller encore plus sa colère. Elle serra alors fort son pendentif dans lequel elle transportait Hana puis suivit sa maîtresse au même rythme que cette dernière, ni trop vite pour ne pas la pousser à se dépêcher et empirer l'état de sa jambe, ni trop lent car elle s'avançait de manière effrénée. Et alors que ses pensées restaient focalisées sur Hana, elle sentit le besoin d'exprimer l'amour presque filial qu'elle ressentait pour elle, de peur qu'elle ne puisse plus le dire une fois de plus.