Sujet: Re: 10h05 - Explosion rapprochée Mer 11 Mar - 15:16
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Destruction Centrale
Jeu d'alliances
Et c'est dans cette alliance improbable que tu te lances alors qu'il accepte le deal, deal machiavélique alors qu'il scelle un avenir un incertain, pour toi, pour lui, pour vous et ce monstre comme échappé d'un mauvais roman.
Kyomasa prend les choses en mains, un regard entre incertitude et méfiance alors qu'il semble sur et certain d'où le trouver, tes doutes te rattrapent, des doutes que tu chasses alors que tu lui embrayes le pas, le temps est compté et ce fou à appartenance incertaine un danger se devant d'être écarté pour plus d'efficacité, car au final la priorité n'a pas changé, empêcher cette ville et le centre de Fiore d'exploser. Une poignée d'heures pour l'empêcher, c'est tout ce que vous avez.
Une course qui commence alors que d'un geste sec tes mains viennent arracher le tissu de ta robe d'argent, révélant ta peau claire au détour d'une réelle que vous empruntez alors que le tissu vient mourir au sol comme une guenille des temps passés. Une rue dans laquelle le bâtiment se dessine droit devant, voutes et sculptures terrifiantes alors que du haut de son clocher les gargouilles guettent, son style gothique aussi imposant que solennel alors que Kyomasa franchit ses majestueuses portes ouvertes tel un monstre prêt à vous dévorer, un piège n'attendant que de se refermer, un piège dans lequel tu t'engouffres à ton tour sans sourciller, un piège qui scellerai ou romprait l'alliance à peine née.
Le rythme ralentit alors que la silhouette se dessine devant vous au bout de l'allée, les vitraux ne portant que cette lumière grise sur la scène alors qu'en ce jour le soleil semble avoir lui-même fuit pour ne pas assister au cataclysme imminent. Derrière vous les portes claquent de ce mauvaise effet dont les films abusent pour faire frisonner les publics sur le bord de l'arrêt, films dont cet être abjecte semble avoir clairement abusé.
Dans le bâtiment sacré le bruit de vos pas raisonnent alors que vous vous approchez, un bruit de pas chassé par la voix ignoble et grinçante du fou furieux se tournant vers vous pour vous servir son sourire de clown vicieux et cruel. Que son annonce claque, tel un monsieur loyal stimulant la foule pour le spectacle. Et alors qu'il continue son numéro tu continues d'avancer, lentement, pas à pas pour noyer la distance vous séparant, ton visage comme fermé, froid et sans peur alors qu'il descend les marches après avoir jonglé avec ses cartes comme un bouffon. Quelques mètres, quelques mètres vous séparent alors que tu te figes, une proximité te permettant de voir à quel point son visage maquillé est effrayant, mais ce qui te marque surtout, c'est ce regard, un regard où semble danser toute la folie du monde. Et sans ménagement tu lui coupes la parole alors qu'il s'adresse à l'un des sièges vides, un siège que tu ne regardes même pas alors que tes yeux noisettes restent rivés sur lui. Une simple phrase, cruelle et glaciale, une phrase banale entre tes lèvres vue le nombre de fois où elle a été prononcée, une simple phrase qui autorisait à tuer une fois déclarée sans succès, une simple phrase pour se décharger de la culpabilité.
" Au nom du Conseil de la magie vous êtes en état d'arrestation. "
Une phrase se soldant par un échec comme tu t'y attendais alors que la carte fuse vers toi dans une sorte de cri entre excitation et folie, un mouvement fluide des pieds alors que par réflexes tu pivotes de côté, trop lente alors que la carte frôle ton épaule dans une traînée écarlate, une épaule qui quelques secondes plutôt n'était autre chose que ta gorge offerte comme un trophée. Tu serres des dents tout en gardant le silence alors que ton aura magenta s'élève autour de toi, tes yeux rivés sur le reste du paquet commençant à fuser d'un mouvement de main frénétique.
Ta magie jaillie alors que ta main se lève en réponse à l'action, le cercle magenta se dessinant au niveau du monstre, explosant le voile entre les mondes pour le précipiter dans la faille, qu'en l'espace d'une seconde il n'est plus là, le reste du paquet tombant au sol. Un soulagement d'à peine une seconde alors que les cartes continuent à fuser vers vous de leurs tranchant révélant du même coup la nature de son assaut, un assaut non magique puisque toujours en action malgré la disparition du monstre dans le monde des contes.
Et c'est sans réfléchir que tu te jettes au sol avec violence, un poil trop tard alors que ci et là sur ton corps de nouvelles entailles se sont dessinées, superficielles mais pourtant douloureuses. Dans le bâtiment porteur d'écho ta voix retentit même si tu es incapable de voir ton allié improvisé.
" Ces cartes n"ont rien de magique. Prépares-toi car d'ici quelques secondes il sera de nouveau parmi-nous. "
Et sans attendre la moindre réponse, dans un mouvement jurant avec l'apparence qu'on te connait, celle que tu sers au monde tu te relèves pour te précipiter vers le reste du paquet de carte gisant au sol, tes doigts l'effleurant dans une décharge minuscule d'énergie avant de te relever pour dépasser l'endroit où il réapparaitrait et te stopper, deux mètres à peine derrière le paquet au moment où son horrible corps réapparait. Un sourire presque sadique se dessinant sur tes lèvres en imaginant l'expression de son visage peinturluré.
Sujet: Re: 10h05 - Explosion rapprochée Mer 11 Mar - 19:05
Senji Kiyomasa
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Titre : "badasserie à son paroxysme" Crédit : Moé Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17610/35000) Mérite: (738/800)
Explosion rapprochée
event - destruction centrale
Sujet: Re: 10h05 - Explosion rapprochée Mer 11 Mar - 19:29
[PNJ] Tarot
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Crédit : Bibiiii
Explosion rapprochée
Elena - Senji
Cobra passe son tour. Il observe toujours.
John Doe s'engouffre dans le portail d'Elena après avoir lancé quelques cartes de son jeu... et avoir ri qu'on tente de le mettre en état d'arrestation. Le décor autour de lui se change... et le voilà ailleurs sous une forme... différente. Il est curieux et fait le tour de la pièce rapidement avant de croiser le regard d'un miroir. Il s'approche... un peu plus... encore... avant de se mettre à crier comme une fillette.
« AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH! »
Un peu plus...
« AAAAAAAAAAAAAHHHHHH! »
Encore...
« AAAAAAAHHHHH! »
Avant de reprendre son souffle bruyamment pour rire à plein poumons. Il se sourit à lui-même face au miroir. Il tâte les poils, il tâte les griffes, son visage, il s'observe tout sourire. Il pense que c'est une autre partie de sa folie, il croit fermement que c'est un autre épisode de sa propre imagination. Malgré que cette fois, elle lui paraisse des plus plates, mais intéressantes. Il continue de rire... même lorsqu'il est absorbé dans la réalité. Joker continue de rire comme un attardé... jusqu'à ce que les bandes collantes de Senji le coupent sec dans son expression et qu'il se retrouve coincé. Il tente de se débattre, mais en vain, il est pris sous le piège.
« Beau tour! Beau tour! SU-PERBEEEEE TOUR! Vous avez appris ça de moi c'est ça? HA! HA! HA! HA! HA! En voilà un autre pour vous! CREAM PIE! »
En gigotant comme une limace, il réussit à faire ouvrir son veston et à faire entrer en contact avec les bandes des tartes à la crème bien cachées. Le contact crée, elles se mettent à fondre comme si elles entraient en contact avec de l'acide. C'est comme ça qu'il se dégage de la trappe. Il se dévêtit de son veston gris pour être habillé de sa chemise blanche. Son veston se mit à fondre lui aussi.
« OUAH! J'AI EU CHAUD! Zászló! »
Il dégaine deux pistolets de sa ceinture et bondit sur l'orgue, puis encore plus haut pour vous tirer dessus. Mais qu'en sort-il? Des drapeaux « BANG! »... Il rit aux éclats parce que pour lui, ses blagues sont encore bien drôles. D'un autre bond dans les airs, il se retrouve au deuxième avant de finalement relâcher ses balles sur ses adversaires avec un temps de retardement aléatoire. Pour ne pas faire de jaloux, il vous a dédiés chacun une balle avant de s'enfuir au deuxième en riant.
Vous avez 10 jours pour répondre lorsque c'est votre tour.
Ordre de réponse : Elena Vandervald - Senji Kiyomasa - Cobra - John Doe [PNJ]
FICHE PAR SWAN
Sujet: Re: 10h05 - Explosion rapprochée Sam 14 Mar - 15:16
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Destruction Centrale
Jeu d'alliances
Tes lèvres se crispe alors que la chose revient se loger dans le piège de Kyomasa, un piège qui ne tient pas alors qu'il rit aux éclats, comme si la malédiction de la bête n'avait été qu'une attraction comique, une crispation qui fait grimper l'agacement, ce type t'agace, ce type est certainement le premier qui s'apprête à te faire exploser, même Marcus ne provoque pas en toi tant de haine et de colère, cette chose t'exaspère, sur le point de faire vriller ton calme quasi inaltérable alors que déjà ton visage révèle sans que tu n'en est conscience toute cette haine grouillante qui commence à émerger.
Respirer, garder l'esprit clair et froid, tu dois rester concentrer, observer et ne pas te laisser aller, car tu le sais mieux que personne, si tes émotions prennent le pas sur ta raison, tout sera terminé. Puis la chose entre en mouvement, tel un chimpanzé, ton aura crépite et intérieurement tu jures alors qu'il s'éloigne sur les hauteurs, un chimpanzé.... Dans ton esprit le déclic se fait alors que tu remets ton sort au destin alors que ton aura s'adoucit pour canaliser en toi le monde des contes, tes yeux se ferment et le destin s'enclenche alors qu'il dégaine ses pistolets, l'ancre se crée en ton propre corps alors que la roulette russe se lance pour déterminer le don qui te sera accordé. Un sourire qui se dessine sur tes lèvres alors que le don de la danse se voit distribuer, ton corps en subissant les effets. Un sourire alors qu'il tire, réflexes et souplesse alors tu t'élances tel une gymnaste ton corps s'élevant dans les airs alors que la balle te frôle à de quelques millimètres et que tu ne retombes de ton salto. Un salto auquel une course se succède alors que tu bondis avec grâce sur l'orgue, ton être touché par la bénédiction des fées à travers le don de la danse, le don de souplesse et d'agilité, de précision et finesse des mouvements, et tel une acrobate tu entames la course vers les hauteurs, prenant appuie et utilisant la souplesse et l'agilité accordées. Très vite tu le rattrapes dans sa course alors que tu atteints le deuxième étage en glissant au sol dans un mouvement parfaitement maîtrisée, un appuie sur tes mains pour te relever avec souplesse à à peine un mètre de l'objet de ta haine refoulée, ta jambe part pour se loger dans ses côtes alors que ton aura s'étend, déchirant le voile autour de toi alors que tes lèvres s'ouvrent pour commencer l'histoire sans pour autant stopper tes actions, alors qu'en contant c'est maintenant ta main qui part pour tenter de s'abattre sur sa nuque en un combat au corps à corps semblable à une danse.
" Il était une fois un terrible sorcier, un des plus mauvais, le "diable incarné... "
En une véritable danse alors que tes pieds glissent sur le sol, que ton corps ondule et se décale en des mouvements majestueux et d'une précision chirurgicale, une véritable danse martiale alors que tes lèvres continuent comme si de rien n'était de conter leur histoire.
" Un jour il était de fort bonne humeur : il avait fabriqué un miroir. Pas n'importe quel miroir, un miroir incapable de refléter le bien et le beau. "
Et c'est comme si les coups glissaient sur toi alors que chaque riposte, chaque tentative physique ou magique destinée à te blesser rate inlassablement alors que ta danse continue sans rien ne puisse l'arrêter, tes mains et tes pieds poussent ou frappent dans un enchaînement et une coordination parfaite au rythme des mots s'échappant de ta gorge essoufflée.
" mais que tout ce qui ne valait rien, tout ce qui était mauvais, s'y refléter avec une netteté décuplée, devenant encore plus laid. A travers lui les plus beaux paysages devenaient les plus immondes marécages..."
Vos forces combinées portent fruit. Après avoir atteint l'étage supérieur, Elena le prend par surprise et ses coups atteignent sa cible. Il tente d'esquiver comme il peut, mais avec l'intervention de Senji, il n'a nulle part où aller à présent. Il est piégé et sert de punching bag. Un dernier coup et il perd connaissance. Lorsqu'il n'y a plus de réactions de sa part, qu'il est mou comme un cadavre, Senji le relâche et il tombe parterre durement.
John "Gunslinger" Joe est K.O. à 10h30
Vous avez 10 jours pour répondre lorsque c'est votre tour.
Ordre de réponse : Cobra [PNJ] - Elena Vandervald - Senji Kiyomasa
Tu lâches un rire dédaigneux. Franchement, quelle honte. Quelle ignominie que d’être retardée plus que nécessaire par du menu fretin comme celui-ci. Tu t’en serais sans doute tiré avec bien moins de peine. Pauvres choses blessées et bruyantes. Tu éprouverais presque de la pitié à leur encontre alors que tu avances doucement vers l’entrée de l’église. Cubélios siffle lorsque tu poses la main sur la lourde porte. Tu n’as pas besoin de tourner la tête vers elle pour savoir ce qu’elle en pense, de tout ça. Elle n’a pas tort, par ailleurs, tu le sais au fond de toi. Vous vous êtes toujours auto-suffit, hier comme aujourd’hui, et vous savez que quoi qu’il arrive, cela continuera demain. Ton initiative n’est pas sans risque, ça aussi tu en es pleinement conscient. Tu sais même que tu te damnerais plutôt que de laisser ces vermisseaux souiller une seule de ses écailles. Pourtant, tu sais aussi que ton entreprise est une nécessité. Tu en as assez, de ses blaireaux qui se promènent avec un panneau au-dessus de leur tête pour rappeler qu’ils sont « illégaux ». A cette simple pensée, un Tss haineux t’échappe. Cette bande de crétin ne sont rien que des pantins, au service de quelque chose de totalement utopique. Tu l’entends d’ici, il illumine ton esprit avec la même intensité qu’un néon flashy à minuit. Comme si des paumés pouvaient faire autre chose qu’être méprisés.
Le battant grince et tu t’avances dans le bâtiment. Le carnage de tes proies règne en maitre dans la nef. Un sourire ironique déforme ton visage alors que tu lèves la tête vers le plafond. Tes pas résonnent dans le silence relatif alors que tu écoutes leur son. Cubélios ondule et s’éloigne lentement de toi. Tu ne prends pas la peine de l’avertir, alors que tu inspires profondément et rassemble ta magie. Tu te ramasses lentement sur toi-même. Tes lèvres s’étirent d’un sourire amusé à l’idée du chaos qui va ne faire qu’augmenter dans la ville avant de d’esquisser le nom de ta technique. Cubélios écarte doucement ses ailes alors qu’un large cercle magique s’ouvre au-dessus de ton visage.
« Dokuryū Ringa »
Les disques de poison fusent à toute à allure vers le plafond et s’y écrasent dans un grondement assourdissant. Les murs de l’église tremblent alors que le bois du second étage commence à dégringoler vers toi. Tu sautes et poses délicatement tes pieds sur le dos de Cubélios, la gratifiant d’un sourire complice alors que vous surgissez par le menu trou que tu viens d’ouvrir. Tu te moques éperdument de savoir, en cet instant, si le type qui accompagne ta cible est vivant ou non. Tu inspires à plein poumon et tu profites de l’élan que t’offre ta chère et tendre pour atterrir proprement sur le planché éventré. Tu t’arrêtes une brève seconde avant d’avancer vers la brune qui tousse à cause de la poussière. Sans plus de cérémonie, tu l’attrapes par la main et la tire à ta suite. Non pas vers le lieu d’où tu viens, mais vers la fenêtre aux carreaux brisés que tu enfonces d’un coup de pied. Cubélios vous dépasse et tu sautes en entrainant ton colis avec toi. Comment s’appelle-t-elle, déjà ? Ah, oui. Elena. Vous vous élevez toujours plus haut, abandonnant le péquenaud à l’iroquoise à l’endroit où il se tient. Tu lâches la femme et lui laisses le loisir de se retourner pour t’observer. Avec un sourire moqueur, tu lui rends son regard.
« T’enflammes pas comme ça, Vandervald. Tu vas ruiner l’apparence de poupée à laquelle tu tiens tant. Ce serait dommage, après tout ce travail… » L’ironie suinte de tes paroles. Tu n’arrives pas à cacher le mépris que ce genre de femme t’inspire. Elle est comme Brain, à sa manière. Détestable à souhait. « Je ne suis pas venu pour participer à cette connerie. Je m’en fous, de cette bande de minable. » Cubélios siffle alors que tu entends enfin ton but résonner dans l’esprit de la petite mage. Pas mal. Elle avait mis moitié moins de temps pour comprendre ce que tu voulais. Tu croises tes bras sur ta poitrine et soutient son regard de biche. Un sourire cruel s’esquisse sur ton visage. « Oh mais soit sûre que je le ferais si tu refuses de parler. » Il s’élargit alors que ton ouïe perçoit les changements autour de toi. Ta voix s’élève à nouveau, moqueuse. « Manœuvre inutile. Je t’entends, fillette. »
Cubélios ondule brusquement et tu dois refermer ta main sur l’épaule de ta prisonnière pour éviter qu’elle ne fasse une chute malencontreuse vers la terre ferme. Tu as besoin d’elle vivante, pour l’instant. Tu perçois le dédain de ton serpent pour cette affaire. Toi aussi, tu aimerais que tout coule comme le cours d’un ruisseau tranquille. Cependant, il fallait toujours que les choses soient compliquées là où tout était censé être simple. Lui aussi, tu l’entends. Tu tournes la tête vers l’église et lâche un soupir mécontent. Lui non plus, il n’abandonne pas. Il est persuadé qu’il vaincra. Qu’il te vaincra, toi. Cela t’agace. Ton amie te jette un regard et tu ouvres la main qui tenait fermement la robe de princesse d’Elena. Si tu n’étais pas aussi décidé à faire renaitre Orascion Seis, tu te serais déjà tiré. Tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça, on ne peut pas dire que ces têtes d’ahuris te manquent tant que ça. Le regard que Cubélios t’adresse se durcit. Tu fais jouer les articulations de tes épaules et commence à réfléchir. Botter les fesses d’un bouseux en gardant ta proie sous contrôle. Ton orgueil se satisfait alors que, peut-être, tu as enfin trouvé un défi digne de ce nom.
Le conte file entre tes lèvres, empêchant toute contre attaque de porter ses fruits, Shéhérazade danse en toi alors que tes coups s'abattent avec une agilité et précision chirurgicale malgré ta maigre force physique. Senji apparait à tes cotés, d'une effusion de magie le monstre devient incapable de bouger, tes coups s'abattant alors que le conte cesse de couler, Shéhérazade disparait alors que dans un dernier assaut au niveau de la carotide tendue, comme donnée, le corps s'effondre happé par l'inconscience. Tes mouvements se stoppent et c'est un simple sourire que tu lances à Senji devant cette coopération ayant porté ses fruits.
Un instant de satisfaction balayé alors que le bruit des portes s'ouvrant détonne dans la cathédrale, tu te retournes vivement alors qu'à coté de vous le sol du deuxième étage s'affaisse dans une explosion de poussière au rythme des mots prononcé, ton bras venant cacher tes yeux dans un pure réflexe alors que tu peux sentir que les choses viennent d'atteindre à tout autre niveau de difficulté. Tu n'as pas le temps de réagir, alors qu'aveuglé une main agrippe ton poignet. Sans savoir pourquoi tu crois un instant que c'est Senji qui t'as agrippé, une pensée vite balayée devant l'étreinte alors que la la poussière se dissipe et que le contact des écailles glacées vient heurter tes jambes nues. Ton regard reprend ses aises alors que tu peux voir l'église et le sol s'éloigner sous toi, ton regard détaillant un instant les écailles violettes alors que ton visage se braque sur la présence à tes côtés alors qu'elle lâche ton poignet, un visage impossible à ignorer.
Cobra.
La surprise laisses rapidement place à une colère sourde alors que tu bout intérieurement devant ce kidnapping ridicule, d'autant plus que tu t'es laissé avoir comme une débutante. Il te répond et tes dents se crispent alors revient à ton esprit la donnée essentielle le concernant, la donnée faisant de lui un adversaire redoutable, bien plus que par son poison mortel. La télépathie. Il ne te faut que quelques instants pour comprendre le pourquoi de cette action, une supposition qu'il confirme rapidement alors qu'il te répond, prenant un plaisir malsain à entrer dans ta tête. Manœuvre qu'il réitère sur une simple pensée, celle que tu ne parlerai jamais. Il te souris, de cette air cruel, un sourire qui provoque le tiens, un sourire de provocation alors que tu réorientes tes pensées, la douceur des écailles froides passe dans ton esprit, la beauté de la vue malgré les éclats d'affrontements retentissant en contre-bas où si et là détonnent des explosions dans des effusions de magie. Pensées auquel il répond à nouveau. Tu ne parles même pas, entrant dans ce jeu malsain qu'il a instauré à jouer avec tes pensées.
C'est ce qu'on verra.
Et ton sourire s'élargit, un sourire où dansent la malice et la provocation alors que tu fais abstraction, un seul mot qui ne sert que toi alors qu'il sera bien incapable de prévoir ton action.
Tu aimes le pain d'épice ?
Ton aura éclate brutalement de ta magie magenta alors que le cercle se forme à votre niveau, le voile se déchire et tu souris sur une simple pensée alors que le serpent et son maître disparaissent, aspirés par la déchirure entre les dimensions.
Bon voyage.
Ils disparaissent et alors que dans l'air, à l'endroit de la faille, tout semble légèrement flouté ton corps dégringole dans le vide, véritable chute libre alors que tu vois le sol se rapproche de toi à une vitesse fulgurante, ton aura crépite alors que tu rassembles ta magie prête à l'affaire jaillir juste avant l'instant mortel, un instant à ne pas raté où ce serait la mort assuré, mais tu es prise de vitesse alors que le cercle commence à se former à un maître du sol pour t'avaler. Une pression sur ton corps alors que le paysage change brutalement, la chute continue mais tu n'es plus au même endroit, Senji a tes côtés alors que vous réapparaissez à seulement un mètre du sol. Tu tombes en un roulé boulé maîtrisé alors que la danse t’habite encore pour quelques instants, t'évitant des blessures malencontreuses des plus malvenues vue ce qui vous attendez. Tu redresses la tête vers Senji, renvoyant ta longue chevelure brune ébouriffée par la chute en arrière alors que tu te relèves, scrutant le ciel. Ta voix claque.
" Merci, mais nous n'avons pas beaucoup de temps avant qu'ils réapparaissent, la dernière des choses à faire serait de sous-estimer Cobra. La sorcière ne l'occupera certainement pas très longtemps, surtout si il trouve la faille pour réintégrer notre dimension."
Tes lèvres se closent un instant pour respirer avant que ta voix ne retentisse de nouveau.
" Il ne veut que moi, il n'hésitera pas à te tuer, tu ferais mieux de filer et tenter d'empêcher la bombe d'exploser, je peux gérer ça toute seule, cette vipère regrettera de m'avoir sous-estimée, il peut peut-être entendre mes pensées, mais j'ai grandie parmi les serpents, sourire tout en s'enfonçant une fourchette dans la main en pensant à l'immonde tenue de mon voisin fait partie de mon éducation. "
Ta tirade avait été lâchée sans scruter le ciel des yeux.
***
La faille vous engloutis, le décor change sur la dernière pensée d'Elena disparaissant en chute libre alors qu'autour de vous la marmite bout. Un ricanement strident s'élevant derrière vous, une femme voutée pensant à quel point vous seriez délicieux avec des oignons sautés. Autour de vous les murs ne sont pas de pierre, mais de quelque chose de d'orangé et au fumée épicée et sucrée, il ne vous faut que peu de temps pour vous rendre compte que la maison entière est faite de pain d'épice. Le conte s'imposant à vous qui avez osé pénétrer dans son univers alors que la gourmandise vous gagne devant les murs et les confiseries trônant fièrement sur l'immense table de bois. La voix nasillarde de la vieille femme s'élevant avec une douceur mielleuse gerbante.
" Je vous en prie, mangez mes tendres agneaux. "
Il est vrai que vous mourrez de faim.
Sous la table, sur quelques centimètres, c'est comme si l'air était chargé de chaleur alors que derrière les objets paraissent flous.
Tu ne prends même pas la peine de lui répondre. Tu lis en elle comme dans un livre ouvert, à tel point que ton sourire hautain prend la teinte d’une colère florissante. Tu ne l’aimes pas. Elle et ses plans foireux qui compromettent ta mission. Pourtant, tu ne trouves rien de mieux qu’encaisser son stupide changement de plan alors qu’un cri inhumain te vrille les tympans. La Banshee. Foutue gamine. Finalement, ce n’était pas plus mal, d’être ailleurs plutôt que là-bas. Tes mains quittent tes oreilles. La tension monte en toi, tu as envie de l’écraser pour cet affront, elle qui pense sincèrement te retenir dans un piège aussi ridicule. Seulement, tu ne peux pas. Et ça, t’agace encore plus prodigieusement. Tu t’étais dit qu’il serait simple de la garder en vie puis de la faire parler. Tu t’étais dit que tu n’avais qu’à la chopper et te tirer sans faire d’histoire, qu’avec un peu de chance, tu n’aurais pas besoin de lui trancher la gorge avant d’aller sortir Orascion Seis des méandres de la prison d’Era. Mais rien ne s’était passé comme tu l’avais souhaité et le regard de Cubélios enfonce, remue la douleur cuisante de cette espoir foulé du pied. Peut-être qu’en définitive, tu n’avais qu’à toi-même aller les chercher sans faire cas du reste. Après tout, rien n’est difficile pour toi. Ton orgueil peut te faire faire ça, hein Cobra ?
L’odeur omniprésente de sucrerie te fait froncer le nez. Ton odorat subtil de Dragon Slayer ne supporte pas le tissu de mensonge caché sous le fumet des bonbons et du pain d’épice. Tu pourrais presque en vomir, tant elle te saisit à la gorge comme pour essayer de t’étouffer, tant elle réveille une faim que tu n’arrives pas à te reconnaitre. Tu penses trop, Vandervald. Tu le vois partout, le message de cette histoire à faire chialer les mômes. Approche, succombe. Mange, régale-toi. Tu sens la mégère sous le sourire angélique de la demoiselle qui t’accueille. Trop parfaite, trop pure, tu n’arrives même pas à croire qu’une telle personne puisse exister, et encore moins au parfum de crème de jour et de vieillesse qui tente de se cacher sous la bergamote. Tu tends la main vers Cubélios, lâchant un soupir exaspérer devant toutes ces choses qui devraient te faire envie. En réalité, t’as comme un malaise, amplifié par cette envie de gerber qui te prend aux tripes. Tes doigts se referment sur le vide et tu te contentes de hausser les épaules. La situation devrait t’inquiéter, te mettre sans dessus dessous mais il n’en ait rien. Tu n’as pas besoin de tourner la tête pour savoir. Elle a toujours été la plus gourmande de toute. Un sourire doux se dessine sur ton visage alors que tu l’imagines ravir son dessert préféré. Tes yeux se posent sur la vieille et tes poings se ferment. La tendresse disparait de tes traits, soufflée par le plaisir malsain de ce qui va suivre.
« Je ne suis pas comestible, sorcière. Maintenant épargne moi tes salades et essaie de me tuer, qu’on en finisse. »
L’éclat avide de la vieille se trouble un peu. Elle t’énerve, a essayer d’envisager comment te dresser sur une table. Elle fait monter en toi la colère naissante qu’avait attisé Elena en te jetant hors du contexte, bien que cela t’es servi, au final. Tu devrais vraiment relativiser parfois, Cobra. Tu fermes les yeux, exaspéré d’avance par ce qui ne va pas manquer d’arriver. La sorcière se met en mouvement, tu l’entends. Le moindre claquement des tissus musculaires, la respiration qui se fait de moins en moins forte, l’idée risible de te prendre par derrière. Tu éclates de rire et te retourne alors qu’elle arrive.
« Dokuryū Totsuga. »
Le serpent de poison jaillit du cercle rouge bordeaux devant toi et s’écrase contre la vieille femme. Tu te rapproches d’une démarche impérieuse, les yeux toujours clos. Ton pied écrase la tête de ta victime contre le sol, n’ayant cure de ses petits bobos. Qu’elle crève, t’en a rien à foutre. Tu t’apprêtes à lui demander comment te tirer d’ici lorsqu’une étreinte familière apaise la haine au fond de ton cœur. Les écailles glacées te réchauffent et ta main se déporte brutalement vers elle. Cubélios, ta moitié. Tes doigts se posent sur la moiteur de son crâne, tes oreilles goûtent le divin sifflement de ce serpent qui partage ta vie. Un nouveau sourire apparait sur ton visage. Rien qu’à l’écouter, tu sais qu’elle est repue, rassérénée. Tu sais que même si ton idée ne lui plait pas plus qu’avant, maintenant elle est plus encline à participer à la bataille. Ton poids s’accentue sur la tête de la sorcière. Tu l’entends râler, tu la sens se débattre, et ça te dégoute. Les faibles ne sont pas faits pour survivre. Ton amie dépose la touche finale et le nuage de poison envahit la maison. Le monde autour de vous vacille. Tu éclates d’un rire méprisant alors qu’il s’écroule comme un château de carte. Putain, Vandervald. T’es juste une blague. Tu prends une profonde inspiration, goutant avec délice le rideau de toxique qui disparait avec le monde de la sorcière. Lorsque tu rouvres les yeux, t’es de retour au même endroit. Elle, elle n’a pas bougé et le bulldog l’a rejoint. Tant pis ou peut-être plutôt tant mieux. T’as envie de lui trancher la gorge. Une de ses envies sauvages qui te ferait faire toutes les conneries du monde jusqu’à ce qu’elle s’apaise. Et le doux feu douloureux de la colère n’a pas cessé de brûler en toi. Cubélios siffle. T’es prêt à reprendre là où vous vous êtes arrêté. Puisqu’ils veulent tant sauver cette pimbêche insupportable, tu vas les pousser à bout. Tu vas savourer leur douleur jusqu’à pouvoir enfin obtenir ce pourquoi tu t’es déplacé hors de ta cachette.
« Cubélios, ce soir, on fêtera le retour d’Orascion Seis. »
Les crocs du serpent étincellent pour te répondre et tu hoches la tête. Toi non plus, tu n’en peux plus d’attendre mais il le faut. Juste pour le plaisir de voir ces deux vermisseaux fomenter un duo vaseux pour vous battre, vous qui n’êtes qu’un. Avec une étrange immobilité, les deux serpents se mettent à fixer leur proie, insensible au chaos qui se déchaine un peu plus loin dans la ville. Tu sembles presque concentré, Cobra, tandis que ta compagne chasse les restes d’une sucrerie d’un coup de langue fourchue. Se pourrait-il que tu es cessé de les prendre pour des crétins ?