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Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA
 MessageSujet: Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA   Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA EmptyMar 13 Jan - 14:19

Frayler Azer Valon
Frayler Azer Valon

Indépendant Légal

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Le ciel se ferme sous six ans de terreur
Angel's Sky est morte



Aujourd’hui c’est Jeudi. Tu sais ce que c’est le Jeudi Frayler. Hein que tu le sais ? Le Jeudi au restaurant du Conseil c’est lasagnes. Le Jeudi c’est Martha qui cuisine. Martha elle est superbe, elle fait de magnifiques lasagnes. Et comme tu es un minimum poli avec elle, elle te sert encore plus, en te faisant un petit clin d’œil à travers son filet sur ses cheveux. Toi tu souris et tu lui dis merci en te penchant un petit peu pour montrer du respect. Mais dans ta tête t’as peur. Parce que Martha, elle a beau être une superbe cuisinière quand il s’agit de faire de la cuisine des pays de l’est, au niveau du physique, qu’elle te fasse un clin d’œil du genre, toi t’as peur. Un peu. Un peu beaucoup. Si t’avais le choix de la femme du Conseil qui te ferait un clin d’œil, tu réfléchirais à deux fois. Tu n’en croises pas beaucoup des femmes dans ces locaux. Ici c’est plutôt des hommes. Des hommes chauves, dégarnis. Des hommes ayant un poste plus haut que le tiens. Des hommes particulièrement dégueulasses. Tu sais qu’il y a la célèbre Sybilia Philips. Ça va, elle est potable. Tu connais Elena Vandervald aussi – tout le monde connait Elena Vandervald, tu te demandes si Elena Vandervald elle aime les lasagnes de Martha – et Elena Vandervald elle est grave canon. Mais c’est une coincée. Faudrait vraiment qu’une personne ose lui retirer le baobab qu’elle s’est fourrée dans le cul en tombant du ciel. Parce qu’Elena son physique c’est un ange – son caractère on en reparlera demain c’est mieux.

Il y a une semaine tu étais encore à Sabertooth en train de rigoler et critiquer tout ce que tu pouvais voir de négatif. Tu as bien rigolé de Sting Eucliffe, cet homme droit et bien. Plus sérieusement, Fiore est morte. Et pour la ramener à la vie ce sont des individus comme cet homme qu’il nous faut. Qu’il vous faut. Des individus prêts à tout pour permettre à l’aspect positif de cette société entubée de relever la tête. Mais penses-tu que ces individus seraient prêts à fermer les yeux sur les actions excessives du Conseil de la Magie ? Ils le doivent. Parce que rien n’est excessif au Conseil de la Magie. Ne devient plus excessif quelque chose qui est nécessaire, qui est sous besoin, qui est légitime. Les actions du Conseil de la Magie ne sont pas excessives, elles ne sont pas extrêmes, parce qu’elles sont légitimées ; légitimées par le cri de la société, ce hurlement qui demande à l’être de tous d’être protégé. Votre travail est de protéger la société. Et pour protéger la société il faut la soumettre, il faut qu’elle ait peur, et elle se sentira sous défenses.
Pour protéger la société il faut savoir leur parler, les lorgner, les tromper, leur dire ce qui est bénéfique pour eux. Non ; leur montrer ce qui est bénéfique pour eux. Et à partir de ce moment le bénéfique prend le dessus sur l’excessif de votre organisation.
Et l’excessif de l’organisation la plus puissante de Fiore aujourd’hui va encore faire entendre parler d’elle cette semaine – aujourd’hui.

Elle rentre dans la pièce, Sybilia Philips. Tu aimerais rigoler. Tu aimerais te dire que même les trous du cul du Haut-Conseil peuvent apprécier la cuisine fort positive de Martha. Mais tu sais que la pression qui pèse à chacun de ses coups de talons sur le sol cri à l’officialisation de quelque chose important – deux centimètres de plus et on aurait pu voir une prostituée. Les gens ont arrêté de parler. Les gens ont arrêtés de marmonner ; ils ne font que chuchoter et émettre des bruits et rumeurs.
Toi tu sais pourquoi Sybilia Philips est là. Tu sais qu’elle a sans doute lu ton rapport provoquant .Tu sais que tu es dans la merde, et pourtant tu amènes à ta bouche ta part de lasagne et tu la pointes de ta fourchette avec ton arcade sourcilière qui se lève en signe d’interrogation. La femme n’est pas gênée, elle fait comme si tu n’avais rien fait – comme si tu n’avais pas osé. Elle s’assoit dans le creux qui se trouve entre ton buste et la table, sur tes genoux, et te regarde dans les yeux.
« Coucou mon coco ! Tu viens avec moi pour une mission ultra spéciale. Et si t’es gentil, je te prêterai ma pince à cheveux. »
Tu ne comprends pas. Personne ne comprend. Et ça tu arrives à le saisir en regardant autour de toi. Alors tu mets ton bras autour de sa taille, la sert contre ton buste, à celui qui jouera le plus osé. Tu la places sur une de tes jambes et te sers une nouvelle part de lasagnes. Tu la regardes dans les yeux en mâchant et tu lorgnes vers le haut pour voir une de tes mèches blondes tombantes. C’était sûrement pour ça qu’elle te proposait une pince à cheveux. Et finalement tu donnes le coup de grâce en plantant ta fourchette dans la dernière part de nourriture et tu lui fous dans la bouche en remettant une partie de ses cheveux mystérieusement colorés en place derrière son oreille.
« Pas question, c’est cette mèche qui te fait craquer après tout. »
Déconcertée, il y pas de quoi gamin, tu l’as bien jouée. Et tu la fais lever, la prend pas la main, et la sort du restaurant en prenant soin de poser ton plateau.
Alors que tu l’as fait passer en grand gentleman à travers les portes battantes, toi tu restes trois secondes de plus dans la cafeteria, même si t'as lâché la haute-conseillère dehors ; tu prends grand soin d’envoyer ton majeur en l’air à ton gros lard de supérieur assit encore à la cafeteria, tout en lui faisant un coup de bassin dans le vide. Ça, ça veut dire : « Tiens, connard, prends ça dans ton anus. »

Départ pour Angel’s Sky.


Frayler Azer change de grade

© Fawks
 MessageSujet: Re: Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA   Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA EmptyMar 13 Jan - 19:27

Sybilia Philips
Sybilia Philips

Sabertooth

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Le ciel se ferme sous six ans de terreur
Frayler et Olivia

S'il y a bien une chose que le Conseil a noté, c'est le caractère de feu de Frayler Azer Valon. Tout haut comme tout bas, il a dit ce qu'il pensait, il a dit que nous étions là juste pour faire chier et puisque Angel's sky est une guilde qui n'a plus de maître, il a dit que c'est juste un prétexte pour nous attaquer à eux. S'il y a bien une chose qu'il n'a pas compris, c'est le fond de la chose, c'est le pourquoi des événements, c'est la raison de la chute des Anges. Je veux lui faire comprendre que c'est loin d'être un prétexte et que le Conseil n'est pas sur pieds pour faire que chier les gens de Fiore, mais pour instaurer l'ordre, aider et encadrer les gens dans le besoin: les mages en font partie. Tout n'est pas rose pour un mage et c'est souvent pourquoi ils se tournent vers l'illégalité. La vie est plus facile même si elle est d'avantage entourée de risques de toutes les sortes.

Assise à mon bureau, je lis sa citation encore et encore, je regarde la photo de sa tête dans son dossier et je compare tout ça avec la situation des anges. J'ai rencontré moi-même Laxus et même s'il voulait prouver à tout le monde qu'il était capable de gérer une guilde par lui-même, Fairy Tail lui manquait. Ses amis c'étaient sa famille. Il était prêt à donner sa vie pour eux comme un frère, un mentor. Je pense qu'il a profité du bond des six ans, de la disparition de bon nombre de mages pour se trouver le prétexte d'y retourner. Makarov a sûrement vu en lui cette flamme prête à brûler quiconque approcherait les fées. Il en a sûrement parlé à ses membres. Un homme responsable n'aurait pas abandonné les gens sous sa tutelle. Et maintenant? Plus rien ne va. Presque plus personne n'existe tout en haut, donc plus personne pour s'assurer qu'ils ont de tout et qu'ils ne font rien de mal. C'est ça que le Conseil veut s'assurer: qu'il n'y a rien de mal qui se complote.

Bottes noires de cuir à talons qui montent jusqu'aux genoux, robe qui s'arrête au-dessus des rotules, manches amples et semi-transparentes, j'ai vraiment l'air d'un papillon habillée comme ça. Mais je m'en fous. Si c'est pour voir la tronche de cette garce de Circé grimacer devant toute ma classe, ça fera mon plus grand bonheur. Je passe devant un miroir et replace mon soutien-gorge qui tend vers la gauche suite à un faux mouvement du haut du corps. Les cheveux dans le vent, je pousse une porte: personne. Je me dis qu'ils doivent être en train de manger. Je souris à moi-même en me disant qu'il y avait bien juste moi qui soit capable de manger tout en travaillant: jamais de place pour la pause. Je descends en faisant claquer mes talons sur le marbre et pousse la porte qui mène à la cafétéria. Bon... et maintenant à travers toute cette foule je fais comment?

Je laisse mon papillon éclaireur faire le travail pour moi. Les gens qui passent à côté de moi me regardent, me sourient ou se posent des milliers de questions, mais je me contente de leur sourire. Mon corps est là, mais ma tête est ailleurs. Quand j'ai repéré le gars en question, mon papillon s'éclipse dans l'oubli et je fais claquer mes talons rapidement sur le sol au pas de course. Je t'ai trouvé tout petit, je t'ai trouvé! Les gens se poussent et se tiennent prêts à me rattraper au cas où un de mes talons se casserait, mais je tiens bon. J'ai l'air folle, cinglée, mais ça tout le monde l'a déjà vu au moins une fois. Enfin arrivée tout près, je me laisse tomber sur ses cuisses et lui fais mon plus beau sourire tout en lui proposant mon offre de pince à cheveux. Je lui pointe du bout du doigt celle qui tient dans mes cheveux sous la forme d'un papillon brillant comme un améthyste.

Son bras se serre autour de ma taille et il me rapproche de lui pour me tenir d'une poigne plus ferme. Mais qu'est-ce qu'il fout là? J'arque un sourcil avant de me faire nourrir de lasagne. Mes coudes se replient vers le haut, mes poings sont fermés, j'ai des étoiles plein les yeux. De la lasagne! Oh mon dieu! C'est... si bon! Le fromage... les pâtes... la sauce! Je déguste ma bouchée, rassemble mes mains comme une prière et me tourne vers lui pour ouvrir ma bouche bien grande et lui montrer sa bouchée déchiquetée en mille morceaux répartie contre mes dents et ma langue: un vrai spectacle! Un vrai régal surtout! Il replace une de ses mèches de cheveux et me dit que c'est cette mèche qui me fait craquer. J'ai envie de rire, j'ai envie de lui péter au visage surtout, mais je lui ébouriffe les cheveux d'une main et lui dis:

" T'emballes pas trop mon petit! Pour me faire craquer faudrait déjà que je sois en verre! C'est pas le cas... "

Je fronce les sourcils. J'ai repéré... de la lasagne! Mes deux mains immobilisent sa tête avec force et ma langue vient lécher le coin de ses lèvres. Il t'en restait, mais maintenant, t'es tout propre! Je lui fais un clin d'oeil avant de me relever et repérer... ENCORE PLUS DE LASAGNE! Je m'élance à vive allure, me rends au comptoir pour avoir un plat comme tout le monde... mais y'en n'a plus. Elle est tellement bonne que tout le monde l'a dévorée comme des voraces vautours... J'aurai ma vengeance sur les lasagnes... La main de Frayler se prend dans la mienne et nous quittons la cafétéria... du moins il me sort en premier avant d'envoyer un doigt d'honneur à je-sais-pas-qui! Et cette petite danse du bassin en plus! Si si, j'ai tout vu et j'en ris derrière ma barbe.

Et maintenant, nous prenons tous les moyens de transport possibles pour arriver à Angel's Sky. Tout en bas de la guilde, elle a l'air dans un état lamentable: normal si personne ne s'en occupe... Mon creux de coude coince la tête du petit que j'amène s'écraser contre mon décolleté et j'active le sceau qui permet de forcer l'entrée à Angel's Sky. Après tout, en temps normal il y a que ceux qui soient invités qui puissent y entrer, mais nous on est le Conseil alors on a tous les droits... ou pas... Nous nous élevons rapidement dans les airs et nous atterrissons dans le hall de la guilde où je relâche enfin Frayler pour lui permettre de respirer. Je lui tire la langue avant de demander d'une voix qui résonne dans tous les couloirs:

" Il y a quelqu'uuuuuuuun? "
Code by Silver Lungs
 MessageSujet: Re: Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA   Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA EmptyMar 13 Jan - 21:06

Olivia Felicis
Olivia Felicis

Ajatar Virke

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Cette île qui surplombe les plaines du Nord, ce morceau de terre ressemblant au jardin d'Eden soutenu par un arbre millénaire, c'est toute une histoire remplie d'émotions différentes et en presque six ans d'existence on pourrait croire qu'elle a toujours fait partie de ce monde. L'écorce fripée du colosse se tord et l'étrangle jusqu'à son cou pour soutenir les belles pierres d'où tombent les racines de la nature qui le surplombe. C'est un tableau, un chef d'œuvre dont chacun de nos artistes ont mis main à la pâte pour le rendre plus beau de jour en jour. Et que les levers de soleil sont plus beaux sur cette île céleste ! Que les matins sont plus purs ! L'air est doux, le ciel est à portée de nos mains et nous offre tout ce qu'il a de plus beau : ses étoiles, ses nuages, sa lune, chacun d'entre nous a profité de ces dons de la nature en arrivant ici car oui, il n'y a rien de plus paisible au monde que cette île.

Et pourtant je suis là, seule, depuis quelques temps maintenant. Et en étant restée ici pendant une grande partie de mes jours, je n'ai que rencontré un ou deux visiteurs s'étant perdus. Mais il me semble que la fatalité s'échoue sur ceux qui m'entourent et ce, sans aucune exception. Ils partent, un à un, sans jamais revenir, sans jamais laisser de mot. Et pour seul avertissement, un au revoir. Je me suis demandé pendant longtemps si j'étais au cœur de la faute mais aucune conclusion n'a été trouvable. Je ne suis qu'au centre d'un destin fâcheux et ce depuis ma naissance. J'ai alors continué de faire des missions pour la guilde, tenté de recruter des gens mais l'idée de défendre ses propres opinions ainsi que son individualité en tant que mage au sein d'une guilde ne semble pas plaire aux gens. Ou bien je ne suis pas assez charismatique, je n'attire pas les gens parce que j'ai l'air faible et trop gentille. Mais le plus dur dans tout ça c'est que quand on est seule et que l'on cherche à recruter quelqu'un dans une guilde dite "sans Maître", on passe toujours pour quelqu'un de supérieur puisqu'on est à la base de son fondement alors cela semble paradoxal au fond. Les personnes qui veulent une guilde sans maître souhaitent faire partie de la racine de celle-ci pour se sentir comme l'égal des autres mages. J'ai alors pensé que c'était peine perdue...

Et par respect pour mes camarades et non pas par égoïsme ou caprice comme aurait pu le comprendre cette pimbêche du conseil, j'ai choisi de garder espoir. J'ai continué de faire des missions, et ce même dans des pays étrangers pour faire connaissance avec des mages exotiques qui n'auraient pas eu conscience de l'existence de ma guilde mais ce fut un échec. Mais malgré la solitude, je me suis toujours sentie bien ici. Les mystères ainsi que les souvenirs de l'île ne cesseront de me surprendre. Son charme, son élégance malgré l'âge, tout cela m'inspire lorsque je joue pour les Muses et que ma harpe fredonne les parcours des différents mages que j'ai connus. Amaterasu et Issun en particuliers, nous étions vraiment proches et notre périple était une vraie épopée. Je me plaisais à jouer la ménestrelle qui servait ses coéquipiers et les encourageait au combat, et me rappeler ces moments me fait du bien.

Assise sur ce banc et posant mes doigts sur mon instrument, je me mets à jouer un air doux et calme auquel j'implante ma solitude. Triste et lente mélodie maintenue par des accords graves et longs, empreinte d'une certaine mélancolie du temps passé. Mon âme y dépose ses sentiments et pourtant sur mon visage, c'est un sourire qui s'installe. Les larmes ont cessé de couler depuis bien longtemps, seul mon coeur se met à saigner encore. J'aurais aimé pouvoir retourner dans le passé et retenir tous ces gens pour éviter ce destin, j'aurais aimé les prendre dans mes bras en sachant qu'il s'agissait de la dernière fois, mais je ne peux pas. Amaterasu, Miku, tous les mages d'Angel's Sky, Yoan, mon frère qui s'est fait enlevé par des mages noirs. Ils me manquent, et par cet air j'espère faire parvenir mon message d'appel.

Je me lève et m'enfonce dans le jardin, les brins d'herbes hautes fléchissant sous le passage de ma robe. Je m'arrête devant une stèle de marbre blanc et je repense alors à toutes ces fois où je suis restée assise ici, à raconter mes histoires à mon frère. Je décide alors de m'installer là comme en guise d'adieu car je sais qu'aujourd'hui c'est peut-être mon dernier jour sur cette île.

"Yoan, cela fait longtemps que je ne t'ai plus vu. Six ans... Douze si l'on compte ces années gâchées par cette guilde noire. Et pourtant il me semble t'avoir vu, un jour alors que j'étais dans les champs. Mais je ne voulais pas y croire premièrement, j'avais peur que ce soit toi car oui, tu m'as prise pour cible, tu as voulu me tuer. Non, tu as du me tuer mais tu n'as pas pu le faire. N'est-ce pas ? J'ai préféré croire en cette deuxième option car elle me permet d'espérer te voir, elle me permet de te savoir en vie et au final elle me permet d'apprendre que tu m'aimes toujours malgré le temps. Nous ne sommes pas vraiment frère et soeur, tu le sais ça, mais pourtant nous avons été tout comme. Ces rires, ces cris de joie, quand j'y repense ils me font encore le même effet aujourd'hui et je me surprends à sourire devant le miroir quand je nous revois jouer à nos jeux d'enfants. J'ai vu ce tatouage sur ton bras, cette triskel, elle est signe de ton appartenance, n'est-ce pas ? Je n'ai jamais oublié les paroles de ce mage qui t'a enlevé le jour de ton enlèvement. Il disait qu'il te réservait un bien meilleur destin. J'en ai toujours douté car en général les ravisseurs ne sont pas de bonnes personnes. Mais j'espère que, où que tu sois, tu te sentes bien avec ceux qui t'entourent. Et si jamais tu es seul, je serais ravie de venir te récupérer pour que nous puissions continuer à jouer comme des enfants..."

J'entends alors une voix résonner au loin. Une... réponse ? L'espoir que mon appel ait été transmis naît au fond de moi et fait naître au creux de mes yeux une lueur pétillante. Les Muses sont pleines de mystère et quelquefois je découvre ma magie alors peut-être ais-je réussi à fonder un contact avec quelqu'un. Mais malheureusement ce n'est pas le cas, mon regard s'éloigne vers le hall et je perçois à travers les trous laissés par l'effondrement de quelques pierres le visage de cette dénommée Sybilia. C'est elle qui a récemment été intégrée au Haut-Conseil et c'est avec elle que nous allons mettre au point la situation de la guilde. Mais j'ai beau être pleine d'espoir, elle a très certainement été envoyée par Elena pour "ouvrir la chasse" comme elle l'avait si bien dit.

Mon coeur palpite, ma poitrine se presse et mon souffle se bloque. La pression me tétanise sur place et la seule envie que j'ai est de courir au plus loin pour me cacher. Mais je suis responsable, je suis la dernière aujourd'hui, tout repose sur moi. J'inspire alors un bon coup puis me relève sans presser le pas. J'avance tout en attachant ma harpe à une lanière que je porte à l'épaule puis je me montre alors aux deux invités qui n'ont très certainement pas attendu qu'on leur ouvre pour entrer. Apollon a lui aussi réagi puisqu'il se dresse sur le toit du bâtiment et bondit sur le sol pour m'accompagner. Sa queue fouette l'air tandis que ses pupilles félines dévisagent la femme. Il se baisse, s'appuie sur ses jambes arrières aux muscles puissant et maintient cette posture pour finalement pousser un rugissement bestial, montrant ses crocs pour avertir les intrus qu'ils n'avaient rien d'autre à faire que de reculer s'ils voulaient rester en vie. Bousculée par la situation, j'accélère le rythme et balaye mon instrument de mes doigts pour émettre un son qui parvient aux oreilles de l'animal. La seconde d'après, il se couche sur le sol et ferme les yeux.

"Enchantée ! Vous pardonnerez Apollon, il a été dressé pour maintenir la garde et empêcher toute venue intrusive. Je ne m'attendais pas à ce que vous veniez aussi rapidement d'ailleurs... "

Quelles manières ! Venir en forçant le passage, je n'ai jamais vu des gens aussi peu éduqués... D'ailleurs, je ne connais pas l'autre mage. Ce doit être un larbin surement. Cela fait donc un mage du Haut-Conseil et un sous-fifre pour la décision de la fermeture d'une guilde ? Cela fait bien peu... C'est officiel, ils ont déjà pris leur décision et ils vont la fermer. Mais c'est tout de même peu pour une affaire de ce type. Je me sens même sous-estimée, mise de côté dans cette affaire. Je ne vois que de l'égoïsme en fait... J'arque alors un sourcil puis efface aussitôt la réaction de mon visage.

"Cette entrée mise à part, je vais me présenter. Je m'appelle Olivia. Je suis très certainement la dernière mage de la guilde d'Angel's Sky donc ce sera avec moi que vous aurez affaire pour décider des conditions de la fermeture de la guilde. Enfin, il me semble que ma signature est nécessaire, alors discutons un peu de ça assis à une table, si vous voulez bien me suivre.
"
 MessageSujet: Re: Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA   Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA EmptyMar 7 Avr - 21:41

Frayler Azer Valon
Frayler Azer Valon

Indépendant Légal

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Le ciel se ferme sous six ans de terreur
Angel's Sky est morte


Tu l’as lorgné sévère le creux entre les deux seins de la Sybilia. C’était grand, c’était mou, parfait à la malaxer pour éviter l’arthrite des os des doigts. T’aurais bien miré un peu plus longtemps là-dessus, sortir une ficelle pour mesurer son tour de taille – et sans doute prétexter que c’est pour la robe que tu lui offriras à son anniversaire – mais tu sens que tes semelles touchent quelque chose fait de terre et tu comprends vite fait que les beaux rêves dans les seins de la femme, et bah c’est fini. Vous êtes arrivés à Angel’s Sky. C’est bien triste ; tout est en ruine. Même si le Conseil voudrait utiliser l’île pour y insérer des locaux en plus c’est inutile. Parce que vous êtes en manque de vestiaires. La dernière fois t’es tombé sur le chef qui sortait de la douche. Tu t’es rappelé de Marguarette, la petite stagiaire qui se l’était tapé. Tu ne l’avais pas crue toi quand elle disait que Don Juan était une merde au lit. Vu la taille de sa baguette tu m’étonnes qu’elle s’est bien fait chier la donzelle…

Elle se présente. Olivia. Ton sourcil droit se dresse quand tu la regardes de la tête aux pieds. Quelque chose te dérange chez elle. Et tu souffles en trouvant quoi. Tu souffles parce qu’elle est ce genre de fille de la haute à ne plus se sentir pisser. Tu souffles parce qu’elle arrive encore à sentir l’odeur de rose dans ses pets quand elle est face à la toute-puissance du Conseil. Alors toi tu la prends au jeu. Frayler tu t’avances doucement et tu mets un genou à terre. Tu prends sa main et tu poses un baiser. Pour la détente ? Aucunement. Tu viens juste d’assurer le gain du Conseil de la magie. Encore une fois.
Tu l’as vu quand tu as posé ta main sur ses phalanges, tes lèvres sur sa contre-paume. Tu as vu ce qui était caché ici.
Tu regardes Sybilia et tu lui souris. Parce que Frayler Azer Valon a encore décidé de prendre les pouvoirs en main. T’es bien trop con et tu le sais. Un jour ça te retombera dessus. Mais pour le moment ça te fait rire parce que tu penses réellement faire ce qui est bon pour la société. Comme fermer une guilde qui ne sert plus à rien par exemple. Cette Olivia ferait mieux d’aller rejoindre une guilde un peu plus grande et ne pas glander ici à ne rien faire. Ici elle ne sert à rien. Une guilde vide ne sert à rien. Alors les guildes vides devraient se rassembler pour être utiles. Tu le penses et tu sais que tu as raison. Alors tu vas faire le con.
« Je vais faire un tour, discutez ensemble, faites-vous un thé belles dames. »

Suivant la carte du bâtiment dans ta tête tu marches dans les couloirs. Tu fais attention à ne pas marcher sur une pierre qui pourrait te faire passer à travers le sol. Tout s’effrite ici. Puis tu arrives devant ce que tu cherches. Selon cette Olivia, elle maintenait l’île en vol. Aujourd’hui, île maintenue par un arbre géant, elle ne permet qu’à l’arbre de ne pas porter le poids entier du caillou, et sûrement de ne pas se déchirer en deux et faire tomber le tronc et la guilde.
Tes doigts caressent les contours de la stèle, de la pierre qu’il y a à l’intérieur. Incrustée. Ils dessinent sa forme. Et sous un sourire, tu appuies dessus, tu enfonces des ongles dans les creux, et tu retires l’objet. Le bâtiment commence à trembler pendant que tu fourres l’objet magique au fond de la poche intérieure de ta veste.
Sans magie de lévitation, l’arbre pourrait-il soutenir tout le bâtiment ? Alors que les murs commencent déjà à s’affaisser sous l’augmentation de la gravité, tu retournes doucement et sûrement vers ta supérieure en sifflant. Qui ? Toi ? Non, t’as rien fait.


C'est pas moi

© Fawks
 MessageSujet: Re: Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA   Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA EmptyJeu 9 Avr - 14:33

Sybilia Philips
Sybilia Philips

Sabertooth

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Le ciel se ferme sous six ans de terreur
Frayler et Olivia

Je me sens mal. À voir toute cette sublime architecture s'effriter, tomber en morceaux et en sable dans un endroit aussi beau. Laxus avait du goût... et il avait eu une très bonne idée de mettre une telle merveille dans le ciel. N'importe qui voudrait se l'approprier... Je fais quelques pas avant de marcher sur une dalle qui craque et qui tombe tout en bas, dans le vide. Je me reprends juste à temps pour éviter de tomber aussi sans le piège. Je prends une grande respiration pour ralentir mon rythme cardiaque qui s'abat trop rapidement d'un coup dans ma poitrine. Puis il y a l'animal qui apparaît, qui rugit pour nous signaler que nous ne sommes pas les bienvenues.. ah bah oui, bonjour les crises cardiaques! Une femme bien jolie fait son entrée et c'est de quelques notes grattées sur sa harpe que la bête se couche et ferme les yeux. Elle s'excuse au nom de la bête. Je souris et lui réponds:

« Ce n'est rien! Il a fait que son travail. Tant qu'il n'y a pas de blessés! »

Je ris un peu pour cette blague dont personne ne verra comme une blague parce que je suis pourrie en blague et que personne ne rit jamais de mes blagues de toutes façons. La jeune femme se présente comme étant Olivia, la dernière des mages de la guilde d'Angel's sky. Je perds mon sourire parce que je trouve ça triste. Un endroit aussi beau, une guilde qui était probablement bien remplie à l'époque, des amitiés déchirées de toutes parts laissant la belle Olivia vivre d'elle-même. Je soupire:

« Je suis désolée de l'apprendre... Je croyais que vous seriez plus qu'un seul membre restant. »

À Phantom Lord, il y avait toujours Jerenn. S'il n'y avait pas eu Jerenn, je n'aurais pas rejoint la guilde, je n'aurais pas rencontré plein de gens sympathiques... et je n'aurais pas connu la fermeture d'une guilde que je connaissais trop bien. Ça a été un coup dur parce que Jerenn n'était même plus là à ce moment-là... et je n'ai toujours pas de nouvelles d'ailleurs. Olivia me propose de la suivre. Je réponds d'un hochement de tête. Puis y'a Frayler qui décide de se la jouer à la Indiana Jones dans les ruines de la guilde.

« T'éloigne pas trop, tu pourrais te perdre! »

Et nous arrivons à cette fameuse table où je prends place avant même qu'on me le propose. Je fais comme chez moi parce que de toutes façons, après cette signature, ce gros caillou plein d'oeuvres d'art nous appartiendra. Je dépose le papier sur la table avec un stylo sans le tourner vers la jeune femme. Elle n'est sûrement pas prête à cet instant et c'est pourquoi je lui dirai ce qui en sera de vive voix:

« Angel's sky n'a pas de maître, elle ne contient qu'une seule membre et son bâtiment est devenu peu fréquentable au vu du danger des dalles qui couvrent le plancher. Je suggère fortement que vous vous résignez à sa fermeture et que vous trouviez une guilde plus active, à votre image et que vous vous fassiez d'autres amis... à moins de devenir une mage errante jusqu'à ce que vous trouviez une voie à suivre intéressante. Si vous refusez de signer... »

Je prends une grande respiration parce que je déteste dire ce genre de choses... et le faire aussi.

« J'ai l'autorisation de faire en sorte que l'île n'existe plus... »

Puis à ce moment-là, tout se fait à vibrer. Un crissement signe que plus rien ne permet à l'île de voler. Mais qu'est-ce qui se passe?

« J'ai dit quelque chose qui fallait pas? ... Allez viens il faut pas traîner! »

Qu'elle le veuille ou non, ma main prend la sienne pour qu'elle me suive à travers les couloirs. Si nous marchons dans on piège, l'une pourra retenir l'autre aussi. Les statues tombent, les murs s'écroulent, l'arbre qui retient l'île est en train de la sectionner en deux.

« FRAYLEEEEER! AMÈNE TES FESSES IL FAUT QU'ON SE TIRE D'ICIIII! »

Et c'est dans le plus grand espoir que nous nous dirigeons vers la hall de la guilde pour la quitter par son glyphe magique...
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 MessageSujet: Re: Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA   Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA EmptyDim 19 Avr - 11:17

Olivia Felicis
Olivia Felicis

Ajatar Virke

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Un baise-main suivi d'une disparition, les actes d'Apollon pardonnés avec sympathie, j'ai là le conseil face à moi et pourtant cela me semble n'être qu'un mirage. Toute cette image que j'ai de lui, sa conformité, sa rigidité, tout cela semble disparaître au fur et à mesure que je connais ces gens. Oui, ces gens, je ne connais même pas leur nom et dans leur démarche je ne vois que de l'imperfection. Intrusion au-delà du lieu comme des limites corporelles, c'est leur égo qui doit sûrement leur affliger ces défauts. Et de voir les démarches officielles se faire piétiner par deux rigolos, cela m'attriste énormément. J'ai l'impression que tout ce que j'entreprenais jusque là était régi par un simulacre de justice et que ce qui mettra un terme à une énorme part de ma vie n'est rien d'autre que ceux qui en étaient responsables, des incompétents. Ils font preuve de beaucoup d'irrespect et c'est pour cette seule raison que j'ai envie de crier au scandale, mais à quoi bon. Cette menace de détruire l'île ne fait que m'emprisonner dans leur démarche défaillante.

Je souris face à la menace et serre le poing fermement en réfléchissant à ce que j'ai à répondre à cela. J'aurais aimé mettre mes conditions dans ce document, j'aurais désiré rester sur cette île pendant un certain temps plutôt que de m'immerger dans une nouvelle guilde et me noyer dans l'ivresse d'une nouvelle vie. Chez moi, un passé se respecte tout au long de notre vie et ne rien faire pour empêcher de voir les bureaux du Conseil s'installer sur cette île, c'est cracher dessus, la piétiner. J'ajoute alors d'une voix hésitante et faible se renforçant au fur et à mesure des paroles.

"Je vois, mais il me semble que vous écoutez la voix d'une mauvaise guide. La muse Uranie et ses nombreux excès semble vous avoir charmée. Vous ne prenez pas en compte les limites de vos droits. Bien que la guilde risque de ne plus exister si je signe ce papier, il revient à moi-même, représentante de la guilde, d'en hériter tout bonnement."

J'avale ma salive avant d'ajouter amèrement.

" Vous contrôlez et surveillez les guildes, c'est bien. Mais vous n'avez pas le droit de vous attaquer à mon domicile si je ne fais part d'aucune violence. Si je signe, je vous accorde le droit de déclarer la guilde fermée, mais vous ne pouvez me soustraire à cette île. Cela dépend uniquement de mon choix comme vous l'avez si bien mentionné. Je peux en effet postuler dans une nouvelle guilde mais ce n'est qu'une possibilité parmi tant d'autres."

Le sourire et la douceur de mon visage ajoutent un côté agaçant à mes paroles, je ne bronche pas, jusqu'au moment où la terre se met à trembler. Instinctivement je saisis ma harpe pour entrer en contact avec Apollon qui a surveillé l'autre mage du conseil pendant que nous discutions. Discret, ultra-sensitif, il est l'espion parfait lorsqu'il connait le lieu où il se trouve. Mais là n'est pas le soucis, cette femme me tend la main et repousse à plus tard le moment de ma décision, la priorité étant pour elle de s'enfuir au plus vite. S'enfuir ? La terre n'a jamais tremblé ici, ce n'est que votre trouble qui l'a créé. Je prends sa main pour lui faire plaisir mais si elle croit que je vais abandonner mon île et mon dernier ami comme ça, elle a entièrement faux. D'un geste sec je libère ma main de son étreinte et remarque qu'on voit la trace de ses doigts sur mon poignet.

"Quelle délicatesse... "

Je saisis ma harpe et joue deux morceaux, le premier me servant à appeler Apollon comme prévu, et le second me procurant vitesse pour éviter de succomber face aux décombres. Un halo blanc m'entoure et je souris une dernière fois à la mage du conseil avant de la quitter en donnant pour seul explication :

"Je pars chercher mon tigre. "

Je me rue vers l'avant et me précipite avant qu'un mur de deux mètres tombe au dessus de moi et ne s'écroule pour bloquer le passage : le retour se fera sans téléporteur. Je ressens alors les sentiments d'Apollon et il m'explique la raison de ce tremblement. Quel idiot ce mage du conseil ! Le bâtiment continue de s'écrouler et j'emprunte les escaliers menant au sous-sol de la guilde. j'y vois la bête au poil argenté faisant face au voleur, la bête étant aussi entourée d'un halo blanc. Le tigre montre ses crocs et monte sur ses pattes arrières pour montrer son imposance. Sur ses quatre pattes il ne fait rien que la taille d'un humain et là il touche presque le plafond, cherchant seulement à effrayer le mage. Il attaquera lorsque je l'en ordonnerai. D'une manière sèche je demande au mage de remettre la pierre à sa place.

"Toi ! Cette pierre est mienne, je ne vois pas de quel droit tu te permets de te l'approprier. Remets-la à sa place."

Et comme si je pensais qu'il n'allait pas obéir si facilement, je prends ma harpe en main et débute une mélodie.

"Si la mélodie s'achève avant que la pierre soit en place, je la reprendrai de force."
 MessageSujet: Re: Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA   Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA EmptyMer 3 Juin - 16:34

Frayler Azer Valon
Frayler Azer Valon

Indépendant Légal

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Le ciel se ferme sous six ans de terreur


T’as fait le con bonhomme. T’as fait le con parce que les murs commencent à trembler. Parce que Sybilia Phillips commence à hurler. Il faut que tu ramènes tes fesses vers elle. Quand tu arrives en petites enjambées, te pressant sans te presser, tu passes à côté d’elle, tu la prends pas en compte. Tu regardes dans le vide. Et c’est le vide. Merde bonhomme, t’as foutu quoi ? Tu souris. Tu souris parce que la situation est tellement drôle. Vous êtes à plusieurs mètres dans les airs, sur une île tenue par un arbre, un arbre dont le tronc est en train de se fissurer. « Quelqu’un a de la colle forte ? Tout ça c’est parce que Sybilia a grossi à cause des lasagnes de Martha. » Mais les dames elles ne rigolent pas. Tu ne comprends pas pourquoi alors tu hausses les épaules.

« Toi ! Cette pierre est mienne, je ne vois pas de quel droit tu te permets de te l'approprier. Remets-la à sa place. » La madame elle commence à s’énerver. T’as les paupières qui bougent de surprise. Tu fais un pas en arrière et quand elle attrape son instrument de musique tu lèves les bras. « Oh déconne pas beauté, pose ton arme, on peut ressortir d’ici tous vivant, tire pas ! ». Mais la madame elle ne rigole toujours pas. D’un coup tu as l’impression qu’Elena Vandervald – décidemment celle-là c’est ton gros fantasme – elle est plus si coincée que ça. Parce que devant toi t’as pire. Elena Vandervald c’est sans doute un baobab qu’elle a de coincé dans l’arrière-train, mais la dame d’Angel’s Sky, si on a perdu un Boeing c’est qu’il a forcément atterri dans son cul – quoi tu ne sais pas c’est quoi ? Ce n’est pas grave. Le plus important c’est que son instrument de musique semble être connecté à sa magie. Tu regardes son tigre. Tu n’as jamais vu un animal aussi féroce et ça t’émerveille. Il te regarde. Comment un triste animal comme ça peut-il avoir de si belles iris ? Peut-il penser ? En regardant dans ses yeux tu as l’impression qu’il comprend la situation. Son regard est pesant. Et d’un coup il se remet sur ses quatre pattes. T’as foutu quoi encore Frayler ? C’est un pauvre animal, on ne déconne pas avec ces trucs-là bonhomme... Le pauvre semble désorienté. Sa mémoire est brouillée. Olivia Felicis te regarde aussi. Tu la foudroies du regard. Un regard pesant que vous échangez. Et tu murmures ces mots alors que les décombres continuent de tomber. Ces mots qui resteront gravés dans son esprit. Elle n’aura plus aucun souvenir du moment où elle a été mise au courant de l’enlèvement de la pierre. Tu le sais quand. Parce que tu l’as lu dans son esprit. C’est le tigre qui le lui a dit. Et lui il ne se souvient pas du moment où tu la prises. Alors tu lui dis ces mots ces doux mots. « Le Conseil a fait l’erreur de monter jusqu’ici alors que l’arbre semblait déjà en mauvais état, lorsque nos pieds ont foulé cette terre nous avons entendu une fissure ; tout est en train de tomber. »

Tu lui offres ton plus beau sourire, la tête penchée. T’es horrible Frayler. T’es horrible quand tu attrapes Sybilia – tu la trouves assez lourde à elle toute seule pour faire chuter l’île sans enlever la pierre d’ailleurs – et que tu fais un joli clin d’œil à l’ancienne mage d’Angel’s Sky avant de te jeter de dos dans le vide, deux doigts sur ta tempe avant de dire au revoir.


© Fawks
 MessageSujet: Re: Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA   Le ciel se ferme sous six ans de terreur ♦ FRAYLER/SYBILIA/OLIVIA EmptyMar 16 Juin - 14:40

Sybilia Philips
Sybilia Philips

Sabertooth

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Le ciel se ferme sous six ans de terreur
Frayler et Olivia

Un... tigre? Pour un foutu tigre elle met sa vie en jeu? Le mur s'écroule derrière elle pour m'empêcher de passer. Je reste figée quelques secondes avant de réaliser que Frayler est passé par ce couloir... J'ai le nerf sous l'oeil qui clignote. Une main tendue vers le mur, il explose sous l'impact de la nuée de papillons. Le plancher s'écrouler comme des pièces de domino. Je fais pousser mes ailes dans mon dos et prends mon envol jusqu'à leur position. Mon pied se pose en même temps que le plancher s'écroule ici aussi. Je vois Frayler... non... je le sens m'agripper et nous tombons dans le vide. Et... l'autre comme elle fera pour se démerder? Je ne peux pas sauver deux personnes en volant ce serait trop lourd...

« Accroche-toi à moi mon coco! »

Mes ailes battent en même temps que je le tiens. J'ignore ce qu'il est allé faire ou pourquoi l'autre avait l'air en pleine période menstruelle en le voyant, mais notre boulot à Angel's sky est fait. La seule membre de la guilde est au courant que sa guilde est dissoute, le bâtiment n'a plus besoin de garde ou d'un quelconque moyen pour s'assurer que personne ne vienne s'y aventurer puisqu'il tombe en morceaux, il s'effrite avec la friction de l'air. Il ne reste plus rien mis à part un tas de pierres éparpillées, des bouts de statues et un goût amer que tant de souvenirs se terminent sur une note aussi violente...
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